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spiritualité

On ne voit jamais que ce que l’on a sous les yeux, sans penser qu’à la face visible correspond une face non perçue parce que non visible, indispensable pour que l’entier existe. C’est pour cette même raison que le monde est divisé. 


Auteur: Gebser Jean

Info: L’image de l’homme et la conscience, conférence de 1965

[ mystère ] [ dualité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

indisponibilité

Voici: les deux pièces donnaient, par des portes vitrées,

Sur un couloir plus sombre et, dans l'une, je m'enfournais

Pour remplir et pour raturer ensuite ces carnets

Où l'énigme et quelques lueurs restaient enchevêtrées.

Cependant je recommençais avec une fureur

Muette qui pouvait aussi déchirer le silence

Et provoquait autour de moi la même vigilance

Anxieuse qu'auprès d'un grand malade. La terreur

Régnait ainsi le jour où, perdu dans cette tornade

Inerte qui figeait mes élans comme ceux d'un fou -

Voire, plus simplement, d'un égoïste qui se fout

De tout - je vis les deux enfants, retour de promenade,

Poser contre la vitre la plus basse un nez tout rond,

Voulant entrer, me raconter leurs jeux, vaille que vaille.

Et je les ai laissés dehors (allons, papa travaille),

Et pleurer, partir. Maintenant, je sais qu'ils n'entreront

Plus jamais, alors que ce fut le seul moment peut-être

Où j'aurais pu, sans cette rage absurde, les sauver

De la rage du temps et, d'un geste, les enlever

Dans le ciel qui me surveillait à travers la fenêtre.


Auteur: Réda Jacques

Info: Retour au calme - La vie de famille

[ poème ] [ écriture ] [ remords ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

monotonie

Et j’attendais. J’attends toujours, mais moins. L’attente

N’est plus cette grisaille où je m’étais dissous :

A force d’y flotter j’ai glissé par-dessous

Son épaisseur inconsistante.



Et j’ai vu reparaître, adoucis, les rayons

Dont la joie et l’éclat trop violents meurtrissent,

Comme si mon regard était la cicatrice

D’une blessure. (Nous payons



Peut-être de la sorte un ancien spectacle

Auquel il eût fallu ne jamais assister,

Mais le gris apaisant comme l’eau du Léthé

Nous permet de boire l’obstacle.)


Auteur: Réda Jacques

Info: Lettre sur l'univers et autres discours en vers français  - Sur le gris

[ poème ] [ couleur ] [ refuge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

songes

Rêver nous permet d'être fou, tranquillement et en toute sécurité, chaque nuit de notre vie.  






Auteur: Dement William Charles

Info:

[ soupapes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

[…] les chiffres sont impressionnants : notre cerveau en contient environ 86 milliards. […]. N’allez cependant pas croire que l’homme est un champion dans ce domaine. L’éléphant possède en effet près de trois fois plus de neurones !

Auteur: Laureys Steven

Info: Cerveaugraphie (Cervographie)

[ comparés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

recherche fondamentale

L’Univers hologramme et la quête d’une gravité quantique

Contexte historique et enjeux scientifiques

Il y a un siècle, Erwin Schrödinger révolutionnait la physique quantique avec son équation emblématique, décrivant les mystères des particules subatomiques. Un siècle plus tard, cet héritage rencontre un défi titanesque : concilier les lois quantiques, régissant l’infiniment petit, et la relativité générale d’Einstein, dépeignant la gravité à l’échelle cosmique. Ces deux piliers de la physique moderne, bien que fondateurs, résistent à une harmonisation, créant une fracture théorique que des chercheurs de l’Université d’État de l’Utah tentent de combler par une approche audacieuse : le principe holographique.

Le principe holographique : une révolution conceptuelle

Inspiré des travaux sur les trous noirs et la théorie des cordes, ce principe suggère que notre Univers tridimensionnel – avec ses galaxies, étoiles et planètes – pourrait n’être qu’une projection illusoire d’informations stockées sur une surface bidimensionnelle. Imaginez un hologramme cosmique où chaque événement, chaque particule, serait encodé aux confins de l’espace-temps. Cette idée, aussi vertigineuse que poétique, offre un cadre pour explorer la gravité quantique, cet horizon insaisissable où la matière et l’énergie obéiraient à des règles encore inconnues.

Avancées et prédictions vérifiables

L’équipe dirigée par Abhay Katyal et Oscar Varela a publié dans Physical Review Letters une étude marquante, utilisant ce principe comme modèle prédictif. En traduisant des phénomènes gravitationnels complexes en équations quantiques situées sur une frontière théorique (une surface 2D), ils ouvrent la voie à des expériences susceptibles de valider – ou d’infirmer – des aspects clés de la gravité quantique. Cette méthodologie brise un cercle vicieux : plutôt que de chercher une théorie parfaite a priori, elle permet de tester des hypothèses via des simulations et des observations indirectes.

Implications philosophiques et scientifiques

Au-delà de la physique, le principe holographique bouscule notre perception de la réalité. Si l’Univers est comparable à un écran géant projetant une illusion cohérente, que devient la notion même de matière ? Cette vision rejoint des interrogations anciennes sur la nature de l’existence, tout en offrant des outils concrets pour explorer des énigmes contemporaines : singularités des trous noirs, expansion accélérée de l’Univers, ou nature de l’énergie sombre.

Vers un nouveau paradigme ?

Bien que spéculative, cette approche incarne un tournant. Elle transforme la quête de la gravité quantique en une aventure à la fois théorique et empirique, où chaque prédiction vérifiée renforce le modèle. Comme le soulignent les chercheurs, l’holographie pourrait être la clé d’une théorie unifiée, capable de réconcilier enfin Einstein et Schrödinger – une ambition qui, si elle se réalise, redéfinirait notre compréhension de l’espace, du temps et de l’information elle-même.

En résumé : Entre mathématiques élégantes et métaphores cosmiques, le principe holographique éclaire d’un jour nouveau la danse entre quantique et gravité, proposant non seulement une théorie, mais une méthodologie pour déchiffrer l’Univers – ou son reflet.





 

Auteur: Internet

Info: https://journals.aps.org/prl/abstract/10.1103/PhysRevLett.134.181601 - Synthèse littéraire de perplexity.ai

[ unification ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vacherie

Vous vous extasiez devant des femmes filmées comme des meubles et vous appeliez ça poésie. 

Auteur: Cespedes Vincent

Info: Sur son cpte FB - Contre Jean-Luc Godard

[ cinéma ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

vacherie

Godard, c'est le bruit que fait une émotion quand on lui tire dessus avec un concept.

Auteur: Cespedes Vincent

Info: Sur son cpte FB - Contre Jean-Luc G

[ froideur ] [ cinéma ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

un-multiple

Origène, voulant écarter la théorie de ceux qui expliquaient la distinction entre les choses par l’antagonisme des principes du bien et du mal, établit qu’au commencement Dieu a créé tous les êtres égaux. Selon lui, Dieu ne créa d’abord que les créatures raisonnables, et les fit toutes égales. L’inégalité survint entre elles par le fait du libre arbitre, les unes se tournant plus ou moins vers Dieu, les autres s’en détournant plus ou moins. Les créatures raisonnables qui se tournèrent librement vers Dieu furent élevées aux divers ordres angéliques, suivant la mesure de leurs mérites. Celles qui se détournèrent de Dieu furent enchaînées à des corps divers, à la mesure de leur faute. Telle est la cause qu’il attribue à la création des corps et à leur diversité.

Mais dans ce système, la diversité des créatures corporelles n’aurait pas été créée pour que Dieu communique sa bonté aux créatures, mais pour punir le péché. Or cela contredit ces paroles de la Genèse (1, 31) : "Dieu vit toutes les choses qu’il avait faites, et elles étaient très bonnes." D’ailleurs, dit S. Augustin, "qu’y a-t-il de plus insensé que d’assigner pour cause à ce soleil qui brille, unique, dans un unique univers, non le désir de l’architecte divin d’orner la beauté ou de pourvoir au salut des choses corporelles, mais la volonté de punir une âme, parce qu’elle a commis telle faute ? De sorte que si cent âmes avaient péché de la même manière, notre monde aurait cent soleils". 

Aussi faut-il dire que la sagesse de Dieu, qui est cause de la distinction entre les êtres, est aussi cause de leur inégalité. Et en voici la raison. La distinction entre les êtres est double, l’une formelle, parce qu’ils sont spécifiquement différents ; l’autre matérielle, parce qu’ils ne diffèrent que numériquement. Or, la matière étant ordonnée à la forme, la distinction matérielle est ordonnée à la distinction formelle. Aussi voyons nous que dans les choses incorruptibles [anges], il n’y a qu’un seul individu par espèce, car un seul suffit à conserver l’espèce. Dans celles qui sont soumises à la génération et à la corruption, il y a beaucoup d’individus d’une seule espèce, pour la conservation de celle-ci. D’où l’on voit que la différence formelle a plus d’importance que la différence matérielle. Or la distinction formelle implique toujours l’inégalité ; car, ainsi que l’explique Aristote dans sa Métaphysique, il en est des formes comme des nombres, dont l’espèce varie par addition ou soustraction de l’unité. C’est pourquoi, dans les choses naturelles, les espèces semblent être ordonnées par degrés, les corps mixtes sont plus parfaits que les éléments simples, les plantes que les minéraux, les animaux que les plantes, les hommes que les autres animaux. Et dans chacun de ces ordres de créatures une espèce est plus parfaite que les autres. Donc, de même que la sagesse divine est cause de la distinction entre les choses, pour la perfection de l’univers, ainsi est-elle cause de leur inégalité. Car l’univers ne serait point parfait si l’on ne trouvait dans les êtres qu’un seul degré de bonté. 

Auteur: Saint Thomas d'Aquin

Info: Somme théologique, I, Q.47, a.2

[ créateur-créatures ] [ réfutation ] [ théorie gnostique ] [ tout-partie ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

musique vivante

De quelque façon qu’on l’analyse (la sociologie, la politique et même l’économie ont dit ici leur mot), il semble que le jazz ait toujours voulu être plus ou autre chose que lui-même. En témoignent sa rapidité à exploiter le possible de ses ressources particulières, son besoin impatient d’en repousser les limites et de les abolir. Peut-être faut-il y voir encore le résultat d’une intensification générale des rapports propre au monde moderne, et telle, qu’ayant pu par une convergence d’appoints hétéroclites vite brassés, vite assimilés, déterminer la naissance de cette musique, elle aura de même, par sursaturation de ses capacités d’absorber, compromis son équilibre, entraîné sa dislocation. Ainsi le jazz s’exposait-il à succomber à la violence, en même temps réaction de défense et symptôme d’un épuisement. On pourrait ironiser sur le regain d’attrait qu’il exerce, n’existant pour ainsi dire plus qu’à l’état d’écho ou réitération de ses fastes anciens, si l’essentiel de ce qu’a dégagé son histoire – le swing – n’assurait sa capacité de rester présent, tant par le corpus achevé mais préservé de ses œuvres, que par celles qui maintenant se situent comme rétroactivement dans leur mouvance, là où le swing déjà transcendait les catégories du temporel ; et si la fin des arts affectait ce qu’elles ont à jamais concentré de signification humaine.

Auteur: Réda Jacques

Info: L'improviste : Une lecture du jazz, 2010

[ ternaire ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste