Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info
Rechercher par n'importe quelle lettre



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits... Recherche mots ou phrases tous azimuts... Outil de précision sémantique et de réflexion communautaire... Voir aussi la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats ... Lire la suite >>
Nuage de corrélats : pour l'activer, cochez seulement catégorie et tag dans la recherche avancée à gauche.
Résultat(s): 98281
Temps de recherche: 0.1131s

vigilance

Son intuition lui avait permis de rester en vie en Corée et il avait appris à lui obéir, à laisser une sorte de conscience du monde dicter ses actions.

Auteur: Offutt Chris

Info: Nuits appalaches

[ survie ] [ spectre continu ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

prétention

Ils étaient tous les deux vaniteux, mais la vanité était un plaisir à s'accorder, un signe de vitalité, de bonne santé, une action de grâce.

Auteur: Yanagihara Hanya

Info: Vers le paradis

[ narcissique ] [ moteur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

existence

Le problème, comme toujours quand on essaie d'être l'idéal de quoi que ce soit, c'est que les critères finissent toujours par varier, et que ce dont vous avez fait l'objectif d'une vie entière n'est pas une vérité unique mais une série d'attentes déterminées par une certaine situation. Si le contexte change, si les perspectives changent, alors vous n'êtes à nouveau plus rien.

Auteur: Yanagihara Hanya

Info: Vers le paradis

[ sans point fixe ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

langage

Tu étais un enfant, et le problème n'est pas que les enfants n'éprouvent pas toute la gamme des sentiments à la disposition des adultes - c'est seulement qu'ils ne possèdent pas tous les mots pour les exprimer.

Auteur: Yanagihara Hanya

Info: Vers le paradis

[ gamins ] [ différence ] [ ordre symbolique ] [ impuissance ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par miguel

cycles entrelacés

Je me suis consacré, tout au long de ma vie de chercheur, à comprendre les rythmes secrets qui donnent vie aux organismes. J'ai découvert que ces rythmes, pourtant si divers — du battement sourd du cœur aux horloges internes qui gouvernent nos jours et nos nuits, des vastes colonies de moisissures aux mystérieuses réactions chimiques ondoyantes — sont autant de variations autour d'un même thème : celui des oscillateurs non linéaires couplés.

À travers mes modèles mathématiques, j'ai exploré comment des milliers d'éléments, en dialogue constant, peuvent soudain s'unir en une danse synchronisée, ou au contraire, tomber dans un chaos rythmé. C'est cette dynamique fragile, entre synchronie et désynchronie, qui explique tant les battements réguliers du cœur que les terribles arythmies, et plus largement, la pulsation même du vivant.

Je ne me suis jamais limité à un simple formalisme abstrait. Je crois que la richesse de la science naît de l'ouverture aux analogies lointaines, de la liberté de s'éloigner des frontières étroites des spécialités. La nature danse selon des règles complexes, et pour saisir la beauté, il faut embrasser la complexité et accepter l'imperfection de nos modèles.

Le temps, dans mes travaux, n'est jamais linéaire ou banal : il se déploie comme une géométrie vibrante et vivante, un tissu où s'entrelacent phases et fréquences. Penser le temps biologique ainsi, c'était pour moi offrir aux sciences du vivant une nouvelle lumière — une lumière capable d'éclairer tant les rythmes cardiaques que les mouvements électrochimiques à l'œuvre dans nos cellules.

À travers mes écrits, notamment The Geometry of Biological Time , j'ai souhaité partager une vision profonde où le vivant apparaît comme une mosaïque d'oscillations multiples, une symphonie fragile et toujours renouvelée. Mon espoir est que les chercheurs, en poursuivant cette voie, conservent toujours cette humilité et cette curiosité qui transforment la science en véritable poésie de l'émergence.

Auteur: Winfree Arthur

Info:

[ hétérogénéité dynamique ] [ états chimères ] [ superpositions cinématiques ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

ouverture

Pour rédiger cet ouvrage, j’ai dû puiser de manière éclectique dans des sources aussi isolées les unes des autres, renonçant à toute prétention d’expertise… mais non à la volonté de corriger mes erreurs de fait et de perspective. 

Auteur: Winfree Arthur

Info: La Géométrie du temps biologique , Springer-Verlag, 2e édition (2001)

[ recherche ] [ honnêteté ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

langage

En français, certains mots portent en eux une étrange contradiction : le même signifiant désigne à la fois une chose et son contraire. Ainsi en va-t-il du mot " avant ", qui indique à la fois ce qui précède dans le temps (avant-hier) et ce qui s’ouvre devant (regarder vers l'avant, ou l’avant d’un navire). Le passé et le futur se confondent donc dans un seul et même terme, comme si la langue refusait de trancher entre ce qui vient et ce qui est venu.

De même, le mot " personne " peut exprimer l’absence absolue (il n’y a personne) ou, au contraire, la présence incarnée d’un être unique (seule une personne s'est présentée). Le vide et la plénitude partagent ici la même forme verbale.

Ces retournements révèlent une souplesse profonde de la langue, capable de loger en un seul mot des réalités opposées. La simplicité apparente du vocabulaire courant cachant ainsi une subtilité sémantique contextuelle qui représente peut-être quelque économie suprême du signe.

Ces 
enantiosémies se retrouvent dans beaucoup d'idiomes humains.



Auteur: Mg

Info: 3 novembre 2025

[ inversion ] [ renversement ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

méfiance

Lorsqu'on voit un basque dans un escalier on ne sait jamais dire s'il monte ou si il descend.

Auteur: Proverbe espagnol

Info:

[ ambiguïté ] [ humour ] [ racisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

altérité élémentaire

On va en mer parce que c'est la seule porte qui s'ouvre quand tu sonnes, parce que ça te réveille la nuit, Catherine. Chaque fois que t'accostes, que t'entres dans la foule, tu sens ta différence. Tu te sens étranger. Tu vas en mer parce que t'es en porte-à-faux avec le monde et qu'y'a juste dans le silence du vent que t'es à ta place. (…) Pour les marins, c'est pas le large qui est compliqué, c'est la terre. On vit et on meurt en mer parce qu'on est fait pour l'horizon.

Auteur: Bouchard Roxanne

Info: Nous étions le sel de la mer. ( Ici l'idée est véritablement " Le sel reconnaît son sang "  ontologie poétique d'une appartenance élémentaire qui dépasse la métaphore pour toucher à une mémoire cosmique, presque biogéochimique, du corps humain. Parce que le sang humain est une mer intérieure — eau salée à 0,9 %, écho exact des océans primordiaux où la vie s’est éveillée. Un marin qui respire l’embrun le vit donc comme   un retour au milieu originel, une résonance chimique entre le dedans et le dehors. La terre, elle, est bruit, contrainte, masque social  alors que la mer ne demande pas à être comprise. MG + Qwen.ai)

[ sentiment océanique ] [ retour ] [ ipséité ] [ solitude ] [ ouverture ] [ agoraphobie ] [ amniotique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

résurgence

Quand il parle de cette mer et de la peau dansante de la nuit, un accent du Sud lui revient, un accent qu’il a appris à trahir dans la froide banlieue de Longueil et que le soir marin ranime tout entier : les " r " roulent dans le ressac, les " u " s’assouplissent en " ou " ondoyants, les " on " se féminisent, s’étirent, soupirent. 

Auteur: Bouchard Roxanne

Info: Nous étions le sel de la mer, p.188

[ intonation ] [ réapparition ] [ jeunesse ] [ imprégnation ] [ naturel revenu ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel