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états-unis

En écoutant ses histoires sur l'Amérique, je comprends combien il serait absurde d'attendre de Ghandi ce miracle qui mettrait en déroute la marche du destin. L'ennemie de l'Inde n'est pas l'Angleterre, c'est l'Amérique. L'ennemie de l'Inde, c'est l'esprit du temps, l'aiguille qui ne peut pas faire marche arrière. Rien ne prévaudra pour détourner ce virus qui empoisonne le monde entier. L'Amérique est l'incarnation même de cette condamnation. Elle entraînera le monde entier dans l'abîme sans fond.

Auteur: Miller Henry

Info: Tropique du Cancer, Chapitre VII

[ fuite en avant ] [ stupide ] [ inexorable ] [ capitalisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

envier

Convoitise : c'est celle qui excite les hommes à prendre, à ne rien donner et à amasser de grandes richesses ; c'est celle qui fait que maint homme prête à usure, parce qu'il a le brûlant désir d'obtenir et d'accumuler les biens ; c'est celle qui pousse les larrons et les truands à voler […] ; c'est celle qui incite à s'attribuer le bien d'autrui, à dérober, à prendre par force et par ruse, à escamoter et à frauder ; c'est celle qui crée tous les tricheurs et les faux plaideurs qui par leurs discours mensongers ont bien souvent usurpé leur légitime héritage aux jeunes gens et aux jeunes filles.

Auteur: Lorris Guillaume de

Info: Le Roman de la Rose

[ jalouser ] [ méta-moteur ] [ mimétisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

post-cybernétique

Les ordinateurs quantiques échouent sans cette étape supplémentaire

Lorsque vous enregistrez un fichier sur votre ordinateur et vous absentez quelques minutes, vous n'avez pas à craindre que votre travail soit complètement brouillé à votre retour. La situation n'est pas si simple pour les chercheurs qui construisent des ordinateurs quantiques. Ces machines, fonctionnant selon les lois contre-intuitives de la physique quantique, peuvent théoriquement résoudre certains problèmes bien plus rapidement que leurs cousins ​​" classiques ". Mais leurs composants élémentaires, appelés bits quantiques ou qubits, sont extrêmement capricieux : la moindre perturbation peut induire des erreurs susceptibles de faire dérailler un calcul. Pour concrétiser les promesses de l'informatique quantique, les chercheurs devront maîtriser ces erreurs grâce à la correction d'erreurs quantiques.

Le cœur de la correction d'erreurs quantiques repose sur un principe simple : redondance, redondance, redondance. La première étape consiste à concevoir une recette, appelée code correcteur d'erreurs quantiques, qui utilise de nombreux qubits " physiques " sujets aux erreurs pour coder chacun des qubits " logiques " effectuant les calculs. Les chercheurs peuvent ensuite utiliser des astuces astucieuses pour diagnostiquer et corriger les erreurs. Ce même principe est couramment utilisé pour protéger les informations classiques sur CD et disques durs, comme je l'expliquais dans cette newsletter en août dernier.

Pourtant, la correction d'erreurs quantiques est bien plus complexe que son homologue classique. L'une des raisons est que les qubits sont plus fragiles que le matériel informatique classique. Il ne s'agit pas seulement de les protéger des perturbations environnementales. Chaque action de calcul, y compris celles liées à la correction d'erreurs, peut déclencher de nouvelles erreurs. De plus, les erreurs de qubits se présentent sous deux formes distinctes, chacune nécessitant un type de correction d'erreur différent. Enfin, la mesure quantique est intrinsèquement perturbatrice : vérifier un qubit pour diagnostiquer des erreurs compromet tout calcul quantique en cours. Cela signifie que les chercheurs doivent rechercher les erreurs indirectement, sans jamais mesurer les qubits qui stockent leurs données. Les chercheurs ont élaboré de nombreux codes de correction d'erreurs quantiques différents pour relever ces défis. En 2021, Katie McCormick a expliqué le fonctionnement de l'un des codes les plus emblématiques .

 
Ce sont des défis de taille, et les chercheurs ont encore un long chemin à parcourir. Mais la correction d'erreurs quantiques est l'un des domaines les plus actifs de la recherche en informatique quantique. Les laboratoires industriels réduisent régulièrement les taux d'erreur et adaptent les codes correcteurs d'erreurs pour fonctionner avec des réseaux de qubits toujours plus grands, tandis que les chercheurs universitaires conçoivent de nouveaux codes et découvrent des liens curieux avec des domaines lointains des mathématiques et de la physique. 

Nouveautés et points importants

La promesse de la correction d'erreurs quantiques repose sur une hypothèse essentielle : plus vous utilisez de qubits physiques pour coder chaque qubit logique, plus vos qubits logiques seront robustes. Mais l'ajout de qubits introduit également davantage de sources d'erreurs potentielles. L'adaptation à des codes plus grands n'est utile que lorsque les taux d'erreur de chaque qubit physique sont inférieurs à un seuil spécifique à chaque code. L'année dernière, j'ai présenté un résultat marquant dans lequel une équipe de chercheurs de Google a présenté des preuves claires qu'ils avaient franchi ce seuil d'erreur pour un code correcteur d'erreurs populaire appelé code de surface. Ils ont comparé des versions progressivement plus grandes du code de surface et ont constaté que l’ajout de qubits supplémentaires réduisait le taux d’erreur.

 
Le code de surface utilisé dans la démonstration de l'équipe Google présente de nombreuses caractéristiques intéressantes, notamment un seuil d'erreur relativement élevé. Cependant, il nécessite un grand nombre de qubits pour réduire les taux d'erreur aux niveaux extrêmement bas exigés par les algorithmes quantiques : des milliers de qubits physiques pour chaque qubit logique. En 2023, Charlie Wood a décrit un développement prometteur pour une approche alternative basée sur les codes à " contrôle de parité à faible densité " (LDPC). Deux groupes de chercheurs ont utilisé des simulations informatiques pour démontrer que les codes LDPC peuvent fonctionner avec beaucoup moins de qubits physiques que les codes de surface. Il reste à voir si les chercheurs pourront concrétiser cette promesse avec du matériel réel.

 
L'étude de la correction d'erreurs quantiques a également mené les chercheurs vers des horizons surprenants. En 2019, Natalie Wolchover a publié un article sur des indices intrigants selon lesquels les mathématiques de la correction d'erreurs quantiques pourraient aider les chercheurs à comprendre les origines de l'espace-temps . L'année dernière, j'ai également écrit un article sur deux chercheurs qui ont découvert un lien entre la correction d'erreurs quantiques et les pavages apériodiques – des motifs géométriques pouvant couvrir un plan infini sans jamais se répéter, et qui ont leurs propres liens avec la physique fondamentale. " Des racines profondes relient ces différentes choses ", m'a expliqué le physicien Felix Flicker. " Ces connexions fascinantes demandent à être approfondies. "




 

Auteur: Internet

Info: Quata magazine, Ben Brubaker, lundi 29 sept 2025

[ stabilité recherchée ] [ propagation ] [ convergence ] [ intrication ] [ duplication voilée ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

légende

- Je t'apporte un enfant, je te prie de l'élever avec plus de tendresse et de soins que le tien ; si tu le fais, tu en retireras, toi et tes héritiers, un profit que tu ne peux pas imaginer.

- Est-ce, dit Antor, l'enfant que le roi m'a demandé de faire allaiter par ma femme, en sevrant mon propre fils pour lui ?

- Oui, c'est lui ; tous les gens de bien te le demandent, et moi aussi. Dis-toi bien que ma prière vaut celle d'un puissant seigneur.

Antor prend l'enfant qui n'est qu'un tout petit bébé et demande s'il est baptisé.

- Non, répond le vieillard, mais il doit l'être tout de suite.

- Quel nom voulez-vous qu'il porte ? demande Antor à l'homme qui le lui a posé dans les bras.

- Si tu veux me faire plaisir, tu le nommeras Arthur. Tu ne tarderas pas à savoir quelle source de bien cet enfant sera pour toi : très vite, vous ne saurez dire, ta femme et toi, lequel de lui ou de votre fils vous aimerez le plus.

Auteur: Boron Robert de

Info: Merlin : Roman du XIIIe siècle. Le mage Merlin orchestre la naissance d’Arthur en aidant Uther à séduire Igraine, puis veille à ce que l’enfant soit protégé.

[ père adoptif ] [ ex machina ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pouvoir

La dissonance cognitive était une caractéristique majeure de la vie en Union soviétique où toute la société se soumet à un credo que contredit à chaque instant la réalité, et où il faut pour survivre croire le credo, pas la réalité. Dans cet univers dystopique, tout est inversé : la pénurie s’appelle prospérité, la terreur confiance, la délation camaraderie et le mensonge vérité. Ce que résume le bolchevik Piatakov dans cette formule d’une pureté orwellienne citée, rappelez-vous, par le biographe de Staline, Simon Sebag Montefiore, lors de notre mémorable dîner au restaurant Petrovitch : " Un bolchevik, si le Parti lui dit que le blanc est noir et que le noir est blanc, ne doit pas croire ce qu’il voit mais ce que le Parti lui dit de voir. "




Auteur: Carrère Emmanuel

Info: Kolkhoze

[ arbitraire ] [ indiscuté ] [ dictatorial ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

essai philosophique

[A propos de La Différence entre les systèmes philosophiques de Fichte et de Schelling]

L’étude, d’une centaine de pages, est composée de trois parties : le premier tiers aborde un certain nombre de questions philosophiques générales (les systèmes philosophiques vus dans l’histoire, la réflexion comme instrument pour philosopher, les rapports entre la spéculation et le bon sens), le deuxième est un exposé assez long de la philosophie de Fichte, le troisième enfin est consacré à l’examen proprement dit de la différence de celle-ci d’avec la philosophie de Schelling. Le prétexte de l’examen était une réfutation des positions des philosophes contemporains Karl Leonhard Reihold (qui considérait les positions de Fichte et de Schelling comme identiques) et Christoph Gottfried Bardili.

Auteur: Lefebvre Jean-Pierre

Info: Présentation in La Phénoménologie de l'esprit de Hegel, Flammarion, Paris, 2012, page 16

[ résumé ] [ objectif ] [ intention ] [ comparaison ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

essai philosophique

[A propos des Ecrits théologiques de jeunesse]

Hegel y sonde la question de la possibilité de l’apparition d’une religion, et met en place une première dialectique de la religion positive (déposée par l’histoire et la tradition) et de la religion naturelle ou rationnelle. Au sein de l’analyse historique du devenir du christianisme, des couples conceptuels se mettent en place, ainsi qu’un protosystème qui doit beaucoup à Kant et à l’idée que la religion ne peut se fonder que sur la moralité, dans le même temps que ses lectures historiques (Forster et Gibbon) l’incitent à poser les premiers jalons d’une périodisation de l’histoire universelle articulée sur des matières spéculatives ou des concepts. Il n’y a pas encore de "premier système" mais une "soupe primitive" du système, dans laquelle la part de la philosophie demeure relativement modeste.

Auteur: Lefebvre Jean-Pierre

Info: Présentation in La Phénoménologie de l'esprit de Hegel, Flammarion, Paris, 2012, page 12

[ résumé ] [ influences ] [ ébauche ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

essai philosophique

La Phénoménologie de l’esprit doit venir prendre la place des explications psychologiques ou des discussions abstraites sur ce qui fonde le savoir. Elle examine la préparation à la science dans une perspective qui fait d’elle une science nouvelle, intéressante, la première science de la philosophie. Elle appréhende les différentes figures de l’esprit comme autant de stations du chemin par lequel celui-ci devient savoir pur ou esprit absolu. C’est pourquoi, dans les principales subdivisions de cette science – qui se redivisent chacune à leur tour en plusieurs autres – elle examine la conscience, la conscience de soi, la raison observante et agissante, l’esprit proprement dit, en tant qu’esprit éthique, cultivé et moral, et finalement comme esprit religieux dans ses formes diverses. La richesse des manifestations de l’esprit, qui dans un premier temps se présente au regard comme un chaos, est disposée dans un ordre scientifique qui les expose selon leur nécessité, dans lequel les manifestations incomplètes se résolvent et passent dans des manifestations supérieures qui sont leur prochaine vérité. Elles trouvent d’abord la dernière vérité dans la religion, puis dans la science, en ce que celle-ci est le résultat de tout.

Auteur: Hegel Georg Wilhelm

Info: Prospectus rédigé pour les pages d’annonces de l’Allgemeine Literatur Zeitung du 25 novembre 1807

[ résumé ] [ méthode ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

concept psychanalytique

La "présence du passé" donc, telle est la réalité du transfert. Est-ce qu’il n’y a pas d’ores et déjà quelque chose qui s’impose, qui nous permet de la formuler d’une façon plus complète ? C’est "une présence" - un peu plus qu’une présence - c’est "une présence en acte" et, comme les termes allemand et français l’indiquent, une reproduction. Je veux dire que ce qui n’est pas assez articulé, pas assez mis en évidence dans ce qu’on dit ordinairement, c’est en quoi cette reproduction se distingue d’une simple passivation du sujet.

Si c’est une reproduction, si c’est quelque chose en acte, il y a dans la manifestation du transfert quelque chose de créateur. Cet élément me parait tout à fait essentiel à articuler, et comme toujours, si je le mets en valeur, ça n’est pas que le repérage n’en soit déjà décelable d’une façon plus ou moins obscure dans ce qu’ont déjà articulé les auteurs.

Car si vous vous reportez au rapport qui fait date de Daniel LAGACHE, vous verrez que c’est là ce qui fait le nerf, la pointe de cette distinction qu’il a introduite, mais qui à mon sens reste un peu vacillante et trouble de ne pas voir cette dernière pointe, de la distinction qu’il a introduite de l’opposition autour de laquelle il a voulu faire tourner sa distinction du transfert entre "répétition du besoin" et "besoin de répétition". Car si didactique que soit cette opposition, en réalité elle n’est pas incluse, n’est même pas un seul instant véritablement en question, dans ce que nous expérimentons du transfert.

Il n’y a pas de doute, quand il s’agit du "besoin de répétition", nous ne pouvons pas formuler autrement les phénomènes du transfert que sous cette forme énigmatique : pourquoi faut-il que le sujet répète à perpétuité cette signification, au sens positif du terme, ce qu’il nous signifie par sa conduite ?

Appeler ça "besoin", c’est déjà infléchir dans un certain sens, ce dont il s’agit.

[…]

Car il est clair que tout, d’autre part, nous indique que si ce que nous faisons, nous le faisons en tant que le transfert est la répétition d’un besoin - d’un besoin qui peut manifester là le transfert et là le besoin - nous arrivons à une impasse, puisque nous passons, par ailleurs, notre temps à dire que c’est une ombre de besoin, un besoin déjà depuis longtemps dépassé, et que c’est pour cela que sa répétition est possible. Et aussi bien ici nous arrivons au point où le transfert apparaît comme à proprement parler une source de fiction.

Le sujet dans le transfert feint, fabrique, construit quelque chose, et alors il semble qu’il n’est pas possible de ne pas tout de suite intégrer à la fonction du transfert ce terme, qui est d’abord : quelle est la nature de cette fiction, quelle en est la source d’une part, l’objet d’autre part ? Et s’il s’agit de fiction : qu’est-ce qu’on feint ? Et puisqu’il s’agit de feindre : pour qui ? Il est bien clair que si on ne répond pas tout de suite : "Pour la personne à qui on s’adresse", c’est parce qu’on ne peut pas ajouter : "le sachant". C’est parce que d’ores et déjà on est très éloigné par ce phénomène de toute hypothèse même de ce qu’on peut appeler massivement par son nom : simulation.

Donc ce n’est pas pour la personne à qui on s’adresse en tant qu’on le sait. Mais ça n’est pas parce que c’est le contraire, à savoir que c’est en tant qu’on ne le sait pas, qu’il faut croire que, pour autant, la personne à qui on s’adresse est là tout d’un coup volatilisée, évanouie. Car tout ce que nous savons de l’inconscient, à partir du départ, à partir du rêve, nous indique - et l’expérience nous montre - qu’il y a des phénomènes psychiques qui se produisent, se développent, se construisent pour être entendus, donc justement pour cet autre qui est là. Même si on ne le sait pas, même si on ne sait pas qu’ils sont là pour être entendus : ils sont là pour être entendus, et pour être entendus par un autre. En d’autres termes, il me parait impossible d’éliminer du phénomène du transfert le fait qu’il se manifeste dans le rapport à quelqu’un à qui l’on parle.

Ceci en est constitutif, constitue une frontière, et nous indique du même coup de ne pas noyer son phénomène dans la possibilité générale de répétition que constitue l’existence de l’inconscient. Hors de l’analyse il y a des répétitions liées bien sûr à la constance de la chaîne signifiante inconsciente dans le sujet. Ces répétitions, même si elles peuvent dans certains cas avoir des effets homologues, sont strictement à distinguer de ce que nous appelons "le transfert" […].

Auteur: Lacan Jacques

Info: 1er mars 1961

[ définition ] [ particularité ] [ question ] [ grand Autre ] [ chiasme ]

 
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réflexion

- Ça m'arrive souvent de ne penser à rien. C'est déjà mieux que de ne pas penser du tout.

Auteur: Queneau Raymond

Info:

[ vacuité ]

 

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