Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info
Rechercher par n'importe quelle lettre



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits... Recherche mots ou phrases tous azimuts... Outil de précision sémantique et de réflexion communautaire... Voir aussi la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats ... Lire la suite >>
Nuage de corrélats : pour l'activer, cochez seulement catégorie et tag dans la recherche avancée à gauche.
Résultat(s): 97886
Temps de recherche: 0.1187s

existence

Chacun de nous est la somme de ce qu'il n'a pas calculé : qu'on nous rende à la nudité et à la nuit et l'on verra naître en Crète il y a quatre milles ans l'amour qui mourut hier au Texas.

Le germe de notre destruction s'épanouit dans le désert, la simple salutaire pousse au pied d'un rocher de montagne et nos vies sont hantées pas une souillon de Géorgie parce qu'à Londres, un malandrin échappa au gibet. Tout moment est le fruit de quarante milles années. Les jours avec leur moisson de minutes, retournent vers la mort comme des mouches bourdonnantes et chaque moment comme une fenêtre ouverte sur la mort.

Auteur: Wolfe Thomas Clayton

Info: L'Ange exilé

[ hasard ] [ indéterminée ] [ effets papillons ] [ singularité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

indicible

Il touchait là à la paroi infranchissable qui marque la frontière entre la pensée humaine et celles d'êtres supérieurs : la nécessité incontournable d'un langage en l'absence duquel l'activité mentale de l'homme ne saurait se déployer d'elle-même, d'un langage qui n'est pour ainsi dire qu'un moyen de fortune nous permettant de nous rapprocher un peu de la pensée pure à laquelle nous aurons peut-être accès un jour.

Le langage lui semblait une entrave à l'exercice de la pensée et pourtant, à l'inverse, il ne pouvait penser sans l'aide du langage.

Il lui arrivait de se torturer de longues heures en cherchant s'il était possible de penser sans employer de mots. Alors, semblable à une aigreur qui vous remonte à la bouche, le concept d'existence se présentait à son esprit comme la limite de toute activité mentale humaine et son âme s’obscurcissait et s'emplissait de tristesse; dans de tels moments il embrassait du regard la brièveté de sa vie et la pensée ou, mieux, l'absence de pensée, expression du non-être, le bouleversait. Il n'arrivait pas à comprendre qu'en cet instant même il existait réellement, mais qu'à un autre instant il avait dû ne pas exister. Il errait ainsi sans guide ni soutien dans les abîmes de la métaphysique.

Auteur: Moritz Karl Philipp

Info: Anton Reiser

[ inexprimable ] [ indescriptible ] [ idiomes limitants ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

écriture

Signes des dix mille façons d’être en équi-

          libre dans ce monde mouvant qui se

          rit de l’adaptation

Signes surtout pour retirer son être du

          piège de la langue des autres

faite pour gagner contre vous, comme une

         roulette bien réglée

qui ne vous laisse que quelques coups

         heureux

et le ruine et la défaite pour finir

qui y étaient inscrites

pour vous, comme pour tous, à l’avance

Signes non pour retour en arrière

mais pour mieux " passer la ligne " à chaque

         instant

signes non comme on copie

mais comme on pilote

ou, fonçant inconscient, comme on est

piloté



Signes, non pour être complet, non pour

        conjuguer

mais pour être fidèle à son " transitoire "

Signes pour retrouver le don des langues

la sienne au moins, que, sinon soi, qui la

       parlera ?

Écriture directe enfin pour le dévidement

      des formes

pour le soulagement, le désencombrement

      des images

dont la place publique-cerveau est en ce

      temps particulièrement engorgée



Faute d’aura, au moins éparpillons nos

         effluves.



Auteur: Michaux Henri

Info: Face aux verrous, Mouvements, chapitre premier - Long poème entouré des dessins encrés de Michaux

[ art pictural ] [ exister ] [ singularité ] [ beaux-arts ] [ sémiose ] [ création ] [ libération ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

jeunesse

Peut-être ne peut-on jamais vraiment connaître un homme sans la lumière, sans la compréhension, et l’éclairage donné par les premières années de sa vie, sur tout ce qui a suivi.

Auteur: Béguin Albert

Info: ​​​​​​​Bernanos par lui-même

[ imprégnation ] [ enfance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Les données actuelles de la zootechnie indiquent que les caractères d'une nouvelle race sont fixés au bout de 30 générations, environ 60 ans pour les petits animaux tels que cochons, moutons, chèvres et chiens et 120 à 150 ans pour les plus gros comme les bœufs et les chevaux. Dès lors que la déformation peut être prouvée, l'état domestique peut être certifié.


Auteur: Helmer Daniel

Info: La domestication des animaux par les hommes préhistoriques. Chapitre 3 : Comment mettre en évidence la domestication ?

[ croisements ] [ hybridation ] [ diachronie ] [ élevage ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Le plus ancien animal domestique certain, le chien, est issu du loup, espèce sociale régie par des comportements stricts limitant l'agressivité et, partant, les compétitions intraspécifiques.

Auteur: Helmer Daniel

Info: La domestication des animaux par les hommes préhistoriques - CONCLUSION : Pourquoi la domestication ?

[ historique ] [ hiérarchie ] [ conspécifique ] [ domestication ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

langage écrit

Le métier de libraire est l'un des plus vieux du monde puisqu'on signale son existence en Grèce, dès le IVe siècle avant J.-C. Le libraire grec est avant tout un copiste sur papyrus, puis sur parchemin. Auteurs et amateurs se réunissent chez lui, pour lire et discuter. Il lui arrive de vendre ses copies sur place, mais le plus souvent, — nul n'est prophète en son pays —, les expédie à Alexandrie, à Rome, en Gaule. De même qu'à Athènes, le commerce s'établit à Rome, de là, il gagne Byzance ; et quelle ne fut pas la surprise des Romains de le trouver à Lyon !

Au XIIIe siècle, à la fondation des Universités, le métier de la Librairie leur est rattaché. Un premier règlement, et Dieu sait si la profession est règlementée dès cette époque, entre en vigueur en 1259, bientôt complété en 1275 ; il a pour but de limiter la corporation aux auteurs, libraires, enlumineurs, relieurs et parchemineurs.

En 1342, un nouveau règlement expose les obligations des libraires qui doivent recevoir, garder, exposer et vendre fidèlement les livres qu'ils ont achetés ou qu'on leur a confiés.

Les libraires, dont le nombre est limité, prêtent serment et fournissent un cautionnement ; ils ne sont pas seulement copistes, mais le plus souvent écrivains.

Puis en 1440, Gutenberg invente l'imprimerie, ce qui va donner au commerce du livre une grande impulsion et de nouveaux règlements !

En 1513, Louis XII confirme à la corporation que les libraires sont les vrais suppôts et officiers élus par le corps de l'Université et jouissent des mêmes privilèges, franchises et exemptions que les docteurs, régents, maîtres et étudiants.

En 1553, François Ier restreint ces libertés : les libraires ne devront vendre que des livres approuvés par l'Église. La vente et la distribution devront être autorisés par le roi, et les sanctions prévues pourront aller jusqu'à la peine de mort. Étienne Dolet en fait la triste expérience, avant même que François Ier n'ait promulgué ce nouveau règlement ! Cet ami de Rabelais, de Guillaume Budé et de Clément Marot, né à Orléans en 1509, fait preuve d'une rare liberté d'esprit et proclame sa haine des persécutions. Écrivain, libraire, éditeur, imprimeur, il écrit des commentaires sur les discours de Cicéron et sur " l'Adrienne " de Térence, et édite ses amis plus haut cités. Dans son imprimerie de Lyon, Étienne Dolet publie des brochures de combat, des almanachs et des satires. Un opuscule publié en 1542 le fait accuser d'hérésie et d'athéisme, et jeter une première fois en prison. Il y retourne en 1544, pour avoir introduit en France des livres genevois et traduit un passage d'un dialogue de Platon, dans lequel on trouve une négation de l'immortalité de l'âme. Condamné à mort en 1546, il est pendu et brûlé à Paris, place Maubert, au milieu de ses livres. Vous voyez que la Librairie a eu, elle aussi, ses martyrs.

Les arrêts royaux de 1595 et de 1610 confirment les privilèges des libraires. En 1618, un règlement crée une Chambre Syndicale des libraires et imprimeurs.

Une décision de 1649 complète les règlements en vigueur, en exigeant que les libraires soient français, catholiques, de bonnes vie et mœurs, et fournissent de l'Université, un certificat constatant qu'ils connaissent de façon satisfaisante le latin et qu'ils lisent le grec.

En 1686, un nouveau règlement fixe pour Paris le nombre des libraires à vingt-quatre.

Puis subitement, le 26 août 1789, tous les privilèges sont abolis ; le 17 mars 1791, les brevets et lettres de maîtrise supprimés ; et le 14 septembre 1791, la Constitution garantit aux Français la liberté d'écrire, d'imprimer et de publier leurs pensées, sans toutefois en abuser.

En juin 1806, l'imprimeur-libraire Jacob l'aîné d'Orléans, décrit dans un opuscule, ce que cette liberté provoqua : " C'est alors que l'anarchie s'empara de cette profession, la confusion devint générale et chacun voulut se mêler de ce commerce, quoiqu'il ne ressemblât en rien aux autres, tant par sa nature, que par les qualités essentielles qui doivent constituer le libraire. C'est ainsi qu'on vit s'élever une multitude de boutiques et d'échoppes, dont les propriétaires, pour la plupart, n'avaient pas la première notion du nouvel état qu'ils embrassaient, et, ce qui paraîtra bien singulier, ne savaient pas même signer leurs noms ! "

En cette même fin du XVIIIe siècle, on pouvait lire dans les Archives de la Seine-Maritime : " La plupart des libraires de Rouen sont gens sans éducation qui à peine savent lire. "

Ce vent de liberté prend fin par un décret du 5 février 1810 qui rétablit la censure et crée une Direction générale de la Librairie au ministère de l'Intérieur. Les libraires doivent être à nouveau brevetés et assermentés. Faire et défaire, c'est toujours travailler ! La Restauration maintient ces dispositions, de même que les gouvernements suivants. Le 10 décembre 1870, la liberté d'exercice de la profession est rétablie, les brevets et serments supprimés. Ce régime se voit confirmé par la loi du 29 juillet 1881, qui maintient toutefois l'interdiction des ouvrages contraires aux bonnes mœurs. Régime d'ailleurs toujours en vigueur.










Auteur: Maya Tristan Jean Matton

Info: LILIANE EST AU LYCÉE (L'ILIADE ET L'ODYSSÉE), Un peu d'histoire en guise d'avant-sottises.

[ bouquinistes ] [ diachronie ] [ occident ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

physiologie

Pourquoi avons-nous le hoquet ?

Tout le monde connaît cette petite gêne qui arrive sans prévenir: un son étrange, un petit sursaut, et c'est parti pour une série de "hic" parfois interminables. Le hoquet peut prêter à sourire, mais il soulève une vraie question: pourquoi notre corps se met-il à fonctionner de cette façon ?

Le hoquet naît d'une contraction soudaine et involontaire du diaphragme, le muscle qui sépare les poumons de l'abdomen et qui joue un rôle essentiel dans la respiration. Quand ce muscle se contracte brutalement, l'air est aspiré d'un coup. Les cordes vocales se ferment alors très vite, produisant le fameux bruit du "hic".

Mais qu'est-ce qui déclenche cette réaction ? Bien souvent, ce sont de petits déséquilibres dans l'appareil digestif. Avaler trop vite, boire une boisson gazeuse, rire en mangeant, ou même un changement brutal de température dans l'estomac peuvent provoquer un hoquet. Le nerf phrénique, qui contrôle le diaphragme, se trouve stimulé de manière imprévue et déclenche ces contractions. Dans la plupart des cas, le hoquet est donc bénin et passager.

Comment l'arrêter ? Il existe de nombreux "remèdes de grand-mère" pour faire passer un hoquet: boire de l'eau à petites gorgées, retenir sa respiration, se faire peur, avaler une cuillère de sucre... La plupart n'ont pas été scientifiquement prouvés, mais ils reposent sur la même idée: perturber le rythme respiratoire ou stimuler le nerf responsable du diaphragme pour "casser" le cycle du hoquet.

Rester calme est souvent la meilleure option, car le hoquet disparaît spontanément au bout de quelques minutes. Cependant, dans de rares cas où il dure plusieurs heures, il peut être le signe d'un problème médical plus sérieux et mérite alors une consultation.

En réalité, le hoquet reste un mystère en partie irrésolu. Certains chercheurs pensent qu'il pourrait être un vestige de notre évolution, hérité de mécanismes respiratoires anciens chez des animaux aquatiques. D'autres y voient simplement un réflexe inutile qui persiste parce qu'il n'est pas nuisible. Quoi qu'il en soit, même si le hoquet est agaçant, il est rarement dangereux... et souvent amusant pour ceux qui nous entendent !

 

Auteur: Internet

Info: 13 octobre 2025

[ spasme ] [ neurovégétatif ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

ribonucléique

L'ARN est-il plus important que l'ADN ? 

Près de 75 ans après la découverte de sa structure en double hélice, l'ADN est devenu un nom familier et un symbole de la biologie elle-même. Mais sans son cousin moins connu, l'ARN, la vie n'existerait pas ; un fait qui devient de plus en plus évident à mesure que les scientifiques étudient cette molécule monocaténaire qui traduit les instructions de l'ADN en activité cellulaire. Ces dernières années, il est apparu clairement que l'importance de l'ARN va au-delà de ce rôle légendaire. Les biologistes ont révélé qu'il est l'opérateur secret de nombreuses fonctions cellulaires, où il agit comme une alarme d'urgence, un système de messagerie texte, et bien plus encore.

 
" J'ai été impressionnée par le potentiel de l'ARN ", a déclaré Amy Buck, biologiste spécialisée en ARN à l'Université d'Édimbourg, à Quanta l'année dernière. Elle n'est pas la seule. Comme le montre cette bande dessinée xkcd , certains biologistes considèrent désormais l'ARN comme un acteur cellulaire encore plus crucial que l'ADN.

 
Dans son rôle classique, l'ARNm (ARN messager) est une molécule de type copier-coller : il copie des séquences d'ADN et les transporte du noyau vers le cytoplasme, où elles peuvent être utilisées pour fabriquer des protéines. Cependant, grâce aux progrès du séquençage et d'autres technologies, les biologistes ont découvert d'autres types de molécules d'ARN, véritables acteurs à part entière. Par exemple, certains microARN contribuent à réguler la production de protéines par les cellules, notamment pour guider le développement des cellules cérébrales . Les ARN circulaires contribuent à la gestion du métabolisme du glucose . Les ARN de transfert tapissent la surface des feuilles et structurent le microbiome végétal. Et ce n'est que le début d'une longue liste de découvertes récentes.

 
De telles découvertes ont permis aux biologistes d'apprécier la flexibilité de l'ARN. Ils ont commencé à utiliser cette molécule pour la médecine, par exemple pour créer des vaccins à ARNm . Ces vaccins ont sauvé des dizaines de millions de vies dès leur première année d'utilisation, pendant la pandémie de Covid-19, mais ils sont aujourd'hui remis en question par l'administration Trump. Certains scientifiques sont fascinés par la théorie du " monde à ARN " , qui postule que la vie est née de ces simples éléments génétiques. Si cette théorie se confirme, nous pourrons affirmer sans équivoque : oui, l'ARN est la vedette de la vie.

Nouveautés et points importants


Un coup de soleil est l'expérience douloureuse d'un dommage fondamental aux cellules. Lorsque les rayons ultraviolets du soleil pénètrent dans nos cellules cutanées, ils peuvent endommager le matériel génétique. Si le dommage n'est pas détecté rapidement, il peut tuer la cellule, nuire à ses voisines ou, dans le pire des cas, évoluer en cancer. L'organisme doit identifier les dommages génétiques, et vite. Une recherche publiée l'année dernière a identifié l'ARN comme le centre du système d'alerte d'urgence d'une cellule . Les ribosomes, les machines cellulaires qui traduisent l'ARN en protéines, s'affaiblissent lorsqu'ils lisent l'ARN endommagé par les UV. Ils ralentissent, cessent de fonctionner et entrent en collision les uns avec les autres, déclenchant un processus de signalisation qui alerte la cellule qu'un problème survient et doit être résolu. " Étonnamment, c'est l'ARN qui le signale. C'est une observation remarquable ", a déclaré Rachel Green, auteure de l'étude et biologiste de l'ARN à l'Université Johns Hopkins.

 L'ARN étant si ancien, il constitue un code que les organismes vivants de tous les règnes peuvent lire et comprendre ; ainsi, les cellules utilisent l'ARN pour communiquer entre elles, au sein des espèces et entre elles. En enrobant de petites vésicules de brins d'ARN à courte durée de vie, elles envoient des messages texte à d'autres cellules. Les biologistes ne savent pas exactement comment le récepteur lit ou utilise ces messages, mais ils ont observé qu'ils les utilisaient pour fabriquer des protéines, qui peuvent être bénéfiques ou néfastes pour la cellule.

 L'ARN pourrait également jouer un rôle clé dans la stabilisation de certaines relations endosymbiotiques. Prenons l'exemple du partenariat entre une algue appelée Chlorella , souvent présente au sein d'un microbe aquatique appelé Paramecium bursaria . Le couple échange nourriture et nutriments, mais l'algue est vulnérable : pourquoi le microbe ne les digère-t-il pas ? Une étude suggère qu'un système de  " frein à ARN " pourrait protéger l'algue (et ce partenariat mutuellement bénéfique). Si l' hôte Paramecium attaquait son endosymbiote algale, l'ARN algal flottant librement jaillirait dans son cytoplasme, ce qui pourrait déclencher des processus néfastes pour le microbe plus grand. La compréhension de ce mécanisme pourrait être essentielle pour comprendre l'évolution des eucaryotes, probablement issue d'une ancienne relation endosymbiotique.  



(Pour info et dans le cadre du Modèle Théorique Transductif du Vivant (MTTV) sur lequel s'appuie FLP :

- l’ADN incarne la Tiercéité (Φ) : il est forme stabilisée, mémoire cristallisée, codage hérité — un symbole latent, non actif en soi.

- l’ARN, lui, incarne la Secondéité (B) : il est signal vivant, interprétant dynamique, médiateur entre le champ exploratoire (Ψ) et les formes manifestées (Φ). Il traduit, régule, alerte, communique — il fait sens en acte.

Ainsi, l’ADN est le lexique ; l’ARN est la parole. Et c’est par l’ARN que le vivant devient sémantique : non pas en exécutant un programme, mais en interprétant continûment le monde. Il est donc comme un acteur énactif dans le cadre épigénétique.L’ARN relève clairement de la Secondéité (B) : " Secondéité – signaux – entités – interprétants (B) : zones d’interaction, feedback, interprétation. Ce niveau correspond à l’épigénétique, aux phénomènes d’adaptation, de sélection et de transformation. "

- Il agit comme signal dynamique, non comme simple messager passif. Il interprète, modifie, sélectionne, alerte, communique — ce qui correspond précisément à ce que la philosophie de l’énaction (Varela, Thompson) décrit comme l’agentivité du vivant : le fait que l’organisme ne reçoit pas un monde donné, mais le co-constitue par son action.

Or, le MTTV va plus loin en situant cette énaction dans une triade transductive : L’ARN n’est pas seulement un acteur énactif dans l’épigénétique — il en est un vecteur central, car il traduit les tensions du champ Ψ (quantique) en formes ajustées dans Φ (codage), via des essais, erreurs, résonances.

Ainsi, oui : L’ARN est un acteur énactif épigénétique —

il ne transmet pas un sens fixe,

il le fabrique en acte, 

en dialogue continu avec l’environnement, le génome, et le flux-matrice (Ψ).

C’est pourquoi, dans le MTTV, l’ARN incarne la sémantique vivante : non pas un langage, mais une pratique de sens. )









 

Auteur: Internet

Info: quantamagazine.org, Yasemin Saplakoglu, 12 octobre 2025

[ interrogation ] [ création ex continuo ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

symbiose

Dans la grande majorité des cas, l'un des deux organismes utilise l'autre non seulement comme habitat mais également comme source de nourriture. L'organisme-habitant est le parasite, l'organisme-habité est l'hôte. Comme on le voit, les associations du vivant sont, en règle générale, fortement asymétriques.

Bien sûr, il existe par rapport à ce schéma des situations nuancées, la variante de beaucoup la plus importante étant que l'exploitation ne se fait pas toujours dans le sens que nous venons de décrire. Dans un nombre de cas qui apparaît de plus en plus grand au fur et à mesure que l'étude des associations progresse, ce n'est pas l'organisme-habitant qui exploite l'organisme-habité, mais l'inverse. Dit en termes volontairement provocateurs, ce n'est pas le parasite qui exploite l'hôte, c'est l'hôte qui exploite le parasite. Comme cette inversion ne peut se produire toutefois que s'il existe un minimum de réciprocité dans les échanges de ressources, on donne à ces associations le qualificatif de " mutualistes ".

 

Auteur: Combes Claude

Info: Les associations du vivant : L'art d'être parasite. 1. Qu'est-ce qu'une association du vivant ?

[ biologie ] [ déséquilibre ] [ renversement ] [ coopération ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel