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langage

Il existe des mots capables de modifier l'atmosphère d'un lieu en une microseconde. À peine sont-ils prononcés que l'ambiance se charge d'une pesanteur soudaine, d'une vibration électrique qui fige quelque chose à l'intérieur de nous. "C'est la police" en fait partie. Tout comme: "j'ai couché avec ta soeur sans faire exprès", ou : "Il y a comme une odeur sur le palier de la voisine qu'on n'a pas vue depuis six mois."

Auteur: Erre Jean-Marcel

Info: La loi de la tartine beurrée, p 101

[ performatif ] [ humour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

christianisme

La création pose quelque chose dans l’être créé mais seulement selon la relation. En effet ce qui est créé ne se fait pas par changement ou mutation. Car ce qui se fait par changement ou mutation se fait à partir d’un terme préexistant ; c’est ce qui se passe pour les productions particulières de certains êtres ; mais cela ne peut arriver pour la production de tout l’être par la cause universelle de tous les êtres, qui est Dieu. Aussi Dieu, en créant, produit les choses sans changement. Lorsqu’on retire du changement l’action et la passion, il ne reste rien d’autre que la relation, comme on vient de le dire. Aussi faut-il que dans la créature, la création ne soit pas autre chose qu’une relation au Créateur, en tant qu’il est le principe de son être ; de même que dans la passion, qui existe dans le mouvement, est impliquée une relation au principe du changement.

Auteur: Saint Thomas d'Aquin

Info: Somme théologique, I, q. 45, a.3

[ définition ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

autoportrait

Spécialiste de la neurologie clinique et de la neurologie du comportement, je me suis entre autres intéressé dans l’étude des mécanismes cérébraux sous-jacents à la cognition et à la conscience, pour constater que malgré des avancées notables, la compréhension fine du cerveau reste encore très limitée.

J'ai été parmi les précurseurs dans l’utilisation combinée de l’EEG et de l’IRM pour l’évaluation préchirurgicale de l’épilepsie, permettant une analyse très précise de l’activité cérébrale en temps réel, notamment aux HUG, une première en Europe.

Mes recherches ont montré que la spécialisation des hémisphères cérébraux (gauche pour le langage, droit pour les émotions et l’espace) n’est pas fixe mais dynamique, variant selon l’état global du cerveau.

J'ai aussi mis en évidence des différences entre hommes et femmes dans la spécialisation hémisphérique, ce qui pourrait expliquer une meilleure récupération du langage chez les femmes après un accident cérébral.

Auteur: Landis Theodor

Info: Synthèse par deepseek.ai, 5 mai 2025, revisitée par Mg

[ femmes-hommes ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

sport

En février 2016 Roger Federer est victime d’une déchirure au ménisque du genou gauche. Un genou en délicatesse qui ne le laissera jamais tranquille, précipitant son retrait des courts en 2022. Avant cet incident, les rapports médicaux du tennisman sont presque vides. 

" Lorsque vous participez à un tournoi, cela fait partie du travail d’accéder au système pour voir les informations médicales antérieures du joueur, qui sont transférées entre tous les services médicaux. Si vous avez de l’eczéma sur la peau, ils le verront ici (Madrid), à Rome et à Roland‐Garros, nous travaillons toujours avec cette continuité. Je me souviendrai toujours de la première fois que nous avons ouvert le dossier médical de Federer… il était vide ! Je n’arrivais pas à le croire, puis j’ai regardé des années en arrière… et il était toujours vide ! Comment était‐il possible que cet homme n’ait jamais eu de problèmes ? Je suppose qu’il avait un physiothérapeute exceptionnel, mais c’était plutôt son truc, une connaissance extrême de son corps pour ne jamais le pousser à la limite. " 

Auteur: Perez Tomas

Info: Entretien accordé à Punto de Break, avril-mai 2025

[ corps-esprit ] [ équilibre ] [ modération ] [ mitigation ] [ blessure ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

jongleurs de langues

Les mystères du multilinguisme : une exploration avec Evelina Fedorenko

Dans l’arène fascinante de la cognition humaine, la capacité à manier plusieurs langues demeure l’un des exploits les plus intrigants. Pour la majorité d’entre nous, l’apprentissage d’une seconde langue relève déjà du défi ; alors, que dire de ces " hyperpolyglottes " capables de converser aisément dans vingt, trente langues ou plus ? Evelina Fedorenko, neuroscientifique au MIT, nous convie à un voyage au cœur du cerveau polyglotte et des mystères du langage.

Aux origines du talent polyglotte

Fedorenko souligne que les hyperpolyglottes ne sont pas des prodiges isolés, mais des individus dont la passion pour les langues s’accompagne d’une curiosité insatiable et d’une pratique constante. Leur secret n’est pas tant une structure cérébrale unique qu’une motivation hors norme, alliée à des stratégies d’apprentissage efficaces et à une exposition continue à la diversité linguistique.

Le cerveau, ce chef d’orchestre du langage

Les recherches de Fedorenko révèlent que le cerveau humain possède un réseau dédié au traitement du langage, distinct des circuits de la mémoire ou de la logique. Chez les polyglottes, ce réseau ne diffère pas fondamentalement de celui des monolingues, mais il semble plus flexible, capable de jongler entre plusieurs systèmes linguistiques sans confusion. Cette plasticité, selon Fedorenko, n’est pas innée mais s’acquiert et se renforce par l’usage.

L’enfance, âge d’or de l’apprentissage

Pourquoi les enfants apprennent-ils les langues avec une aisance déconcertante ? Fedorenko explique que le cerveau juvénile, en pleine plasticité, absorbe les structures sonores et grammaticales comme une éponge. Avec l’âge, cette souplesse décline, mais la capacité d’apprendre ne disparaît jamais, pourvu que l’on cultive la motivation et l’immersion.

Langage et pensée : une alliance subtile

Un autre point saillant de la discussion porte sur la relation entre langage et pensée. Peut-on penser sans mots ? Fedorenko affirme que oui : l’imagerie mentale, la musique, les émotions ou la résolution de problèmes peuvent se passer de langage. Cependant, la langue structure la pensée abstraite, façonne la mémoire et permet la communication de concepts complexes.

Ce que les hyperpolyglottes nous enseignent

L’étude des hyperpolyglottes offre une fenêtre unique sur la plasticité cérébrale et la diversité cognitive humaine. Comprendre comment ils apprennent, stockent et utilisent tant de langues pourrait inspirer de nouvelles méthodes pédagogiques, aider à la réhabilitation linguistique après un accident cérébral, et éclairer les liens profonds entre langage, culture et identité.

En somme, l’exploration du cerveau polyglotte par Evelina Fedorenko révèle la formidable adaptabilité de l’esprit humain. Si certains semblent dotés d’un don, c’est surtout la passion, la persévérance et l’environnement qui ouvrent les portes du multilinguisme. Le langage, loin d’être un simple outil de communication, demeure l’un des plus grands mystères et triomphes de notre espèce.

Auteur: Internet

Info: https://www.apa.org/news/podcasts/speaking-of-psychology/languages -  "Speaking of Psychology " avec Evelina Fedorenko, PhD, consacré aux polyglottes et à la science du langage : synthèse littéraire par perplexity.ai

[ parlêtres ] [ plurilinguisme ]

 

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homme-machine

Je pense que nous mettrons de grandes barres d'erreur dans nos prédictions sur l'évolution des événements à venir. 

Auteur: Fedorenko Evelina G.

Info: Quanta Magazine, 30 avril 2025, à la question "Où les scientifiques pensent-ils que tout cela va nous mener ?"

[ proche avenir ] [ intelligence artificielle ]

 

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rapports humains

Plus je vieillis et plus je trouve qu'on ne peut vivre qu'avec les êtres qui vous libèrent, et qui vous aiment d'une affection aussi légère à porter que forte à éprouver.

Auteur: Camus Albert

Info: Lettre à son ami le poète René Char, 1957

[ idéaux ]

 

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homme-machine

L'IA n'a rien à voir avec un cerveau, et c'est normal

L’étonnante diversité cellulaire et la complexité du réseau du cerveau pourraient montrer comment améliorer l’IA.

L’intelligence artificielle (IA) fascine, tant elle semble incarner le rêve prométhéen de reproduire la pensée humaine. Pourtant, à l’aune des dernières découvertes, il apparaît que l’IA n’est en rien le miroir fidèle du cerveau, et que cette divergence n’est pas un défaut, mais une promesse.


La complexité vivante du cerveau

Le cerveau, ce prodige d’ingénierie biologique, se compose d’une mosaïque de neurones dont la diversité confine à l’infini. Chacun, unique dans sa forme, sa fonction, sa chimie, tisse un réseau où l’information circule sous des formes multiples : signaux électriques, fréquences, forces, analogies subtiles. Là où une simple extension du corps d’un ver active une centaine d’entrées et de sorties pour exprimer la nuance d’une sensation, le cerveau humain orchestre, à travers cent mille milliards de connexions, la mémoire, l’émotion, le mouvement, le rêve, la veille et la régulation du corps tout entier. Cette symphonie se joue à toutes les échelles, du neurone isolé jusqu’aux réseaux qui embrassent l’organisme, modulée par des substances chimiques qui adaptent en permanence l’état du système à l’environnement, à l’émotion, au stress, à la faim.

La caricature numérique de l’IA

Face à cette luxuriance, l’IA oppose la simplicité de ses " neurones " artificiels, qui ne sont que des abstractions mathématiques, des nœuds d’un réseau où l’information se réduit à des 1 et des 0, à des poids ajustés par l’apprentissage. Si le perceptron, ancêtre des réseaux neuronaux, a permis à la machine d’apprendre, il demeure une caricature du vivant : il ne connaît ni la diversité, ni la plasticité, ni la profondeur du cerveau. Les réseaux modernes, même les plus profonds, ne sont que des empilements d’opérations algébriques, dépourvus de la dynamique organique et de la capacité d’adaptation continue du cerveau humain.

Des inspirations croisées, mais des mondes séparés

Certes, l’IA s’est nourrie des avancées en neurosciences : la découverte des couches successives du cortex visuel a inspiré les réseaux convolutifs, capables de reconnaître des formes dans les images. Mais là où le cerveau apprend en interaction avec le monde, intégrant expérience, émotion, et sens, l’IA apprend par ingestion massive de données, sans compréhension réelle, sans conscience, sans subjectivité. Elle excelle dans des tâches précises - reconnaître un visage, battre un champion d’échecs - mais demeure incapable de raisonner, de généraliser, d’inventer comme le ferait un enfant ou même un animal simple.

Vers une hybridation féconde ?

Pourtant, l’écart n’est pas une impasse. Certains chercheurs tentent d’introduire dans l’IA des éléments de diversité, de plasticité, ou de modulation inspirés de la biologie, espérant ainsi améliorer la capacité d’apprentissage ou l’efficacité énergétique des machines. D’autres, à rebours, utilisent l’IA comme modèle pour comprendre le cerveau, dans un jeu de miroirs où chaque système éclaire l’autre, malgré leurs différences fondamentales.

Conclusion : deux intelligences, deux promesses

En définitive, IA et cerveau ne sont pas les deux faces d’une même pièce, mais deux architectures de l’intelligence, chacune avec ses forces et ses limites. L’IA, loin d’être un cerveau de silicium, est un nouvel objet de pensée, un outil qui prolonge nos capacités sans jamais les égaler ni les imiter parfaitement. Accepter cette altérité, c’est ouvrir la voie à une compréhension plus fine du vivant comme de la machine, et à une coévolution fertile entre biologie et technologie.

Auteur: Internet

Info: Quanta Magazine, Yasemin Saplakoglu, 30 avril 2025

[ comparaison ]

 

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sens-de-lavie

La vie ne t’enlève rien :

elle te libère… elle t’allège pour que tu puisses t’élever plus haut, pour que tu atteignes la plénitude.

De la naissance à la mort, la vie est une école ;

c’est pourquoi ce que tu appelles problèmes sont en réalité des leçons.



Tu n’as perdu personne :

celui qui est mort nous a simplement précédés, car nous allons tous dans cette direction.

Et puis, ce qu’il y avait de meilleur en lui — l’amour — vit encore en ton cœur.



Il n’y a pas de mort… il y a un déménagement.

Et de l’autre côté, des gens merveilleux t’attendent : ton grand-père, ma mère…

Elle pensait que la pauvreté rapprochait de l’amour,

parce que l’argent nous distrait avec mille choses et nous éloigne,

car il nous rend méfiants.



Il y a tant de choses à savourer, et notre passage sur terre est si court,

que souffrir est une perte de temps.



Nous avons à notre portée :

la neige en hiver, les fleurs au printemps,

le chocolat de la Perusa, la baguette française, les tacos mexicains, le vin chilien,

les mers et les rivières,

le football brésilien,

Les Mille et Une Nuits, La Divine Comédie, Don Quichotte, Pedro Páramo,

les boléros de Manzanero et les poèmes de Whitman,

la musique de Mahler, Mozart, Chopin, Beethoven…

Parmi tant d’autres merveilles.



Et si tu as un cancer ou le sida, deux choses peuvent arriver — et les deux sont bonnes :

si la maladie l’emporte, elle te libère de ce corps si encombrant (j’ai faim, j’ai froid, j’ai sommeil, j’ai envie, j’ai raison, j’ai des doutes…) ;

et si tu gagnes, tu seras plus humble, plus reconnaissant… donc plus facilement heureux,

libéré du lourd fardeau de la culpabilité, de la responsabilité, de la vanité…

prêt à vivre chaque instant pleinement, comme il se doit.



Tu n’es pas déprimé, tu es inoccupé.

Aide l’enfant qui a besoin de toi — cet enfant qui sera le compagnon de ton propre enfant.

Aide les anciens, et les jeunes t’aideront quand tu le seras.

Le service est une joie certaine,

tout comme jouir de la nature et la préserver pour ceux qui viendront.

Donne sans compter, et on te donnera sans compter.

Aime jusqu’à devenir l’être aimé ;

mieux encore : jusqu’à devenir l’Amour lui-même.



Et ne te laisse pas troubler par quelques tueurs et désespérés.



Le bien est majoritaire, mais il est discret.

Une bombe fait plus de bruit qu’une caresse,

mais pour chaque bombe qui détruit, il y a des millions de caresses qui nourrissent la vie.

Cela en vaut la peine, n’est-ce pas ?



Quand la vie te donne mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille et une raisons de sourire.

Auteur: Cabral Facundo

Info:

[ altruisme ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

humain-divin

La création n’est pas un changement, si ce n’est selon notre mode de concevoir. Car il appartient à la raison de changement qu’un même être se comporte de façon différente maintenant et auparavant. Dans certains cas, c’est le même être en acte qui a changé, comme dans les changements selon la qualité, la quantité et le lieu ; dans d’autres cas, c’est seulement le même être en puissance, comme dans les mutations selon la substance dont le sujet est la matière. Mais dans la création, qui produit toute la substance des choses, on ne peut saisir aucun élément identique qui diffère maintenant de l’état antérieur, si ce n’est seulement pour l’intelligence ; ainsi nous comprenons qu’une chose n’existait nullement d’abord, et qu’ensuite elle existe. Mais puisque activité et passivité se fondent dans la réalité commune du mouvement, et ne diffèrent que selon des relations diverses, dit Aristote, il s’ensuit forcément que, si l’on écarte le mouvement, il ne reste que des relations diverses dans l’être qui crée et dans celui qui est créé. Mais comme la manière de comprendre conditionne la manière de s’exprimer, la création est présentée à la manière d’un changement, et c’est pourquoi l’on dit que créer c’est faire quelque chose de rien. Cependant les termes "faire" et "être fait" sont ici mieux adaptés que "changer" et "être changé", car "faire" et "être fait" impliquent une relation de cause à effet et d’effet à cause, tandis que l’idée de changement ne s’y joint que par voie de conséquence.

Auteur: Saint Thomas d'Aquin

Info: Somme théologique, I, q.45, a.2

[ limitation anthropocentrique ] [ représentation trompeuse ] [ ex nihilo ] [ christianisme ]

 

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