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lépidoptère

La beauté tout comme le vol et l’amour

est liée par sa nature aux cendres.

Si on essuie la poudre du papillon, aucun souffle -

aucun charme ne le fera plus s’envoler.



Lui, le totem de la tribu omnisciente,

cache son origine et son chemin.

Si tu le brises, il te laisse son scintillement –

mais aucun de ses mystères.



Qui est-ce qui posa des cendres sur ses ailes et tout son être,

jeu doré comme soufflé en feuilles par un orfèvre ?



A-t-il dormi une nuit dans la lune ?

Est-il né des cendres d’une urne funéraire ? 


Auteur: Blaga Lucian

Info: Auprès d’un papillon. Traduit du roumain par Virginia Popescu

[ poème ] [ interdépendance ] [ fine poussière ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

Ma femme me dit qu'il y a un des enfants de la famile que j'aime moins. Je ne sais pas s'il s'agit de Juliette, de Jean-Pierre... Ou du roux.

Auteur: Internet

Info: 20 août 2025

[ cheveux ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sciences dures

Les quatre forces de la nature 

La force est le moteur du changement. Un tir d'un hockeyeur propulse la rondelle vers le filet ; la friction entre la rondelle et la glace la ralentit. Étonnamment, la multitude de changements observés dans l'univers s'explique par quatre forces fondamentales seulement. 

La première force que les physiciens ont comprise est la première dont nous prenons tous conscience : la gravité. La gravité attire tout objet doté d'une masse ou d'une énergie vers d'autres objets possédant une masse ou une énergie. En effet, selon la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein, la masse et l'énergie déforment l'espace et le temps ; tout objet semblera suivre une trajectoire courbe en suivant ces distorsions. 

La deuxième force démystifiée par les physiciens est l'électromagnétisme, qui agit sur les objets chargés électriquement, positivement ou négativement, comme les protons et les électrons (ou tout ce qui contient un nombre déséquilibré de ces particules). Outre l'électricité statique des cheveux et les aimants des réfrigérateurs, l'électromagnétisme assure la majeure partie de la cohésion de la matière. Il maintient les électrons en orbite autour du noyau atomique, agrège les atomes en molécules et les lie pour former des tables, des chaises et des êtres humains. Toute attraction et répulsion électromagnétique peut être décrite par l'échange de photons, ces particules sans masse qui composent la lumière. 

Les deux autres forces sont moins connues, car elles n'agissent qu'au cœur de l'atome. L'une d'elles est l'interaction forte, qui lie les particules fondamentales du noyau, les quarks. L'interaction forte agit sur les objets possédant une charge poétiquement appelée " couleur ", ce qui lui permet de rassembler les quarks, mais pas les structures plus grandes et " de couleur neutre " comme les atomes, les molécules ou les êtres humains. L'interaction forte est si puissante que les quarks ne peuvent jamais s'échapper du noyau pour flotter librement dans l'espace. Ainsi, la charge colorée déséquilibrée – et l'interaction forte elle-même – restent piégées à l'intérieur du noyau. 

La dernière force, à notre connaissance, est appelée force faible. Son principal effet est de transformer un type de particule (un quark, par exemple) en un autre. Ce type de transformation est à l'origine d'événements radioactifs tels que la désintégration bêta, où un quark mutant à l'intérieur d'un neutron transforme ce dernier en proton, émettant au passage un électron et un neutrino. Une variante de ce processus permet au Soleil de fusionner des protons et de briller. La force faible reste à l'intérieur du noyau car elle est transportée par des particules – les bosons W et Z – dont les masses importantes limitent leur portée. 

Quoi de neuf et d'intéressant

L'interaction forte, l'interaction faible et l'électromagnétisme, ainsi que les particules sur lesquelles ils agissent, forment le " Modèle standard " de la physique des particules, une théorie du monde quantique élaborée dans les années 1970 et validée par d'innombrables expériences.  

Depuis des décennies, les physiciens soupçonnent que les forces du Modèle standard pourraient toutes être des ombres d'une même super-force, révélée lorsque des particules entrent en collision avec une violence suffisante. Les chercheurs savent déjà que lors de collisions extrêmement énergétiques, les bosons de force faible perdent leur masse et agissent de manière indiscernable des photons, et la force faible fusionne avec la force électromagnétique pour former l'interaction " électrofaible ". À des énergies encore plus élevées, la force forte intervient-elle ? 

De nombreux physiciens ont autrefois cru que c'était le cas, car à une certaine énergie très élevée, les trois forces sont censées avoir une intensité similaire (l'interaction forte s'affaiblit à haute énergie tandis que l'interaction électrofaible s'intensifie). Mais les expériences visant à étudier la désintégration des protons, qui serait un effet secondaire de cette " grande unification " des forces, ont jusqu'à présent échoué . 

La force faible fascine également les physiciens car c'est la seule force à présenter une " chiralité ", c'est-à-dire à traiter les particules qui tournent dans un sens différemment de celles qui tournent dans le sens opposé. Ce traitement particulier pourrait expliquer pourquoi toutes les espèces sur Terre utilisent un ADN qui tourne dans la même direction. ( Des effets magnétiques subtils offrent une autre explication possible .)

Et même si les physiciens connaissent l'équation qui régit l'interaction forte, elle ne peut être résolue mathématiquement dans la vie de tous les jours. Ils doivent donc s'appuyer en grande partie sur des expériences pour observer l'intérieur du proton . 

Enfin, il y a la gravité,  baleine blanche de la physique moderne. Bien que la relativité générale fonctionne bien dans presque toutes les situations, les physiciens espèrent à terme redéfinir la gravité en termes d'échange de particules quantiques. La gravité possède des caractéristiques qui la rendent totalement différente des autres forces et donc difficile à intégrer dans le même langage particulaire. Mais curieusement, certains calculs gravitationnels sont égaux au carré de certains calculs particulaires – un lien mystérieux entre la gravité et les autres forces que les physiciens tentent encore de comprendre. 




 

Auteur: Internet

Info: Quanta magazine, CHARLIE WOOD, 18 aout 2025

[ chromodynamique ] [ tour d'horizon ] [ infra-monde ]

 

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rapports humains

Vous me dites misanthrope.

J'aime le monde mais pour ne pas haïr les gens, j'évite de les fréquenter.


Auteur: Friedrich Caspar David

Info: En contemplant une collection de peintures

[ retenue ] [ modération ]

 

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inoccupation

La vacance du temps est un piège redoutable. Rarement nous y confronte le courant des jours strictement quadrillés de leur emploi, souvent très fallacieuse contrainte mais efficace pour s'éviter de gamberger, de piquer une tête dans le vide sidéral de notre raison d'être, des motifs que nous avons de poursuivre nos dérisoires agitations, périls et peines encourus, et jeux perdus en toute vanité pascalienne. Quel malheur de ne savoir demeurer en repos dans une chambre, de n'y chercher que toutes les feintes possibles pour y échapper.


Auteur: Garat Anne-Marie

Info: La nuit atlantique

[ problématique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture

La poésie fait du langage l’espace où tout dehors est un dedans, l’instant habité de tous les temps.


Auteur: Garat Anne-Marie

Info: Dans la main du diable

[ définie ] [ focalisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

introspection

Le jour se lève. Un épais rideau de brouillard encercle l’îlot. J’ignore quel jour on est. Cela n’a plus d’importance. Le temps, tel que le vivent la plupart des gens – ce lent enchaînement de secondes, de minutes, d’heures, de jours – , n’a aucune prise dans un lieu comme celui-ci. J’ai délaissé le rapport qui m’avait été commandé. À partir de maintenant, je m’attelle à la rédaction d’un second rapport, plus exhaustif (et insaisissable). Un rapport sur l’état de mon âme…

Auteur: Muzzio Diego

Info: L'œil de Goliath, 2025

[ début ] [ levant ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

philosophie-théologie

On ne saurait assez admirer l’attitude de ces philosophes scolastiques, fort conscients d’avoir à leur disposition deux sagesses et qui trouvent si facile d’en départager les domaines. "La sagesse, ou science parfaite", dit l’un d’eux, "est double, l’une qui procède à la lumière surnaturelle de la foi et de la révélation divine, l’autre qui procède à la lumière de la raison naturelle. Celle-ci est la Philosophie, celle-là est la Théologie chrétienne, science surnaturelle en sa racine et en raison de ses principes. On définira donc la philosophie : la connaissance par les causes ultimes procédant à la lumière naturelle de la raison" [J. Gredt, Elementa philosophiae aristotelico-thomisticae, vol. 1, art. 1].

Ces paroles sont entièrement vraies et conformes à l’enseignement de Saint Thomas [d'Aquin] ; aucune difficulté ne surgit tant qu’on se tient sur le plan de la distinction formelle ; les obscurités s’accumulent au contraire si l’on prétend empêcher ces deux sagesses de cohabiter et de collaborer chez un même homme, dans un même esprit. De ce qu’enseigne la théologie, science surnaturelle en ses principes, la philosophie n'aura-t-elle rien à dire ? Et de ce qu’enseigne la philosophie, qui procède à la lumière de la raison naturelle, la théologie ne pensera-t-elle rien ? Saint Thomas, du moins, affirme exactement le contraire, car il ne maintient si fermement la distinction formelle des deux lumières et des deux sagesses que pour mieux leur permettre de collaborer, sans confusion possible mais sans faux scrupule, et intimement. […]

Le plus remarquable en ceci est qu’on veuille séparer révélation et raison pour satisfaire aux exigences d’une notion de la philosophie qui n’a jamais existé. Nul philosophe n’a jamais philosophé sur la forme vide d’une raison sans contenu. Ne penser à rien et ne pas penser, c’est tout un. Que l’on ôte par la pensée tout ce qu’il y a de proprement religieux dans les grandes philosophies grecques de Platon à Plotin, puis ce qu’il y a de proprement chrétien dans la spéculation philosophique de Descartes, de Malebranche, de Leibniz, même de Kant et de certains de ses successeurs, l’existence de ces doctrines devient incompréhensible. 

Auteur: Gilson Etienne

Info: Introduction à la philosophie chrétienne, Vrin, 2011, pages 115-116

[ complémentarité ] [ champs catégoriels distincts ] [ foi-raison ] [ christianisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

théologiens chrétiens

[Pour Saint Augustin] Les essences finies s’étagent selon des degrés d’être. Au sommet se trouve l’essence suprême, qui n’est pas plus ou moins, mais, purement et simplement, est l’essence suprême. […] Saint Thomas concède sans réserve que Dieu est l’essence suprême ; il précise seulement que Dieu n’a pas d’essence qui ne soit son être ; Deus igitur non habet essentiam quae non sit suum esse (Contra Gentiles. I, 22, 2). C’est à ce moment précis qu’on dépasse la théologie d’Augustin pour entrer dans celle de Thomas d’Aquin. Le passage présuppose que l’on ait déjà conçu, ou que l’on conçoive au même moment, la notion de l’être comme acte au-delà de l’essence ou, si l’on préfère, celle d’une essence dont toute l’essentialité soit d’être. Augustin n’y a pas pensé. Jean Damascène, Anselme d’Aoste n’y ont pas pensé.

Auteur: Gilson Etienne

Info: Introduction à la philosophie chrétienne, Vrin, 2011, pages 109-110

[ évolution ] [ continuité ] [ différence ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

philosophie-théologie

Peu de philosophes évitent la tentation de philosopher sans autres présuppositions que la pensée même. […] plusieurs d’entre eux [des philosophes chrétiens] ne cachent pas leur déplaisir quand on les exhorte à regarder et, si possible, à voir une vérité première qui, à ce titre, n’est pas objet de démonstration. C’est pourquoi, tenant la composition d’essence et d’existence dans le fini pour la vérité fondamentale de la philosophie chrétienne, ils n’ont pu supporter l’idée de la laisser à l’état d’affirmation arbitraire et ont entrepris de la démontrer.

Disons d’abord, pour éviter toute équivoque, que la distinction (ou composition) d’essence et d’être, dans le fini est en effet démontrable, sous de certaines conditions, pourtant, dont il importe au plus haut point de comprendre la nature.

[…] on a ramené à trois les principaux types d’arguments par lesquels Saint Thomas [d'Aquin] établit cette distinction fameuse dans les écoles.

Le premier […] est clairement exposé dans le De ente et essentia, IV : "Tout ce qui n’est pas de la notion d’une essence, ou quiddité, lui advient de l’extérieur et fait composition avec cette essence, car nulle essence ne peut être conçue sans ce qui en fait partie. Or toute essence ou quiddité peut être conçue sans que l’on conçoive quoi que ce soit de son existence ; en effet, je peux concevoir ce qu’est un homme, ou un phénix, et pourtant ignorer s’il en existe dans la nature. Il est donc manifeste que l’être est autre que l’essence, ou quiddité."

L’argument est irréfutable, mais que prouve-t-il ? D’abord que l’être actuel n’est pas inclus dans la notion de l’essence. […] Pour qu’une essence passe du possible à l’être, il faut donc qu’une cause extérieure lui confère l’existence actuelle. Il n’y a jamais eu de théologien ou de métaphysicien chrétien pour mettre en doute la validité de cette conséquence. N’étant pas à soi-même la cause de sa propre existence, l’être fini doit la tenir d’une cause supérieure, qui est Dieu. En ce sens, ce que l’on nomme distinction d’essence et d’être signifie simplement que tout être fini est un être créé. Or tous les théologiens l’admettent, mais beaucoup refusent d’en conclure que l’être fini se compose de deux éléments métaphysiques, son essence et un acte d’être en vertu duquel il existe. Dire qu’un être fini n’a pas dans son essence la raison de son être, c’est une chose […] ; dire que, dans ce même être fini, l’existence vient d’un actus essendi auquel tient précisément l’être actuel, c’est autre chose, et qui ne suit aucunement de l’argument en question.

[…] Passons au deuxième groupe d’arguments. Leur schème commun, nous dit-on, est le suivant : "L’être dans lequel essence et existence ne sont pas distincts, l’être dont l’essence même est d’exister, est nécessairement unique, parce qu’il ne pourrait être multiplié sans être différencié, et qu’il ne peut être différencié d’aucune manière. En conséquence, dans tous les êtres créés, l’être se distingue de l’essence." [M. D. Roland-Gosselin, Le "De ente et essentia" de Saint Thomas d’Aquin, Paris, Vrin, 1926, p. 188]

Ici encore, l’argument est concluant et, cette fois, c’est bien la vérité de la distinction d’essence et d’existence qu’il aboutit à fonder. Voici sans aucun doute la voie royale et préférée des théologiens, car si Dieu est l’acte pur d’être, rien d’autre que lui ne peut l’être ; ce qui prétendrait à ce titre serait l’ipsum purum esse ; ce serait Dieu. Voilà pourquoi tant des théologiens thomistes accusent volontiers de panthéisme ceux qui, sourds à leurs arguments, refusent la distinction d’essence et d’existence dans le fini. Ils se font la partie belle car […] il faudrait d’abord établir que, pour Dieu, être l’Être est être le pur acte d’essence, dont l’essence est l’être même. La valeur de l’argument dépend donc entièrement de celle d’une certaine notion de Dieu à laquelle, quelle qu’en soit la valeur réelle, beaucoup de théologiens, dont certains furent des saints, semblent n’avoir jamais pensé.

Les preuves du troisièmes groupe, "prises de la nature de l’être créé, viennent corroborer ces conclusions". […] Etant, par définition, causé par un autre, "l’être créé ne subsiste point par soi, comme subsiste nécessairement l’être dont l’essence est d’exister ; d’autre part, être un effet ne peut convenir à l’être créé à raison de l’être lui-même, sinon tout être serait essentiellement effet, et il n’y aurait pas de cause première ; être effet convient donc à l’être créé à raison d’un sujet distinct de son être" [ibid.].

Rien ne fait mieux voir à quelle difficulté fondamentale se heurtent toutes ces démonstrations. Prouver que, puisqu’être créé n’est pas essentiel à l’être lui-même, cela ne peut lui convenir qu’à raison d’un sujet distinct de son être, c’est s’accorder la conclusion que l’on voulait démontrer. Car enfin, concédons les prémisses de l’argument, en quoi permettent-elles de conclure que le sujet de l’être créé est réellement distinct de son être ? Or c’est précisément cela qui est en question, et rien d’autre. Tout théologien conviendra que, par définition, un être créé n’est pas identiquement son existence ; il ne l’est pas, puisque, créé, il lui faut la recevoir pour être, mais, d’autre part, il suffit à l’essence créée, pour être, que Dieu la fasse exister, ce qui est proprement la créer. Que Dieu ne puisse créer un être fini sans lui conférer un acte d’esse réellement distinct de son essence, c’est ce qui peut être vrai, mais, à supposer même que ce soit démontrable, l’argument ne l’a pas démontré.

Ces raisons, et toutes celles du même genre, ont ceci de commun qu’elles supposent déjà conçue la notion d’être entendue au sens, non pas de l’étant (ens, habens esse, ce qui est), mais bien de l’acte d’être (esse) qui, composant avec l’essence, en fait précisément un étant, un habens esse. Or, dès qu’on a conçu cette notion proprement thomiste d’esse, il n’y a plus de problème, il ne reste plus rien à démontrer. 

Auteur: Gilson Etienne

Info: Introduction à la philosophie chrétienne, Vrin, 2011, pages 103 à 108

[ foi-raison ] [ christianisme ] [ limites ] [ créature-créateur ] [ indémontrabilité ] [ impossible ]

 

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