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appartenance

Le tournant ontologique en anthropologie consiste à dépasser le dualisme nature-culture pour comprendre les cosmologies amazoniennes où cet antagonisme n'a pas sens.   

Auteur: Viveiros de Castro Eduardo

Info: article scientifique sur son apport en anthropologie, Revue européenne des sciences sociales, 2020.

 

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anthropocentrisme

Le perspectivisme amérindien est un système de pensée qui prend au sérieux la proposition que le monde est habité par d'autres sujets que les humains et que les animaux, par exemple, sont des êtres humains sous d'autres formes.

Auteur: Viveiros de Castro Eduardo

Info: Résumé des travaux sur le perspectivisme dans Philosophie Magazine, 2022.

 
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spiritualité

Pour les Indiens d'Amazonie, l'homme n'est pas le seul à être une personne au sens fort. Tous les habitants du cosmos sont des humains, sous le vêtement des espèces, des corps, des formes distinctes.

Auteur: Viveiros de Castro Eduardo

Info: entretien cité dans Philosophie Magazine, 2022.

[ unicité ] [ anthropocentrique ]

 

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anthropophagie

Le cannibalisme chez les Tupinamba ne se réduit pas à un simple rituel mais dévoile une conception du monde où l'altérité est comprise comme une transformation des corps, inscrite dans leurs mythes.

Auteur: Viveiros de Castro Eduardo

Info: L'inconstance de l'âme sauvage, 2020.

[ assimilation ]

 
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bio communication

Le champignon "split gill mushroom" * formait les " structures de phrases " les plus complexes et j'ai suggéré que le but le plus probable de cette communication était de maintenir l'intégrité de l'organisme fongique. 

Auteur: Adamatzky Andrew

Info: *"champignon des branchies fendues" en référence à la particularité de ses lamelles (ou branchies) fendues, notamment de l'espèce Schizophyllum commune

[ holobionte ] [ végétal ]

 

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bio numérique


Pour Adamatzky, l'objectif des ordinateurs fongiques n'est pas de remplacer les puces de silicium. Les réactions fongiques sont trop lentes pour cela. Il pense plutôt que les humains pourraient utiliser le mycélium se développant dans un écosystème comme un " capteur environnemental à grande échelle ". Les réseaux fongiques, explique-t-il, surveillent un grand nombre de flux de données au quotidien. Si nous pouvions nous connecter aux réseaux mycéliens et interpréter les signaux qu'ils utilisent pour traiter l'information, nous pourrions en apprendre davantage sur le fonctionnement d'un écosystème.


Auteur: Sheldrake Merlin

Info:

[ holobiontes ] [ réseaux distribués ] [ mycélium médiateur ]

 

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biologie interactive

Les champignons peuvent-ils parler entre eux ? Les scientifiques pensent que c'est possible.

Une recherche récente menée à l’Université de l’Ouest de l’Angleterre laisse penser que les champignons pourraient utiliser un langage composé de cinquante mots pour communiquer entre eux. Andrew Adamatzky, directeur du laboratoire d’informatique non conventionnelle de cette université et auteur de l’étude, a observé des impulsions électriques dans les champignons qui pourraient, selon lui, correspondre à une forme de langage.

Adamatzky explique toutefois qu’aucun lien direct n’a à ce jour été démontré entre ces motifs d’impulsions électriques et le langage humain, mais il relève des similarités dans le traitement de l’information au sein des différents êtres vivants. Son étude s’est intéressée précisément aux filaments souterrains des champignons, appelés hyphes, qui forment le mycélium. Ce réseau, invisible à l’œil nu, transmet des signaux électriques par analogie à un système nerveux, permettant aux champignons de réagir à leur environnement, voire de communiquer entre eux.

Dans son expérience, Adamatzky a utilisé de minuscules électrodes pour enregistrer les motifs de ces décharges électriques chez quatre espèces de champignons. Ces signaux furent classés en “mots” – révélant une “vocabulaire” de cinquante mots, dont la longueur se rapproche singulièrement de celle des mots humains, organisés en “phrases”, selon un algorithme d’analyse. Parmi les espèces étudiées, le champignon “split gill” affichait des “phrases” particulièrement complexes.

Cependant, la signification concrète de ces échanges demeure mystérieuse : il pourrait s’agir, selon certains experts, de discussions sur la gestion des ressources ou d’adaptations à des changements environnementaux. Adamatzky lui-même souligne que le hasard ou la simple activité électrique de croissance des hyphes pourraient être à l’origine des détections enregistrées. Il rappelle que, si fascinante soit cette découverte, la compréhension réelle du “langage” des champignons n’en est encore qu’à ses débuts.

Ce phénomène de “communication” n’est pas exclusif aux champignons. D’autres études montrent que certaines plantes utilisent l’ARN pour partager de l’information ou que des semis de maïs échangent des signaux racinaires. Néanmoins, les scientifiques insistent : il faudra beaucoup plus de preuves pour pouvoir parler à proprement parler de langage chez les plantes ou champignons.

Adamatzky propose de poursuivre les recherches selon trois axes principaux : étendre l’étude à d’autres espèces de champignons, approfondir l’analyse des “mots” identifiés et chercher à comprendre la grammaticalité potentielle de ce corpus. Il reconnaît qu’on est encore loin de pouvoir envisager la création d’applications de traduction pour champignons, mais il s’émerveille du potentiel offert par les futures percées technologiques et scientifiques.

Ainsi, la prochaine fois que vous croiserez un champignon lors d’une promenade, laissez vagabonder votre imagination sur la possible conversation qu’il pourrait tenir, fort de son vocabulaire énigmatique de cinquante mots.



Auteur: Internet

Info: source : https://altalang.com/beyond-words/mushrooms-communicate/ - Stephanie Brown - 2023

[ quorum sensing ] [ idiome végétal ] [ holobionte ]

 

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panorama

Je me suis garée dans la pente, face au fleuve de brouillard gris qui serpentait dans la vallée, engloutissant le moindre village.


Auteur: Colin Niel

Info: Seules les bêtes

[ surplomb ] [ décor ]

 

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cryptonymes

Un nouvel auteur va naître : Emile Ajar, qui est le dernier masque de Romain Gary. Ajar signifie " braise " en russe, comme Gary " brûle " ! au mode impératif. Il se prénomme Emile, peut-être comme le fils naturel de Gauguin, le seul Emile de l'œuvre de Gary, qui joue un petit rôle dans La Tête coupable, suite et fin des aventures de Gengis Cohn. Emile y figure un vieux fornicateur, barbouilleur de chefsd'œuvre, et n'a qu'un rapport lointain et improbable avec Ajar lui-même, sinon d'être un bâtard et le fils de quelqu'un.

Gary est déjà un pseudonyme, mais un pseudonyme officialisé, légal, qui est devenu son véritable nom, sa seule identité possible. Lorsqu'en 1956, il publie L'Homme à la colombe, sa, fable sur l'ONU, sous la plume de Fosco Sinibaldi, prête-nom à l'itatienne, c'est surtout pour ménager la susceptibilité du Quai d'Orsay : diplomate à l'époque, Gary se camoufle derrière six syllabes qui chantent la Commedia dell'Arte.

Auteur: Bona Dominique

Info: Romain Gary

[ translangues ] [ pseudos ] [ dissimulation ]

 

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définition

Duper, c'est le fait de tromper quelqu'un sans qu'il s'en rende compte.

Auteur: Pereira Madeleine

Info: Borboleta

[ berner ]

 

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