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émerveillement

J’ai découvert l’Oisans à la fin de l’enfance.

Je devais avoir douze ou treize ans quand je suis monté avec ma mère au col du Gioberney par le versant Valgaudemar. Ce fut mon premier contact avec ce qu’on peut déjà appeler la haute montagne, le col culmine à 3 233 mètres. Si je ne garde aucun souvenir de la bavante qui y mène, la vue au sommet fut un éblouissement, une révélation proche de la conversion de Claudel à Notre-Dame : " Et c’est alors que se produisit l’événement qui domine toute ma vie. En un instant, mon cœur fut touché et JE CRUS. " En arrivant au col, les Bans me dévoilèrent leur magie. Cette montagne, à l’époque, était recouverte de glace, elle resplendissait littéralement au soleil.

C’était gigantesque et irréel pour l’enfant que j’étais encore. Un monde nouveau s'ouvrait à moi. Je n'avais encore jamais vu une telle netteté, une telle évidence. Je ne l'ai bien sûr pas formulé ainsi à cette époque, mais la beauté m'avait frappé comme la foudre.

Je voulais monter En Haut.


Auteur: Rochette Jean-Marc

Info: Au coeur de l'hiver

 

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prospective

Comment l'humain va-t-il évoluer ?

Sélectionnés, réparés, greffés, augmentés... comment les humains vont-ils évoluer ? C'est notre Question de lecteur de la semaine.

"Comment allons-nous évoluer ?", nous demande Kim Fontaine sur notre page Facebook.  

"Il est certain que l’Homme continuera d’évoluer"

Très grande, le front haut, un cerveau énorme et des yeux globuleux. C’est ainsi que la science-fiction représente souvent notre descendance après des centaines de milliers d’années d’évolution. Une autre école la voit, au contraire, inchangée physiquement, car sa puissance technologique l’aura totalement soustraite aux "pressions" de l’environnement. Les deux visions sont également fantasmatiques. "Parce qu’il est impossible de prévoir l’évolution de notre espèce sur des centaines de milliers d’années, insiste Anne-Marie Guihard- Costa, directrice de l’unité Dynamique de l’évolution humaine du CNRS. Sauf à posséder une boule de cristal et connaître les événements – climatiques, épidémiologiques, etc. – qui se produiront d’ici là !"

Depuis l’ère industrielle, les pressions de sélection se sont néanmoins "relâchées". "Elles sont en grande partie contrecarrées par les progrès techniques et médicaux, poursuit la bio-anthropologue, qui ont entraîné en particulier une chute drastique de la mortalité infantile. Mais il est certain que l’Homme continuera d’évoluer."

Quelles sont les tendances prévisibles ? Même si la taille moyenne des populations a augmenté depuis plusieurs siècles grâce à une meilleure hygiène, une alimentation diversifiée ainsi qu’aux vaccinations (les infections ralentissent la croissance), elle se stabilisera sans doute autour de 1,85 mètre pour l’homme. Soumise à des contraintes mécaniques et osseuses, la stature devient en effet un handicap au-delà d’un certain seuil. Il est très peu probable, par ailleurs, que la taille de notre cerveau croisse de façon importante, parce qu’elle est étroitement liée à cette stature et que la bipédie contraint la largeur du bassin : les femmes ne pourraient accoucher de bébés à la trop grande boîte crânienne.

"Nous courons aussi le risque de continuer à grossir"

La taille des mâchoires devrait en revanche se réduire en raison d’une alimentation plus molle. L’augmentation des chevauchements dentaires et le fait qu’un tiers de l’humanité naît sans dents de sagesse résultent déjà de ces changements. "Nous courons aussi le risque de continuer à grossir, souligne Anne-Marie Guihard-Costa. Et pas seulement en raison d’une alimentation trop riche. On sait, à présent, que la pollution joue un rôle dans l’obésité, à travers des perturbateurs endocriniens qui modifieraient le métabolisme hormonal."

Tout aussi attendu, l’accroissement de la longévité. Au milieu des années 1970, l’espérance de vie moyenne était de 75 ans en Europe, avec des phénomènes de vieillissement qui commençaient vers 60 ans. Elle est aujourd’hui de 80 ans, avec une sénescence débutant autour de 75 ans. "La longévité continuera à croître, annonce ainsi Charles Susanne, professeur d’anthropologie et de génétique humaine à l’Université libre de Bruxelles, pour atteindre un pic estimé à 125 ans."

Certains tenants du "transhumanisme", courant de pensée très vivace aux États-Unis, estiment néanmoins que la convergence des nano et biotechnologies, de l’intelligence artificielle et des sciences cognitives permettra de modifier la nature humaine… et même d’échapper à notre condition de mortel ! "Sans tomber dans ce type d’utopie, note Charles Susanne, les avancées technologiques laissent entrevoir un Homme de plus en plus sélectionné génétiquement par la procréation médicalement assistée qui permet d’éliminer les embryons porteurs de maladies. Mais aussi de plus en plus augmenté, réparé, avec une pléiade de greffes et d’organes artificiels connectés entre eux."



 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.sciencesetavenir.fr/ -  Franck Daninos, 12 mai 2025

[ homme futur ]

 

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corps-esprit

L'étonnante préparation du cerveau au froid

Pour préparer le corps aux basses températures, le cerveau active des changements métaboliques en amont, grâce à des souvenirs d’anciennes expositions au froid. 

Prévoir le froid, pour garder le corps chaud. Nous, les animaux à sang chaud, avons la capacité de réguler notre température corporelle pour qu’elle reste stable. Cette thermorégulation permet de garder le corps autour de 37°C alors que l’air autour peut être proche de 0°C. Cette adaptation entraine par exemple une hausse de la combustion d’acides gras dans les tissus adipeux, ainsi qu’une augmentation de l’appétit (pour compenser les calories perdues à produire de la chaleur).

Or, le corps n’attend pas à être au froid pour se réchauffer, mais au contraire active ces modifications métaboliques en amont. Car, comme à la maison, c’est plus économe de garder une température stable que de réchauffer une pièce qui s’est refroidie. Mais alors, comment le corps sait-il qu’il va avoir froid et ce qu’il doit faire pour s’y préparer ? C’est grâce au cerveau, qui garde en mémoire des souvenirs d’expériences de froids passées, et qui peut donc activer la thermorégulation juste en se rappelant ces souvenirs. Cette découverte a été présentée par des chercheurs du Trinity College à Dublin (Irlande) dans la revue Nature.

Un conditionnement au froid

Pour étudier ce phénomène de conditionnement au froid, les chercheurs ont entrainé des souris dans une pièce froide (4°C) ou une à température ambiante (21°C). Comme attendu, les souris exposées au froid bougeaient plus et accéléraient leur métabolisme, brûlant davantage d’énergie pour produire de la chaleur corporelle. Ces souris, qui ont été exposées au froid, en gardent un souvenir, car elles réactivent les mêmes adaptations métaboliques quand elles rentrent dans la pièce froide, même lorsque la température de cette pièce est à 21°C. C’est-à-dire qu’elles associent le contexte de cette pièce à la sensation de froid, et donc réagissent en conséquence en préparation des basses températures.

Ce conditionnement au froid perdurait pendant plusieurs jours. Après avoir été exposées au froid, les souris retournaient dans une pièce à température ambiante où elles restaient durant quatre jours. Puis elles revenaient dans la pièce où elles ont eu froid, et même si cette pièce n’était plus froide, l’adaptation métabolique se mettait en route. “Nous avons découvert que ces souris exposées au froid créent des souvenirs qui leur permettent d’augmenter le métabolisme de leurs corps lorsqu’elles anticipent qu’elles auront froid”, résume dans un communiqué Andrea Muñoz Zamora, autrice de l’étude.

Ces souvenirs déclenchent l’activation de gènes liés à la production de chaleur

Ce souvenir du froid activait l’expression de plusieurs gènes au niveau du tissu adipeux. C’était notamment le cas de la protéine UCP1 (connue aussi sous le nom de thermogénine). Elle agit au niveau des mitochondries, les usines énergétiques des cellules. Cette protéine rend ce processus de production d’énergie moins efficace, obligeant la cellule à utiliser davantage de calories pour produire de l’énergie. Ces usines doivent donc augmenter leur cadence, produisant ainsi plus de chaleur (comme un moteur qui surchauffe si on presse trop fort sur l’accélérateur).

Les chercheurs ont collecté des échantillons de tissu adipeux brun des souris exposées au froid, observant qu’UCP1, ainsi que d’autres protéines liées à la production de chaleur, étaient surexprimées chez ces souris après l’exposition au froid… mais aussi des jours après, lorsqu’elles étaient placées à nouveau dans la même pièce, même si celle-ci n’est plus froide. "Une grande partie de ce contrôle appris de la température corporelle semble être due à une augmentation de l’activité du tissu adipeux brun, qui peut être contrôlée par le cerveau, révèle Lydia Lynch, co-autrice de l’étude. Notre cerveau doit apprendre à partir des expériences de froid, pour ensuite pouvoir contrôler comment nos cellules adipeuses répondent au froid."

Deux régions cérébrales sont impliquées

Pour savoir comment les souvenirs pouvaient déclencher ces activations métaboliques, les chercheurs ont étudié les cerveaux des souris. Mettant en évidence que l’activité cérébrale de celles exposées au froid la première fois changeait lorsqu’elles étaient exposées à nouveau à la même pièce. Cette deuxième fois, l’hippocampe des souris (qui joue un rôle dans la mémoire) se connectait à l’hypothalamus (qui gère des processus métaboliques du corps). Donc c’est bien la mémoire qui active ces changements métaboliques.

En y regardant de plus près, les chercheurs ont identifié les neurones qui s’activent lorsque les souris se rappellent du froid. Localisés dans le gyrus denté, dans l’hippocampe, ces neurones se spécialisent dans la mémoire épisodique. Ces cellules se souviennent donc de l’épisode de froid, et une fois activées, elles se coordonnent avec l’hypothalamus pour activer l’adaptation métabolique au froid. Selon les auteurs, cette nouvelle connaissance pourrait être utilisée pour traiter des dérèglements métaboliques, en manipulant ces souvenirs du froid chez l’humain afin d’activer le métabolisme. En gros, dire à notre cerveau qu’on va avoir froid pour qu’il oblige le corps à brûler du gras. Il se pourrait donc que le régime du futur consiste à regarder en boucle des images de neige… en plein été.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.sciencesetavenir.fr/ -  Nicolas Gutierrez, 16 mai 2025

[ neuroscience ] [ rétention ]

 
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dépassement

Pour la plupart d'entre nous, la motivation créative nécessite une crise - soit externe, comme une menace pour notre survie physique, soit interne, comme une souffrance intense.



 

Auteur: Goswami Amit

Info: Quantum Creativity : Think Quantum, Be Creative

[ moteur ] [ motivation ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

autodétermination

Nous sommes des marionnettes manipulées par les neurones de notre cerveau.

Auteur: Charpier Stéphane

Info: Interview sur le Figaro, mai 2025. (Note : ici l'utilisation des IAs via les prompts d'étiquetage FLP révélera a : des points de vue très intéressants (par exemple pour cet extrait " contradiction entre perception et réalité " ou "mécanique biologique" et b) : de significatives différences entre les IAs, particulièrement grâce au prompt d'étiquetage Transductif Non-Linéaire)

[ libre arbitre ] [ illusion ] [ ego chimère ] [ singularité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

portrait

Arpenteur des frontières neuronales, Stéphane Charpier est professeur de neurosciences à Sorbonne Université et chef d’équipe à l’Institut du Cerveau. Il s’impose comme l’un des grands explorateurs contemporains des confins de la conscience et du vivant. Héritier de l’Institut Pasteur, il a consacré plus de trente ans à sonder les mystères de l’excitabilité cellulaire, de la plasticité cérébrale et des états extrêmes du cerveau, là où la science affleure la philosophie et la médecine tutoie la métaphysique.

Des réseaux neuronaux aux états extrêmes

Son œuvre scientifique, d’abord centrée sur l’électrophysiologie in vivo et la dynamique des réseaux neuronaux, s’est illustrée par des contributions majeures à la compréhension des épilepsies, notamment celles qui altèrent la conscience. Charpier a disséqué les arcanes de la transmission synaptique et de la plasticité corticostriatale, dévoilant comment l’expérience module la connectivité cérébrale et façonne l’apprentissage moteur et cognitif34.

La mort, l’ultime frontière

Depuis 2008, Charpier a orienté ses recherches vers les états cérébraux extrêmes – comas profonds, électroencéphalogrammes plats – et la traversée du seuil de la mort. Il a mis en lumière l’" onde de la mort ", ce signal électrique ultime du cerveau, longtemps perçu comme le point de non-retour. Mais c’est la découverte de " l’onde de la réanimation " – ce sursaut neuronal inespéré, prélude possible à un retour à la vie après un arrêt cardiorespiratoire – qui a bouleversé la frontière entre trépas et résurrection. Cette onde, loin du fantasme, redéfinit la mort comme un processus graduel, une zone grise, et non comme un événement brutal.

Une pensée à la croisée des sciences et de l’expérience

Charpier ne se contente pas de traquer les signaux électriques : il interroge la nature même de la conscience, la fugacité de l’instant zéro, l’indéfinissable passage de vie à trépas. Son livre, La science de la résurrection, mêle récit personnel – marqué par un accident vasculaire cérébral – et réflexion sur la frontière insaisissable entre la vie et la mort. Il y explore, avec une érudition qui convoque Galvani, Dupuytren et Larrey, la zone grise où s’efface la certitude du vivant.

" La mort n’est plus ce qu’elle était. Elle n’est plus un événement précipité par l’arrêt du cœur, mais un processus cérébral lent et complexe, au cours duquel les neurones traversent des états incertains vers le crépuscule de la conscience phénoménale. " 

L’héritage d’un passeur

Par son approche, Charpier fait dialoguer la clinique, la philosophie et l’histoire des sciences. Il invite à repenser la mort, non comme une limite infranchissable, mais comme un continuum, une énigme dont la résolution engage la médecine, l’éthique et la société. Sa pensée, à la fois rigoureuse et poétique, éclaire d’un jour nouveau notre rapport à la finitude, à la résurrection possible du cerveau, et à l’insondable mystère de la conscience.

Ainsi, Stéphane Charpier demeure ce veilleur, scrutant la lisière du vivant, là où le silence neuronal pourrait, un instant, se muer en chant du cygne – ou en promesse de retour.



 



 

Auteur: Internet

Info: rédigé par perplexity.ai et mg *sur youtube

[ instant de la mort ] [ imminente ]

 

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rapports humains

Tu montres à l'humain ce que tu possèdes et son vrai visage se révèle.

Auteur: Werenoi Jérémy Bana Owona

Info: Titre : Carré

[ vénaux ] [ calculs ]

 

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apparences

On met pas d’montres pour l’heure, elles sont pas à l’heure, ici, on juge au poignet.

Auteur: Werenoi Jérémy Bana Owona

Info: Dans le titre :  Intro Rolex

[ frime ]

 

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théorie-pratique

T’es trop à l’aise pour le dire, tu bégayes quand faut le faire.*

T’as déjà vu un jaune, t’as déjà vu un vert, c’est bien d’pouvoir le dire, c’est mieux d’pouvoir le faire **


Auteur: Werenoi Jérémy Bana Owona

Info: *Sur le titre Balmain ** Sur le titre Déjà vu

[ parlotte ]

 

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chronos

Rien ne devient, sinon en tant qu’il est. Rien n’est réel dans le temps, sinon le moment présent. Aussi le temps ne peut-il être produit que selon un instant présent. Cela ne veut pas dire qu’il y serait, mais qu’il commence à partir de là.

Auteur: Saint Thomas d'Aquin

Info: Somme théologique, I, Q.46, a.3

[ début ] [ mesure ] [ maintenant ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson