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mammon

Ce ne furent donc pas des libertins et des athées qui convoquèrent dans un cercle magique Lucifer, ou son premier ministre Lucifugé Rofocale, mais des croyants ténébreux détournant la foi au profit d'une volonté de jouissance et de puissance.


Auteur: Sarane Alexandrian

Info: Histoire de la philosophie occulte

[ manipulation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

art scénique

Brauner me raconte qu'il a fait à Bucarest, au temps où il collaborait à la revue "Unu", le décor et les costumes de la Salomé d'Oscar Wilde, qui n'eut qu'une seule représentation. Il rêve, me dit-il, de faire une pièce de théâtre dont le héros porterait un masque avec sur le front l'inscription : Mon Mystère. Il a aussi l'idée d'une mise en scène de personnages invisibles : ils seraient tous habillés et masqués d'un tissu de cretonne fleuri, servant à l'ameublement, et se déplaceraient le long d'un décor recouvert de ce même tissu, si bien que les spectateurs au loin ne les verraient pas.


Auteur: Sarane Alexandrian

Info: Victor Brauner

[ effet visuel ]

 

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astromancie

Au Moyen Age, ce furent des médecins qui imposèrent l'astrologie dès le XIIe siècle ; eux seuls osaient braver les interdits de l'Église, en prétextant qu'il fallait connaître les propriétés des astres aussi bien que celles des plantes.

Auteur: Sarane Alexandrian

Info: Histoire de la philosophie occulte

[ divination ]

 

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humour

Les habitants de la rue Raymond Queneau à Paris restèrent indifférents en voyant soudainement un matin, à l’entrée d’un immeuble, une plaque portant, en lettres dorées sur fond noir, l’inscription suivante :

Docteur Gildas Frangomat

Spécialiste de la lectothérapie

Ancien interné de l’hôpital

Saint-Glinglin de Landerneau

Ne reçoit que la nuit sur rendez-moi


Toutefois la mention d’interné intrigua et prêta à des discussions, les uns disant qu’il fallait dire interne, un accent ayant été mis par erreur à ce mot, les autres soutenant que l’hôpital Saint-Glinglin était un établissement psychiatrique réputé.




Auteur: Sarane Alexandrian

Info: L'impossible est un jeu : Histoires extraordinaires

[ lecture ] [ ambivalence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

symbole national

Chrétienne pieuse et sincère sur la terre, je sens dans l'espace les mêmes élans, le même désir de prière, mais je veux que mon souvenir soit libre et détaché de tout calcul ; je ne donne mon coeur, en souvenir, qu'à ceux qui ne voient en moi que l'humble et pieuse fille de Dieu, aimant tous ceux qui vivent sur cette terre de France, auxquels je cherche à inspirer des sentiments d'amour, de droiture et d'énergie.

Auteur: Denis Léon

Info: La vérité sur Jeanne d'Arc

[ triade ] [ Gaule ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

civilisation

La Chrétienté a fait l'Europe. La Chrétienté est morte. L'Europe va crever, quoi de plus simple ?

Auteur: Bernanos Georges

Info: Les Grands cimetières sous la lune, Librairie Plon, 1938, page 193

[ fin ] [ christianisme ]

 

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Gaule

N'en déplaise aux imbéciles, la France ne sera méprisée dans le monde que lorsqu'elle aura finalement perdu l'estime d'elle-même.

Auteur: Bernanos Georges

Info: Les Grands cimetières sous la lune, Librairie Plon, 1938, page 173

[ avilissement ] [ honte ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

totalitarisme

Si le mot de Terreur vous semble trop gros, cherchez-en un autre, que m’importe ! Il est possible que vous lui donniez le sens de séisme, qu’il évoque pour vous des incendies, les maisons croulantes, les cadavres lacérés par la populace. Or la Terreur dont je parle ne saurait fournir aucune de ces images, précisément parce que ceux qui l’organisent sont des gens pour qui l’ordre dans la rue est une nécessité absolue. Il est puéril de se représenter un tueur sous les aspects d’un brigand de mélodrame. Maximilien Robespierre était un bourgeois très comme il faut, déiste et moraliste. Soyez sûr qu’il aurait préféré la collaboration de bourgeois tels que lui à celle des sinistres carmagnoles déchaînées par Danton. S’il avait disposé d’une armée disciplinée, d’une police intacte, d’une magistrature régulière, d’un clergé docile, d’une administration laborieuse, il eût tué autant de monde, il eût tué même beaucoup plus de monde, sans que le service des diligences, des postes ou de la voirie en ait souffert. […]

Pour moi, j’appelle Terreur tout régime où les citoyens, soustraits à la protection de la loi, n’attendent plus la vie ou la mort que du bon plaisir de la police d’Etat. J’appelle le régime de la Terreur le régime des Suspects. C’est ce Régime que j’ai vu fonctionner huit mois. Ou, plus exactement, il m’a fallu dix mois pour m’ en découvrir, rouage après rouage, le fonctionnement. Je le dis, je l’affirme. Je n’exige nullement qu’on me croie sur parole. Je sais que tout se saura un jour – demain, après-demain, qu’importe ? Mgr l’Évêque de Palma par exemple en sait autant que moi. J’ai toujours pensé que Notre Saint-Père le Pape, torturé, dit-on, par le problème de la guerre civile espagnole, aurait grand intérêt à questionner ce dignitaire sous la foi du serment. 

Auteur: Bernanos Georges

Info: Les Grands cimetières sous la lune, Librairie Plon, 1938, pages 156-157

[ répression ] [ définition ] [ gouvernement politique ]

 

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écrivain-sur-écrivain

La faiblesse des grands raisonneurs a toujours été de croire à l’opinion moyenne et d’espérer la séduire. Mais c’est elle qui finalement les dévore. Je crains d’ailleurs que M. Maurras ne soit encore, au seuil de la vieillesse dupe de prétendues supériorités sociales dont la pire imposture est de se prétendre solidaire de l’ancienne France, alors qu’elles n’en sont que les déchets, déchets que le vigoureux organisme eût jadis, sans doute, éliminé à mesure. Puisse l’Académie ouvrir au vétéran de la controverse, une retraite décente, pleine d’ombre et de silence, ornée des pâles fleurs de rhétorique, bien que nous eussions sincèrement préféré pour lui quelque humble jardin de presbytère provençal. L’admiration des imbéciles n’aura rien valu pour sa gloire. Il s’y est dissous comme une perle dans le vinaigre.

Auteur: Bernanos Georges

Info: Les Grands cimetières sous la lune, Librairie Plon, 1938, page 100

[ critique ] [ démagogie ] [ illusion ]

 

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boutiquiers

La démission des véritables élites a laissé se dresser peu à peu, en face du prolétariat ouvrier, un prolétariat bourgeois. Il n’a ni la stabilité de l’ancienne bourgeoisie, ni ses traditions familiales, moins encore son honnêteté commerciale. Les hasards de l’anarchie économique le renouvellent sans cesse. Il a ses manœuvres comme l’autre. Quel nom donner en effet à ce ramas de petits commerçants dont l’inflation d’après-guerre a démesurément grossi le nombre et que les faillites déciment en vain chaque jour ? Pourquoi d’ailleurs leur donner le nom de commerçant ? Un commerçant jadis était le plus souvent un producteur. Les difficultés de l’approvisionnement, la rareté des marchandises, leur diversité en un temps où la fabrication en série n’existait pas, les exigences d’une clientèle habituée à se transmettre de génération en génération les plus humbles objets domestiques, le sévère contrôle de l’opinion provinciale, le jeu naturel des alliances et des amitiés, l’obligation d’obéir, au moins en apparence, aux préceptes du Décalogue touchant le respect de la propriété d’autrui, faisaient du négoce, un art. Aujourd’hui n’importe quel va-nu-pieds peut se vanter d’appartenir à la corporation pourvu que, locataire d’une boutique, il s’inscrive comme dixième ou vingtième intermédiaire entre l’industriel qui se ruine pour produire à bas prix et le chaland imbécile dont le destin est de se faire voler.

Auteur: Bernanos Georges

Info: Les Grands cimetières sous la lune, Librairie Plon, 1938, pages 85-86

[ dégénérescence ] [ modernité ] [ opportunistes ]

 

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