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individuation

La plus grande leçon que j'avais apprise, c'est qu'il faut du temps pour devenir soi-même.

Auteur: Read Shelley

Info: Va où la rivière te porte

[ maturation ]

 

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femmes-par-femme

Une fille de dix-sept ans peut être idiote, surtout si elle ignore tout du pouvoir extraordinaire de l'amour jusqu'à ce qu'il la submerge telle une crue soudaine.

Auteur: Read Shelley

Info: Va où la rivière te porte

[ adolescentes ] [ absolu ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

homme politique français

[…] le général de Gaulle, entouré de ceux qui l’ont suivi, est un symbole. Le symbole de la fidélité de la France à elle-même, concentrée un moment en lui presque seul ; et surtout le symbole de tout ce qui dans l’homme refuse la basse adoration de la force.

Auteur: Weil Simone

Info: L'enracinement, Editions Gallimard, 1949, page 244

[ résistance ] [ éloge ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

naturel-surnaturel

Il ne faut pas penser non plus que l’inspiration d’un peuple est un mystère réservé à Dieu seul, et qui par suite échappe à toute méthode. Le degré suprême et parfait de la contemplation mystique est chose infiniment plus mystérieuse encore, et pourtant saint Jean de la Croix a écrit sur la manière d’y parvenir des traités qui, par la précision scientifique, l’emportent de loin sur tout ce qu’ont écrit les psychologues ou pédagogues de notre époque. S’il a cru devoir le faire, il avait raison sans doute, car il était compétent ; la beauté de son œuvre est une marque suffisamment évidente d’authenticité. À vrai dire, depuis une antiquité indéterminée, bien antérieure au christianisme, jusqu’à la deuxième moitié de la Renaissance, il a toujours été universellement reconnu qu’il y a une méthode dans les choses spirituelles et dans tout ce qui a rapport au bien de l’âme. L’emprise de plus en plus méthodique que les hommes exercent sur la matière depuis le XVIe siècle leur a fait croire, par contraste, que les choses de l’âme sont ou bien arbitraires, ou bien livrées à une magie, à l’efficacité immédiate des intentions et des mots.

Il n’en est pas ainsi. Tout dans la création est soumis à la méthode, y compris les points d’intersection entre ce monde et l’autre. C’est ce qu’indique le mot Logos, qui veut dire relation plus encore que parole. La méthode est seulement autre quand le domaine est autre. À mesure qu’on s’élève, elle s’accroît en rigueur et en précision. Il serait bien étrange que l’ordre des choses matérielles, reflétât davantage de sagesse divine que l’ordre des choses de l’âme. Le contraire est vrai. 

Auteur: Weil Simone

Info: L'enracinement, Editions Gallimard, 1949, pages 238-239

[ définition ] [ rationnel ] [ religion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nanomonde

Des taches mystérieuses découvertes à l'intérieur des cellules réécrivent l'histoire du fonctionnement de la vie

De minuscules particules appelées condensats biomoléculaires conduisent à une nouvelle compréhension de la cellule

C'est une transformation radicale de notre conception de la biologie cellulaire, portée par la découverte de structures insaisissables et fascinantes : les condensats biomoléculaires. Ces entités singulières, longtemps éclipsées par le schéma classique de la cellule – dominées par la représentation de compartiments stables et limités par des membranes, à l'image du noyau, des mitochondries ou de l'appareil de Golgi – s'imposent peu à peu comme des protagonistes essentiels de l'organisation et du fonctionnement du vivant. Elles se présentent comme des gouttelettes, éphémères parfois, dynamiques toujours, dont la matérialité s'étend bien au-delà de la simple juxtaposition de molécules dans la masse cellulaire.

Sous ce vocable d'apparence anodine, " condensats biomoléculaires ", se cache un univers dont la richesse ne cesse de surprendre. Fruit de la rencontre entre la biologie et la physique des matériaux mous, ces agrégats sont issus de phénomènes de séparation de phase, un processus bien connu des physiciens, rappelant la formation de gouttes de pluie dans un nuage. À une concentration critique, certaines protéines ou acides nucléiques interagissent faiblement pour s'assembler en " liquide dans le liquide ", formant ainsi un micro-domaine où la composition et les propriétés diffèrent sensiblement du reste de la cellule. Cette logique bouleverse la vision antérieure d'une cellule compartimentée uniquement par des barrières linéaires : les condensats, eux, n'ont pas de membranes et restent pourtant distincts, modulables, prêts à émerger, fusionner ou disparaître selon les besoins immédiats de l'organisme.

Leur découverte ne doit rien au hasard : longtemps restées invisibles à cause de leur transparence et de leur fugacité, elles n'ont été révélées que grâce à l'avènement de techniques avancées de microscopie et de marquage moléculaire. Depuis, ils se sont imposés comme ubiquistes auprès des biologistes : présents dans la plupart des organismes, du végétal à l'animal, dans toutes les grandes branches du vivant, ils sont désormais reconnus comme des chefs d'orchestre silencieux de la cellule. Mais quelle est leur fonction ? Ici s'ouvre un paysage d'une complexité inédite : ils servent de sites privilégiés de concentration et d'organisation de l'information génétique, de régulation de l'expression des gènes, de réparation de l'ADN, de gestion du cycle de l'ARN ou de réponse rapide à divers stress environnementaux. Ils permettent justement à la cellule, au plus proche du temps réel, de centraliser ou d'inhiber des réactions, d'accélérer certains processus biochimiques tout en offrant la possibilité de les retenir en cas de nécessité, jouant ainsi un rôle de centraux nerveux éphémères et polyvalents.

Leur mode de fonctionnement est d'une souplesse remarquable : dépourvus de barrières physiques, ils recrutent des molécules et en libèrent d'autres, évoluant, se remodelant, selon des lois de densité, d'affinité et de compatibilité. Par exemple, lors d'un stress oxydatif ou thermique, la cellule forme rapidement des " corps de stress ", sortes de refuges liquides où certaines protéines et ARN sont temporairement stockés et inaccessibles, jusqu'à ce que l'équilibre revienne. L'existence de ces microdomaines pourrait expliquer pourquoi des réactions cellulaires cruciales se déroulent à des vitesses et avec une précision qui échappaient jusqu'alors à toute modélisation.

À ce phénomène se rattache une implication scientifique de tout premier plan : la question des origines mêmes de la vie. Il est désormais plausible qu'avant la formation des premières membranes cellulaires, la chimie du vivant ait trouvé dans ces condensats une ancêtre efficace ; on suppose que des gouttelettes proto-cellulaires ont permis, par leur capacité à concentrer et organiser des biopolymères dans la soupe primitive, la naissance des processus prébiotiques essentiels. Une telle perspective rehausse également l'importance des condensats dans l'évolution, leur plasticité ayant pu favoriser l'innovation biologique à l'échelle moléculaire.

Par ailleurs, ces structures jouent un rôle signé dans l'étiologie de plusieurs affections humaines : des maladies neurodégénératives comme la sclérose latérale amyotrophique ou la maladie d'Alzheimer pourraient s'expliquer, du moins en partie, par une transition pathologique des condensats, basculant d'un état liquide réversible vers des états solides ou fibreux, qui piègent et détournent ainsi les composants cellulaires de leur fonction initiale. Cette idée ouvre une perspective nouvelle sur la maladie : une pathologie de la matière cellulaire, au-delà du simple code génétique ou de la mutation de protéines individuelles.

Enfin, la recherche sur les condensats biomoléculaires, à la croisée des frontières disciplinaires, forge un paradigme où la cellule n'est plus une mosaïque de machines statiques, mais un environnement fluide, dynamique, peuplé de foyers d'activité émergente : un théâtre encombré de nuages mobiles, de gouttelettes en perpétuelle transformation, où l'ordre et le désordre, la stabilité et la mutation se conjuguent pour conférer au vivant sa remarquable robustesse tout autant que sa plasticité. C'est une invitation à repenser l'architecture même du vivant, à chercher les lois d'organisation dans le jeu fluctuant des énergies faibles, dans ce ballet incessant de formations et de dissolutions, à la fois orchestré et imprévisible, qui anime le cœur même de la cellule.




 

Auteur: Internet

Info: https://www.scientificamerican.com/ - 21 janvier 2025. Synthèse par perplexity.ai

[ nano-biologie ] [ organites sans membrane ] [ granule biomoléculaire ] [ régulateurs ]

 

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couple

L'amour est une chose intime, qui se doit d'être nourrie, et même pleurée, entre deux êtres seulement. Il n'appartient qu'à eux et à personne d'autre, pareil à un trésor, un poème intérieur.

Auteur: Read Shelley

Info: Va où la rivière te porte

[ paire ] [ profondeur ] [ privé ]

 
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existence

que l'on s'habitue à tout

le prétendre est trop facile

on ne s'habitue à rien

on furète comme un chien



à la campagne à la ville

on cherche le bon atout

qui donnerait sens au jeu



on a beau se prendre en main

comme on dit c'est un enjeu

dont on ne voit pas la fin



pour abattre son atout

il est toujours bien trop tard

on se perd dans le bazar

où pourrit le quotidien


Auteur: Pirotte Jean-Claude

Info: Gens sérieux s'abstenir

[ désorientation ] [ égarement ] [ sans point fixe ]

 

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femmes-hommes

Chunlan commence à réciter, montrant l’exemple pour nous toutes.

- Le mari est le ciel. La femme est la terre. Le mari est le soleil, immuable tel cet astre céleste. L'épouse est la Lune, qui croît et décroît, forte, mais inévitablement faible.

Yuelan prend le relais au paragraphe suivant.

- Le ciel mérite les honneurs, lui qui réside au-dessus de nos têtes, tandis que la terre est humble, souillée et piétinée. 

Auteur: See Lisa

Info: Le Cercle de Lady Tan, p.226

[ couples ] [ poncif ] [ orthogonal ]

 

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femmes-hommes

Les hommes ont peur que les femmes se moquent d'eux. Les femmes ont peur que les hommes les tuent.


Auteur: Atwood Margaret

Info: Les Eléments

[ inquiets ] [ inquiètes ]

 

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concept

Ce qu’elle [Diotime] introduit est ceci, que ce "Beau" a rapport avec ceci qui concerne non pas l’avoir, non pas quoi que ce soit qui puisse être possédé, mais "l’être", et l’être à proprement parler en tant qu’il est celui de "l’être mortel". Le propre de ce qui est de l’être mortel est qu’il se perpétue par la génération. [207d] Génération et destruction, telle est l’alternance qui régit le domaine du périssable, telle est aussi la marque qui en fait un ordre de réalité inférieur, du moins est-ce ainsi que cela s’ordonne dans toute la perspective qui se déroule dans la lignée socratique, aussi bien chez SOCRATE que chez PLATON. Cette alternance, génération et corruption, est là ce qui frappe dans le domaine même de l’humain, c’est ce qui fait qu’il trouve sa règle éminente ailleurs, plus haut, là où justement ni la génération ni la corruption ne frappent les essences, dans les formes éternelles auxquelles seulement la participation assure ce qui existe dans son fondement d’être.

Le "Beau" donc, dit DIOTIME, c’est ce qui en somme dans ce mouvement de la génération en tant, dit-elle : que c’est le mode sous lequel le mortel se reproduit, que c’est seulement par là qu’il approche du permanent, de l’éternel, que c’est son mode de participation fragile à l’éternel, le "Beau" est à proprement parler ce qui dans ce passage, dans cette participation éloignée, est ce qui l’aide, si l’on peut dire, à franchir les caps difficiles. Le "Beau", c’est le mode d’une sorte d’accouchement, non pas sans douleur mais avec la moindre douleur possible, cette pénible menée de tout ce qui est mortel vers ce à quoi il aspire, c’est-à-dire l’immortalité.

Tout le discours de DIOTIME articule proprement cette fonction de la Beauté comme étant d’abord - c’est proprement ainsi qu’elle l’introduit - une illusion, un mirage fondamental par quoi l’être périssable, fragile, est soutenu dans sa relation, dans sa quête de cette pérennité qui est son aspiration essentielle.

[…]

Dans cette référence première au problème de la mort, dans cette fonction qui est accusée de ce "mirage du Beau" comme étant ce qui guide le sujet dans son rapport avec la mort, en tant qu’il est à la fois distancé et dirigé par l’immortel, il n’est pas possible de ne pas faire le rapprochement avec ce que l’année dernière, j’ai essayé de définir, d’approcher, concernant cette fonction du "Beau" dans cet effet de défense dans lequel il intervient, de barrière à l’extrême de cette zone que j’ai définie comme celle de l’entre-deux-morts.

Ce que le "Beau" en somme nous parait - dans le discours même de DIOTIME - destiné à couvrir, c’est que s’il y a deux désirs, chez l’homme, qui le captent dans ce rapport à l’éternité... – avec la génération d’une part, – la corruption et la destruction de l’autre, ...c’est le désir de mort en tant qu’inapprochable, que le Beau est destiné à voiler. La chose est claire dans le début du discours de DIOTIME.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 25 janvier 1961

[ philosophie-psychanalyse ] [ définition ] [ retour du refoulé ] [ reproduction ] [ différée ]

 
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