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philosophe-sur-philosophe

La variable écofasciste — soit la gestion autoritaire de la crise écologique à laquelle s’ajoutent le racisme et la xénophobie — est marginale. Peut-être que le discours de [Julien] Rochedy va permettre à l’extrême droite de gagner quelques segments électoraux, mais c’est tout. (...) C’est un pseudo-intellectuel qui multiplie les références. Il est confus et a mal digéré son influence nietzschéenne

Auteur: Madelin Pierre

Info: La tentation écofasciste (éd. Écosociété, 2023

[ politique ] [ vacherie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

colonialisme

Les Américains eurent leur ouest gigantesque à scruter et conquérir avant de dominer le monde. Tout être supérieur a besoin d’espace car il en vient ontologiquement. 


Auteur: Rochedy Julien

Info:

[ bêtise philosophique ] [ antispiritualisme ] [ élitisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

On mentait avec rage au-delà de l’imaginaire, bien au-delà du ridicule et de l’absurde, dans les journaux, sur les affiches, à pied, à cheval, en voiture. Tout le monde s’y était mis. C’est à qui mentirait plus énormément que l’autre. Bientôt, il n’y eut plus de vérité dans la ville. Le peu qu’on y trouvait, on en était honteux à présent. Tout ce qu’on touchait était truqué, le sucre, les avions, les sandales, les confitures, les photos ; tout ce qu’on lisait, avalait, suçait, admirait, proclamait, réfutait, défendait, tout cela n’était que fantômes haineux, truquages et mascarades. Les traîtres eux-mêmes étaient faux. Le délire de mentir et de croire s’attrape comme la gale.




Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

[ illusion ] [ mensonges ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femme-par-homme

Tu sortis de la nuit et vins ici,

Il y avait des fleurs dans tes mains ;

Maintenant tu sors des gestes des humains,

Du flot tumultueux des mots.



Moi, qui t’ai vue parmi les choses essentielles,

Je m’irritais quand ils disaient ton nom

En des lieux ordinaires.



J’aimerais que les fraîches vagues envahissent mon esprit,

Que le monde sèche comme une feuille morte

Ou comme la graine du pissenlit, et soit balayé,

Pour que je puisse te trouver, comme avant,

Seule. 


Auteur: Pound Ezra

Info: Francesca, traduit de l’anglais par Michèle Pinson, Ghislain Sartoris et Alain Suied, Editions Gallimard, 1985, page 66

[ unique ] [ mondanités ] [ regard originel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

solitude

Je ne suis plus humain, pourquoi faudrait-il

Simuler l’humanité ou revêtir cette parure fragile ? 

Des hommes ai connu, des hommes encore, mais il

N’y en eut un seul qui fût essence aussi libre que moi

Qui fût pur et simple élément comme moi,

La brume quitte le miroir et je vois.

Regarde ! Le monde des formes en dessous est refoulé – 

Le tumulte devient visible sous notre paix,

Et nous, êtres sans forme, nous élevons – 

Fluides intangibles et hommes faits, 

Semblables à des statues dont la base élevée

Serait fouettée par un fleuve fou et débordant.

En nous le calme, en nous seulement. 

Auteur: Pound Ezra

Info: Paracelsus in excelsis in Poèmes, traduit de l’anglais par Michèle Pinson, Ghislain Sartoris et Alain Suied, Editions Gallimard, 1985, page 66

[ éthérés ] [ séparés ] [ inatteignables ] [ humain-divin ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vieillard

Contemple ici Vidal, l’écorché, le poursuivi,

L’humilié, jamais soumis pourtant et le vainqueur enfin.



Alors je maudis le soleil pour sa rouge allégresse

Moi qui ai connu vallée, courtil, vallon, hallier,

Et tous ceux qui fuient dans le bois par cette grande folie portés,

Me contemplent, ridé comme le tronc d’un vieux chêne,

Et les hommes se rient de ma pitoyable tristesse !



Personne n’a entendu le récit de ma gloire,

Personne n’a comme moi tenté l’aventure et gagné :

Une nuit, un corps, une flamme pour souder !

Que possédez-vous ? vous, ladres ? qui saurait acheter

Pareille gloire ici-bas ? ou qui pourrait gagner

Ce gerredon de guerre par sa "prouesse haulte" ?



O Age dissolu ! ô lignées d’avortons,

Qui simulent la passion, le désir qui désire,

Contemplez-moi, je suis ridé, le plus raillé d’entre tous,

Pourtant je me ris de vous par les feux sacrés

Qui me brûlent et me font cendre. 

Auteur: Pound Ezra

Info: "Peire Vidal, devenu vieux" in Poèmes, traduit de l’anglais par Michèle Pinson, Ghislain Sartoris et Alain Suied, Editions Gallimard, 1985, page 65

[ ignoré ] [ jeunes ] [ mépris ] [ exploits ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

couple

Car j’étais conseiller, grave et décharné,

En toute chose sage, et très âgé,

Mais j’ai banni cette folie et la froide indifférence

Dont l’homme âgé revêt son apparence.



J’étais très fort – du moins l’ont-ils répété –

Ces jeunes hommes, au maniement de l’épée ;

Mais j’ai banni cette folie, apprenant à être heureux 

D’une façon autre, qui m’allât mieux.



Le corps lové parmi les souches de frênes

J’ai caché mon visage là où le chêne

Me couvre de ses feuilles et me suis affranchi

Du joug des vieilles habitudes.



Près de la mare immobile de Mar-nan-otha

J’ai trouvé une fiancée.

Elle était il y a longtemps bois de cornouiller.

Elle m’a éloigné des vieilles habitudes,

A fait taire la rancœur née des servitudes,

M’a demandé de glorifier



Le seul vent qui vibre dans les feuillages.

Des vieilles habitudes elle m’a éloigné,

Les hommes alors ont pensé que j’étais fou,

Mais j’ai vu le chagrin des hommes, puis me suis réjoui,

Car je sais que plaintes et amertumes sont folie ;

Et moi ? toute folie, tout chagrin ai banni.

J’ai enveloppé mes larmes dans une feuille d’orme,

Sous un rocher les ai laissées,

Alors ils ont dit que j’étais fou, ayant écarté

Toute folie de moi, l’ayant mise de côté, 

Sortant ainsi des chemins tracés,

Car ma fiancée

Est cette mare dans le bois,

Et s’ils disent que je suis fou,

Je suis heureux, c’est tout,

Très heureux, car l’amour de ma fiancée

Est plus doux que l’amour des femmes,

Celui qui empoisonne, brûle et perd votre âme.



Vrai! Je suis heureux

Vraiment heureux, je n’ai qu’elle ici-bas

Et l’homme ne nous dérange pas.



Jadis, parmi les jeunes hommes

Ils disaient que j’étais très fort, parmi les jeunes hommes.

Jadis il y eut une femme……

……Mais j’oublie…… elle était……

……J’espère qu’elle ne reviendra plus.



…… Je ne me souviens plus……



Je sais, jadis elle m’a blessé……

Dans un lointain, lointain passé.



Je ne veux pas me rappeler.

J’aime ces petits vents qui soufflent ici

Dans les frênes,

Nous sommes parfaitement seuls ici,

Au milieu des frênes. 

Auteur: Pound Ezra

Info: La fraise in Poèmes, traduit de l’anglais par Michèle Pinson, Ghislain Sartoris et Alain Suied, Editions Gallimard, 1985, page 25

[ homme-nature ] [ solitude ] [ marginal ] [ perte de l'identité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nature

Immobile, étais-je, arbre parmi les arbres,

Sachant la vérité des choses jusqu’alors ignorées,

Vérité de Daphné et de son laurier,

De ce vieux couple né pour fêter la divinité,

Devenu orme et chêne au cœur de la forêt.

Mais il fallut aux dieux ces ferventes prières,

Et à leur rencontre ces deux cœurs ouverts,

Pour que la métamorphose puisse être.

Pourtant je suis arbre parmi les arbres

Et maintes choses nouvelles ai comprises

Qui n’étaient alors que folie pure à mon esprit. 

Auteur: Pound Ezra

Info: L'arbre in Poèmes, traduit de l’anglais par Michèle Pinson, Ghislain Sartoris et Alain Suied, Editions Gallimard, 1985, page 25

[ poème ] [ connaissance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

théologie

Ni l’ange, ni Dieu, n'ont, à proprement parler, ces sortes d'actes [de jugement, de raisonnement]. Leur acte de connaître se fait d'un seul coup. Ils perçoivent directement et totalement, sous une seule raison et dans une seule idée, ce qui appartient distinctement à chaque être, non seulement quant à ses caractères spécifiques, mais même quant aux notes individuelles ou particulières qui l'affectent dans sa réalisation la plus concrète.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique

[ omniscience ]

 

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fuite en avant

Une analogie utile consiste à voir les sociétés traditionnelles comme dépendant d'un revenu solaire instantané (ou minimalement retardé) et constamment renouvelé, tandis que la civilisation moderne puise dans un capital solaire accumulé à un rythme qui l'épuisera en une fraction infime du temps nécessaire pour le créer.



 

Auteur: Smil Vaclav

Info:

[ impasse ] [ consumérisme ] [ anti-durabilité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel