Vous voyez que certaines méthodes n'ont pas vraiment changé, peut-être parce qu'elles sont bonnes, justement... et j’ai toujours les doigts tachés d'encre, quand j'écris. C'est pour moi l'un des plaisirs du métier d'écrivain. Car en dépit des ordinateurs j'écris toujours à la main, comme un artisan, avec, pour seuls outils, un encrier et un porte-plume.

Ça stimule l'imagination et ça s'appelle : gratter du papier... Et j'utilise un très beau papier, que je stocke parce qu'on n'en trouve plus, un papier épais, velouté, filigrané, pour l’honneur et pour le bonheur d'écrire ! On se gratte la cervelle et on gratte du papier.