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événement nucléaire

Ce livre ne parle pas de Tchernobyl, mais du monde de Tchernobyl. Justement de ce que nous connaissons peu. De ce dont nous ne connaissons presque rien. Une histoire manquée : voilà comment j’aurais pu l’intituler. […]

C’est plus qu’une catastrophe… Justement, tenter de placer Tchernobyl au niveau des catastrophes les plus connues nous empêche d’avoir une vraie réflexion sur le phénomène qu’il représente. Nous semblons aller tout le temps dans la mauvaise direction. Dans ce cas précis, notre vieille expérience est visiblement insuffisante. Après Tchernobyl, nous vivons dans un monde différent, l’ancien monde n’existe plus. Mais l’homme n’a pas envie de penser à cela, car il n’y a jamais réfléchi. Il a été pris de court. 

Auteur: Alexievitch Svetlana

Info: La supplication, Editions Jean-Claude Lattès, 1998, traduit du russe par Galia Ackerman et Pierre Lorrain, pages 30-31

[ réel ] [ passion de l'ignorance ] [ politique de l'autruche ] [ retour du refoulé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

victime de Tchernobyl

Je ne me suis plus détachée de lui… Je l’ai accompagné jusqu’au cercueil… Bien que je ne me souvienne pas d’un cercueil, mais d’un grand sac en plastique… Ce sac… A la morgue, ils me demandèrent : "Voulez-vous voir comment nous l’avons habillé ?" Bien sûr, je le voulais ! Il était revêtu de sa grande tenue, la casquette posée sur sa poitrine. On n’avait pas pu le chausser car personne n’avait pu trouver de chaussures à sa taille : ses pieds étaient trop gonflés… Il avait fallu également couper l’uniforme, car il était impossible de le lui enfiler, il n’avait plus de corps solide… Il n’était plus qu’une énorme plaie… Les deux derniers jours, à l’hôpital… Je lui ai soulevé le bras et l’os a bougé, car la chair s’en était détachée… Des morceaux de poumon, de foie lui sortaient par la bouche… Il s’étouffait avec ses propres organes internes… J’enroulais ma main dans une bande et la lui mettais dans la bouche pour en extraire ces choses… On ne peut pas raconter cela ! On ne peut pas l’écrire ! Et c’était tellement proche… Tellement aimé… Il était impossible de lui enfiler des chaussures… On le mit pieds nus dans le cercueil…

Auteur: Alexievitch Svetlana

Info: La supplication, Editions Jean-Claude Lattès, 1998, traduit du russe par Galia Ackerman et Pierre Lorrain, pages 24-25

[ mort ] [ description ] [ conséquences ] [ irradiation ] [ agonie ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

théologie

Quand la physique quantique nous mène à Dieu

Yves Dupont est l’auteur de “l’empreinte de Dieu dans le monde quantique”. En cette année 2025 consacrée par les Nations Unies “année internationale des sciences et technologies quantiques”, il apporte une lecture spirituelle à ses travaux scientifiques, dans la continuité de la réflexion menée par Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies dans “Dieu, la science, les preuves”.

Alors qu’un sondage de l'American Association for the Advancement of Science de 2009 affirme que 51 % de scientifiques croient en une entité supérieure, dont 33 % en Dieu, les scientifiques contemporains semblent vouloir apporter un nouveau regard sur la science à la lumière de la foi.

La physique, porte ouverte sur la métaphysique

Yves Dupont en est convaincu, la science se lit aussi par le prisme spirituel. Une certitude qui le pousse à envisager les entités comme incapables de s’auto-créer. “S'il y a des idées, c'est qu'il y a quelqu'un qui les pense”. Il faut, selon sa piste de réflexion, envisager la physique et les mathématiques comme une voie de réflexion vers l'infiniment grand et vers une conception spirituelle de la science. “On voit bien que derrière cette physique se greffent des entités non matérielles”. Celles-ci amènent naturellement vers une conception du mystère qu’Yves Dupont attribue à Dieu. “Ce que j'essaie de montrer, c'est qu'au-delà de la matière, il y a l'esprit, que j'appelle l'esprit omniscient”. Cette nouvelle façon de penser la science vise à envisager la religion non pas en tant que superstition vouée à l’échec, mais comme une grille de lecture du mystère de la création. 

S'il y a des idées, c'est qu'il y a quelqu'un qui les pense.

L’incarnation au sommet de la réflexion

Intégrer les questions métaphysiques dans la pensée scientifique revient à prouver la présence permanente de Dieu dans sa création. La question qui vient alors naturellement à l’esprit est la suivante : de quel Dieu s’agit-il ? Selon Yves Dupont, il s’agit bien du Dieu tel que le conçoivent les chrétiens, car c’est le propre du Christianisme que de considérer le mystère de l’incarnation. “À partir du moment où il y a un lien métaphysique entre le monde matériel et le monde de l'esprit, on est, je pense, très proche de la philosophie et théologie chrétienne, à savoir que Dieu intervient dans le monde”, souligne-t-il. L’auteur va plus loin en affirmant la vérité de l’incarnation. “C’est une réalité matérielle”, précise-t-il. Quoi de mieux qu’une réalité matérielle pour percer le mystère d’une entité immatérielle ? Une chose est sûre, pour Yves Dupont, la raison, c’est Dieu.


 

 

Auteur: Internet

Info: https://www.rcf.fr/, Constance Fiévet - RCF, le 2 juin 2025

[ rationalisme ] [ spiritualité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

discernement

Du reste, que tout en cette histoire se soit passé en ce temps-là comme c’est écrit, j’avoue que j’en ai plutôt la croyance que la certitude.

Et cette différence, ceux-là même auxquels nous accordons foi, ne l’ont pas ignorée.

Car, comme l’a dit le prophète :

" si vous n’avez pas la foi, vous n’aurez pas l’intelligence ".

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: De Magistro

[ distanciation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lâcher-prise

[...] trêve de stratégie – la vie est ainsi faite, fête la vie, elle saura bien te le rendre, de toute façon, elle ne fait que donner –

Auteur: Moral Thierry

Info: Graine de V

[ vivre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dépaysement

Rencontrer de nouvelles personnes et participer à quelque chose qui ne ressemble à rien d'autre ne pourra que lui faire du bien.

Auteur: Moral Thierry

Info: Lazil, p. 33

[ libérateur ] [ grégaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bien-mal

C’est parmi les hommes seulement que le mal semble être le cas le plus fréquent ; car le bien de l’homme, tel qu’il apparaît aux sens, n’est pas le bien de l’homme en tant qu’homme ; celui-ci doit se juger selon la raison ; or le plus grand nombre suivent les sens plutôt que la raison.

Auteur: Saint Thomas d'Aquin

Info: Somme théologique, I, Q.48, a.3

[ désordre ] [ essence ] [ facultés sensibles ] [ facultés intellectives ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

bien-mal

Il est évident d’après ce qui précède qu’il n’y a pas de premier principe des maux, comme il y a un premier principe des biens.

1. Parce que le premier principe des biens est le bien par essence, ainsi qu’on l’a montré. Or rien ne peut être le mal par essence, puisque, on l’a montré aussi, tout être, en tant qu’être, est bon, et que le mal ne se trouve que dans le bien, comme dans son sujet. 

2. Parce que le premier principe des biens est le bien souverain et parfait, en qui préexiste toute bonté, ainsi qu’on l’a vu. Or il ne peut y avoir un souverain mal ; car, on l’a montré, même si le mal diminuait sans cesse le bien, jamais il ne peut le détruire totalement. Comme il y a toujours du bien dans les êtres, il n’y a rien qui soit intégralement et parfaitement mauvais. C’est ce qui fait dire au Philosophe : "Si le mal était mal intégralement, il se détruirait lui-même" ; car en supprimant tout bien, au point de le rendre intégralement mauvais, on supprimerait aussi le mal lui-même, qui a le bien pour sujet 

Parce que la raison de mal s’oppose à la raison de premier principe. D’abord parce que tout mal est causé par le bien, comme on l’a montré. Et aussi parce que le mal ne peut être cause que par accident ; ainsi ne peut-il pas être cause première, puisque la cause par accident est postérieure à ce qui est par soi, comme le prouve Aristote. 

Ceux qui ont admis deux premiers principes, l’un bon et l’autre mauvais, sont tombés dans cette erreur pour la même raison qui fit avancer aux philosophes anciens d’autres erreurs également étranges. Au lieu de s’élever à la cause universelle de tout l’être, ils se sont arrêtés aux causes particulières d’effets particuliers. C’est pourquoi, quand ils ont observé que certains êtres nuisent à d’autres en vertu de leur nature, ils en ont conclu que cette nature était mauvaise, comme si l’on disait que le feu est mauvais par nature parce qu’il a brûlé la maison d’un pauvre. Mais on ne doit pas juger de la bonté d’une chose d’après le rapport qu’elle a avec un être particulier ; on doit considérer cette nature en elle-même, et par rapport à l’univers entier, dans lequel tout être tient son rang avec un ordre admirable, nous l’avons vu. 

De même, ceux qui trouvaient à deux effets antagonistes particuliers des causes particulières également antagonistes, ne surent pas ramener ces causes particulières à une cause universelle commune, et ils conclurent que les principes premiers étaient eux-mêmes antagonistes. Mais étant donné que tous les contraires se rejoignent dans un même genre, il est nécessaire de reconnaître, au-dessus des causes particulières qui s’opposent, une cause unique commune. Ainsi, au-dessus des qualités contraires des éléments, on trouve la vertu active du corps céleste. De même, au-dessus de tout ce qui est d’une manière quelconque, se trouve un unique premier principe d’être, ainsi que nous l’avons fait voir. 

Auteur: Saint Thomas d'Aquin

Info: Somme théologique, I, Q.48, a.3

[ manichéisme ] [ réfutation ] [ privatio boni ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

transmutation

La Cohérence Quantique dans la Photosynthèse : Une Danse Subtile de la Lumière

Au cœur des feuilles, là où le soleil caresse les chloroplastes, se joue une symphonie invisible, un ballet quantique où les lois du monde microscopique orchestrent l’alchimie de la vie. La photosynthèse, ce miracle quotidien qui transforme l’énergie solaire en sucre, repose sur une efficacité si parfaite que la physique classique peine à l’expliquer. C’est ici qu’intervient la cohérence quantique, un phénomène délicat où les états énergétiques des molécules, telles des ondes entrelacées, explorent simultanément plusieurs chemins pour trouver la voie la plus efficace.

L’Énigme de l’Efficacité Photosynthétique

Dans les systèmes biologiques, l’énergie captée par les pigments chlorophylliens doit traverser un réseau complexe de molécules avant d’atteindre le centre réactionnel, où elle sera convertie en énergie chimique. Pourtant, malgré les obstacles thermiques et les désordres moléculaires, cette transmission atteint une efficacité proche de 100 %. Comment ?

La réponse réside dans la mécanique quantique. Contrairement à une marche aléatoire où l’énergie se perdrait en chemin, les expériences (notamment en spectroscopie 2D) ont révélé que les excitations lumineuses empruntent des superpositions d’états cohérents, explorant plusieurs trajectoires à la fois, comme un promeneur qui, au lieu d’essayer un seul sentier, emprunterait tous les chemins possibles en même temps pour trouver le plus court.

La Cohérence, ou l’Art de Ne Pas Choisir

Dans les complexes protéiques des antennes collectrices (comme les LH2 des bactéries pourpres ou les PSI/PSII des plantes), les états excités des chromophores (chlorophylles, caroténoïdes) ne se comportent pas comme des particules classiques, mais comme des ondes. Grâce à la cohérence quantique, ces excitations restent délocalisées sur plusieurs molécules simultanément, évitant ainsi les pièges de la dissipation thermique.

Ce phénomène rappelle étrangement l’algorithme quantique : au lieu de tester chaque possibilité l’une après l’autre, le système explore en parallèle toutes les configurations possibles, "calculant" en quelque sorte le chemin optimal vers le centre réactionnel. Cette délocalisation cohérente, bien que fugace (quelques centaines de femtosecondes), suffit à maximiser le transfert d’énergie.

Pourquoi la Nature a-t-elle "Choisi" la Cohérence ?

L’évolution a sculpté la photosynthèse pendant des milliards d’années, optimisant chaque étape. La cohérence quantique offre un avantage décisif :

1   Robustesse face au bruit : Malgré l’agitation thermique, les interférences constructives des états cohérents canalisent l’énergie efficacement.

2   Rapidité : En évitant les détours aléatoires, l’énergie atteint sa cible avant que la décohérence ne la disperse.

3   Adaptabilité : Certains organismes modulent leur structure pour exploiter différentes longueurs d’onde, et la cohérence permet une flexibilité optimale.

Une Poésie Quantique dans le Vivant

Il y a quelque chose de profondément émouvant dans l’idée que la lumière, en pénétrant une feuille, ne se contente pas d’y déclencher des réactions chimiques brutales, mais y danse d’abord, ondulant entre plusieurs réalités, comme hésitante avant de se fixer dans la matière. La cohérence quantique, souvent associée aux laboratoires et aux ordinateurs futuristes, est aussi un phénomène intime de la nature, une ruse sublime pour capter l’éphémère.

Ainsi, la photosynthèse n’est pas seulement une usine biochimique : c’est une œuvre d’art quantique, où la vie a appris à jouer avec les probabilités pour transformer l’incertitude en certitude, le photon en pain.



 

Auteur: Google Bard chatbot

Info: Réponse de gemini 2.5, le 5 juin 2025, à une demande d'éclaircissement sur la photosynthèse

[ seuil de décohérence ] [  rupture de cohérence ] [ moment frontière ] [ transition de phase ] [ saut vibratoire ] [ transduction ]

 

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existences

Nos vies sont des odyssées, évidemment… des aventures continuelles et toujours imprévues. À ceci près que nous ne rentrons pas chez nous, comme Ulysse, mais que notre voyage nous en éloigne inexorablement, à la manière de l’univers de Hubble.

Auteur: Oates Joyce Carol

Info: Le maître des poupées

[ solipsistes ] [ incarnations ] [ ponctuelles ] [ vectrices d'informations ]

 

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Ajouté à la BD par miguel