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humour

- Que dit un poney en entrant dans un magasin de chaussures ?



- Rien, c'est un poney.



 

Auteur: Internet

Info: 10 octobre 2025

[ débile ] [ animal ] [ équestre ]

 
Commentaires: 8
Ajouté à la BD par miguel

question

Qui de nous est heureux en ce monde ? qui de nous arrive enfin au terme de ses désirs, ou, quand il y parvient, se trouve satisfait ?


Auteur: Thackeray William Makepeace

Info: La foire aux vanités, Chapitre LXVII : Naissances, mariages et décès.

[ bonheur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

philosophe-sur-philosophe

Ce texte propose une lecture approfondie de la théorie du signe de Charles Sanders Peirce, en l'articulant comme un nouveau modèle sémiotique du mental, et interroge sa portée pour la philosophie du langage, de la connaissance et de l'esprit.​

Le pragmatisme peircien : fondement logique et sémantique des idées

Il est rappellé que le pragmatisme naît chez Peirce de la volonté de donner une méthode rigoureuse pour clarifier le sens des concepts. Le sens d'une idée ou d'un concept consiste en la totalité des effets pratiques concevables qu'elle pourrait engendrer. Cela signifie que la signification est donnée par une série de conditions expérimentales dépendantes en termes et pratiques – toute différence de croyance doit se traduire par une différence de conduite ou d'effet observable. Cette conception élimine tout sens en dehors de ses implications pratiques et vise à dissiper de nombreux faux problèmes métaphysiques en recentrant la philosophie sur l'analyse des usages effectifs du langage comme des croyances et des habitudes.​

La pensée comme sémiotisation : le refus du mental comme substance interne

Peirce développe la thèse centrale selon laquelle " nous n'avons pas le pouvoir de penser sans les signes ", idée qui récuse le solipsisme et la représentation de la pensée comme pure intériorité. Le moi n'est qu'un effet du dialogue, de la communication, même dans son intimité. La pensée est fondamentalement dialogique et ne se réduit ni à un monologue interne ni à un " sens dans la tête ", mais consiste toujours en un échange de signes où le langage n'est pas un simple véhicule, mais " la matière même " de la pensée. On pense dans et par les signes ; sans eux, il n'y a pas de pensée.​

Continuité et triadicité de la sémiosis

La connaissance est toujours déterminée par une connaissance antérieure : la pensée s'inscrit dans un processus infini où toute pensée est une pensée-signe, renvoyant à d'autres pensées-signes dans un dialogue sans clôture. Peirce approfondit l'idée avec la triade fondamentale de la relation sémiotique : tout signe met en jeu trois pôles – le signe lui-même, son objet, et son interprétant (l'effet ou la traduction générée par le signe sur un récepteur, qui est à son tour un signe). La catégorie de " Tiercéité " manifeste ainsi la spécificité du mental : toute relation authentiquement signifiante est triadique, non simplement dyadique (cause à effet sans médiation).​


Classification des signes & primat du symbole

Peirce propose différentes classifications du signe : icône (signe par ressemblance), index (signe par contiguïté ou causalité réelle) et symbole (signe par convention et interprétation). Cependant, ces distinctions ne prennent sens que dans le processus global de la " sémiose ", où la fonction et la destination du signe (son sens) ne peuvent être pleinement saisies qu'en relation avec d'autres signes, dans une dynamique sans fin. Le but n'est pas tant la représentation que " d'amener la vérité à l'expression " : le signe se définit moins par son essence statique que par ce vers quoi il tend, par sa vocation à entrer dans des chaînes interprétatives toujours renouvelées.​

La " mentalisation " du signe et le rôle de l'interprète

Il n'y a pas d'un côté de la pensée, de l'autre le signe : leur relation est entièrement réciproque, indéfiniment ouverte, et gouvernée par le rôle central de l'interprète. L'interprétant n'est pas nécessairement une personne, mais peut être toute transformation, traduction ou effet d'un signe sur un autre. La signification se déploie dans cet effort de traduire, d'interpréter, de reformuler, qui s'ouvre sur une série présumée infinie d'interprétants – le sens n'est jamais fixé définitivement, mais croît en se développant à travers de nouvelles interprétations.​

Objectivité et réalisme sémiotique : l'objet comme " limite fictive "

Pour Peirce, le référent ou l'objet du signe n'est jamais un donné brut, préalable ou totalement extérieur : il n'est que la " limite fictive " des interprétations, déjà pluralisée, construite, et structurée par les règles du langage et de la communauté interprétative. La signification demeure indéterminée, en amont comme en aval, de sorte que le sens d'un signe n'est pas ce qu'il est mais ce vers quoi il tend, selon une finalité (causalité finale) propre à l'esprit.​

Conclusion : une sémiose infinie, finalité et créativité du sens

La théorie peircienne de la pensée-signe évoque toute clôture du sens, toute autonomie du donné phénoménal ou des mythes de l'intériorité. Toute pensée est production et traduction de signes en d'autres signes, dans un processus indéfini guidé par la Tiercéité – l'instance médiatrice, rationnelle et téléologique qui sous-tend l'intelligibilité. Le signe n'existe que par sa vocation à la traduction, à l'interprétation créatrice, et à la croissance perpétuelle de la signification, où pensée, langage et réalité s'interpénètrent sans jamais se ramener à des essences données ou à des états internes statiques.​

Telle se présente la dynamique sémiotique profonde que Peirce propose comme modèle de la pensée : une théorie radicalement anti-substantialiste du mental, de la signification et de l'intelligence, où la pensée n'a d'autre réalité que sémiotique, dialogique, et créatrice, perpétuellement médiée par le jeu infini des signes.​




 

Auteur: Tiercelin Claudine

Info: A propos de son grand ouvrage sur CS Peirce : "La pensée-signe – Un nouveau modèle du mental", Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 2013, synthèse établie par perplexity.ai - 10 octobre 2025

[ émergences réflexives ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

familles recomposées

On ne m’a jamais proposé énormément de paternité. Des flopées d’enfants déjà faits en revanche. Elles me voient peu en père. Très bien en beau-père au contraire. Tuteur. Ou oncle des dimanches. Père coulisses… Sachant s’effacer. Soutien pour jours sombres seulement. Leur rêve…

Auteur: Muray Philippe

Info: Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 31 décembre 1983

[ attentes féminines ] [ rôle ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson

patronyme

Mon nom : ce n’est pas mur qui est à analyser dedans ; ce qui m’a influencé, ce qui a fait que mon signifiant paternel m’a tellement retardé, c’est mûr, mûrissant, à mûrir. A laisser mûrir… Lenteur. Temps perdu. Attendre. J’arrive à peine à la maturité. A peine. Et pour si peu de choses ! Pour tout le reste, immature encore. Blessure d’immaturité jusque dans mon style. Et je ne dis rien de ma vie quotidienne. Brouillon informe…

Auteur: Muray Philippe

Info: Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 30 décembre 1983

[ association d'idée ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

olfaction

Je détermine mes préférences pour les femmes en fonction de l’odeur (bien plus que les yeux, la bouche, le cul, etc.). Nanouk est vraiment la seule aimée avec persévérance pour cette raison… Avec d’autres, certaines baises m’ont dégoûté à cause de ça. J’ai dû interrompre des débuts de liaisons, écourter des scènes… Le malheur pour moi dans la baise est là principalement. Bordure de dégoût. Frontière vite touchée. Cul frontalier du haut-le-cœur. Je me souviens du cul de D., un jour… Quatre pattes, tendue, ouverte, bouches de derrière soufflant généreusement, moi juste au-dessus. Revivre ça… La seule fois où j’ai débandé en plein vol. Circuits coupés. Plus de communications avec la tour de contrôle. L’odeur dessine les femmes, le profil d’une aventure, le tracé de leur voix…

Auteur: Muray Philippe

Info: Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 28 décembre 1983

[ femmes-par-homme ] [ importance ] [ désir sexuel ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson

fantasme masculin

Le mâle en a tellement assez de ramoner sa femelle humaine, parfois… Il rêve de la faire baiser par plus bestial que lui, se venger comme ça… D’où zoophilie. Les mythes. Toutes les religions sont zoophiliques. Hormis la juive et la chrétienne. Quand Eve s’approche du serpent pour faire avec lui des choses pas propres, c’est présenté justement comme la catastrophe du genre humain.

Auteur: Muray Philippe

Info: Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 27 décembre 1983

[ homme-animal ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

discours religieux

Le plus grand hebdo français de la gauche de bonne volonté, Nouvel Obs, fait sa couverture cette semaine sur les Extra-Terrestres !! C’est-à-dire son numéro de Noël !! "Maintenant les scientifiques y croient" dit le titre. Croient ! Des scientifiques ? Belles illustrations de vies autres. Insectes impossibles, lézards humains, poulpes pensant sous trois soleils, araignées cyclopes, yeux dans le nombril… Flammarion, en somme… Comme s’ils vous annonçaient que les maintenant les scientifiques y croient, au socialisme. Revue progressiste ! N’ayez pas peur d’y croire, vous n’êtes pas de doux illuminés, seulement des illuministes… Bien sûr, les théologiens vont encore en prendre plein la gueule pour pas un rond, tant pis. Plan d’enfer. En pleine période de déconfiture métaphysique, les socialoïdes rêvent d’androïdes.

Auteur: Muray Philippe

Info: Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 27 décembre 1983

[ moderne ] [ croyance ] [ extraterrestres ] [ scientifiquement prouvé ] [ légitimité ] [ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

locution

J’ai rêvé cette nuit comme souvent que je polémiquais avec un adversaire qui, à la manière de presque tout le monde, ne savait pas écouter ce que je disais (on attrape un mot et on répond dessus – on ne fait pas attention à la syntaxe, aux adjectifs correcteurs accompagnant ce mot, etc. On n’y fait pas attention parce que soi-même, la plupart du temps, on parle comme un cochon…) alors que je m’exprime en général d’une façon assez soignée, nuancée, volontairement toilettée.

Auteur: Muray Philippe

Info: Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 27 décembre 1983

[ attention ] [ précision ] [ exigence ] [ médiocrité ] [ rapports humains ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson

fuite en avant

Les peuples amérindiens furent tout aussi étonnés d’observer l’acharnement au travail de leurs envahisseurs, leur fébrilité industrieuse d’insectes, et surtout leur inébranlable détermination à inculquer au monde entier cette extravagante folie : " Vous nous dites que pour vivre il faut travailler… Vous autres, hommes blancs, vous pouvez travailler si vous le voulez, nous ne vous gênons nullement ; mais à nouveau vous nous dites :  Pourquoi ne devenez-vous pas civilisés ?  Nous ne voulons pas de votre civilisation ! " Et encore : " Mes jeunes gens ne travailleront jamais, les hommes qui travaillent ne peuvent rêver, et la sagesse nous vient des rêves ".

Auteur: Bounan Michel

Info: La Folle Histoire du monde

[ consumériste ] [ compétition ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste