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personnage historique

Dans l’imaginaire collectif, Staline est un tyran brutal et pragmatique, coupant le noeud gordien du premier Politburo pour s’imposer face aux intellectuels et idéalistes qui avaient été ses camarades lors de la révolution de 1917. Il est rarement souligné qu’il était aussi un fervent idéologue et un lecteur vorace, qui s’imposait un minimum de 300 pages par jour. Après l’attaque cérébrale qui l’emporta en 1953, il laissa une bibliothèque comprenant plusieurs dizaines de milliers de livres ―dispersés entre son bureau du Kremlin et ses datchas ― lourdement annotés de ses commentaires souvent véhéments.

À travers ses choix de lecture, incluant aussi bien les ouvrages attendus de politologie et de stratégie que des intérêts plus arcanes tels que l’hypnose ou les maladies vénériennes, et les jugements crus qu’il nota dans les marges de sa collection (" Balivernes ! " " Crapules ! "), L'auteur dresse un portrait intellectuel de l’ancien séminariste et poète devenu dictateur qui révèle ses préoccupations les plus intimes. On y découvre un homme obsédé par l’idée de se parfaire, possédant des opinions parfois informées et parfois péremptoires sur tous les domaines de la connaissance humaine, au goût littéraire très arrêté et désireux de participer à presque tout ce qui se publiait en URSS.

La Bibliothèque de Staline, grâce à un travail documentaire inédit, offre un éclairage tout à fait nouveau sur l’érudition, les contradictions et les extravagances d’une des figures qui transformèrent le 20e siècle.


Auteur: Roberts Geoffrey

Info: La Bibliothèque de Staline : Un despote et ses livres, 2024. 4e de couverture

[ vingtième siècle ] [ autocrate ]

 

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choucas

Seigneur, quand froide est la prairie,

Quand dans les hameaux abattus,

Les longs angelus se sont tus...

Sur la nature défleurie

Faites s'abattre des grands cieux

Les chers corbeaux délicieux.



Armée étrange aux cris sévères,

Les vents froids attaquent vos nids!

Vous, le long des fleuves jaunis,

Sur les routes aux vieux calvaires,

Sur les fossés et sur les trous

Dispersez-vous, ralliez- vous!



Par milliers, sur les champs de France,

Où dorment des morts d'avant-hier,

Tournoyez, n'est-ce pas, l'hiver,

Pour que chaque passant repense!

Sois donc le crieur du devoir,

Ô notre funèbre oiseau noir!



Mais, saints du ciel, en haut du chêne,

Mât perdu dans le soir charmé,

Laissez les fauvettes de mai

Pour ceux qu'au fond du bois enchaîne,

Dans l'herbe d'où l'on ne peut fuir,

La défaite sans avenir.


Auteur: Rimbaud Arthur

Info: Les Corbeaux

[ poème ]

 

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fille-mère

Nous n’avons jamais été proches… même si elle était notre Mère – mais les Mines d’une même Terre se rencontrent en creusant un tunnel et quand elle devint notre Enfant, l’affection survint.

Auteur: Dickinson Emily

Info: Décembre 1882, cinq semaine après la mort de sa génitrice

[ éloignement ]

 

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écriture

Ils m'ont enfermée dans la Prose —

Comme lorsque j'étais une Petite Fille

Ils m'enfermaient dans le Placard —

Parce qu'ils me voulaient « calmer » —



Calme ! S'ils avaient jeté pu un œil —

Et espionner dans mon esprit — le visiter —

Ils auraient aussi bien pu enfermer un Oiseau

Pour trahison — à la fourrière —







 

Auteur: Dickinson Emily

Info: Ecrit lors de son adolescence

[ liberté ] [ poème ]

 

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homme-animal

Cette nuit le vent hurlait, et c’était agréable de dormir la fenêtre ouverte. J’ai rêvé de Tomas*. Il était au paradis des animaux, un vrai paradis, où il poussait une balançoire pleine de souris dessus. Il les balançait et leur souriait.

Auteur: Weil Jirí

Info: Vivre avec une étoile. * Son matou tué par balle

[ songe ] [ chat domestique ]

 

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onirisme

Vous vous souvenez rarement de vos rêves ? Voici pourquoi, selon les scientifiques !

Certaines personnes se réveillent et peuvent raconter avec précision les histoires qu'ils ont vécues en songe durant la nuit. Mais pour d'autres, se souvenir des rêves est beaucoup plus difficile. Si cette situation parle à chacun d'entre nous, la science, elle, peine à trouver une explication.

Des chercheurs de l'IMT School for Advanced Studies de Lucques en Italie, ont donc tenté d'explorer les facteurs qui influencent ce que l'on appelle la " réminiscence des rêves ". Ainsi ont-ils suivi plus de 200 personnes âgées de 18 à 70 ans pendant 15 jours. Équipés d'enregistreurs vocaux, les participants devaient, chaque jour, juste après le réveil, relater les expériences qu'il avait vécues pendant leur sommeil. Ils devaient indiquer s'ils se souvenaient d'avoir rêvé ou non, s'ils avaient l'impression d'avoir rêvé sans s'en souvenir...

Au début et à la fin de la période d'enregistrement des rêves, les participants ont été soumis à des tests psychologiques et à des questionnaires mesurant divers facteurs, allant des niveaux d'anxiété, à leur propension à rêver durant la journée...

Quels facteurs favorisent le souvenir des rêves ?

Les scientifiques ont alors observé que le fait de se remémorer ses songes était influencé par de multiples facteurs :

- les personnes pour qui les rêves sont importants ont une meilleure capacité à s'en souvenir ;

- une tendance à la rêverie éveillée favorise également la mémorisation ;

- l'âge joue aussi un rôle significatif : les jeunes participants se rappellent davantage leurs rêves. Tandis que les personnes plus âgées font souvent des « rêves blancs » c'est-à-dire une sensation d'avoir rêvé sans se souvenir des détails ;

- enfin, aussi surprenant que cela puisse paraître, les variations saisonnières comptent : le rappel des rêves est en effet moins fréquent en hiver qu'au printemps. Voilà qui suggère l'influence potentielle de facteurs environnementaux.

Pour le Pr Giulio Bernardi, auteur principal de l'étude, " le rappel des rêves n'est donc pas le fruit du hasard mais résulte d'une interaction complexe entre attitudes personnelles, traits cognitifs et dynamiques du sommeil ".

 



 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com/, 20 février 2025

[ remémoration ] [ lucidité ] [ dédoublement ]

 

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intellection

Savoir que l'expérience de la conscience est affectée par le cerveau n'est pas la même chose que de dire que le cerveau génère réellement la conscience... il existe un point de vue différent qui dit qu'en réalité la conscience est, dans un certain sens, plus fondamentale et que le cerveau n'est qu'un mécanisme par lequel la conscience peut observer l'univers.

Auteur: Carr Bernard J.

Info:

[ anthropique ] [ anthropocentrisme ]

 

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classique - quantique

L'univers selon Bohm a en réalité deux faces, ou plus précisément, deux ordres. L'un est l'ordre explicite, correspondant au monde physique tel que nous le connaissons dans la réalité quotidienne, l'autre est un ordre plus profond, plus fondamental que Bohm appelle l'ordre implicite. L'ordre implicite est le vaste holomouvement. Nous ne voyons que la surface de ce mouvement tel qu'il se présente ou s'"explique" d'instant en instant dans le temps et l'espace. Ce que nous voyons dans le monde - l'ordre explicite - n'est rien de plus que la surface de l'ordre implicite tel qu'il se déroule. Le temps et l'espace sont eux-mêmes les modes ou les formes du processus de déploiement. Ils sont comme l'écran d'un jeu vidéo. Les affichages sur l'écran peuvent sembler interagir directement les uns avec les autres, mais, en fait, leur interaction ne fait que refléter ce que fait l'ordinateur de jeu. Les règles qui régissent le fonctionnement de l'ordinateur sont, bien sûr, différentes de celles qui régissent le comportement des figures affichées sur l'écran. De plus, comme l'ordre implicite du modèle de Bohm, l'ordinateur pourrait être capable de nombreuses opérations qui ne sont en aucun cas apparentes à l'examen de l'ordinateur. le jeu lui-même au fur et à mesure de sa progression à l'écran.



 

Auteur: Combs Allan

Info:

[ dualité ] [ vivant - mort ] [ incarné - désincarné ] [ corrélé - décorrélé ] [ infra-monde ] [ nouveau paradigme ]

 

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origine du vivant

Le débat sur l’émergence de la vie

Jeremy England veut utiliser les lois physiques pour expliquer l’apparition de la vie et l’évolution des espèces. Ses théories divisent les spécialistes.

Comment la vie est-elle apparue, il y a 3,85 milliards d'années ? La question reste l'un des plus grands mystères de la science. En 1970, dans Le Hasard et la Nécessité, le biologiste français Jacques Monod, qui a reçu le prix Nobel de physiologie-médecine en 1965, avance l'idée que la vie a surgi grâce à un concours de circonstances exceptionnel, si improbable qu'elle n'a pas pu émerger ailleurs dans l'univers. Cette conception, largement répandue depuis, est battue en brèche par les travaux de Jeremy England et de son équipe de l'Institut de technologie du Massachusetts, qui cherchent à faire de la vie la conséquence de lois physiques.

Jeremy England avance deux idées révolutionnaires. La première stipule que dans certaines conditions, un groupe d'atomes plongé dans un environnement à une température donnée, et soumis à une source extérieure d'énergie (de la lumière par exemple), aura tendance à s'organiser spontanément pour adopter la forme la plus propice à capter cette énergie. Or la capacité à utiliser efficacement l'énergie est l'une des caractéristiques des êtres vivants. Cette théorie n'explique pas directement comment la vie est apparue, mais elle précise les conditions de son émergence. Autre point fondamental : elle rapproche le vivant du non-vivant. " Je ne prétends pas changer la liste de ce qui est vivant ou inanimé. Mais parmi les choses sans vie, certaines pourraient avoir plus de propriétés en commun avec le vivant que nous ne l'avions imaginé. Il pourrait y avoir plus d'étapes que nous ne le pensions entre ce que nous imaginons inerte et ce que nous estimons vivant ", suggère Jeremy England.

Sa seconde idée forte consiste à proposer une explication physique à la théorie de l'évolution de Charles Darwin. Selon le naturaliste britannique du XIXe siècle, les espèces qui survivent sont les plus douées pour s'adapter à leur environnement. C'est la " sélection naturelle ". England propose de placer derrière cette apparente sélection naturelle un facteur physique : la capacité à absorber l'énergie et à la dissiper sous forme de chaleur. " Toutes choses égales par ailleurs, les organismes qui arrivent le mieux à se répliquer (se reproduire, NDLR) sont ceux qui dissipent le plus de chaleur dans leur environnement ", déclare le jeune chercheur américain. Or une bonne capacité de reproduction assure plus de chances de survie à l'espèce. Le talent d'un organisme pour absorber et rejeter l'énergie autour de lui pèserait donc sur la survie de son espèce.

Les idées avancées par Jeremy England sont pour l'instant des pistes, dont les interprétations restent " spéculatives ", de son propre aveu. Une partie de ses travaux est en cours de vérification. Des expérimentations sont aussi prévues. Certains, comme Carl Franck, professeur de physique à l'université américaine Cornell (Etat de New York), sont enthousiastes. " Cela pourrait être un bouleversement comme la science n'en connaît que tous les trente ans ", a-t-il déclaré au magazine américain Ozy. D'autres sont plus sceptiques. " Je pense que Jeremy England surinterprète le caractère général de ses arguments ", rétorque Thomas Oulridge, de l'Imperial College à Londres.

" C'est très intéressant, estime, de son côté, Antonino Marco Saitta, physicien à l'université Pierre-et-Marie-Curie, à Paris. Mais à mon avis, la dissipation de l'énergie est plutôt une conséquence de la reproduction (et pas une cause, NDLR). Je me sens plus proche des idées de Robert Pascal. " Pour ce grand chimiste français, directeur de recherche au CNRS, qui travaille lui aussi sur l'origine de la vie, " on ne peut pas tout comprendre avec la dissipation de l'énergie, il manque la dimension chimique ". Une conviction, toutefois, fait consensus : grâce à l'apport croisé de la physique, de la chimie et de la biologie, et aux possibilités ouvertes par les simulations numériques, la science est plus proche que jamais de percer le mystère de la création.







 



 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.leparisien.fr/week-end. Stéphane Loignon, 29 avril 2016

[ rationnelle ] [ expliquée ]

 

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origine du vivant

Vous commencez avec un amas aléatoire d'atomes, et si vous faites briller la lumière dessus assez longtemps, il ne devrait pas être si surprenant que vous obteniez une plante.  (...) 

Je ne dis certainement pas que les idées darwiniennes sont fausses, au contraire, je dis juste que du point de vue de la physique, vous pourriez appeler l'évolution darwinienne un cas particulier d'un phénomène plus général. 

Auteur: England Jeremy

Info:

[ expliquée ]

 

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