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homosexuels

Les pédés sont persuadés que leur mère était un homme, c’est leur mère transférée qu’ils n’arrêtent pas de rêver qu’ils enculent.

Auteur: Muray Philippe

Info: Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 16 avril 1984

[ gays ] [ phallique ] [ inversion ] [ interprétation ] [ explication ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

christianisme

Si la Chrétienté n’avait adopté l’Ancien Testament comme livre sacré, il n’y aurait pas eu d’Eglise. Simplement des sectes pneumatiques (gnoses) célébrant les mystères de Kyrios Christos… Si d’autre part la Chrétienté ne s’était pas émancipée des prescriptions rituelles de la Torah, elle serait demeurée au niveau des sectes juives du genre Esséniens ou Thérapeutes. Des deux côtés par conséquent elle a évité l’occulte, la situation de mystique occultiste. A la fois par la fidélité (Bible) et par le divorce (rites). Celui qui opère cette fidélité-infidélité est le Christ.

Auteur: Muray Philippe

Info: Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 8 avril 1984

[ subversion ] [ caractéristique ] [ différence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

espoir

Une fois de retour dans ma cellule, j’eus l’impression que, comme toujours, je m’étais fait des illusions sur les hommes. Je n’arriverais jamais à rien. J’étais plongé dans un profond abattement lorsque, soudain, il m’apparut que je n’avais après tout qu’à m’évader. Je savais bien que c’était impossible, mais cette idée me fit un bien immense. Pendant deux jours, je n’eus pas un instant de dépression. Un projet irréalisable avait suffi à me redonner confiance. J’étais décidé à m’évader par n’importe quel moyen et cela suffisait à illuminer ma vie. Je me gardais bien de chercher comment, puisque c’était impossible.

Auteur: Bove Emmanuel Bobovnikoff Dugast Vallois

Info: Non-lieu, Editions Archipoche, Paris, 2025, page 435

[ moteur ] [ illusoire ] [ nécessaire ] [ prisonnier ] [ perspective d'avenir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

inféodation

Voici, face à face, deux hommes : l’un qui veut servir l’autre qui accepte ou souhaite d’être chef. Le premier joint les mains et les place, ainsi unies, dans les mains du second : clair symbole de soumission, dont le sens, parfois, était encore accentué par un agenouillement. En même temps, le personnage aux mains offertes prononce quelques paroles, très brèves, par où il se reconnaît " l’homme " de son vis‑à‑vis. Puis chef et subordonné se baisent sur la bouche : symbole d’accord et d’amitié. Tels étaient — très simples et, par là même, éminemment propres à frapper des esprits si sensibles aux choses vues — les gestes qui servaient à nouer un des liens sociaux les plus forts qu’ait connus l’ère féodale. Cent fois décrite ou mentionnée dans les textes, reproduite sur des sceaux, des miniatures, des bas‑reliefs, la cérémonie s’appelait " hommage " (en allemand, Mannschaft). Pour désigner le supérieur, qu’elle créait, point d’autres termes que le nom, très général, de " seigneur ". Souvent le subordonné est dit de même, sans plus, " l’homme " de ce seigneur. Quelquefois, avec plus de précision, son " homme de bouche et de mains ". Mais on emploie aussi des mots mieux spécialisés : " vassal " ou, jusqu’au début du XIIe siècle au moins, " commendé ".

Auteur: Bloch Marc

Info: La société féodale

[ rituel ] [ coutume ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

Parlant de Clermond-Ferrand :

- C'est fou d'être au milieu de la France mais d'être quand-même loin de tout... 

... Clermond on dirait un peu le milieu du dos.


Auteur: Baldetti Tom

Info:

[ difficile d'accès ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vendetta

Le moyen âge, presque d’un bout à l’autre, et particulièrement l’ère féodale, ont vécu sous le signe de la vengeance privée. Celle-ci, bien entendu, incombait avant tout, comme le plus sacré des devoirs, à l’individu lésé. Fût-ce par-delà le trépas. Mais ce n’était pas uniquement contre l’auteur même du tort. Car à la solidarité active répondait, également forte, une solidarité passive. La mort de l’assassin n’était point nécessaire, en Frise, pour que le cadavre désormais apaisé fût couché dans la tombe ; il suffisait de celle d’un membre de sa famille. 

(...)

Chez les Frisons, le cadavre même criait vengeance ; il se desséchait, suspendu dans la maison, jusqu’au jour où les proches, la faide* accomplie, recevaient enfin le droit d’ensevelir.

Auteur: Bloch Marc

Info: La société féodale, *système de vengeance privée entre familles ennemies

[ historique ] [ aide-mémoire ] [ rancoeur vicariale ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

autofiction

PHILOSOPHE : En psychologie adlérienne, le traumatisme est catégoriquement nié. C’était une position totalement nouvelle et révolutionnaire. Assurément la vision freudienne sur le traumatisme est fascinante. L’idée de Freud est que les blessures psychiques (les traumatismes) d’une personne sont la cause de son absence de bonheur actuelle. Lorsque l’on considère la vie d’une personne comme un vaste récit, il y a une causalité et un sens du développement dramatique facilement compréhensibles qui créent de profondes impressions et qui sont extrêmement séduisants. Mais Adler, qui nie l’argument du traumatisme, énonce : " Aucune expérience n’est en soi la cause d’un succès ou d’un échec. Nous ne souffrons pas du choc de nos expériences – ce qu’on appelle le  trauma  – mais nous en faisons exactement ce qui sert notre but. Nous nous autodéterminons par le sens que nous donnons à nos expériences. "

JEUNE HOMME : Alors nous en faisons ce qui sert notre but ?

PHILOSOPHE : Exactement. Réfléchis à ce qu’Adler veut dire lorsqu’il parle du moi qui est déterminé non pas par nos expériences mais par le sens que nous leur donnons. Il ne dit pas que l’expérience d’une calamité ou de maltraitance affreuse dans l’enfance, ou d’autres événements de ce genre, n’a aucune influence sur la formation de la personnalité ; son influence est grande. Mais, l’important, c’est que rien n’est réellement déterminé par cette influence. Nous déterminons notre propre vie en fonction du sens que nous donnons à ces expériences passées. Ta vie n’est pas quelque chose que quelqu’un te donne, mais quelque chose que tu choisis toi-même, et c’est toi qui décides comment tu vis.

Auteur: Kishimi Ichiro

Info: Avoir le courage de ne pas être aimé

[ Lebenswelt ] [ moi-je ] [ prédestination ] [ narrativité ] [ téléologie ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

pouvoir sémantique

Le mensonge est une si excellente chose qu'il ne faut point en abuser.

Auteur: Talleyrand Charles-Maurice De

Info:

[ pondération ] [ cautèle ] [ tromperie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lire

En cet instant, le pouvoir de la lecture m'apparut clairement, dans toute sa réalité. Si je voyais les mots, alors personne ne pouvait contrôler ces mots, ni ce que j'en retirais. On ne pouvait même pas savoir si je les voyais seulement ou si je les lisais, si je me contentais de les déchiffrer ou si je les comprenais dans leur globalité. C'était une pratique absolument intime, absolument libre et, par conséquent, absolument subversive. 

Auteur: Everett Percival

Info: James, p 75

[ monde intérieur ] [ liberté ] [ ouverture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

conservatisme

Tu sais, dis-je, je n'aime plus les musées.

- Comment ça se fait ?

- C'est là que l'art vient mourir. (...)

Auteur: Everett Percival

Info: Tout ce bleu, p 130

[ beaux-art ]

 

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Ajouté à la BD par miguel