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Éternel

Dieu est un enfant qui joue.

Auteur: Gose Sri Aurobindo

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[ fraîcheur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

métaphysique

[…] au sens propre des mots ens, ou étant, un être est quelque chose qui possède l’existence actuelle, c’est-à-dire l’esse, ou l’actus essendi. Ce quelque chose, sujet récepteur de l’acte d’être (esse), on le nomme l’essence. En conséquence, puisqu’il se compose d’un acte d’être limité par une essence, tout être autre que Dieu est fini par définition. Inversement, puisqu’il est l’acte pur d’être, l’esse même (ipsum esse) sans aucune essence qui le limite, Dieu est infini en vertu de sa notion même. Si donc tout étant est fini entant qu’il a l’acte d’exister, mais ne l’est pas, c’est la même chose de dire que Dieu est, qu’il est Qui Est, qu’il est parfaitement simple, qu’il est infini et situé au-delà de l’ens. Dieu est infini parce que sa simplicité est celle de l’acte pur d’esse, qui n’est ni ceci ni cela, mais est, absolument.

[…] après avoir observé que Dieu est au-dessus même de l’étant (ens), dont la notion implique finitude (habens esse), Saint Thomas nous laissera pourtant dire que Dieu est premier dans l’ordre de l’être, et suprêmement être (maxime ens). C’est que l’homme lui-même étant composé d’essence et d’esse, l’objet proportionné à l’intellect humain n’est pas l’esse pur, mais l’étant (ens), dont on vient de dire qu’il est toujours un acte d’exister déterminé et limité par une essence. Si tel est son objet propre, notre intellect est incapable de concevoir des objets d’espèce différente. Les objets matériels sont au-dessous de lui : ils lui échappent par le singulier de leurs déterminations matérielles mêmes ; l’exister pur est au-dessus de lui : il transcende l’intellect humain par l’infinité de son acte. Il ne reste qu’à tirer de ces prémisses la conséquence qu’elles impliquent : n’est saisissable pour notre intellect que ce qui a une quiddité, ou essence, participant à l’exister (esse) ; or la quiddité de Dieu est l’exister même (ipsum esse) ; Dieu est donc au-dessus de l’intellect.

Auteur: Gilson Etienne

Info: Introduction à la philosophie chrétienne, Vrin, 2011, pages 72-73

[ définition ] [ créature-créateur ] [ limites ] [ connaissance humaine ] [ raison ] [ christianisme ] [ Eternel ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

masturbation

La décharge insuffisante de l'agression [du moi propre sur les objets] dans l'onanisme nous semble être un fait dont l'importance ne doit en aucun cas être sous–estimée. Il nous parait important à deux niveaux. Avant tout il explique que l'onanisme n'apporte qu'une satisfaction incomplète, mais de plus, il met fortement en question, voire conteste grandement, le caractère inoffensif et anodin de l'onanisme, affirmé de si multiples manières.

Auteur: Jekels Ludwig

Info: Transfert et amour, coécrit avec Edmund Bergler

[ limites ] [ insatisfaisante ] [ critique ] [ psychanalyse ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

investissement objectal

[...]  à quelles fins le moi accomplit–il tant de péripéties et fait–il cet énorme détour par les objets pour retourner finalement à son point de départ, c'est–à–dire pour atterrir de nouveau chez soi. 

Notre réponse est la suivante : aussi bien l'amour tendre que l'amour sensuel ont en dernier lieu la même signification. Ils sont tous deux, dans leur essence, des tentatives de restitution narcissique soumises à la pression de la compulsion de répétition. 

N'oublions pas que l'acte sexuel exprime physiquement pour ainsi dire la même chose que l'amour tendre. Car, ce qui dans l'amour tendre, s'exprime par la réintrojection de l'objet mis à la place de l'idéal du moi, s'exprime aussi déjà dans l'amour sensuel par la simple pulsion de contact, ce besoin impératif jusqu'à présent mystérieux qui pousse tant les amants à s'étreindre, à s'enlacer le plus étroitement possible, de façon à ne former pour ainsi dire plus qu'un. 

Seule la réunion des deux parties amoureuses – comme étant la plus haute expression de l'unité – est la négation la plus forte du sentiment de séparation, d'incomplétude, d'atteinte portée au narcissisme. Pareil sentiment d'unité porté à un tel summum, ne saurait sans doute être dépassé que par la conception d'un enfant, matérialisation de ce fantasme d'unité.

Auteur: Jekels Ludwig

Info: Transfert et amour, coécrit avec Edmund Bergler

[ question ] [ manque ] [ demande ] [ reproduction ] [ fonction ] [ soulagement ] [ psychanalyse ] [ fusion ] [ inatteignable ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

auto-érotisme

Nous définissons comme "fiction autarcique" du nourrisson, ce stade antérieur à toute appréhension de l'objet lors duquel le moi infantile baigne avec délice dans l'illusion de sa toute puissance. Nous voyons une preuve en faveur de cette conception dans le phénomène connu de la phase où le nourrisson privé du sein maternel, par intervalles ou constamment, le cherche tout d'abord sur son propre corps et croit l'y trouver (essentiellement au niveau du pénis). Ce qui démontre en outre, de quelle façon récalcitrante le moi infantile sorti de l'œuf se pose vis à vis des objets, et comment, s'accrochant à son sentiment de toute puissance, il nie en premier lieu les objets.

Auteur: Jekels Ludwig

Info: Transfert et amour, coécrit avec Edmund Bergler

[ unité ] [ totalité ] [ imaginaire ] [ concept psychanalytique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

passion

L'ivresse amoureuse narcissique – telle que nous l'avons postulée – a pour condition que l'objet remplisse dans le sens souhaité le rôle de l'idéal du moi (qui lui a été attribué par projection, ce qui est communément appelé "amour réciproque", c'est à dire ce qui renforce le sentiment d'être aimé. Tant qu'on entreprend surtout rien qui ne détruise brusquement l'illusion, l'expérience montre qu'on est sur le terrain d'étonnants leurres et qu'on a la possibilité de fausses interprétations. Plus l'objet correspond totalement à l'idéal du–moi, plus l'amour est fougueux, plus il donne de bonheur. C'est là que réside, nous semble–t–il, la clé de la compréhension de l'amour dès le premier regard, que les Français appellent le "coup de foudre". Comme exemple, en même temps comme preuve de ce fait, nous citerons le jeune Werther qui immédiatement, dès la première rencontre, tombe amoureux de Charlotte et brûle pour elle d'une passion ardente. Ce qui nous est totalement compréhensible si nous nous rappelons qu'elle lui est apparue à ce moment–là dans la situation des plus significatives de la mère bienveillante, c'est–à–dire distribuant du pain à un essaim d'enfants. 

Quand bien même il ne s'agirait pas d'une réalisation aussi totale que dans ce cas, une quelconque concordance entre l'idéal du moi souhaité et l'objet, parfois très mince, est néanmoins nécessaire pour qu'ait lieu le sentiment de l'amour réciproque. S'il se manifeste une différence par trop évidente, ou même un rejet de la part de l'objet, c'est–à–dire si la réponse à l'amour est insuffisante, l'amoureux est sujet à un bouleversement émotionnel plus ou moins grave, de caractère dépressif le plus souvent, à une forte injure narcissique accompagnée d'une violente dépréciation de soi–même. Le moi narcissique a raté son expédition contre le démon qui jouit dès lors de sa  victoire sur le moi. Car l'idéal du moi arraché au démon est mis à nouveau au service de ses visées, la dichotomie entre l'idéal du moi  fantasmé et l'idéal du moi réalisé est mise en évidence, et le moi est précipité dans l'abîme de la culpabilité allant jusqu'au sentiment de sa totale dévalorisation. 

La détermination, observable chez l'individu normal, avec laquelle, malgré toutes les déceptions, il se tourne une fois encore vers de nouveaux objets, provient de la tendance du moi à se démontrer qu'il peut quand même être aimé de son idéal du moi pour échapper au démon. Après une telle déception, toute une gamme dans le choix des objets peut être parcourue.

Auteur: Jekels Ludwig

Info: Transfert et amour, coécrit avec Edmund Bergler

[ description ] [ processus ] [ séparation ] [ souffrance ] [ psychanalyse ] [ identification projective ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

réciprocité

[...] chaque fois qu'on aime, c'est au fond déjà être aimé, c'est qu'en dernière instance, il n'y a absolument rien d'autre qu'un vouloir–être–aimé.

Auteur: Jekels Ludwig

Info: Transfert et amour, coécrit avec Edmund Bergler

[ attente ] [ désir ] [ narcissisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

narcissisme détourné

Dans l'amour, l'idéal du moi est projeté sur l'objet, puis "renforcé", réintrojecté, ce qui désarme le démon [du surmoi]. La conséquence en est la prépondérance d’Éros qui a aussi attiré à lui l'énergie indifférenciée de l'idéal du moi. Il s'ensuit le phénomène si souvent observé qui caractérise tout amour : celui–ci est à cent lieues de toute considération logique ou rationnelle. De là cette surestimation extravagante de l'objet d'amour qui fait penser à la folie. Derrière l'objet aimé se trouve à vrai dire le moi propre, plongé dans les délices de l'ivresse maniaque d'être aimé. Le moi qui a trouvé l'objet digne de représenter dans la réalité ce qu'il a de plus précieux sur terre : son idéal du moi. 

Notre conception revient à dire en dernier lieu que l'amour représente une tentative pour restaurer l'unité narcissique et l'intégrité de la personnalité que le moi ressent comme menacée.

Auteur: Jekels Ludwig

Info: Transfert et amour, coécrit avec Edmund Bergler

[ processus ] [ description ] [ psychanalyse ] [ union fantasmée ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

chiasme

Et, sans doute - colonisés étonnés et bourgeois - les sous-développés, sots ingénieux asservis par leurs passions, seraient plus terribles encore s'ils devenaient riches. Ces gens-là, à vrai dire, perdent à gagner. Plus opulents, ils vivent plus inquiets, en pauvres Nègres indécrottables... Centupler ses besoins, faire tout pour l'ostentation, avoir cent ambassades à l'étranger parce que telle grande puissance en a cinquante, et, si elle en a soixante, en avoir vite deux cents, c'est s'empêtrer dans une pénurie encore plus effroyable que la gêne de jadis.

Mais se gouverner décemment, savoir s'arrêter quand bien même l'aide au Tiers-Monde serait centuple, employer le reste à développer le pays, à occuper les siens, sans Rolls ni Bentley, ou à tirer d'embarras des budgets déficitaires : tout cela vaut mieux que les insultes gauchement braillées par l'anti-colonialisme de la négraille politique. Et c'est fausse sagesse, que de régner en mendiant ou en hâbleur.

Car c'est bien peu que de n'être point comme le commun des pauvres ; mais c'est être bien riche déjà, que de n'être plus comme le commun des riches...

Auteur: Ouologuem Yambo Utto Rodolph

Info: Lettre à la France nègre, 2003

[ économie ] [ sagesse ] [ théorie-pratique ] [ argent ] [ complexe ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

musique

Si je joue avec ma tête ça se passe mal.

Auteur: Stevie Ray Vaughan

Info: When I play from my mind I get in trouble.

[ instinctive ] [ sur scène ] [ en action ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste