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tâtonnement

Les idées n'ont pas besoin d'être correctes pour être bonnes ; il faut seulement que, si elles échouent, elles le fassent de manière intéressante.

Auteur: Rosen Robert

Info:

[ révélateur ] [ miroir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

expansion

L'essence d'un système ouvert implique, comme nous l'avons vu, la nécessité d'invoquer un " extérieur ", ou un environnement, pour comprendre ce qui se passe " à l'intérieur ". En d'autres termes, nous devons nous tourner vers un système plus vaste, et non vers des systèmes plus petits, pour expliquer ce que fait un système ouvert. C'est pourquoi le réductionnisme, ou l'analyse, qui ne nous permet que d'adapter le comportement du système aux comportements du sous-système, échoue dans le cas des systèmes ouverts. 

Auteur: Rosen Robert

Info: Essays on Life Itself

[ fluide vital ] [ source ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-machine

Dans la lumière crue de la modernité, l’intelligence artificielle s’avance, auréolée de promesses et d’inquiétudes. Pourtant, un paradoxe inattendu se dessine à mesure que ses capacités s’affinent : plus l’IA devient intelligente, plus elle s’égare dans le labyrinthe de ses propres illusions, générant avec aplomb des réponses fausses, inventées, mais toujours séduisantes par leur vraisemblance.

L’" hallucination " de l’IA n’a rien de la vision mystique : il s’agit de la production d’informations erronées, d’affirmations imaginaires, de sources fictives ou de raisonnements fallacieux, énoncés avec l’assurance d’un oracle. Ce phénomène n’est pas un simple accident de parcours, mais le fruit même de la mécanique interne de ces machines. Les modèles de langage, tels que ceux d’OpenAI, construisent leurs réponses par prédiction statistique, en choisissant chaque mot selon la probabilité qu’il suive logiquement le précédent, à partir d’une masse immense de textes. Cette architecture, si puissante pour générer du sens, laisse aussi la porte ouverte à la fiction : l’IA n’a pas de contact direct avec la réalité, elle ne fait que deviner la suite la plus plausible.

Le paradoxe s’intensifie avec la sophistication des modèles : les versions les plus avancées, telles que o3 et o4-mini, hallucinent bien davantage que leurs aînées, jusqu’à près de la moitié des réponses dans certains tests complexes. Leur créativité algorithmique, indispensable pour résoudre des problèmes inédits, écrire des poèmes ou répondre à des questions ambiguës, est aussi la source de leur imprévisibilité. Vouloir supprimer ces hallucinations reviendrait à brider leur capacité d’innovation : l’erreur et l’invention sont le revers d’une même médaille.

Face à cette fragilité systémique, les chercheurs explorent des solutions : ancrer l’IA dans des bases de données fiables grâce à la RAG (Retrieval-Augmented Generation), l’obliger à détailler son raisonnement étape par étape, comparer plusieurs hypothèses ou intégrer des signaux d’incertitude dans ses réponses. Mais aucune de ces méthodes ne saurait, pour l’heure, éradiquer le phénomène. L’hallucination n’est pas un bug : elle est le prix à payer pour la puissance créative de l’intelligence artificielle, et rappelle que, derrière la façade de la machine, persiste une part d’ombre, d’indécidable, qui échappe encore à la maîtrise humaine.



 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Brice Louvet, 4 juillet 2025, synthèse littéraire par perplexity.ia

[ évolution ] [ technologique ] [ divagation ] [ cybernétique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

corrélation décalée

L’intrication quantique n’est pas instantanée : Des scientifiques ont enfin mesuré la vitesse à laquelle se produit !

L’idée que deux particules puissent s’influencer instantanément à des milliards de kilomètres de distance fascine autant qu’elle dérange. Et si ce lien mystérieux, connu sous le nom d’intrication quantique, n’était pas si immédiat qu’on le croyait ? C’est ce que révèle une expérience spectaculaire menée à l’Université technique de Vienne, qui pourrait bien bouleverser notre compréhension du temps, de l’espace… et de la réalité elle-même.

Qu’est-ce que l’intrication quantique ?

L’intrication quantique est sans doute l’un des phénomènes les plus mystérieux et fascinants de la physique. Pour comprendre ce que cela signifie, imaginez deux particules – par exemple, deux électrons – qui interagissent fortement pendant un certain temps, puis s’éloignent l’une de l’autre. Une fois cette interaction terminée, ces deux particules restent intriquées : elles partagent un état commun, comme si elles faisaient encore partie d’un tout, même séparées par des milliers de kilomètres.

Ce lien étrange a une conséquence spectaculaire : si vous mesurez une propriété de la première particule (comme sa polarisation ou son spin), vous connaissez instantanément celle de la seconde, sans même avoir besoin de la mesurer. Cela semble violer notre intuition selon laquelle l’information ne peut pas voyager plus vite que la lumière — d’où la célèbre expression d’Einstein, qui appelait cela une " action fantomatique à distance " (spooky action at a distance), car cela semblait presque magique.

Mais ce n’est pas de la magie : c’est la mécanique quantique. Et contrairement à une simple corrélation (comme deux gants dans une boîte, où connaître le droit vous révèle le gauche), ici, les propriétés ne sont pas définies à l’avance. Elles ne " prennent forme " qu’au moment de la mesure, ce qui rend l’effet d’autant plus déroutant.

Pendant longtemps, les scientifiques ont pensé que cette connexion entre particules intriquées se formait instantanément– comme un interrupteur qu’on actionne, sans délai. Mais en réalité, cela n’avait jamais été directement testé : on observait les effets de l’intrication, mais on ne savait pas combien de temps il fallait pour que ce lien quantique se crée entre deux particules. Était-ce vraiment immédiat ? Ou ce lien mettait-il, même à l’échelle microscopique, un tout petit peu de temps à s’installer ?

Une expérience aux frontières du temps

C’est ce défi vertigineux qu’ont relevé les chercheurs de la TU Wien, en Autriche. Dans leur expérience, décrite dans la prestigieuse revue Physical Review Letters, ils ont utilisé des impulsions laser ultra-brèves pour générer une intrication entre deux électrons dans un atome.

Le principe : en envoyant un éclair laser extrêmement intense et rapide sur un atome, un électron est expulsé, tandis qu’un second électron reste dans l’atome, mais passe à un état d’énergie plus élevé. Les deux électrons, bien que séparés, sont alors quantiquement liés.

Leur outil de mesure ? Le temps… à l’échelle de l’attoseconde, soit un milliardième de milliardième de seconde(0,000000000000000001 s). Grâce à deux faisceaux lasers distincts, les physiciens ont pu déterminer avec une précision inédite le moment où cette intrication se forme.

Verdict : pas si instantané

Contre toute attente, l’équipe a observé que l’intrication ne se produit pas immédiatement, mais nécessite un laps de temps mesurable, de l’ordre de 232 attosecondes dans certains cas.

Comme l’explique la chercheuse Iva Březinová :

" L’électron ne jaillit pas simplement de l’atome. C’est une onde qui se propage hors de l’atome, et cela prend un certain temps. C’est précisément durant cette phase que se forme l’intrication. "

Autrement dit, la connexion entre les deux électrons se construit progressivement, pendant que l’un quitte son orbite. On n’est donc plus face à un phénomène purement " magique " ou instantané, mais à un processus ultra-rapide, certes, mais quantifiable.

Ce que cela change

Pourquoi est-ce une découverte si importante ? Parce qu’elle remet en question une croyance centrale en physique quantique : celle de l’instantanéité absolue de l’intrication. Si ce lien prend du temps à se former, aussi court soit-il, cela pourrait ouvrir de nouvelles portes théoriques sur la façon dont les informations se propagent dans l’univers quantique.

Cela a également des conséquences pratiques : dans le domaine de l’informatique quantique, de la téléportation d’informations ou de la cryptographie quantique, comprendre à quel rythme exact les particules s’intriquent pourrait améliorer la performance et la sécurité des technologies futures.

Une révolution silencieuse

Ce n’est pas la première fois que la physique quantique bouscule notre intuition du réel. Après tout, elle nous a déjà appris que les particules peuvent être à deux endroits en même temps (superposition), ou que le simple fait d’observer une particule change son comportement (effet de l’observateur).

Mais cette nouvelle découverte ajoute une dimension supplémentaire : le temps lui-même devient un acteur dans l’intrication. Et à l’échelle de l’attoseconde, nos notions habituelles de passé, présent et futur deviennent floues. Même la question " Quand commence une relation quantique ? " prend une signification vertigineuse.

Et maintenant ?

L’équipe de la TU Wien compte poursuivre ses travaux pour affiner ces mesures et mieux comprendre les mécanismes qui régissent ce processus d’intrication. À l’heure où les ordinateurs quantiques s’apprêtent à bouleverser le monde numérique, savoir à quelle vitesse l’intrication se forme est plus qu’un détail : c’est une clé pour le futur.


 

 

Auteur: Internet

Info: Sciencepost.fr, Brice Louvet, 4 juillet 2025

[ vélocité ] [ chronos ] [ spectateur incarné ] [ connexion non locale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

chronos

Le temps à trois dimensions : une révolution silencieuse

Imaginez un instant que le temps ne soit plus ce fil tendu, unique et implacable, qui relie le passé au futur. Osez concevoir qu’il puisse, à l’instar de l’espace, se déployer en trois dimensions, tissant une trame invisible et foisonnante où chaque instant recèle une infinité de possibles. C’est la proposition vertigineuse du chercheur Gunther Kletetschka, de l’Université d’Alaska Fairbanks, qui bouleverse les fondements de la physique moderne et invite à repenser la nature même de la réalité.

Un paradigme renversé

Depuis Einstein, l’univers se décrit comme un espace-temps à quatre dimensions : trois pour l’espace, une pour le temps. Mais cette architecture, aussi élégante soit-elle, laisse subsister des énigmes majeures, notamment l’impossibilité de réconcilier la relativité générale et la mécanique quantique. Kletetschka propose alors une audace : et si le temps, lui aussi, possédait trois dimensions, formant une matrice aussi riche et complexe que celle de l’espace ?

Dans cette vision, l’espace ne serait qu’une manifestation secondaire, une peinture déposée sur la toile profonde du temps. Le temps, ainsi démultiplié, deviendrait le véritable socle de l’univers, la matrice originelle d’où jaillissent tous les phénomènes physiques.

Trois axes pour l’infini

Pour saisir cette idée, imaginez marcher sur un sentier : c’est le temps tel que nous le vivons, linéaire, du passé vers le futur. Mais à ce chemin s’ajoutent deux autres, perpendiculaires, qui permettraient de rester au même moment tout en explorant d’autres versions de cet instant, d’autres scénarios possibles. La première dimension du temps correspond à notre expérience quotidienne ; la deuxième ouvre la porte à des alternatives, des univers parallèles d’un même moment ; la troisième permettrait de passer d’un scénario à l’autre, d’explorer la richesse des possibles sans jamais sortir de l’instant présent.

Chaque moment de vie ne serait plus un simple point sur une ligne, mais un volume, un espace à explorer, où se croisent et s’entrelacent d’innombrables chemins temporels.

Vers une théorie du tout ?

L’enjeu de cette théorie n’est pas seulement philosophique. En intégrant trois dimensions temporelles à la structure de l’univers, Kletetschka offre un nouveau cadre mathématique susceptible d’unifier la relativité générale et la physique quantique, ces deux piliers incompatibles de la science moderne. Son modèle, qui combine six dimensions (trois d’espace, trois de temps), permettrait de reproduire avec précision les masses des particules connues et d’en prédire d’autres, encore mystérieuses. Il pourrait aussi expliquer des phénomènes quantiques comme la superposition, où une particule existe dans plusieurs états à la fois, et offrir une nouvelle perspective sur l’origine de la masse.

Une théorie à l’épreuve du réel

Aussi séduisante soit-elle, cette hypothèse reste spéculative. Elle devra affronter l’épreuve du laboratoire, se soumettre à la rigueur de l’expérimentation et convaincre une communauté scientifique encore prudente. Mais elle incarne la force de la pensée audacieuse, capable de remettre en question les certitudes les plus ancrées et d’ouvrir des horizons insoupçonnés.

Ainsi, la théorie du temps à trois dimensions ne se contente pas de défier notre intuition : elle invite à contempler l’univers comme un vaste poème, où chaque instant recèle la promesse de mondes inexplorés, et où le temps, loin d’être un simple fil, devient la trame infinie de toutes les réalités possibles.



 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.science-et-vie.com/, 29 juin 2025 - synthèse littéraire par perplexity.ai

[ triadique ]

 

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masques mentaux

Mais à poser les questions dans ces termes [ce qui est commun entre l’objet fétiche et l’objet phobique], peut-être faut-il, sans nous refuser à aborder les problèmes à partir de la relation d’objet, trouver dans les phénomènes mêmes l’occasion, le départ d’une critique qui, même si nous soumettons à l’interrogation qui nous est posée concernant l’objet typique, l’objet idéal, l’objet fonctionnel, toutes les formes d’objet que vous pourrez supposer chez l’homme, nous amène à aborder en effet la question sous ce jour.

Mais alors, à ne pas nous contenter d’explications uniformes pour des phénomènes différents, et à centrer par exemple notre question au départ sur ce qui fait la fonction essentiellement différente d’une phobie et d’un fétiche, pour autant qu’elles sont centrées l’une et l’autre sur le même fond d’angoisse fondamental, sur lequel l’une et l’autre seraient appelées comme une mesure de protection, comme une mesure de garantie de la part du sujet. C’est bien là en effet que j’ai pris la résolution de prendre mon point de départ pour vous montrer de quel point nous partions dans notre expérience pour aboutir aux mêmes problèmes.

Car il y a effectivement à poser - non plus d’une façon mythique, ni d’une façon abstraite, mais d’une façon directe, telle que les objets nous sont proposés - à nous apercevoir qu’il ne suffit pas de parler de l’objet en général, ni d’un objet qui aurait, par je ne sais quelle vertu de communication magique, la fonction de régulariser les relations avec tous les autres objets. Comme si le fait d’être arrivé à être un " génital " suffisait à nous poser et à résoudre toutes les questions, à savoir par exemple si ce que peut être pour un " génital " un objet qui ne me parait pas ne pas devoir être moins énigmatique du point de vue essentiellement biologique qui est ici mis au premier plan, qu’un des objets de l’expérience humaine courante, à savoir une pièce de monnaie, ne pose pas par elle-même la question de sa valeur objectale.


Auteur: Lacan Jacques

Info: Le séminaire, tome 4 : La relation d'objet

[ signifiants limités ] [ genres ] [ objet a ] [ castration ]

 
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mère-enfant

Au moment même où elle [la mère] lui [à l’enfant] refuse d’être l’objet de son désir, elle en fait le successeur d’un désir qui persiste et circule, et par lequel s’imposera au sujet une conjugaison de l’avoir et de l’être permettant que l’indicible se fasse dicible, et que l’énoncé parlant le corps et le corps parlant ne se retrouvent pas dans une position d’hétérogénéité absolue.

Auteur: Aulagnier Piera

Info: La violence de l'interprétation

[ autonomisation ]

 

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question

Quel est le compagnon le plus utile, celui qui a cueilli des mûres et scié du bois, ou celui qui est allé à l’opéra tous les jours de sa vie ? Quand j’ai construit une barrière, arpenté une ferme ou cueilli des simples, il me semble que j’ai trouvé le chemin qui conduit à la connaissance et à la joie.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Journal : 1837-1861

[ rapports humains ] [ prosaïques ]

 

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incompréhension

Au début du XXe siècle, des géographes militaires russes préparaient une carte de la Mandchourie. Ne parlant pas la langue, ils demandèrent aux villageois le nom de l'endroit. La réponse était invariablement "pu tung te" ou "je ne comprends pas". L'officier inscrivait alors gentiment sur la carte " Putungte ". Résultat : le nombre d'hameaux Putungte fût pléthorique, rendant l'état-major de l'armée du tsar fou furieux ! 

Auteur: Ossendowski Ferdynand

Info: De la présidence à la prison, p 18

[ étymologie ] [ humour ]

 

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christianisme

Heureux ceux qui sont humbles, doux, justes, miséricordieux, purs, artisans de paix, persécutés pour la justice : le Royaume de Dieu leur appartient.

Soyez lumière et sel pour le monde : que vos actes inspirent le bien.

Ne vous contentez pas de suivre la Loi à la lettre, mais cherchez la justice du cœur. Ne vous mettez pas en colère, ne convoitez pas, aimez même vos ennemis. Pardonnez, soyez sincères, ne jugez pas les autres.

Priez avec simplicité et confiance (Notre Père). Ne cherchez pas les richesses terrestres, mais faites confiance à Dieu pour vos besoins.

Traitez les autres comme vous voudriez être traités. Entrez par la porte étroite : seuls ceux qui mettent ces paroles en pratique bâtissent leur vie sur du solide.



 

Auteur: La Bible

Info: Telle est l'essence du Sermon sur la montagne de Jésus, dans l'Évangile selon Matthieu aux chapitres 5, 6 et 7

[ théorie-pratique ] [ harmonie ]

 

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