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femmes-par-homme

Ce que la femme demande d’abord à son complice, c’est d’être viril ; à Dieu, d’être omnipotent. J’ai écrit plusieurs fois que la femme était le contraire de l’aristocrate. Elle ne fait jamais violence à sa nature ; or, le péché lui est aussi naturel que boire et manger. D’ailleurs, elle ne saurait se contraindre.

La femme voit en Dieu un homme supérieur, qui réunit tous les autres, le baiseur par excellence, et d’autant plus puissant qu’il est plus vaste. Il y a immanquablement quelque chose de malpropre dans la croyance d’une femme et dans l’effusion de cette croyance. 

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Années de Bruxelles

[ religion ] [ charnelles ] [ animale ]

 

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picole

Ici, fêter Bacchus, c’est boire du faro. C’est aussi le vomir. L’ivresse belge est faite de hoquets. Un Belge, lorsqu’il est ivre, semble jouer un rôle d’ivrogne, il ne joue qu’un rôle de Belge. De plus, il y a ici deux sortes de soûlerie : la soûlerie cléricale et la soûlerie libre-penseuse, toutes deux loquaces et ramassant leurs arguments dans le ruisseau. […]

De même que la Bourgogne est le pays du vin, Bruxelles est le pays du faro, c’est-à-dire de l’urine. 

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Années de Bruxelles

[ Belgique ] [ vacherie ]

 

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pays

"Qu’on ne me touche pas ! Je suis inviolable !"

Dit la Belgique. – C’est, hélas, incontestable.

Y toucher ? Ce serait, en effet, hazardeux,

Puisqu’elle est un bâton merdeux. 

Auteur: Baudelaire Charles

Info: L’inviolabilité de la Belgique in Amoenitates Belgicae

[ vacherie ]

 

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femmes-par-homme

Ces mollets sur ces pieds montés,

Qui vont sous ces cottes peu blanches,

Ressemblent à des troncs plantés

Dans des planches.



Les seins des moindres femmelettes,

Ici pèsent plusieurs quintaux,

Et leurs membres sont des poteaux

Qui donnent le goût des squelettes.



Il ne me suffit pas qu’un sein soit gros et doux ;

Il le faut un peu ferme, ou je tourne casaque,

Car, sacré nom de Dieu, je ne suis pas cosaque

Pour me soûler avec du suif et du saindoux. 

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Venus Belga in Amoenitates Belgicae

[ belges ] [ dégoût ] [ obèses ]

 

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autres mondes

5 700 exoplanètes… mais comment les classer ?

Les découvertes incessantes et l'extraordinaire variété des exoplanètes poussent les scientifiques à établir un classement, avec 4 catégories dominantes : les géantes gazeuses, les Neptuniennes, les super-Terres et les planètes rocheuses…

Les huit planètes qui forment notre système solaire sont loin d'être les seuls mondes à peupler la Voie lactée : elle en compterait au moins 100 milliards ! Depuis 1995, et la découverte de la première planète tournant autour d'une étoile semblable au Soleil et située hors de notre système solaire - 51 Pegasi b -, ce sont aujourd'hui près de 6 000 mondes extrasolaires qui ont été mis au jour. Au-delà de leur détection, il est désormais possible d'en connaître certaines caractéristiques : durée de l'orbite, taille, masse, composition de l'atmosphère… Autant de possibilités qui ont montré la prévalence de certains types d'exoplanètes, que l'on essaye aujourd'hui de classifier.

Ce sont les exoplanètes les plus faciles à détecter. C'est par conséquent l'une des classes les plus peuplées, puisqu'elle englobe le tiers de toutes les planètes observées. Ces planètes sont similaires à nos Jupiter et Saturne, en ce sens qu'elles n'ont pas de surfaces solides, mais qu'elles sont plutôt composées de gaz tourbillonnants (principalement de l'hélium et de l'hydrogène) au-dessus d'un noyau solide. Les géantes gazeuses extrasolaires étudiées jusqu'à présent peuvent être séparées en deux catégories distinctes : les Jupiter froids et les Jupiter chauds.

Les Jupiter froids sont des planètes géantes qui orbitent à quelques unités astronomiques de leur étoile. Pour rappel, une unité astronomique, ou UA, correspond à la distance Terre-Soleil, soit environ 150 millions de kilomètres. Ces planètes sont donc à peu près à la même distance de leur étoile que Jupiter (photo) et Saturne le sont du Soleil.

Jupiter, en plus chaud 

Les Jupiter chauds, en revanche, “sont vraiment très proches de leurs étoiles, plus que Mercure ne l'est du Soleil”, compare Anne-Marie Lagrange, astrophysicienne à l'observatoire de Paris-Meudon. Toutes les premières exoplanètes à avoir été détectées autour d'étoiles de type solaire font partie de cette catégorie. Par exemple, 51 Pegasi b ne met que 4,2 jours à faire le tour de son étoile, tandis que Mercure tourne autour du Soleil en 88 jours. “Jupiter est à 5 UA du Soleil ; 51 Pegasi b est 100 fois plus proche”, complète Xavier Bonfils, chercheur à l'institut de planétologie et d'astrophysique de Grenoble. C'est justement parce qu'ils sont si proches de leur étoile que ces Jupiter sont chauds : la température de 51 Pegasi b est de 1 570 K (près de 1 300°C), contre 110 K (- 163°C) pour Jupiter. “Ces systèmes se révèlent très intéressants, parce qu'ils sont faciles à détecter. Ces planètes sont forcément différentes des géantes de notre système solaire, car elles sont perturbées par l'irradiation de leur étoile”, poursuit Anne-Marie Lagrange. Par exemple, certains de ces Jupiter chauds s'évaporent. C'est le cas de HD 209458 b, qui fait le tour de son étoile en 3,5 jours. “Les éléments les plus légers partent d'abord, et on observe que de l'hydrogène de l'atmosphère de HD 209458 b est en train de s'évaporer”, décrit la chercheuse.

Voilà pour les géantes gazeuses. Tous les autres types de planètes extrasolaires découverts à ce jour ont des densités supérieures.

Elles ont une masse comprise respectivement entre 1 et 10 fois celle de la Terre. “Assez vite, le terme de super-Terre a été proposé, rapporte Xavier Bonfils, mais ce n'est pas forcément satisfaisant, car 'super-Terre' implique que ça doit s'apparenter à la Terre, au moins en matière de composition, mais on ne savait pas si elles étaient vraiment toutes rocheuses. ” Au final, cette classe a été subdivisée en deux.

D'une part, les mini-Neptunes (image en bas à droite), qui ont un rayon inclus entre 2,4 et 3,4 fois celui de la Terre. “Ces planètes ont un noyau de glace assez important, avec une enveloppe d'hydrogène et d'hélium, et ressembleraient à de petites versions de Neptune”, illustre l'astrophysicien. D'autre part, les super-Terres, comprises entre 1 et 1,6 rayon terrestre (ci-dessus, Kepler-62 f). “Elles seraient vraiment des planètes rocheuses, mais plus grosses que la Terre.”

Migration vers l'étoile 

Et entre 1,6 et 2,4 fois le rayon de la Terre ? Rien, ou presque. Ce trou est connu sous le nom de “rift subneptunien”. “Il représente une réelle absence d'exoplanètes et non un défaut d'observation, assure Remo Burn, astrophysicien à l'Institut Max-Planck, à Heidelberg, en Allemagne. Le télescope spatial Kepler, qui a cherché des exoplanètes, l'a fait pendant plus de dix ans, parfois en scrutant la même partie du ciel pendant neuf années ; on peut donc difficilement imaginer qu'il ait loupé spécifiquement les planètes comprises entre les super-Terres et les mini-Neptunes.” L'interprétation donnée a longtemps été liée au rayonnement X et UV de l'étoile centrale. Par son action, ce rayonnement expulse petit à petit l'atmosphère des planètes. Si cet argument tient la route pour les super-Terres qui tournent assez près de leur étoile, il ne permet pas d'expliquer comment il aurait pu en être de même pour les planètes plus éloignées. Récemment, grâce à des simulations numériques, Remo Burn est arrivé à une conclusion : “D'abord, certaines planètes se forment assez loin de leur étoile pour être chargées d'eau glacée. Puis, avec le temps, elles migrent vers leur étoile. Quand leur glace fond, ça crée une épaisse atmosphère de vapeur d'eau, et elles finissent par atteindre les tailles que l'on connaît des mini-Neptunes.” Le rift subneptunien s'expliquerait donc par le fait que les planètes ayant un rayon allant de 1,6 à 2,4 fois celui de la Terre voient, soit leur atmosphère éjectée par le vent stellaire et deviennent des super-Terres, soit leur glace d'eau s'évaporer et elles évoluent en mini-Neptunes.

On arrive dans cette classe si l'on augmente davantage en densité. “Parmi elles, il existe des planètes de la taille de la Terre, mais si proches de l'étoile qu'elles sont très chaudes, au point que la roche se liquéfie : ce sont les planètes de lave”, explique Xavier Bonfils. Aucune exoplanète n'a encore été proprement identifiée comme étant composée de lave. Toutefois, on répertorie de sérieuses candidates, comme CoRoT-7 b (ci-dessus, premier plan), la première exoplanète potentiellement de lave jamais détectée. Découverte en 2009 par la mission spatiale française CoRoT, CoRoT-7 b fait le tour de son étoile en 0,8 jour. De ce fait, la température observée à sa surface est extrême, et peut atteindre 2 500°C sur la partie exposée à l'étoile.

Les planètes-océans constituent un autre type d'astres denses dont on soupçonne l'existence. “Elles n'auraient pas autant d'hydrogène et d'hélium que Neptune, mais elles se seraient tout de même composées de beaucoup de glace, décrit l'astrophysicien. Puis cette glace aurait petit à petit fondu pour laisser place à de l'eau liquide.” Encore une fois, aucune découverte de planète-océan n'a été officialisée, mais des présomptions pèsent sur certaines. À commencer par GJ 1214 b, la première de ce type à avoir été détectée.

Plus surprenant également, des planètes encore plus denses que Mercure, et extrêmement riches en fer et en carbone, pourraient s'être formées à partir de résidus de supernova. Quand une étoile massive meurt, elle explose en supernova, laissant derrière elle deux choses : un astre compact, comme un pulsar, c'est-à-dire une étoile à neutrons tournant sur elle-même et émettant depuis ses pôles des jets électromagnétiques, et, alentour, tout le matériel qui constituait l'étoile massive. C'est de ce matériel que seraient façonnées ces exoplanètes plus denses que Mercure. “À cause de cette forte densité, le carbone pourrait y être comprimé au point de créer des diamants”, indique Xavier Bonfils. PSR J1719-1438 b, tournant autour d'un pulsar, est à ce jour le meilleur candidat pour être une exoplanète en diamant.

Diversité de systèmes 

Quid des exoplanètes identiques aux mondes de notre système solaire ? Hormis les Jupiter froids, qui sont comme Jupiter, nos sept autres planètes semblent être à peu près absentes des systèmes planétaires que l'on connaît aujourd'hui. “C'est parce qu'on n'est pas encore capables de détecter de telles planètes, informe Anne-Marie Lagrange. Les domaines de masses et de distances à l'étoile où l'on pense trouver des planètes analogues aux nôtres n'ont tout simplement pas été explorés.” Les défis techniques se montrent encore trop grands. “L'un des enseignements les plus importants de ces recherches est de voir toute la diversité des systèmes planétaires qui existent, poursuit la spécialiste. Observer des planètes géantes orbiter tout près de leur étoile comme les Jupiter chauds, c'est complètement différent de ce que l'on imaginait il y a trente ou quarante ans. C'est pour ça que les premiers scientifiques en quête de systèmes planétaires n'y parvenaient pas, parce qu'ils voulaient en trouver des semblables aux nôtres. On ne concevait pas, à ce moment-là, une telle diversité.” Un dernier exemple : alors que dans notre système solaire, chacune des planètes évolue seule sur son orbite, il existerait ailleurs des planètes “troyennes” qui tourneraient sur la même orbite... Et on en aurait découvert autour d'une étoile : PDS 70.

30 % Géante gazeuse

La référence à Jupiter fait qu'elle est aussi appelée “géante jovienne”. Elle possède une atmosphère gazeuse très épaisse qui cache une couche inférieure liquide ou solide, autour d'un noyau solide.

31 % Super -Terre

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, cette dénomination ne désigne pas une planète habitable comme la Terre. On nomme ainsi les planètes qui possèdent une masse entre 5 et 10 fois supérieure à celle de la Terre. Elles peuvent ne pas avoir d'atmosphère.

4 % Tellurique

De la taille de la Terre ou plus petites, elles sont composées de roche, de silicate, d'eau ou de carbone. Elles peuvent ne pas avoir d'atmosphère.

35 % Neptunienne

De taille similaire à celle de Neptune ou d'Uranus. Les mini-Neptune sont, elles, plus petites, mais plus grosses que la Terre. Toutes possèdent un noyau rocheux et une atmosphère extérieure dominée par l'hélium et l'hydrogène.



 



 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.science-et-vie.com/, 7 Mar 2025 , EVRARD-OUICEM ELJAOUHARI

[ extrasolaires ] [ systèmes circumstellaires ] [ taxonomie ] [ territoires inconnus ]

 

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utopie gnosique

Une langue qui serait intérieurement devenue la pierre ; une écriture qui, sans perdre de son statut graphique, opérerait cette métamorphose ontologique et rejoindrait " d’intelligence " la pensée même de la matière : voilà un rêve nouveau, que préparait, de son côté, sans que Segalen en ait eu connaissance, la longue méditation de Mallarmé sur le cratylisme des mots anglais ; ou que toucheront, à leur manière, Claudel dans ses " idéogrammes occidentaux " (1926) et Michaux dans " Un barbare en Chine " (1933). Si Segalen est sans doute celui qui le porte à son achèvement le plus parfait, en tout cas, le plus explicite, c’est que la radicalité du dépaysement donne chez lui une tension hors du commun à ce rêve. L’expérience ne restera pas lettre morte au fil du siècle, jusqu’à cette " Leçon de chinois " (1981) où Gérard Macé retrouve, via Segalen et l’initiation à la plus étrangère des langues, le fond obscur de son " parlar materno ", ce " français hanté par les allitérations et la rime des barbares, et qui se laisse aller à l’assonance ".

Auteur: Doumet Christian

Info: Que font les écrivains ? ( 2022) pp 98-99

[ sémantique translangue ] [ unification onomasiologique ] [ traductions littéraires ] [ idiome universel ]

 

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rapports humains

La haine est un horizon étroit, qui simplifie les paysages mentaux. Tout y devient limpide, transparent, cristallin. On ne peut nier que cette passion ait un pouvoir logique et esthétique d'éclaircissement autant que de monotonie. À force de majorer la présence d'un objet, elle réduit à néant tous les autres. [...]

" Hais-moi ! " tout autant que " Aime-moi ! " est une injonction paradoxale. Pour y obtempérer, il faudrait reconnaître à celui qui la profère une autorité incompatible avec la haine qu'il réclame. " Je te dénie ta capacité de m'ordonner de te haïr en raison même de ta nature haïssable ", devrait répondre le sujet mis en demeure. Mais ce refus signifie que je te hais, donc que je t'ai déjà obéi. Tel est le paradoxe de la haine.

Auteur: Doumet Christian

Info: L'évanouissement du témoin

[ dualité ] [ pulsion ] [ ressentiment ] [ animosité ] [ intimité ] [ attachement ]

 

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intellectualisme

La langue […] exerce sur ses usagers cette attirance qui, avant tout usage, préfigure déjà un être augmenté de ses possibles — selon la définition spinozienne de la joie. Du moins l’exerce-t-elle sur ceux qui ont accès aux codes et en cultivent l’imaginaire. À ceux-là échoit alors en partage la prémonition de ce que peut la langue, c’est-à-dire le sentiment de ses puissances. Avant toute chose, sur le seuil de toute pensée même, ce sentir est bien autre chose qu’un savoir, une expérience, une habilité ou une virtuosité.

Auteur: Doumet Christian

Info: Que font les écrivains ?

[ dépassement ] [ parlêtres ] [ idiome virtualisant ] [ réflexivité ] [ plaisir ] [ transmutation ] [ pouvoir sémantique ] [ élévation ] [ transcendance ] [ potentialités ]

 

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astre du jour

Le lien intime de la vie avec la lumière du soleil

Dans l'art et la littérature, la lumière du soleil mène vers des métaphores qui rayonnent. Une personne heureuse est un " rayon de soleil ". Divinité brillante comme celle du ciel. Une telle personnalité regarde le bon côté des choses. Mais le rayonnement électromagnétique visible ne se contente pas d'hypnotiser et d'éclairer ; il est le moteur de la vie sur Terre.

Il y a des milliards d'années, les premiers êtres vivants transformaient le rayonnement solaire en énergie chimique. La série de réactions que nous connaissons sous le nom de photosynthèse a modifié la Terre et son atmosphère. Elle a libéré de l'oxygène, qui a contribué à lancer l'évolution d'une vie multicellulaire complexe, et a également créé les sources de nourriture nécessaires à sa survie et à son évolution. Si le soleil disparaissait momentanément, la plupart des formes de vie sur Terre disparaîtraient en peu de temps.


La lumière du soleil n'est pas seulement une source d'énergie ; elle régule également le fonctionnement des plantes et des animaux. Presque toutes les cellules de notre corps fonctionnent selon une horloge de 24 heures, suivant une oscillation naturelle appelée rythme circadien. Elles sont synchronisées par une horloge centrale dans le cerveau, qui utilise les signaux de la lumière du soleil pour synchroniser les cellules. Les rythmes circadiens influencent les processus dans tout le corps, notamment la libération d'hormones, l'appétit, le rythme cardiaque, le sommeil et l'éveil.

Même la bioluminescence, ou la lumière créée par les êtres vivants, et la plupart de nos lampes électriques artificielles proviennent en fin de compte de l'énergie de la lumière solaire. La vie exploite cette ressource de toutes sortes de façons surprenantes.

Nouveautés et points remarquables 


La lumière de la lune, c'est-à-dire la lumière réfléchie par le soleil, est un indice important pour certaines créatures, notamment le ver marin  Platynereis dumerilii  , qui synchronise sa reproduction avec les cycles lunaires. Lorsque la lune décroît, les vers nagent à la surface de la baie de Naples la nuit pour se reproduire. Mais comment les vers peuvent-ils distinguer la lumière de la lune de la lumière du soleil ou une phase de la lune d'une autre ? Il y a quelques années, des chercheurs ont découvert une protéine, appelée L-Cry, qui peut détecter la lumière. Récemment, ils ont compris comment elle fonctionne . Lorsqu'il fait sombre, deux molécules L-Cry se lient ; Lorsqu'il fait clair, elles se séparent. Cette protéine aide les vers, qui n'ont qu'une seule chance de s'accoupler, à savoir quand le moment est venu.

Les plantes n'ont pas d'yeux, mais elles ressentent clairement la lumière, en tournant et en se courbant pour exposer leurs feuilles au maximum de lumière – un phénomène connu sous le nom de phototropisme. Mais la façon dont les plantes peuvent détecter la direction de la lumière et y réagir est largement mystérieuse jusqu'à récemment, lorsqu'un groupe de scientifiques a découvert une partie du secret, du moins pour une mauvaise herbe de bord de route souvent étudiée comme plante modèle. L'arabette des thalles, ou  Arabidopsis thaliana , a des tiges constituées de cellules – et entre ces cellules se trouvent des poches d'air. En raison de la façon dont ces poches d'air dispersent la lumière, elles créent un gradient de lumière que les semis suivent pour pousser vers la lumière la plus vive. 

La lumière est parfois difficile à, en particulier pour les cellules vivantes dans les eaux polaires sombres obtenues en plein hiver. Des biologistes ont récemment utilisé des microalgues pour confirmer le nombre de photons, ou particules lumineuses, nécessaires pour déclencher la photosynthèse. Auparavant, des calculs théoriques suggéraient que les cellules avaient besoin, au minimum, d'environ 0,01 micromole de photons par mètre carré par seconde – soit moins d'un cent millième de la lumière d'une journée ensoleillée – pour alimenter les qui transforment la lumière réactions en nourriture. En travaillant pendant des mois dans la nuit polaire, les chercheurs ont découvert que les microalgues peuvent croître et se reproduire à ces niveaux ou à proximité – la première preuve expérimentale qui se rapproche des chiffres théoriques.

Auteur: Internet

Info: Quanta Magazine, Yasemin Saplakoglu, 8 mars 2025

[ charisme ] [ étoile anthropique ]

 

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black swan

Les limites fondamentales de la prédiction en physique

La physique découvre une nouvelle frontière de l'imprévisible : l'indécidabilité. Contrairement au chaos ou à l'incertitude quantique, ce concept montre que même avec une connaissance parfaite des lois physiques, certaines questions restent mathématiquement insolubles.

Contexte historique

- La vision de Laplace (1814) : L'idée qu'un " démon " omniscient pourrait prédire l'avenir si les conditions initiales sont connues.

Premières limites :

Mécanique quantique (début XXᵉ) : L'imprécision intrinsèque des particules.

Systèmes chaotiques (milieu XXᵉ) : Sensibilité exponentielle aux conditions initiales (effet papillon).

L'indécidabilité : Une limite radicale

Définition : Problèmes qui ne peuvent être résolus par aucun algorithme, même avec des ressources infinies.

Origine mathématique : Travaux de Gödel (1931) et Turing (1936) sur l'incomplétude et le problème de l'arrêt (halting problem).

Exemples clés en physique :

La machine à flipper de Moore (1990) :

Un flipper paramétrable simule une machine de Turing.

La question " La bille sortira-t-elle ? " devient indécidable, car équivalente au problème de l'arrêt.

Le " spectral gap " des matériaux quantiques :

Cubitt, Pérez-García et Wolf (2015) ont lié la présence d'un écart énergétique dans un matériau à l'indécidabilité.

Résultat : Aucune méthode universelle ne peut déterminer si un matériau arbitraire possède cet écart.

Fluides computationnels :

Eva Miranda et al. (2021) ont modélisé des fluides reproduisant des calculs de Turing.

Prédire le mouvement d'un objet (ex. : un canard en caoutchouc) dans ces fluides est indécidable.

Implications pour la physique

- Théories vs réalité :

Les systèmes infinis (ex. : grilles quantiques infinies) sont indécidables en théorie.

En pratique, les systèmes finis sont décidables, mais les modèles infinis restent essentiels pour approcher la réalité (ex. : météorologie, physique des matériaux).

Débats philosophiques :

Certains (comme Karl Svozil) jugent l'indécidabilité sans impact pratique.

D'autres (comme Cris Moore) soulignent que l'infini est une abstraction nécessaire pour comprendre le monde fini.

Conclusion

L'indécidabilité redéfinit les limites de la connaissance physique :

Pour les physiciens : Accepter que certaines propriétés de l'univers resteront hors de portée des équations.

Pour la science : Ces résultats rappellent que l'ambition de tout prédire (à la Laplace) se heurte à des barrières fondamentales, pas seulement pratiques.

" Même avec une vue divine, on ne peut pas tout prévoir " — Toby

Auteur: Internet

Info: https://www.quantamagazine.org/, Charlie Wood, 7 mars 2025

[ hasard ] [ horizon des savoirs ]

 

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