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exégèse politique

Le péché originel en lui-même est donc un événement des temps les plus anciens qui a modifié de façon décisive aussi bien la structure de la société que la personnalité de chaque individu et qui a imposé pour la suite à l’humanité entière de nouvelles orientations sociales et psychologiques. C’est par là qu’il faut expliquer le jugement de valeur négatif porté sur la sexualité et l’autorité de l’homme dans la structure familiale.

Partant de là, il ne peut guère subsister de doute sur la nature de ce phénomène. Il ne peut être question que d’une seule et unique chose : l’abandon du matriarcat des origines, abandon que la Genèse définit comme l’erreur humaine fondamentale et comme un péché contre l’esprit et la volonté de Dieu.

Le thème dominant de la tragédie de la Genèse est un changement global d’orientation qui s’est situé dans la phase initiale de la formation de la société et qui exerce une action inhibitrice sur tout événement, devenir ou vécu humain : le passage de l’esprit matriarcal, du développement infini permettant toujours de fonder une nouvelle famille ou une nouvelle société, au principe de l’autorité. 

Auteur: Gross Otto

Info: Révolution sur un divan, traduit de l’allemand par Jeanne Etoré Les éditions Solin, 1988, pages 75-76

[ interprétation ] [ patriarcat ] [ chute ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

tentative astrale

Première sortie... Tout content. Resté bien calme et décidé après avoir réussi à reprendre mon contrôle mental alors que je partais dans les limbes avec ce que j'ai heureusement identifié comme un songe-paralysie, qui d'habitude devient suffisamment désagréable pour que la peur me fasse me réveiller... Alors que là j'ai réussi à attraper la porte étroite qui m'a conduit vers un puissant état vibratoire, agréable, prometteur et intéressant, durant lequel j'ai conservé un fort désir de sortir.... Pour finalement voir se découvrir, par brefs et rapides a-coups, un magnifique ciel étoilé, et puis me retrouver dans le jardin devant la maison... Sous une belle lueur de pleine lune. Et là, les chats... Nous en avons deux actuellement, ils sont venus vers moi, très agités mais très calins, pour jouer avec moi, c'était étonnant parce qu'ils ne se comportent jamais comme ça à l'extérieur. En tout cas ils me percevaient très clairement et j'ai senti leur pelage. Rapidement je me suis dit qu'il fallait profiter de l'expérience et j'ai décidé d'aller voir chez des voisins pour vérifier je ne sais plus quoi ... Et là, j'ai perdu le fil, progressivement mais très vite... Et je me suis retrouvé dans mon pieu, le corps toujours enfermé dans le carcan du sommeil.

Voilà. La prochaine fois j'essayerai d'aller plus loin, et surtout plus tranquillement. Pour finir je précise que malgré la grande netteté du décor et de l'expérience je considère que c'était surtout onirique, vu que certains détails ne correspondaient pas avec le réel, et qu'il est donc clair que ce 'spectacle' venait avant tout de mon mental... D'autant que je fait partie de ceux qui considèrent les chats comme ayant des capacités de ce genre, jusqu'à être, pourquoi pas et comme c'est bcp raconté, des psychopompes.

Auteur: Mg

Info: 9 octobre 2023

[ témoignage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

animal-végétal

Les scientifiques ont récemment mis en lumière une capacité stupéfiante des fourmis : après avoir récolté les grains et les graines dont elles auront besoin pour affronter l’hiver, elles prennent soin de les briser en deux avant de les stocker dans leur nid. Ce geste, en apparence anodin, cache en réalité une stratégie remarquable : en fendant les graines, elles empêchent toute germination, même sous la pluie la plus abondante ou dans les conditions les plus favorables à la pousse.

Mais ce qui a véritablement laissé les chercheurs sans voix, c’est leur observation des graines de coriandre. Contrairement aux autres, celles-ci n’étaient pas simplement coupées en deux, mais en quatre morceaux. Intrigués, les scientifiques ont mené des expériences en laboratoire et ont fait une découverte étonnante : une graine de coriandre coupée en deux peut encore germer, mais une fois divisée en quatre, toute possibilité de germination disparaît.

Comment ces minuscules créatures peuvent-elles posséder un tel savoir ? Qui leur a soufflé ce secret que l’homme lui-même ignorait ? Nous croyons tout comprendre du monde qui nous entoure, et pourtant, il nous reste tant à apprendre des autres êtres vivants

Auteur: Internet

Info: National Nature Geographic, mars 2025

[ insecte ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

souvenirs

Nos lieux de naissance nous reviennent toujours.

Déguisés en mots, trous de mémoire ou cauchemars, maux de ventre ou insomnies.

Auteur: Johnson Daisy

Info: Tout ce qui nous submerge

[ corps-esprit ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sororité

Ma soeur est un trou noir.

Ma sœur est une tornade.

Ma sœur est le terminus ma sœur est la porte

verrouillée ma sœur est un coup de feu dans

l’obscurité .

Ma sœur m’attend.

Ma sœur est un arbre qui tombe.

Ma sœur est une fenêtre murée.

Ma sœur est un os du bonheur ma sœur est le train

dans la nuit ma sœur est le dernier paquet de chips

ma sœur est une grasse matinée interminable.

Ma sœur est une forêt en flammes .

Ma sœur est un navire qui sombre.

Ma sœur est la dernière maison dans la rue.


Auteur: Johnson Daisy

Info: Soeurs

[ poème ] [ famille ]

 

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tristesse

Le chagrin est une maison sans fenêtre ni porte, sans possibilité de voir le temps qui passe.

Auteur: Johnson Daisy

Info: Soeurs

[ refuge ] [ enfermement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

étymologie

Avant d’aller plus loin, je ferais peut-être bien d’expliquer que des noms comme Toolate et Ontime sont tout sauf rares chez nous, dans l'est de l'Oklahoma. C’est que, voyez-vous, la plupart des terres d'ici ont autrefois appartenu aux Cinq tribus civilisées – pas à certains de leurs membres, mais aux tribus en tant que telles. Ce système a très bien fonctionné du temps des territoires, mais ensuite, pour que l'Oklahoma puisse devenir un État, il a fallu que les terres soient réparties entre des individus. La propriété tribale devait donc être abolie. Voici comment le gouvernement s’y est pris. Il a fixé une date, à l’heure près, et tout enfant né avant cette heure s’est vu attribué une part des terres de sa tribu. Il a touché son lot, comme on dit. Mais celui qui a vu le jour après l’heure en question, ne serait-ce que d’une minute, n’a rien touché du tout. Ce qui a fait de lui un Indien dans la mouise, sauf quand ses proches choisissaient de le prendre sous leur aile.

Voilà l’histoire qui se cache derrière des noms comme Toolate, Ontime et pas mal d’autres, tellement modifiés au fil du temps que vous auriez du mal à les reconnaître pour ce qu’ils sont.

Abe Toolate est né après l’heure de la distribution des lots, et ses proches n’ont pas été longs à comprendre qu’il valait mieux ne rien lui léguer du tout.

Auteur: Thompson Jim

Info: La cabane du métayer

[ redistribution des terres ] [ date limite ] [ légende locale ] [ colonialisme ]

 

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sémiotique

Avec des lettres et des mots on ne peut rien dire. Parfois j'écris une lettre grecque quelconque, un thêta ou un oméga, et je n'ai qu'à tourner un tout petit peu la plume, voilà que la lettre prend une queue et devient un poisson et évoque en une seconde tous les ruisseaux et tous les fleuves de la terre, toute sa fraîcheur et son humidité, l'océan d'Homère et les eaux sur lesquelles marcha saint Pierre, ou bien la lettre devient un petit oiseau, dresse la queue, hérisse ses plumes, se gontle, rit et s'envole. Eh bien, Narcisse, tu ne fais sans doute pas grand cas de ces lettres-là ? Mais je te le dis, c'est avec elles que Dieu a écrit le monde.

Auteur: Hesse Hermann

Info: Narcisse et Goldmund

[ idéogrammes ] [ langage ] [ limitation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

demande

Parle-moi, de ta voix pareille à l'eau courante,

Lorsque s'est ralenti le souffle des aveux.

Dis-moi des mots railleurs et cruels si tu veux,

Mais berce-moi de la mélopée enivrante.



De ce timbre voilé qui m'attriste et m'enchante,

Lorsque mon front s'égare en tes vagues cheveux,

Exprime tes espoirs, tes regrets et tes vœux,

Ô mon harmonieuse et musicale amante!



Et moi, j'écouterai ta voix et son doux chant.

Je ne comprendrai plus, j'écouterai, cherchant,

Sinon l'entier oubli, du moins la somnolence.



Car si tu t'arrêtais, ne fût-ce qu'un moment,

J'entendrais... j'entendrais au profond du silence

Quelque chose d'affreux qui pleure horriblement.


Auteur: Vivien Renée

Info: Poèmes choisis 1901-1910

[ parlêtre ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

individu-société

Dans la famille existante, au tout début de son expérience, l’enfant ressent à la fois que sa nature innée, sa volonté innée de devenir lui-même, sa volonté d’aimer comme il lui a été donné de le faire ne sont comprises ni admises par personne et qu’il n’obtient aucune réponse à sa revendication de conserver sa personnalité et d’avoir le droit d’aimer selon ses propres lois. Il n’y a pas de réponse à cette revendication si ce n’est sa propre découverte qu’il est opprimé et méprise, sans défense, sa propre découverte de l’immense solitude qui s’étend partout autour de lui. A l’angoisse infinie de l’enfant dans la solitude, la famille, telle qu’elle existe à l’heure actuelle, n’a pas d’autre réponse que : vis seul ou deviens comme nous.

Nul n’est capable de renoncer à tout amour dès l’enfance : c’est impossible parce que l’instinct d’attachement aux autres est aussi nécessaire à la conservation de l’espèce que l’aspiration à préserver sa propre nature innée. Dans la famille existante, l’enfant doit donc devenir semblable à ceux qui l’entourent : pratiquement entièrement s’il fait partie du plus grand nombre, uniquement en partie s’il fait partie des rares qui ne peuvent perdre tout à fait leur nature innée ni la nécessité intérieure de tendre vers elle.

La peur de la solitude, le besoin d’attachement forcent l’enfant à s’adapter : cette suggestion de l’extérieur que l’on appelle l’éducation est assimilée dans sa propre volonté. Et c’est ainsi que la plupart d’entre nous ne sont faits que d’une volonté étrangère qu’ils ont assimilée, d’une nature étrangère à laquelle ils se sont adaptés, d’un être étranger qui leur donne entièrement l’illusion de représenter leur propre personnalité. Dans l’ensemble ils sont devenus des êtres uniformes parce que la volonté étrangère dont ils sont en réalité constitués vise, de par sa nature la plus profonde et dans ses objectifs ultimes, l’uniformité. Ils se sont épargnés le déchirement intérieur, adaptés aux choses telles qu’elles sont. Ils représentent la grande majorité. 

Auteur: Gross Otto

Info: Révolution sur un divan, traduit de l’allemand par Jeanne Etoré Les éditions Solin, 1988, page 67

[ moi-sujet ] [ renoncement ] [ conformisme ] [ désir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson