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ensemble stellaire

Tôt ou tard, pour le meilleur ou pour le pire, une humanité unie, dotée de science et de pouvoir, tournera probablement son attention vers les autres planètes, non seulement pour l’exploitation économique, mais aussi comme foyers possibles pour l’homme...  Le but du système solaire semble être qu’il devienne une communauté interplanétaire de mondes très divers... Grâce à la mise en commun de cette richesse d’expérience, à travers cette " communauté des mondes ", de nouveaux niveaux de développement mental et spirituel devraient devenir possibles, niveaux actuellement tout à fait inconcevables pour l’homme.

Auteur: Stapledon William Olaf

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[ syntonisé ]

 

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univers

Dire que le cosmos était en expansion revient également à dire que ses membres se contractaient. Les centres ultimes de pouvoir, chacun coïncidant au début… ont eux-mêmes généré l’espace cosmique en se désengageant les uns des autres.

Auteur: Stapledon William Olaf

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[ commencement ] [ début ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

philosophie

Plus précisément, KANT nous dit que le plaisir esthétique est issu du sentiment d’un libre jeu entre l’imagination et l’entendement.

Cela signifie qu’ainsi que l’a montré l’analyse de la connaissance dans la Critique de la raison pure, deux facultés doivent intervenir en toute détermination d’objet. Ces facultés sont la sensibilité et l’entendement, et l’imagination est une faculté intermédiaire entre la sensibilité et l’entendement.

Nous avons donc ainsi à nous préoccuper, non pas du rapport entre l’entendement et la sensibilité, mais du rapport entre l’entendement et l’imagination. […]

L’imagination nous apporte une multiplicité et la diversité qui est en elle vient de la sensibilité, des formes de la sensibilité, et l’unité qui est en elle vient du moi jugeant. Autrement dit, et dans la perspective très générale de l’esthétique classique, KANT fait du beau l’unité d’une diversité. Et le sentiment du beau, le sentiment de plaisir esthétique sera donc le sentiment d’un libre accord entre la diversité et l’unité.

[…] Mais cette structure de la connaissance par laquelle doivent nécessairement coopérer, dans notre connaissance, deux facultés, cette structure est le cadre de notre connaissance universelle. KANT pense que c’est l’universalité des conditions de la connaissance qui garantit l’universalité du plaisir esthétique. Je reprends ceci.

[…] Sans doute, dans le plaisir esthétique, nous n’avons pas détermination de la multiplicité sensible donnée, de la diversité sensible donnée, nous n’avons pas détermination de cette diversité sensible par le jugement, c’est-à-dire que nous ne déterminons pas d’objet.

Ce qui reviendra pour KANT à dire que nous n’avons pas de concept de l’objet beau, nous ne déterminons pas l’objet. Cependant, ce sont ces mêmes facultés qui coopèrent dans la connaissance, dont la coopération est garante de l’universalité de la connaissance. Ce sont donc ces deux facultés qui, dans la connaissance sont déterminées et déterminantes qui, dans le cas du plaisir esthétique, constitueront les deux pôles entre lesquels va s’instaurer l’accord que nous goûtons dans le plaisir esthétique. 

Auteur: Kaufmann Pierre

Info: Séminaire de Jacques Lacan du 15 juin 1960

[ résumé ]

 

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philosophie de l'action

Car tandis que Bergson tend à s’affranchir de l’analyse intellectuelle, toute subordonnée à des instincts utilitaires, pour se rejeter vers "la sympathie intuitive", je cherche dans l’action le prolongement naturel, l’application et l’enrichissement progressif de la pensée. Appliquez à la question du dogme ces tendances divergentes, vous verrez d’un côté un symbolisme agnostique, de l’autre un ascétisme élucidateur et réaliste.

Auteur: Blondel Maurice

Info: Lettre au Père Laberthonnière, 11 septembre 1905

[ différence ] [ puissance-acte ] [ signification ]

 
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révélation

Et pour les pères [de l'Eglise], manifestement, les mysteria intelligibles de la doctrine chrétienne étaient d’abord les délices de la pensée et de la contemplation, avant de comporter des conséquences pratiques. On va de la contemplation à l’action, et non l’inverse. La théologie est connaissance, elle est même la connaissance suprême ici sur cette terre. Les dogmes sont la nourriture de l’intelligence, son pain quotidien.

Auteur: Tresmontant Claude

Info: La crise moderniste, éditions du Seuil, 1979, page 205

[ définition ] [ mystères ] [ intuition intellectuelle ] [ esprit ] [ naturel-surnaturel ]

 

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rédemption

[…] Porphyre ne veut pas reconnaître dans le Seigneur Jésus-Christ le principe dont l’incarnation nous purifie. Il le méprise dans cette chair dont il se revêt pour le sacrifice expiatoire ; mystère profond, inaccessible à cette superbe qui ruine l’humilité du véritable et bon médiateur ; ce médiateur qui apparaît aux mortels, asservi comme eux à la mortalité ; tandis que, fiers de leur immortalité, les médiateurs d’insolence et de mensonge promettent aux mortels malheureux une assistance dérisoire. Le médiateur de vérité nous montre donc que le péché seul est un mal, et non la substance ou la nature de la chair, qu’il a pu prendre avec l’âme de l’homme sans le péché, qu’il a revêtue, qu’il a déposée par sa mort, et renouvelée par sa résurrection. Il montre qu’il ne faut pas éviter par le péché la mort même, quoiqu’elle soit la peine du péché, mais plutôt, s’il est possible, la souffrir pour la justice. Car lui-même, s’il a la puissance d’acquitter en mourant nos péchés, c’est que ce n’est point pour son péché qu’il meurt. Ce platonicien ne reconnaît point en lui le principe ; autrement il reconnaîtrait en lui la purification. En effet, ce n’est pas la chair qui est le principe, ce n’est pas l’âme de l’homme ; mais le Verbe, créateur de toutes choses. La chair ne purifie donc point par elle-même, mais le Verbe, qui l’a prise, quand "le Verbe s’est fait chair et a habité parmi nous [Jn 1, 14]".

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 1, traduction en latin de Louis Moreau (1846) revue par Jean-Claude Eslin, Editions du Seuil, 1994, pages 435-436

[ double nature ] [ logos ] [ philosophie-théologie ] [ christianisme ] [ théandrique ]

 

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eucharistie

Aussi le vrai médiateur entre Dieu et les hommes, médiateur en tant qu’il a pris la forme d’esclave, Jésus-Christ homme, recevant comme Dieu le sacrifice avec son Père, et seul Dieu avec lui, a préféré cependant, sous la forme d’esclave, être lui-même le sacrifice que de le recevoir, pour ne laisser aucun prétexte de croire que l’on doive sacrifier à quelque créature que ce soit. Lui-même est donc le prêtre qui offre ; lui-même est l’offrande ; et il a voulu perpétuer ce mystère dans le sacrifice quotidien de l’Eglise ; l’Eglise, ce corps dont il est le chef et qui s’offre elle-même par lui.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 1, traduction en latin de Louis Moreau (1846) revue par Jean-Claude Eslin, Editions du Seuil, 1994, page 431

[ crucifixion ] [ signification ]

 

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eucharistie

Aussi le vrai sacrifice, c’est toute œuvre que nous accomplissons pour nous unir à Dieu d’une sainte union ; toute œuvre qui se rapporte à ce bien suprême, principe unique de notre véritable félicité. C’est pourquoi la miséricorde même qui soulage le prochain, si elle n’a pas Dieu pour but, n’est point un sacrifice. Car le sacrifice, bien qu’offert par l’homme, est une chose divine ; et les anciens Latins l’appelaient ainsi. Et l’homme consacré par le nom de Dieu, dévoué à Dieu, est un sacrifice, en tant que pour vivre à Dieu il meurt au monde : miséricorde que l’on exerce envers soi-même. N’est-il pas écrit : "Aie pitié de ton âme, sois agréable à Dieu. [Si 30,24]" Notre corps lui-même, quand pour l’amour de Dieu nous le mortifions par la tempérance, quand nous ne prêtons pas nos membres au péché comme des armes d’iniquité, mais à Dieu comme des armes de justice, notre corps est un sacrifice [Rm 6, 13]. A quoi l’apôtre nous exhorte ainsi : "Je vous conjure donc, mes frères, par la miséricorde de Dieu, de faire de vos corps une hostie vivante, sainte, agréable au Seigneur ; que votre culte soit raisonnable [Rm 12, 1]." 

Si donc, esclave ou instrument de l’âme, ce corps, autant qu’un bon et légitime usage le rapporte à Dieu, est un sacrifice, combien plutôt l’âme elle-même, lorsqu’elle s’offre à lui, embrasée du feu de son amour, et que dépouillant la concupiscence du siècle pour se réformer sur l’immuable modèle, elle fait hommage à la beauté infinie de ses propres dons. "Ne vous conformez point au siècle, ajouta l’apôtre, mais transformez-vous par le renouvellement de l’esprit, recherchant quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui est agréable, ce qui est parfait." […] Aussi l’apôtre nous exorte à faire de nos corps une hostie vivante, sainte, agréable au Seigneur, à lui rendre un culte raisonnable ; à ne point nous conformer au siècle, mais à nous transformer par le renouvellement de l’esprit, recherchant quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui est agréable, ce qui est parfait ; sacrifice en un mot que nous sommes nous-mêmes, et il ajoute : "Par la grâce de Dieu qui m’a été donnée, je vous recommande à tous de ne pas aspirer à savoir plus qu’il ne faut savoir ; mais d’observer à cet égard une juste sobriété, selon la mesure de foi que Dieu daigne attribuer à chacun. Comme le corps se compose de plusieurs membres, et que tous les membres n’ont pas les mêmes fonctions ; ainsi, étant plusieurs un même corps en Jésus-Christ, tous membres les uns des autres, nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous est donnée. [Rm, 12, 3-6]" Voilà le sacrifice des chrétiens, "tous ensemble un même corps en Jésus-Christ". Et c’est ce mystère que l’Eglise célèbre si souvent au sacrement de l’autel, connu des fidèles, où elle apprend que, dans son offrande, elle est offerte elle-même.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 1, traduction en latin de Louis Moreau (1846) revue par Jean-Claude Eslin, Editions du Seuil, 1994, pages 411 à 413

[ charité ] [ symbolique ] [ signification ] [ définition ] [ communion des saints ]

 

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commandement biblique

Car ce bien final, tant débattu par les philosophes, c’est d’être uni à ce Dieu dont l’embrassement incorporel, pour ainsi dire, donne à l’âme raisonnable une chaste fécondité de vertus. C’est ce bien qu’il nous est prescrit d’aimer de tout notre cœur, de toute notre âme, de toutes nos forces : et ainsi s’accomplissent ces deux préceptes où se réduisent la loi et les prophètes : "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même" [Mt 22, 37-40]. Car il faut que l’homme apprenne à s’aimer lui-même, et une fin lui est proposée où il rapporter toutes ses actions pour être heureux : s’aimer en effet, c’est vouloir son propre bonheur ; et cette fin, c’est de s’unir à Dieu. Quand donc on recommande à celui qui sait déjà s’aimer comme il doit, d’aimer le prochain à l’égal de soi-même, que lui recommande-t-on, sinon d’exhorter son frère autant que possible à l’amour de Dieu ? Voilà le culte de Dieu et la vraie religion et la solide piété et le service dû à Dieu seul.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 1, traduction en latin de Louis Moreau (1846) revue par Jean-Claude Eslin, Editions du Seuil, 1994, page 408

[ signification ] [ déification ] [ béatitude ] [ charité ]

 

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racines

Il voulait trouver mieux

Que son lopin de terre

Que son vieil arbre tordu au milieu

Trouver mieux que la douce lumière du soir près du feu

Qui réchauffait son père

Et la troupe entière de ses aïeux

Le soleil sur les murs de poussière

Il voulait trouver mieux



Et il a fait tout le tour de la terre

Il a même demandé à dieu

Il a fait tout l'amour de la terre, il n'a pas trouvé mieux



Et il a croisé les rois de naguère

Tout drapés de diamants et de feu et même

Dans les châteaux des rois de naguère il n'a pas trouvé mieux



Il n'a pas trouvé mieux

Que son lopin de terre

Que son vieil arbre tordu au milieu

Trouvé mieux que la douce lumière du soir près du feu

Qui réchauffait son père

Et la troupe entière de ses aïeux

Le soleil sur les murs de poussière

Il n'a pas trouvé mieux.

Auteur: Cabrel Francis

Info: Les Murs de Poussière

[ enfance heureuse ]

 
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