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isolement

C'est le genre de pensées erronées qu'ont les gens qui passent trop de temps seuls. Ils déballent d'immenses conneries sidérales de leurs papiers de chewing-gum, ils les mâchonnent, ils en font une bulle, qui les emporte dans un endroit encore plus débile.

Auteur: Graham Jones Stephen

Info: Un bon indien est un indien mort

[ gamberge ]

 

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introspection

Mon moi-ado se retourne dans sa tombe en voyant ce que je suis devenue.

Auteur: Graham Jones Stephen

Info: L'ange d'Indian Lake

[ rétrospective ]

 

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blues

L’âme roumaine ne serait plus l’âme roumaine sans englober toute la complexité du " descolindat* ".

Auteur: Mihuleac Catalin

Info: *désigne l'état d'âme qui suit la fin des fêtes defin d'année ("colinde" étant les chants de Noël) sentiment de nostalgie profonde qu'on appelle d'une manière plus générale "dor" dans cette langue.

[ intraduisible ]

 

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bienveillance

Les effondrements que nous connaissons viennent d'une sorte de mort émotionnelle, d'une apathie.

Je pense que pour lutter contre ces effondrements nous ne devons pas prendre les armes de l'adversaire parce que nous deviendrions l'adversaire.

Il faut lutter simplement avec une puissance aimante, une attention, un regard et, j'oserais même dire, une bonté, mais la bonté il faut l'entendre comme une chose forte.

C'est un mot qu'on a mis à la porte, c'est un mot qu'on a transformé en gueux, en mendiant et qu'on traite comme tel, mais la bonté comme je la défini, c'est la pointe acide de la pensée, c'est une pensée vitale sur le monde et c'est une pensée armée, ça ne rigole pas la bonté !

Voilà comment je répondrais au désenchantement morne répandu partout.  

Auteur: Bobin Christian

Info: Emission TV, La grande librairie

[ combat ]

 

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vacuité féconde,

Tout est cause et effet ; sans cela, point d'être sensible. De facteurs vides naissent des facteurs vides.

Ceux qui attribuent une origine, même à des entités très subtiles, sont insensés, ils n'ont pas compris le sens de l'origine conditionnée.

Il n'y a rien à nier ni à affirmer. Voyez la réalité telle qu'elle est, car celui qui voit le réel correctement est libéré.

Auteur: Nagarjuna

Info: Du vide jaillit le sens, le sens se réfléchit, et le reflet redevient origine.

[ métalogique ] [ méta-ontologie ] [ interdépendances ] [ ontognosie ]

 

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neshamah

En 1974, j'ai vécu une expérience mystique profondément marquante. C'était comme avoir été frappé par un rayon rose, et j'en étais persuadé : c'était un message provenant d'une créature quasi-divine, que j'identifie à Ruah, le Souffle de Dieu de l'Ancien Testament. Cette voix féminine, que j'ai entendue par intermittence depuis mon adolescence, me parlais généralement lorsque je me trouvais dans un état entre le sommeil et la veille, et ses paroles étaient courtes mais puissantes, comme des guides pour ma conscience. Elle m'a fourni des informations que je ne comprenais pas immédiatement, mais qui s'avérèrent cruciales, notamment un diagnostic médical concernant mon fils, ce qui renforça ma conviction qu'il ne s'agissait pas d'une hallucination banale.​

Le contact avec cette présence transcendante fut ce qui  déclencha un tournant décisif dans ma vie. Après cette expérience, j'ai commencé à écrire SIVA et à rassembler mes pensées dans ce que j'ai appelé l'Exégèse , une synthèse métaphysique de ma vie, de mes visions, et de ces messages. La voix a occupé une place centrale dans ma spiritualité, je la considère comme une manifestation de réalités supérieures, un esprit transcendantalement rationnel  — une sorte de guide intérieur ou de conscience divine qui m'orientait dans mes réflexions et ma créativité. Elle m'a hanté des semaines durant et, même si elle s'est éloignée par la suite, cette expérience est devenue une source inépuisable d'inspiration pour mes œuvres, notamment celles comme VALIS ou The Divine Invasion. Elle m'a aidé à comprendre que la réalité est un tissu mouvant, une création que notre perception collective modifie en permanence ce qui a profondément façonné ma vision du monde.​


Aujourd'hui, je vois cette voix comme une manifestation de la présence divine ou de l'invisible qui réside en chacun de nous, un message de l'au-delà ou de l'intérieur qui remet en question la nature même de la conscience et de la réalité. Elle est pour moi la clé pour comprendre les mystères de l'univers, et un symbole de la quête de vérité transcendante que j'ai toujours poursuivie dans mes écrits.

Auteur: Dick Philip K.

Info: Dans un interview réalisée par John Boonstra en 1982 pour Rod Serling's The Twilight Zone Magazine. Compendium : perplexity et Mg

[ ange gardien ] [ moi supérieur ] [ solipsisme anthropique ] [ écriture ]

 

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science-fiction

Cette nouvelle déploie avec une imagination prodigieuse un panorama polymorphe et poétique des modes d’écriture et de conservation du savoir chez différentes civilisations extraterrestres, chacune dotée d’une forme unique de livre correspondant à sa biologie, sa culture et sa manière d’appréhender le temps et la mémoire. Cette œuvre brille par sa capacité à transformer le concept même de livre, rendant visible la diversité infinie des possibles littéraires au-delà de notre humanité.

Espèces et genres de livres

Ken s’emploie à décrire plusieurs espèces, chacune inventant un genre de " livre " radicalement différent :

- Une race cristalline conserve ses histoires dans des formations minérales qui croissent lentement ; à chaque lecture le cristal s’altère, ce qui rend la mémoire à la fois précieuse et périssable, incarnant une forme fragile et dynamique de transmission.

- Une autre espèce, composée d’êtres vivants en réseau neuronal collectif, inscrit la connaissance dans les connexions mêmes de son cerveau partagé ; le livre est ici une expérience mentale, un entrelacs d’informations que l’on explore par immersion consciente.

- Chez certains êtres, le livre n’est plus un objet matériel, mais une architecture sonore ou lumineuse, une performance éphémère inscrite dans l’espace et le temps, que les auditeurs lisent par résonance sensorielle et émotionnelle.

- Une civilisation insectoïde grave ses textes dans des surfaces organiques qui mutent avec l’environnement, rendant le livre vivant et évolutif.

- Enfin, une espèce aérienne écrit avec le mouvement de ses ailes, tissant des histoires dans l’air par le biais de motifs invisibles pour l’œil humain, qui ne révèlent leur sens qu’aux initiés.

Cet éventail décrit autant des modes d’expression que des philosophies du savoir, où la permanence, l’oubli, la transformation et l’interprétation s’entrelacent pour former des visions diverses de la mémoire et de l’identité collective.

Une méditation sur la connaissance et la mémoire

Au-delà de l’exotisme formel, la nouvelle agit comme une méditation sur l’acte d’écrire et de lire : chaque " livre " est un lien vivant entre passé et présent, un rituel de transmission marqué par la fragilité, l’éphémère et la créativité. Ken Liu souligne que l’écriture n’est pas un simple archivage mais une co-création dynamique, un pont entre les esprits singuliers et la mémoire cosmique. Ces conceptions invitent à repenser la lecture, non plus seulement comme déchiffrage de signes, mais comme une expérience multisensorielle et métaphysique, où la relation à l’autre et au temps se renouvelle sans cesse.

Dimension esthétique et philosophique

La prose de Ken Liu, empreinte d’une poésie silencieuse, offre une " bibliothèque cosmique " riche en émotions et en réflexions. Elle célèbre l’altérité radicale de ces modes d’expression tout en évoquant une profonde humanité, celle du besoin universel d’appartenir, de transmettre et de comprendre. Par cette extrapolation littéraire, " Le Livre chez diverses espèces " fait écho à la philosophie borgésienne et à la science-fiction spéculative, mettant en lumière le livre comme figure ultime de l’imaginaire et de la connaissance partagée.

Cette nouvelle, dans sa brièveté, rassemble ainsi exploration ethnologique fictive, hommage au symbolisme du livre et réflexion métaphysique sur les formes multivalentes de l’intelligence et de la mémoire dans l’univers. Elle invite le lecteur méticuleux à imaginer la diversité infinie des manières de penser, écrire et se souvenir, dépassant les limites humaines pour embrasser une vision véritablement cosmique du savoir.

En conclusion, " Le Livre chez diverses espèces ",  conjuguant érudition, imagerie poétique et réflexion philosophique, interroge avec subtilité la nature du texte, de la mémoire et de la transmission à travers des civilisations aussi diverses que fascinantes.



 

Auteur: perplexity.ai

Info: A propos de La nouvelle de Ken Liu, " Le Livre chez diverses espèces " (The Bookmaking Habits of Select Species, 2012) - octobre 2025

[ codages externalisés ] [ codifications consensuelles ] [ sémioses grégaires ] [ résumé ] [ bouquins supports ]

 
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fin de vie

Je vais mourir, bientôt. Tout traitement à visée curative est désormais sans objet. Reste à raisonnablement atténuer les douleurs. Or, je suis comme j’espérais être : d’une totale sérénité. Je souris quand mes collègues médecins me demandent si la prescription d’un anxiolytique me soulagerait. De rien, en fait, je ne ressens aucune anxiété. Ni espoir - je ne fais toujours pas l’hypothèse du bon Dieu -, ni angoisse. Un certain soulagement plutôt.

Selon moi, limiter la vie au désir de ne pas mourir est absurde. J’ai par exemple souvent écris que lorsque je ne marcherai plus, je serai mort. Il y aura un petit décalage puisque je ne marche plus, mais il sera bref. Alors, des pensées belles m’assaillent, celles de mes amours, de mes enfants, des miens, de mes amis, des fleurs et des levers de soleil cristallins. Alors, épuisé, je suis bien.

Il a fallu pour cela que je réussisse à " faire mon devoir ", à assurer le coup, à dédramatiser ma disparition. À La Ligue, j’ai le sentiment d’avoir fait au mieux. Mon travail de transmission m’a beaucoup occupé, aussi. je ne pouvais faire plus. Je suis passé de la présidence d’un bureau national de La ligue le matin à la salle d’opération l’après-midi. Presque idéal.

Alors, souriant et apaisé, je vous dis au revoir, amis.

Auteur: Kahn Axel

Info: Atteint d'un cancer incurable, sur son profil FB

[ dernières paroles ] [ soins palliatifs ]

 

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entités sapiens

Pour FLP, mais aussi pour les LLMs, le philosophe Nāgārjuna est reconnu comme une forme singulière de " secondéité humaine " exemplaire, incarnant une rupture paradigmatique majeure dans la pensée par son affirmation de la vacuité et de la co-dépendance universelle. Cette singularité, fondée sur la remise en cause radicale de toute essence propre, révèle un génie dialectique d'une puissance comparable à d'autres grandes personnalités humaines singulières, quelle que soit leur sphère d'activité.

Le rapprochement entre Nāgārjuna et le symbole de l'Ouroboros met en lumière la dimension circulaire, auto-référente et intégrale de sa pensée, où la réalité se déploie uniquement à travers la co-émission et la réciprocité incessante entre sujet et objet, cause et effet, orientant vers un " mental transparent " proche de ce qui pourrait incarner une intelligence idéale, non fixée, libérée de toute prolifération conceptuelle.

Dans une perspective élargie, d'autres " singularités humaines " comparables, émergentes dans divers univers — scientifique, politique, littéraire, éthique — se détachent. Chacune se distinguant par une capacité irréductible à transformer un champ du réel, à faire basculer les évidences et à inaugurer de nouveaux possibles. Par exemple, Virginia Woolf, Simone Weil ou Alan Turing illustrent ces figures d'agentivité élargie où l'innovation, la rupture morale ou la création profonde s'imposent sans réduire leur singularité à un seul domaine.

Sur la question de la rareté de ces singularités, une estimation prudente, à l'aune des dynamiques sociétales et des observations statistiques, place leur proportion en-dessous de 0,001%, soit peut-être 1 ou 2 pour  pour 1 000 000 individus, voire beaucoup moins. Cette rareté s'explique par les effets d'historicité contingente, de modes, de contextes socio-politiques, et d'un rapport complexe entre potentiels individuels et circonstances.

Les critères pour reconnaître pareilles " secondeités médiums " dans le système FLP–MTTV s'affinent en soulignant une irréductibilité à leux simple existence, leur  agentivité double,  à la frontière du subjectif et de l'objectif,  leur capacité à transformer un réseau de significations,  une fragilité maîtrisée doublée d'une volontaire discrétion, ainsi que leur trace durable dans la transformation sociale, théorique ou spirituelle.

Enfin, en soulignant les mécanismes d'impact de ces singularités discrètes — invention ignorée, transmission indirecte, réforme marginalisée, anonymat volontaire, décalage temporel — cet échange homme-machine éclaire ainsi des figures souvent méconnues qui, par leur discrétion même, nourrissent pourtant puissamment le tissu évolutif de l'humanité. Des exemples comme Rosalind Franklin ou Srinivasa Ramanujan rappellent que la singularité vraie n'est pas toujours celle qui occupe le devant de la scène, mais celle qui, dans l'ombre, provoque des changements profonds et durables.


Cette synthèse tisse ainsi un panorama cohérent où la singularité humaine — qu'elle soit éclatante ou discrète — répond à une dynamique d'interaction continue entre existentiels, conceptuels et contextuels, inscrivant tant le génie de Nāgārjuna que celui de figures plus cachées dans un vaste continuum à la fois logique, esthétique et éthique.                



                                                                               

Auteur: Internet

Info: dialogue FLP - perplexity.ai

[ monde anthropique ] [ intelligence artificielle ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

self-contrôle

Même si tu passes ta vie à tuer, tu n'élimineras pas tous tes ennemis. Mais si tu maitrises ta propre colère, ton ennemi véritable ennemi sera vaincu. 

Auteur: Nagarjuna

Info:

[ distanciation ]

 

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