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narcissisme détourné

Dans l'amour, l'idéal du moi est projeté sur l'objet, puis "renforcé", réintrojecté, ce qui désarme le démon [du surmoi]. La conséquence en est la prépondérance d’Éros qui a aussi attiré à lui l'énergie indifférenciée de l'idéal du moi. Il s'ensuit le phénomène si souvent observé qui caractérise tout amour : celui–ci est à cent lieues de toute considération logique ou rationnelle. De là cette surestimation extravagante de l'objet d'amour qui fait penser à la folie. Derrière l'objet aimé se trouve à vrai dire le moi propre, plongé dans les délices de l'ivresse maniaque d'être aimé. Le moi qui a trouvé l'objet digne de représenter dans la réalité ce qu'il a de plus précieux sur terre : son idéal du moi. 

Notre conception revient à dire en dernier lieu que l'amour représente une tentative pour restaurer l'unité narcissique et l'intégrité de la personnalité que le moi ressent comme menacée.

Auteur: Jekels Ludwig

Info: Transfert et amour, coécrit avec Edmund Bergler

[ processus ] [ description ] [ psychanalyse ] [ union fantasmée ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

chiasme

Et, sans doute - colonisés étonnés et bourgeois - les sous-développés, sots ingénieux asservis par leurs passions, seraient plus terribles encore s'ils devenaient riches. Ces gens-là, à vrai dire, perdent à gagner. Plus opulents, ils vivent plus inquiets, en pauvres Nègres indécrottables... Centupler ses besoins, faire tout pour l'ostentation, avoir cent ambassades à l'étranger parce que telle grande puissance en a cinquante, et, si elle en a soixante, en avoir vite deux cents, c'est s'empêtrer dans une pénurie encore plus effroyable que la gêne de jadis.

Mais se gouverner décemment, savoir s'arrêter quand bien même l'aide au Tiers-Monde serait centuple, employer le reste à développer le pays, à occuper les siens, sans Rolls ni Bentley, ou à tirer d'embarras des budgets déficitaires : tout cela vaut mieux que les insultes gauchement braillées par l'anti-colonialisme de la négraille politique. Et c'est fausse sagesse, que de régner en mendiant ou en hâbleur.

Car c'est bien peu que de n'être point comme le commun des pauvres ; mais c'est être bien riche déjà, que de n'être plus comme le commun des riches...

Auteur: Ouologuem Yambo Utto Rodolph

Info: Lettre à la France nègre, 2003

[ économie ] [ sagesse ] [ théorie-pratique ] [ argent ] [ complexe ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

musique

Si je joue avec ma tête ça se passe mal.

Auteur: Stevie Ray Vaughan

Info: When I play from my mind I get in trouble.

[ instinctive ] [ sur scène ] [ en action ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

rapports humains

Ce que j'essaie de vous faire comprendre, c'est de prendre soin de vous et de ceux que vous aimez, car c'est pour ça que nous sommes ici, c'est tout ce que nous avons, et c'est tout ce que nous pouvons emporter avec nous. Vous êtes d'accord ?


Auteur: Stevie Ray Vaughan

Info:

[ harmonieux ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

rencontres

La façon dont les gens entrent dans votre vie quand vous en avez besoin est merveilleuse et cela se produit de multiples façons. C'est comme avoir un ange. Quelqu'un vient vous aider à vous rétablir.

Auteur: Stevie Ray Vaughan

Info:

[ marquantes ] [ roboratives ] [ réconfort ] [ tuchè ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

dédication

La musique est devenue très importante maintenant. Elle m'a aidée à m'ouvrir davantage et à oser aimer les gens. La musique est une bonne raison de se sentir concerné. Mais ce n'est qu'un moyen. C'est une façon d'essayer de donner à quelqu'un quelque chose qu'on ressent. Si faire de mon mieux ne suffit pas, je devrai redoubler d'efforts la prochaine fois… c'est tout ce que je peux faire. Si je fais de mon mieux, alors au moins j'ai fait de mon mieux dans cette vie. J'aime à voir les choses comme… si c'est la dernière fois que je joue, autant donner tout ce que j'ai.

Auteur: Stevie Ray Vaughan

Info:

[ dépassement ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

guitariste-sur-guitariste

Stevie Ray Vaughn était un éclair. Il était unique en son genre et il n'y en aura jamais d'autre. J'aime beaucoup de guitaristes, mais PERSONNE ne m'a  fait ressentir des trucs comme SRV.

Auteur: Clapton Eric

Info:

[ rock ] [ éloge ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

attentions

Ce sont les choses humaines qui rendent la vie belle, la gentillesse inattendue, le mot amical, le mot réconfortant, le pain supplémentaire que la voisine laisse à notre porte arrière.

 

Auteur: Stevie Ray Vaughan

Info:

[ rapports humains ] [ délicatesse ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

foi-raison

Poser cette question [l’être et l’essence sont-ils la même chose], c’est implicitement supposer qu’être essence ne soit pas identiquement être un être ou, inversement, qu’être ne soit pas identiquement être essence. Beaucoup de théologiens et de philosophes ne penseraient même pas à poser la question. Au moment où il la pose, Saint Thomas lui-même vient d’établir que, considéré comme suppôt, ou sujet, Dieu est identiquement sa propre essence, ou nature. Si un être et sa propre essence sont identiques, si, en d’autres termes, un être est identiquement ce qu’il est, comment peut-on le concevoir encore plus simple ? Il n’y a rien de plus simple que l’identité de soi à soi. […] 

Sans doute, bien des raisons suggèrent la composition d’essence et d’être dans les étants, mais aucune ne la démontre à la rigueur. Il est évident, ou démontrable, qu’un étant fini n’a pas de soi son être. L’essence finie est donc en puissance à l’égard de son être actuel et cette composition de puissance et d’acte suffit à distinguer radicalement l’étant, qui n’est qu’un être, de Celui qui est l’Être. Mais comment démontrer, par inspection directe de l’étant, que l’existence actuelle est en lui l’effet d’un acte fini, intrinsèque à sa substance et qui fait de lui un ens, au sens précis d’essence ayant son acte propre d’exister ? Duns Scot, Suarez, d’innombrables théologiens ont refusé et refusent encore d’accepter cette doctrine métaphysique.

On ne pense peut-être pas assez à la redoutable conséquence théologique de ce refus. C’est que, si la substance réelle finie ne se compose pas d’essence et d’être, il n’y a plus lieu d’éliminer cette composition de notre notion de Dieu pour établir sa parfaite simplicité. L’entreprise devient sans objet, car on ne peut éliminer de l’être divin une composition qui n’existe nulle part, sauf dans la pensée de ceux qui la conçoivent. La démarche du théologien suit donc l’ordre inverse. Sachant, parce que Dieu l’a dit, que son nom propre est Est, le théologien pose l’étant fini comme nécessairement complexe. Or lui-même part de Dieu comme de l’absolument simple ; il faut donc que la complexité de la substance finie résulte d’abord d’une addition à l’acte fondamental d’être. Cette addition ne peut d’abord être que celle d’une essence, grâce à laquelle un acte d’être est celui d’un certain être. S’il n’était un composant métaphysique réel de l’étant, l’acte d’être (essendi esse) ne ferait pas réellement composition avec l’essence ; l’étant serait simple comme l’être divin ; il serait Dieu.

La certitude que l’esse, ou acte d’être, est un élément proprement dit de l’étant et qu’à ce titre il est inclus dans sa structure, s’explique donc d’abord par la certitude antérieure que l’acte d’être existe actuellement en soi et à part, dans la pureté métaphysique absolue de ce qui n’a rien, pas même l’essence, parce qu’il est tout ce qu’on pourrait vouloir lui attribuer. […] C’est parce qu’on sait que Dieu est être pur, que l’on situe dans un acte d’être métaphysiquement non-pur le noyau métaphysique de la réalité.

Toute cette dialectique est mise en mouvement, dirigée et conclue à la lumière de la parole de l’Exode. Elle est métaphysique de méthode et de structure car rien, dans le texte sacré, ne la suggère ni ne l’annonce. La révélation comme telle peut atteindre sa fin propre sans y recourir et l’on doit convenir qu’humainement parlant, le sens littéral primitif de l’Ecriture ne suggérait aucune technique aristotélicienne. Pourtant, Saint Thomas y a lu, à la fois et indivisément que Dieu est, qu’il est l’Être, et qu’il est simple. Or être Qui Est, et être simple, c’est proprement être, purement et simplement. […] Parce que Dieu s’est révélé comme Celui Qui Est, le philosophe sait qu’à l’origine et au cœur même des étants, il faut situer l’acte pur d’exister. […] Ne disons pas : puisque l’Ecriture l’affirme, les notions philosophiques d’être et de Dieu s’identifient, en fin de compte, avec celle de l’acte d’être ; en effet, l’Ecriture elle-même ne le dit pas ; mais elle dit : le nom propre de Dieu est : Qui Est ; parce qu’elle le dit, je le crois ; pendant que j’adhère ainsi à l’objet de la foi, l’entendement fécondé par ce contact pénètre plus avant dans l’intellection de la notion première d’être. D’un seul et même mouvement, il découvre dans le sens philosophique du premier principe une profondeur imprévue et conquiert une sorte d’intellection, imparfaite mais vraie, de l’objet de la foi.

C’est ce mouvement même que l’on nomme philosophie chrétienne, pour l’intellection de la parole de Dieu, si précieuse dans sa modestie, qu’il procure. Pour l’ordre doctrinal, les élargissements de perspective et l’approfondissement des vues philosophiques dont ce mouvement est la cause, il reçoit le titre de philosophie scolastique. Sous ces deux aspects complémentaires, il est inséparable de l’Ecriture. On doit donc s’exercer longuement, ou mieux encore souvent, soit à percevoir, dans la plénitude du nom de Dieu la présence d’une dialectique de la simplicité divine, soit, inversement, à dérouler à loisir cette dialectique à la lumière de l’Ego sum qui sum. 

Auteur: Gilson Etienne

Info: Introduction à la philosophie chrétienne, Vrin, 2011, pages 66 à 69

[ créature-créateur ] [ christianisme ]

 

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théologie apophatique

Dans les deux Sommes, Saint Thomas n’a pas plus tôt prouvé l’existence de Dieu, qu’il entreprend d’en établir la parfaite simplicité. Mais nous n’avons l’expérience d’aucun être réel qui ne soit composé ; un être parfaitement simple n’est pas imaginable parce que la nature n’en fournit aucun exemple ; établir que Dieu est simple, c’est donc établir que Dieu n’est pas de la manière dont sont les êtres composés. La preuve de la simplicité divine est le premier exemple que nous rencontrions de l’emploi de la méthode négative en théologie. Il s’agit de savoir de Dieu quomodo non sit (ST. 1, 3) et pour cela, d’éliminer toute composition de la notion que nous formons de lui.

Auteur: Gilson Etienne

Info: Introduction à la philosophie chrétienne, Vrin, 2011, page 64

[ inscience ] [ impossible ] [ limite humaine ]

 

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