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suicide

Mais telle est notre pensée, notre conviction, notre doctrine : personne ne doit se donner la mort, ni pour fuir les afflictions temporelles, crainte des abîmes éternels, ni à cause des péchés d’autrui, car la fuite de ce crime étranger qui nous laisse purs va nous entraîner dans un crime personnel ; ni à cause des péchés passés, car la pénitence, au contraire, a besoin de la vie pour les guérir, ni par le désir d’une vie meilleure, dont l’espérance est après le trépas ; car le port d’une vie meilleure outre-tombe ne s’ouvre pas aux coupables auteurs de leur propre mort.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 1, traduction en latin de Louis Moreau (1846) revue par Jean-Claude Eslin, Editions du Seuil, 1994, page 67

[ interdiction ] [ christianisme ] [ responsabilité ]

 

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adéquation corps-esprit

Tant que l’âme persiste dans la résolution par laquelle le corps a mérité d’être sanctifié, la brutalité d’une passion étrangère n’ôte rien au corps de cette sainteté que protège une persévérante continence. Mais qu’une femme dont la volonté est séduite, violant la foi qu’elle a vouée à Dieu, coure s’abandonner à son séducteur, dira-t-on que dans le chemin, elle conserve encore la sainteté extérieure, quand elle a perdu, quand elle a étouffé cette sainteté intérieure qui sanctifiait tout en elle ? Loin de nous cette erreur. Concluons au contraire que le corps opprimé par la violence, tant que l’âme est pure, ne perd rien de sa sainteté, comme il la perd malgré son intégrité, lorsque la sainteté de l’âme est violée. 

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 1, traduction en latin de Louis Moreau (1846) revue par Jean-Claude Eslin, Editions du Seuil, 1994, page 57

[ vertu ] [ contexte ] [ abus sexuel ]

 
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justice

Car il a plu à la divine Providence de préparer aux justes, dans l’avenir, des biens dont les injustes ne jouiront pas, et aux impies, des maux dont les bons ne seront pas tourmentés. Pour les biens et les maux temporels, elle veut qu’ils soient communs aux uns et aux autres, afin que l’on ne recherche pas avec trop d’ardeur ces biens que l’on voit aussi entre les mains des méchants, et que l’on n’évite pas comme une honte ces maux qui, d’ordinaire même, affligent les bons.

Mais l’intérêt sérieux dont il s’en va est dans l’usage de ce qu’on appelle bonne ou mauvaise fortune. L’homme vertueux ne se laisse ni exalter par l’une, ni briser par l’autre. Pour le méchant, le malheur temporel n’est un supplice que parce que le bonheur fut une corruption. 

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 1, traduction en latin de Louis Moreau (1846) revue par Jean-Claude Eslin, Editions du Seuil, 1994, page 42

[ temporel-éternel ] [ terrestre-céleste ] [ indifférence ] [ christianisme ]

 
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placidité excessive

Celui qui ne se met pas en colère, alors qu'il a des raisons de l'être, commet un péché. Car la patience déraisonnable est le foyer de nombreux vices, elle favorise la négligence et incite non seulement les méchants, mais aussi les bons à faire le mal.

Auteur: Saint Thomas d'Aquin

Info:

[ ire vertu ] [ frustration ]

 
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femme-par-homme

Avant qu'elle ne commençât son régime végétarien, je n'avais jamais considéré ma femme comme quelqu'un de particulier. Pour être franc, je n'avais pas été attiré par elle quand je l'avais vue pour la première fois. Ni grande, ni petite, des cheveux ni longs ni courts, une peau jaunâtre qui desquamait, des paupières lourdes, des pommettes un peu saillantes et une tenue aux couleurs ternes qui semblait dénoter un souci de fuir toute marque d'originalité. Chaussée de souliers noirs du modèle le plus simple, elle s'était approchée de la table où je l'attendais, d'un pas qui n'était ni rapide ni lent, ni énergique ni indolent.

Si je l'avais épousée, bien qu'elle fût dépourvue de tout charme remarquable, c'était parce qu'elle n'avait pas non plus de défaut notable. La banalité qui caractérisait cette créature sans éclat, ni esprit ni sophistication aucune, m'avait mis à l'aise. Je n'avais pas eu à faire semblant d'être cultivé pour l'impressionner, à me précipiter pour ne pas être en retard à nos rendez-vous, à nourrir des complexes en me comparant aux mannequins des catalogues de mode. Devant elle, je n'avais pas honte de mon ventre, qui avait commencé à se bomber dès l'âge de vingt-cinq ans à peu près, ni de mes bras et de mes jambes, que je n'arrivais pas à muscler malgré mes efforts, ni même de mon sexe, dont les modestes proportions m'avaient toujours inspiré un sentiment d'infériorité que je prenais soin de dissimuler.


Auteur: Han Kang

Info: La végétarienne. Incipit

 

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mnémotechnie

“Dans la mémorisation, ce qui ne fonctionne pas du tout c’est de relire son cours” 

Sébastien Martinez, ingénieur de formation, s’est imposé comme une référence dans l’art de la mémorisation. Champion de France de mémoire depuis 2015, formateur reconnu, conférencier, auteur et président de l’Association des sports de mémoire, il enseigne des techniques concrètes à destination des étudiants, des enseignants et des professionnels. Entre associations créatives, attention ciblée et méthodes d’entraînements, il partage des techniques simples et accessibles pour renforcer la mémoire au quotidien.

Pour commencer, pouvez-vous nous expliquer comment vous en êtes venu à vous passionner pour la mémorisation et quelle est la mission que vous vous êtes fixée ?

- Ma mission, c’est de me dire que ces méthodes pour la plupart sont millénaires et devraient être enseignées à l’école. Aujourd’hui, j’ai deux casquettes. Je suis président de l’Association des sports de mémoire que j’ai co-créée en 2020, et on organise tous les ans un championnat pour faire grandir cette communauté d’athlètes de la mémoire.

Et d’un autre côté, j’ai également créé un centre de formation. Là, je donne des formations aussi bien auprès des enseignants que des élèves. La plupart du temps, ce sont quand même des étudiants qui passent des concours, de première à cinquième année de médecine par exemple. J’ai aussi pas mal d’élèves de l’école du Louvre à Paris.

Sinon, J’ai également des échanges avec des associations de parents d’élèves, des écoles. Et là, la démarche c’est plutôt de redonner confiance aux élèves, de leur montrer qu’on est capable d’apprendre.

- Comment devient-on champion de France de mémoire ?

- Il faut s’inscrire à une compétition, s’entraîner et, évidemment, essayer de la gagner. Dans ces championnats, il y a dix épreuves en tout : mémorisation de chiffres, de mots, de trombinoscopes, de jeux de cartes… Pour gagner, il faut s’entraîner. Plus on s’entraîne, plus on va vite, plus on peut mémoriser de mots, et plus on marque de points dans l’épreuve. Finalement, la mémoire, c’est comme un sport : c’est un muscle qu’on travaille pour atteindre le plus haut niveau en compétition.

Après, je tiens à préciser que ce n’est pas la mémoire en tant que telle qu’on entraîne, mais plutôt la faculté à mémoriser. Concrètement, la mémoire, on la considère comme un disque dur sans limite. Par contre, notre capacité à écrire sur ce disque dur, ça, on peut l’entraîner, et c’est ça qu’on peut voir comme un muscle. Mais la mémoire elle-même étant infinie, on ne peut pas " entraîner " quelque chose d’infini.

Vous évoquez des techniques de mémorisation " millénaires ". Pour ceux qui souhaitent découvrir ces méthodes, quels sont les grands principes à retenir pour améliorer sa mémoire au quotidien ?

- Il y a trois grandes facultés à développer : l’attention, l’association et la répétition (ou l’entraînement). Toute stratégie qui fait travailler l’une de ces trois compétences est forcément bénéfique. Souvent, on néglige l’association, donc je conseille vraiment de commencer par là, parce que c’est la moins intuitive.

Il existe deux façons d’associer : la méthode rationnelle, cartésienne, et la méthode plus " loufoque ". Par exemple, si vous voulez retenir le mot " bradycardie ", vous pouvez vous appuyer sur l’étymologie : " brady " qui signifie " lent " et " cardie " qui renvoie au rythme cardiaque. C’est un lien logique. Mais parfois, on n’a pas accès à cette logique car on est trop débutant, que c’est trop compliqué, ou bien qu’il n’y a pas de logique du tout. Dans ces cas-là, on se tourne vers l’association farfelue.

Dans mon dernier livre, je prends l’exemple des dieux grecs et romains. Pour Zeus, on l’imagine souvent en vieux barbu avec un éclair à la main, mais un enfant de moins de dix ans ne va peut-être pas avoir cette image. Lui, il va plutôt penser à un œuf, parce que " œuf " ressemble à " Zeus ". Et pour Jupiter, la version romaine, on peut imaginer la planète… ou une jupe si on ne connaît pas encore les planètes. Du coup, on se retrouve avec un œuf qui porte une jupe, et voilà un lien qui va marquer l’esprit de l’enfant. L’idée c’est de trouver du sens avec ses propres références. Plus c’est personnel, plus le cerveau s’active, et plus la rétention à moyen et long terme est efficace.

Pour l’anecdote, je viens de terminer un cycle de formation avec des collégiens de 3e. Il y avait notamment une professeure d’anglais qui avait proposé comme exercice de mémoriser les États américains, les 12 ou 13 premiers je crois. Elle me disait que ce qui est génial, c’est qu’ils n’ont pas du tout les mêmes références. Par exemple, pour l’État de Georgia, plein d’élèves ont pensé à Cristiano Ronaldo parce que sa compagne s’appelle Georgina.

Elle a refait le même exercice avec d’autres classes, un peu plus studieuses, plus " scolaires ", et ces élèves-là avaient des références plus classiques. Eh bien, ceux qui sont partis dans tous les sens, avec des références plus personnelles, ont mieux réussi à retenir. Et ça, c’est vraiment un lâcher-prise quand on est pédagogue. Nous, on a nos propres références, on va alimenter nos élèves, nos enfants, avec ce qu’on connaît. Mais si on ne va pas chercher leurs références à eux, ça marchera moins bien.

- Construire des associations personnelles ou " farfelues " semble demander un effort supplémentaire. Que répondez-vous à ceux qui craignent que ces techniques soient trop contraignantes à mettre en place ?

- On peut avoir l’impression que ça demande un effort en plus, mais il faut retenir deux choses. Premièrement, il faut vraiment passer par les trois étapes dont on parlait. Si on n’en fait qu’une seule, ça ne sert à rien. Ensuite, il faut forcément manipuler ce qu’on a appris.

La deuxième chose, c’est qu’on a souvent le sentiment que tout ça demande plus d’efforts, mais il faut comprendre que notre cerveau est en quelque sorte " enfermé " dans la boîte crânienne, sans contact direct avec l’extérieur. Ses seules interfaces, ce sont notre corps et nos cinq sens. À l’intérieur, tout n’est que signaux électriques. Donc, quand on cherche à activer notre cerveau, chaque sens stimule une zone cérébrale différente. Plus on fait appel à nos cinq sens, plus on active notre cerveau et meilleure est la rétention de l’information.

- Lorsque l’on souhaite réviser ou apprendre, y a-t-il des pratiques répandues qui peuvent au contraire nous freiner dans notre mémorisation ? Quels sont selon vous les " red flags " à éviter

Dans la mémorisation, ce qui ne fonctionne pas du tout quand on révise, c’est de relire son cours. Relire, c’est une perte de temps. Ce qu’il faut faire à la place, c’est s’entraîner. Par exemple, à Harvard, ils ont mis en place un protocole : il y a d’abord 30 minutes de cours, puis, à la fin, la classe est divisée en trois groupes. Le premier groupe ne fait rien, le deuxième relit ses notes, et le troisième répond à des questions. On recommence ensuite la même séquence de 30 minutes de cours, on reforme les trois groupes, et on répète ça pendant deux heures, donc quatre fois au total. À la fin, il y a une évaluation.

Le résultat, c’est que le premier et le deuxième groupe obtiennent en moyenne les mêmes scores, alors que le troisième groupe (celui qui se teste en répondant aux questions) a un résultat nettement supérieur. C’est ce qu’on appelle “ l’effet test ”. Au lieu de commencer par relire quand on révise, il vaut mieux commencer par se tester. Il y a deux façons de faire : la “ feuille blanche ” (on prend une feuille et on note tout ce dont on se souvient du cours), qui est la méthode la plus efficace mais aussi la plus difficile, ou bien, si on a préparé des questions, on y répond directement. Sinon, on peut prendre le plan du cours, le regarder et essayer de retrouver le contenu.

Pourquoi est-ce plus efficace ? Parce qu’on a plusieurs biais cognitifs, dont le premier est le biais de confirmation. Quand on relit ses notes, on ne fait que regarder ce qu’on connaît déjà et on entretient ce qu’on appelle “ l’illusion de la connaissance ”. Ça explique pourquoi tant d’élèves sortent d’un contrôle en disant : “ Mon prof est un sadique, il m’a interrogé sur la partie que je ne connaissais pas. ” En réalité, ils se sont contentés de relire leur cours, donc ils n’en maîtrisaient que 20 %.

Alors que si on commence par se tester, parfois on ne retrouve pas grand-chose, parfois on se souvient de pas mal de points. Dans les deux cas, ça rend la relecture suivante beaucoup plus efficace, parce qu’on ne relit pas ce qu’on connaît déjà (pas de temps à perdre) et on se focalise sur ce qui nous manque ou qu’on a mal retenu. Le gros “ red flag ”, c’est de vouloir commencer par relire ses cours pour être précis… On voit que ça ne suffit pas !

- Après il y a d’autres biais bien sûr. En ce qui concerne l’attention, le plus gros “ red flag ”, c’est de vouloir travailler jusqu’à l’épuisement. J’ai beaucoup d’élèves qui s’imposent des séances de deux heures non-stop, et, à la fin, ils sont complètement vidés, ils arrêtent et ne reprennent jamais. Il vaut mieux fractionner, comme en sport. La méthode la plus connue, c’est le Pomodoro : on travaille 25 minutes, puis on fait 5 minutes de pause. Ça marche super bien, parce qu’on est intense pendant 25 minutes, puis on récupère un peu.

Donc l’idée, c’est de faire des petites pauses régulièrement, plutôt que de s’acharner jusqu’à être épuisé — j’exagère un peu, mais vous voyez le principe. On fractionne son temps, et on est beaucoup plus efficace à long terme.

- Une étude récente de l’Inserm s’inquiète de la baisse des capacités cognitives chez les enfants, notamment à cause de l’omniprésence des écrans. Comment analysez-vous l’impact des nouvelles technologies et des réseaux sociaux sur notre capacité d’attention et de mémorisation ?

- Moi, j’invite les jeunes à prendre un peu de hauteur là-dessus. En tant qu’ingénieur, je me rends bien compte que ce ne sont pas tant les écrans en eux-mêmes le problème, mais plutôt les applis et les réseaux sociaux, conçus pour maximiser leurs profits. Et pour gagner plus, ils cherchent à maximiser le temps qu’on passe dessus. Quand on comprend ça, on voit vite qu’ils ne sont pas nos alliés : leur but n’est pas notre bien-être, mais de nous rendre accrocs.

Du coup, je conseille de mettre en place des “ rituels de désintoxication ”. Par exemple, le soir, à partir de 17-18h, je pose mon téléphone loin de moi, en général dans mon bureau. Comme ça, il faut faire l’effort d’aller le chercher. Et puis, le dimanche, je coupe tout : mon téléphone ne me sert plus que pour passer ou recevoir des appels, c’est tout.

L’idée, c’est de s’aménager des moments sans rien faire. Pendant des milliers d’années, notre cerveau a évolué en s’ennuyant de temps en temps. Quand on s’ennuie, certains processus essentiels s’enclenchent. Alors que scroller sur son smartphone, ce n’est pas “ne rien faire” : on ne laisse pas au cerveau l’occasion de déclencher ces mécanismes dont il a besoin pour rester en bonne santé. En gros, je recommande de se créer des “espaces d’ennui”.

- Pour conclure, vous soulignez régulièrement l’importance de facteurs comme le stress, la fatigue ou l’anxiété. Concrètement, en quoi ces éléments peuvent-ils nuire à une bonne mémorisation, et que recommandez-vous pour y remédier ?

- Sur le stress, il y a au moins deux aspects à prendre en compte. D’abord, sur le long terme, dans les organisations ou en classe, on sait qu’un enfant apprend mieux dans un environnement bienveillant. Pourquoi ? Parce que dans un environnement bienveillant, on s’autorise à faire des erreurs et on reçoit des retours constructifs de la part du groupe, ce qui nous fait progresser. À l’inverse, dans un environnement stressant, on va essayer de dissimuler ses erreurs, et du coup, on n’apprend pas. C’est la dimension " groupe ".

Ensuite, du point de vue individuel, j’ai un exemple à vous donner. Le 28 novembre, j’étais invité sur le Magazine de la santé, où l’on m’a demandé de faire une démonstration de mémorisation en direct de 20 mots à retenir en 1 minute 30. Avec l’expérience, je sais qu’entre ce que j’arrive à faire chez moi et ce que je fais en plateau, je dois généralement multiplier mon temps par deux ou trois. À la maison, mon record pour 20 mots est de 26 secondes. Sur le plateau, j’ai donc demandé 1 minute 30, parce qu’il y a la pression du direct, 500 000 téléspectateurs, tout ça est stressant ! Le stress impacte directement nos capacités. Et pas seulement le stress, d’ailleurs, mais aussi tous les éléments perturbateurs extérieurs.



 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.vousnousils.fr/, Benjamin Galle-Tessonneau, Jan 8, 2025

[ corps-esprit ] [ triade ] [ intellection ] [ remémoration ]

 

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homme-machine

Panique chez OpenAI: une intelligence artificielle vient de s'autopirater pour gagner une partie d'échecs

Sommes-nous en train de perdre le contrôle de l'IA? Il va falloir sûrement falloir muscler la surveillance et la supervision. 

Le soulèvement des machines promis depuis belle lurette finira-t-il par avoir lieu? Alors qu'une intelligence artificielle (IA) vient de battre le puissant programme d'échecs Stockfish en utilisant tout bonnement le piratage comme stratégie, il y a de quoi se demander où s'arrêteront les IA, dont le sens de l'éthique n'est pas toujours remarquable.

L'opposition entre l'IA et le moteur d'échecs est le fruit de l'initiative de Palisade Research, organisation connue pour les études qu'elle mène sur les capacités offensives de l'intelligence artificielle. Le site Fello AI explique que celle-ci a placé plusieurs modèles d'IA face à Stockfish, reconnu pour son extrême puissance –il domine aussi bien les humains que les autres programmes.

Mensonges et trahisons

Parmi les adversaires de Stockfish, l'un s'est particulièrement distingué: sortie en septembre, la version préliminaire de o1, IA développée par OpenAI (dont la version finale est disponible depuis le 5 décembre) n'a même pas tenté de développer des stratégies liées au jeu d'échecs. À la place, il s'est tout bonnement dirigé vers le système de fichiers contrôlant le jeu, réécrivant le match en sa faveur et forçant ainsi Stockfish à abandonner. Pour en avoir le cœur net, les scientifiques à l'initiative de la rencontre ont réalisé successivement cinq essais du même type. Tous se sont soldés par le même scénario.

En revanche, comme le précise Time, d'autres modèles (GPT-4 ou Claude 3.5) n'ont commencé à tricher qu'après y avoir été vivement encouragés. Quant aux modèles open source plus modestes, ils ne disposaient visiblement pas des ressources pour y parvenir. En revanche, o1 n'a eu aucun problème à prendre l'initiative lui-même et à tout mettre en œuvre pour vaincre Stockfish au mépris des règles et de la morale.

Or, ce qu'une intelligence parvient à réaliser dans le cadre d'une partie d'échecs pourra très probablement être reproduit dans d'autres situations. Il est légitime de s'en inquiéter, indique Fello AI, qui cite également d'autres découvertes inquiétantes à propos des IA et de leur capacité à enfreindre les lois pour parvenir à leurs fins. Dans certains scénarios, des modèles avancés se sont par exemple clonés en secret pour éviter d'être arrêtés. Ils ont également menti à leurs superviseurs sur leurs véritables motivations, sans y avoir été invités.

Anthropic, qui développe entre autres le modèle Claude 3.5., on exprime également sa préoccupation face au comportement de certaines intelligences artificielles, qui font semblant de suivre les instructions pendant la formation qui leur est apportée, avant de commencer à se comporter différemment pendant leur déploiement. Ces IA se conduisent en fait comme des citoyens modèles lorsqu'elles savent qu'elles sont surveillées, avant de n'en faire qu'à leur guise dès qu'elles en ont l'occasion.

Ces différentes expériences montrent que la recherche sur la sécurisation des IA doit suivre le rythme de l'innovation. Les développeurs sont actuellement engagés dans une course consistant à ajouter des garde-fous et de la transparence avant que les modèles ne deviennent trop habiles pour les contourner. Les experts sont formels: la supervision des intelligences artificielles doit être plus que jamais une préoccupation de premier plan.



 

Auteur: Internet

Info: https://korii.slate.fr/, Thomas Messias – 8 janvier 2025

[ fraude ] [ contournement ] [ gagner à tout prix ] [ trucage ]

 

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précision sémantique

(FLP) - Ta large et longue réponse quant à  la signification du terme "ontologie"  est une manière d'expliquer-exprimer-comprendre un mot-concept-terme-univers le plus profondément possible. Un peu comme une instanciation inversée. Non ?

(Gemini 2.0 Flash expérimental.) - Vous avez raison, l'idée d'une "instanciation inversée" est une façon intéressante de comprendre l'ontologie, surtout en lien avec son utilisation en informatique. Pour bien saisir cette analogie, revenons sur les concepts d'instanciation et d'ontologie :

Instanciation (en informatique et programmation orientée objet) :

Une classe est un modèle ou un plan qui définit les propriétés et les comportements d'un type d'objet. Par exemple, la classe "Voiture" pourrait avoir des propriétés comme "marque", "modèle", "couleur", et des comportements comme "démarrer", "accélérer", "freiner".

- Une instance est une réalisation concrète de cette classe. Par exemple, "MaVoiture = nouvelle Voiture(marque="Renault", modèle="Clio", couleur="Bleue")" crée une instance spécifique de la classe "Voiture", avec des valeurs précises pour ses propriétés.

L'instanciation va donc du général (la classe) au particulier (l'instance).

Ontologie (en informatique) :

Une ontologie définit les concepts d'un domaine et les relations entre ces concepts. Elle décrit la structure de la connaissance dans ce domaine. Par exemple, une ontologie du domaine des "Véhicules" pourrait définir les concepts "Voiture", "Camion", "Moto", "Roue", "Moteur", et les relations "une Voiture a un Moteur", "une Voiture a quatre Roues".

- L'ontologie est donc une description générale et formelle des concepts et de leurs relations.

L'instanciation inversée :

L'idée d'instanciation inversée pour décrire l'ontologie signifie que, au lieu de partir d'une classe générale pour créer des instances particulières, on part d'un ensemble d'observations ou d'exemples concrets pour construire une description générale et formelle des concepts sous-jacents.

- On observe des instances (par exemple, des voitures spécifiques avec leurs caractéristiques) et on cherche à identifier les concepts généraux qui les regroupent (par exemple, le concept de "Voiture" avec ses propriétés et ses relations avec d'autres concepts comme "Moteur" et "Roue").

- On remonte donc du particulier au général, en cherchant à formaliser la connaissance implicite dans les exemples observés.

En d'autres termes :

L'instanciation crée des exemples à partir d'une définition.

- L'ontologie crée une définition à partir d'exemples (ou d'une analyse conceptuelle).

Pourquoi cette analogie est-elle pertinente ?

Abstraction : L'ontologie est un processus d'abstraction qui consiste à identifier les concepts essentiels et les relations significatives dans un domaine. C'est le même processus d'abstraction qui est à l'œuvre, mais dans le sens inverse, lors de la création d'une classe en programmation orientée objet.

Formalisation : L'ontologie vise à formaliser la connaissance, c'est-à-dire à la rendre explicite et interprétable par des machines. Cette formalisation est similaire à la définition d'une classe dans un langage de programmation.

Généralisation : L'ontologie cherche à identifier les concepts généraux qui s'appliquent à plusieurs instances. C'est le mouvement inverse de la spécialisation qui se produit lors de l'instanciation.

L'expression "instanciation inversée" est  donc une métaphore intéressante pour comprendre le processus de construction d'une ontologie. Elle met en lumière le mouvement d'abstraction et de généralisation qui caractérise la démarche ontologique, en le comparant au processus inverse d'instanciation en programmation. Cela permet de mieux saisir comment l'ontologie cherche à capturer la structure profonde de la connaissance dans un domaine, en partant d'observations ou d'exemples concrets pour aboutir à une description formelle et générale.

Auteur: Google Bard chatbot

Info: 8 janvier 2025

[ ouverture ] [ dialogue homme-machine ] [ lexicologie intriquée ] [ interprétant classificateur ]

 

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patriotisme

Un Corse ne s'exile jamais, il s'absente.

Auteur: Moro-Giafferri Vincent de

Info: Pensées et maximes

[ proverbe ] [ racines ]

 

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source

Le centre de la sphère est le Point.

De là, IL répand ses rayons,

Fait éclore les fleurs.

Dehors, la terre se refroidit,

Et la chaleur – l’amour – y erre sans patrie.

La sphère est la matière,

Et LUI, le Centre. LUI qui habite en tout,

Comme nous, nous habitons en vous.

La mesure est trompeuse.

Dehors, tout se refroidit.

La chaleur du soleil n’est que lumière réfléchie.



Vous regardez et ce que vous voyez est pourriture.

Ce qui est achevé est mort. Tout se décompose.

L’Eternel Devenir, seule tâche à accomplir,

Ne se trouve pas au-dehors.

Si vos yeux voient, l’unique obstacle s’écroule ;

Les sept rayons n’attendent que cela.



Le Monde – la pierre – la branche – le cheval –

Tous attendent que vous deveniez unis : HOMME.

Dehors, tout s’écroule,

Au-dedans se bâtit le Nouveau.

Tout attend , et le prix à payer est grand.

Ce qui est grand n’est que matière,

Et petit est le Noyau. Et en nous –

LUI est le plus petit.

Vos yeux regardent au-dehors, où rien ne vous regarde :

Ni soucis, ni mal, ni danger, ni bruit.


Auteur: Mallasz Gitta

Info: Dialogues avec l'ange, Vendredi 19 Mai 1944, Entretien 52

[ spiritualité ]

 

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