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appartenance

Nous devrions penser que nous sommes une feuille d'un arbre, et que l'arbre représente l'humanité tout entière. Nous ne pouvons vivre sans les autres, sans l'arbre.

Auteur: Casals Pablo

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[ gaïa ] [ interdépendance ]

 

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éloge

Le miracle de Bach ne s'est manifesté dans aucun autre art. Dépouiller la nature humaine jusqu'à en révéler les attributs divins, imprégner les activités ordinaires d'une ferveur spirituelle, donner des ailes d'éternité à ce qui est le plus éphémère ; rendre humaines les choses divines et divines les choses humaines ; tel est Bach, le moment le plus grand et le plus pur de la musique de tous les temps. 

Auteur: Casals Pablo

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[ spiritualité ]

 

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couple

Pour le monde entier, vous n’êtes peut-être qu’une seule personne, mais pour une seule personne, vous êtes peut-être le monde entier. 

Auteur: Casals Pablo

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[ unicité ] [ moitiés ]

 

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altruisme

Je pense que la capacité à prendre soin des autres est ce qui donne à la vie sa signification la plus profonde. 

Auteur: Casals Pablo

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musique

Depuis quatre-vingts ans, je commence chaque journée de la même manière. Ce n'est pas une routine mécanique, mais quelque chose d'essentiel à mon quotidien. Je me mets au piano et je joue deux préludes et fugues de Bach. Je ne peux imaginer faire autrement. C'est une sorte de bénédiction pour la maison. Mais ce n'est pas sa seule signification pour moi. C'est une redécouverte du monde dont j'ai la joie d'appartenir. Cela me remplit de conscience de la merveille de la vie, du sentiment de l'incroyable merveille d'être un être humain.

Auteur: Casals Pablo

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[ éloge ] [ émerveillement ] [ matin ]

 

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réussite

Méfie-toi lorsque tu trouves ce que tu cherchais.

Auteur: mitchell peter dennis

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[ échec ]

 

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pesanteur

Gravité quantique : les singularités de l’espace-temps font de la résistance

Introduction

La question des singularités de l’espace-temps — ces points où les lois de la physique semblent s’effondrer, au cœur des trous noirs ou à l’origine du Big Bang — demeure l’un des mystères majeurs de la physique moderne. Malgré les avancées en gravité quantique, ces singularités persistent, interrogeant la cohérence même de notre compréhension de l’Univers.

La genèse des singularités

- Relativité générale : Selon Einstein, la matière courbe l’espace-temps, et une concentration extrême de matière conduit à une courbure infinie, c’est-à-dire une singularité.

- Limites de la théorie : La plupart des physiciens considèrent ces singularités comme des artefacts mathématiques, révélant les limites de la relativité générale et la nécessité d’une théorie plus fondamentale, la gravité quantique.

Les grandes étapes théoriques

- Roger Penrose (1965) : Il démontre que les singularités sont inévitables dès qu’une " surface piégée " apparaît, indépendamment de la symétrie du système. Sa démonstration repose sur deux hypothèses : la formation de surfaces piégées et l’attractivité universelle de la gravité.

- Stephen Hawking : Il étend l’argument à l’origine de l’Univers, montrant que le Big Bang est lui aussi une singularité.

- Aron Wall (2010) : En introduisant les effets quantiques (énergies négatives, deuxième loi généralisée de l’entropie), il montre que même en tenant compte de la physique quantique, les singularités subsistent.

- Raphael Bousso (2025) : Il va plus loin en considérant un espace-temps qui réagit à la matière quantique, prouvant que les singularités persistent même dans ce contexte semi-classique.

Les couches de l’oignon : vers la gravité quantique

- Approche classique : Penrose travaille dans un cadre purement classique, ignorant les effets quantiques.

- Approche semi-classique : Wall et Bousso introduisent progressivement les effets quantiques, mais les singularités résistent.

- Vers une théorie complète : Les physiciens espèrent qu’une théorie pleinement quantique de la gravité éliminerait ces singularités, mais aucune formulation définitive n’existe à ce jour.

Les alternatives et débats

- Scénarios de rebond cosmique : Certains théoriciens envisagent que l’Univers ait connu un « grand rebond » plutôt qu’une singularité initiale, mais ces modèles doivent composer avec les nouveaux théorèmes qui renforcent la nécessité des singularités.

- Nature de la singularité : Peut-être qu’une théorie fondamentale ne supprimerait pas les singularités mais les « démystifierait », en modifiant radicalement le langage et les concepts nécessaires pour les décrire.

Expériences et perspectives

- Tests expérimentaux : Bien que longtemps jugée impossible à tester, la nature quantique de l’espace-temps pourrait être explorée dans les années à venir grâce à des expériences de laboratoire innovantes.

- Conséquences philosophiques : Si la notion de temps ou d’espace cesse d’avoir un sens à la singularité, il faudra inventer de nouveaux concepts pour décrire ce qui s’y passe réellement.

Conclusion

Les singularités de l’espace-temps demeurent des énigmes indomptées, résistant aux tentatives d’unification de la relativité générale et de la physique quantique. Elles tracent les frontières de notre savoir, invitant à repenser les fondements mêmes de la réalité physique et à poursuivre la quête d’une théorie ultime, où l’espace, le temps et la causalité pourraient perdre leur signification familière.

 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.pourlascience.fr/sd/physique-theorique/gravite-quantique-les-singularites-de-l-espace-temps-font-de-la-resistance-27834.php - Charlie Wood, 2 juillet 2025. Synthèse de perplexity.ai

[ infra-monde ] [ théorie du tout ] [ intégration ] [ fusion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

microbiologie

Les mitochondries : Bien plus que des centrales électriques

La vie, en son essence, est indissociable de l’énergie. Tous les êtres vivants puisent dans leur environnement une source d’énergie — qu’il s’agisse de nourriture ou de composés chimiques — pour la convertir en énergie moléculaire, principalement sous la forme d’adénosine triphosphate (ATP). Cette énergie alimente une multitude de réactions chimiques, allant de la construction et du transport de molécules à la transmission de messages cellulaires, jusqu’à l’initiation d’impulsions nerveuses et la contraction musculaire chez les organismes complexes.

Chez les organismes les plus simples, tels que les bactéries, l’ATP est produite par la respiration ou la fermentation. Cependant, les cellules plus évoluées, notamment celles des organismes multicellulaires, possèdent des usines énergétiques propres : les mitochondries. Depuis la découverte, en 1963, de leur ADN spécifique, ces organites n’ont cessé de fasciner les biologistes. En 1967, Lynn Margulis avança l’hypothèse que la mitochondrie fut jadis une proto-bactérie libre, absorbée par une autre cellule primitive il y a des milliards d’années. Cette symbiose aurait marqué un tournant dans l’histoire du vivant, permettant l’émergence de structures cellulaires complexes et spécialisées.

Les progrès scientifiques de la dernière décennie, grâce à de nouveaux outils d’observation cellulaire, ont révélé que les mitochondries sont bien plus que de simples générateurs d’énergie. Elles conservent, à certains égards, des comportements hérités de leur passé autonome : elles se divisent (fission), fusionnent, dégradent et synthétisent divers types de molécules, et servent de centres de signalisation, orchestrant des réponses au stress, des processus immunitaires, métaboliques, voire la mort cellulaire. Plus étonnant encore, les mitochondries peuvent se spécialiser selon les besoins et migrer d’une cellule à l’autre, phénomène appelé transfert mitochondrial.

Ces découvertes remettent en question la métaphore réductrice de la " centrale énergétique " cellulaire. Au contraire, les mitochondries s’affirment comme des acteurs centraux de la santé physique et mentale.

Nouveautés et avancées notables

Les mitochondries sont également soumises aux pressions de l’évolution. Chez les oiseaux migrateurs, des recherches ont démontré que la quantité, la forme et le comportement mitochondrial s’adaptent pour soutenir des prouesses écologiques, telles que la migration sur de longues distances. Ainsi, certains oiseaux, comme le moineau, voient leurs mitochondries se  " suralimenter " durant la saison migratoire, avant de retrouver leur état normal le reste de l’année — une adaptation cellulaire expliquant des comportements extraordinaires.

Par ailleurs, au commencement de la vie, le rythme de division embryonnaire varie d’une espèce à l’autre, indépendamment des gènes partagés. Des études récentes suggèrent que les mitochondries jouent le rôle de métronome cellulaire : la cadence à laquelle elles métabolisent les molécules conditionne la vitesse des autres processus cellulaires, tels que l’expression génétique et la synthèse protéique. En laboratoire, modifier le rythme métabolique mitochondrial influe directement sur la vitesse de développement embryonnaire.

Enfin, au-delà de la production d’ATP, les mitochondries synthétisent de nombreux métabolites essentiels (acides aminés, nucléotides, glucides, lipides). Ces métabolites interagissent avec l’ADN pour réguler l’expression des gènes, déterminant ainsi la spécialisation cellulaire dès les premiers stades du développement embryonnaire. Ce lien intime entre métabolisme mitochondrial et destin cellulaire illustre combien l’environnement moléculaire façonne la vie dès ses balbutiements, bouleversant notre compréhension de la biologie du développement.

Comme le souligne Berna Sozen, biologiste à Yale, ces découvertes transforment radicalement notre conception des origines et du déroulement de la vie.

Auteur: Internet

Info: Mitochondria: Way More Than ‘Powerhouses’, By Hannak Waters, 7 juillet 2025

[ régulation ] [ interdépendance ] [ semi-autonomie ] [ dynamiques collectives ] [ chronobiologie ] [  épigénétique ] [  morphogenèse ] [  plasticité ] [  rétroaction ] [  homéostasie ] [ endosymbiose ] [  transduction ] [ oscillateur ] [  biosynthèse ] [  mémorisation ] [  apoptose ] [ noöcyte ] [  xénorhize ] [  thanatodynamie ] [  glycomachie ] [  clidogenèse ] [  automorphose ] [  psychorhize ] [  nékupraxie ] [  homéochronie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

fiscalité

Un premier obstacle était qu’après Charles V la France, si on veut employer le vocabulaire de Montesquieu, a cessé d’être une monarchie pour tomber dans l’état de despotisme, dont elle n’est sortie qu’au XVIII siècle. Nous trouvons aujourd’hui tellement naturel de payer des impôts à l’État que nous n’imaginons pas au milieu de quel bouleversement moral cette coutume s’est établie. Au XIVe siècle le paiement des impôts, excepté les contributions exceptionnelles consenties pour la guerre, était regardé comme un déshonneur, une honte réservée aux pays conquis, le signe visible de l'esclavage. On trouve le même sentiment exprimé dans le Romancero espagnol, et aussi dans Shakespeare – "Cette terre... a fait une honteuse conquête d'elle-même."

Charles VI enfant, aidé de ses oncles, par l’usage de la corruption et d’une atroce cruauté, a brutalement contraint le peuple de France à accepter un impôt absolument arbitraire, renouvelable à volonté, qui affamait littéralement les pauvres et était gaspillé par les seigneurs. C’est pourquoi les Anglais de Henri V furent d’abord accueillis comme des libérateurs, à un moment où les Armagnacs étaient le parti des riches et les Bourguignons celui des pauvres.

Le peuple français, courbé brutalement et d’un coup, n’eut plus ensuite, jusqu’au XVIII siècle, que des secousses d’indépendance. Pendant toute cette période, il fut regardé par les autres Européens comme le peuple esclave par excellence, le peuple qui était à la merci de son souverain comme un bétail.

Mais en même temps s’installa au plus profond du cœur de ce peuple une haine refoulée et d’autant plus amère à l’égard du roi, haine dont la tradition ne s’éteignit jamais. On la sent déjà dans une déchirante complainte de paysans du temps de Charles VI. Elle dut avoir une part dans la mystérieuse popularité de la Ligue à Paris. Après l’assassinat de Henri IV, un enfant de douze ans fut mis à mort pour avoir dit publiquement qu’il en ferait autant au petit Louis XIII. Richelieu commença sa carrière par un discours où il demandait au clergé de proclamer la damnation de tous les régicides ; il donnait comme motif que ceux qui nourrissaient ce dessein étaient animés d’un enthousiasme bien trop fanatique pour être retenus par aucune peine temporelle.

Cette haine atteignit son degré d’exaspération le plus intense à la fin du règne de Louis XIV. Ayant été comprimée par une terreur d’intensité égale, elle explosa, selon la coutume déconcertante de l’histoire, avec quatre-vingts années de retard ; ce fut ce pauvre Louis XVI qui reçut le coup. Cette même haine empêcha qu’il pût y avoir vraiment une restauration de la royauté en 1815. Aujourd’hui encore, elle empêche absolument que le Comte de Paris puisse être librement accepté par le peuple de France, malgré l’adhésion d’un homme comme Bernanos. À certains égards c’est dommage ; beaucoup de problèmes pourraient être ainsi résolus ; mais c’est ainsi. 

Auteur: Weil Simone

Info: L'enracinement, Editions Gallimard, 1949, pages 135 à 137

[ historique ] [ répulsion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

valeur

La forme contemporaine de la grandeur authentique, c’est une civilisation constituée par la spiritualité du travail. C’est une pensée qu’on peut lancer en avant sans risquer aucune désunion. Le mot de spiritualité n’implique aucune affiliation particulière. Les communistes eux-mêmes, dans l’atmosphère actuelle, ne le repousseraient sans doute pas. Il serait facile d’ailleurs de trouver dans Marx des citations qui se ramènent toutes au reproche de manque de spiritualité adressé à la société capitaliste ; ce qui implique qu’il doit y en avoir dans la société nouvelle. Les conservateurs n’oseraient pas repousser cette formule. Les milieux radicaux, laïques, francs-maçons, non plus. Les chrétiens s’en empareraient avec joie. Elle pourrait susciter l’unanimité.

Mais on ne peut toucher à une telle formule qu’en tremblant. Comment y toucher sans la souiller, sans en faire un mensonge ? Notre époque est tellement empoisonnée de mensonge qu’elle change en mensonge tout ce qu’elle touche. Et nous sommes de notre époque ; nous n’avons aucune raison de nous croire meilleurs qu’elle.

Discréditer de tels mots en les lançant dans le domaine public sans des précautions infinies serait faire un mal irréparable ; ce serait tuer tout reste d’espoir que la chose correspondante puisse apparaître. Ils ne doivent pas être liés à une cause, à un mouvement, ni même à un régime, ni non plus à une nation. Il ne faut pas leur faire le mal que Pétain a fait aux mots "Travail, Famille, Patrie", ni non plus le mal que la IIIe République a fait aux mots Liberté, Égalité, Fraternité. Ils ne doivent pas être un mot d’ordre.

Si on les propose publiquement, ce doit être seulement comme l’expression d’une pensée qui dépasse de très loin les hommes et les collectivités d’aujourd’hui, et qu’on s’engage en toute humilité à garder présente à l’esprit comme guide en toutes choses. Si cette modestie est moins puissante pour entraîner les masses que des attitudes plus vulgaires, peu importe. Il vaut mieux échouer que réussir à faire du mal. 

Auteur: Weil Simone

Info: L'enracinement, Editions Gallimard, 1949, pages 127-128

[ fédérative ] [ récupération politique ] [ dénaturation ] [ manipulation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson