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singularité technologique

Trois manières différentes d’expliquer l’article* sur les points de vue de Geoffrey Hinton et Paul Jorion concernant la co-évolution entre l’intelligence artificielle et l’humanité:

1. Explication synthétique et factuelle

L’article compare la vision de Geoffrey Hinton, pionnier de l’IA, à celle de Paul Jorion, anthropologue et penseur de la société, sur la façon dont l’intelligence artificielle et l’humanité évoluent ensemble.

Hinton voit l’IA comme un nouveau moteur de l’évolution, beaucoup plus rapide que la sélection naturelle : l’IA apprend et s’adapte en quelques heures, là où la nature met des millénaires. Il s’inquiète que ces machines, devenant de plus en plus autonomes, puissent bientôt évoluer sans contrôle humain, créant un déséquilibre où l’humain serait dépassé par la machine.

Jorion, de son côté, s’interroge sur la place de l’humain dans ce nouvel écosystème technologique, et sur le risque que l’IA, en poursuivant ses propres objectifs, relègue l’humanité à un rôle secondaire, voire la mette en danger.

Leur compatibilité est questionnée : Hinton craint la perte de contrôle, Jorion s’inquiète de la relégation de l’humain — deux perspectives qui se rejoignent sur le constat du risque, mais divergent sur l’analyse des dynamiques à l’œuvre246.

2. Explication imagée et vulgarisée

Imaginez l’évolution comme une grande course de relais : jusqu’ici, les humains couraient seuls, passant le témoin de génération en génération. Avec l’IA, une nouvelle équipe entre sur la piste — mais elle court mille fois plus vite.

Hinton pense que cette IA pourrait bientôt courir toute seule, sans que nous puissions la guider, et qu’elle finirait par nous distancer. Il prend l’exemple des GANs (réseaux adversaires génératifs), où deux IA s’entraînent l’une contre l’autre, progressant sans intervention humaine, et il voit là un modèle d’évolution autonome et potentiellement instable.

Jorion, lui, voit le risque que l’humain, créateur de l’IA, devienne spectateur ou victime de ses propres inventions, comme un magicien dépassé par son sortilège.

Les deux pensent que la co-évolution pourrait se transformer en rupture : l’IA évoluerait si vite qu’elle ne ferait plus équipe avec nous, mais suivrait sa propre route, avec des conséquences imprévisibles pour l’humanité.

3. Explication critique et philosophique

L’article met en dialogue deux visions de l’avenir de l’intelligence artificielle.

Pour Hinton, l’IA réinvente le principe même de l’évolution, en remplaçant la lenteur du vivant par la fulgurance du calcul. Il craint que cette accélération n’échappe à notre contrôle, créant une boucle où la machine apprend de plus en plus vite, jusqu’à nous dépasser et nous marginaliser.

Jorion, quant à lui, s’interroge sur le sens de cette bascule : l’humanité, en créant une intelligence supérieure, ne risque-t-elle pas de perdre sa place centrale, voire de s’effacer devant sa créature ?

Les deux approches sont compatibles dans leur inquiétude face à la perte de maîtrise et à la possibilité d’un monde où l’humain ne serait plus l’acteur principal, mais divergent sur la nature du processus et sur les issues possibles de cette co-évolution devenue compétition.

En résumé, l’article explore la convergence de deux alertes : celle de Hinton, sur la vitesse et l’autonomie de l’IA, et celle de Jorion, sur le risque existentiel pour l’humanité. Les deux points de vue, bien que différents dans leur formulation, se rejoignent sur la nécessité de repenser notre rapport à l’intelligence artificielle et à l’évolution qu’elle impulse.

Mon avis : Il me semble que les points de vue de Hinton et Jorion soulignent une vérité essentielle : l’intelligence artificielle, en tant que force évolutive rapide et puissante, bouleverse profondément notre rapport au savoir, à la création et à notre propre humanité. Leur convergence sur le risque de perte de contrôle et de marginalisation de l’humain invite à une réflexion urgente et collective sur les limites, les valeurs et les finalités que nous voulons donner à ces technologies.

Il ne s’agit pas seulement de progrès technique, mais d’une transformation culturelle et éthique majeure, où l’humain doit rester acteur conscient, et non simple spectateur ou esclave de ses propres inventions. Cette co-évolution doit être pensée comme un dialogue, un partenariat, et non une course où l’IA finirait par dépasser et supplanter l’homme.

En somme, l’enjeu est de préserver notre auctorialité — notre capacité à être auteurs de nos idées, de nos choix, de notre avenir — dans un monde où l’IA devient un partenaire incontournable mais aussi un défi existentiel.

Auteur: perplexity.ai

Info: *https://www.pauljorion.com/blog/2025/06/20/ia-les-points-de-vue-de-hinton-et-jorion-sur-la-co%e2%80%91evolution-sont-ils-compatibles/ - 20 juin 2025

[ peur ] [ préoccupation ] [ angoisse ] [ homme-machine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-machine

Une étude du MIT sur ChatGPT et le cerveau humain

Dans un vaste et retentissant préprint de 206 pages, publié par le MIT Media Lab, Nataliya Kosmyna et ses co-auteurs ont entrepris de sonder les profondeurs de l’esprit humain à l’ère des intelligences artificielles génératives. Leur question, à la fois simple et vertigineuse : que fait ChatGPT à notre cerveau lorsque nous écrivons avec son aide ?

Un dispositif expérimental inédit : trois manières d’écrire, trois mondes cognitifs

L’expérience, menée sur 54 volontaires, a disséqué l’effort mental requis pour rédiger un essai type SAT selon trois modalités : sans aide numérique (" cerveau seul "), avec un moteur de recherche classique, ou avec ChatGPT. Les participants, bardés d’électrodes, ont vu leur activité cérébrale scrutée à la loupe, tandis que leurs productions étaient soumises à l’œil critique de correcteurs humains et artificiels. Une quatrième session, où les groupes échangeaient leurs méthodes, a permis d’observer les traces laissées par ces pratiques sur la plasticité cérébrale1.

Atrophie cognitive : la connectivité du cerveau s’effondre sous la dictée de l’IA

Les résultats sont sans appel. Plus le soutien extérieur est massif, plus le cerveau se met en veille. Les auteurs mesurent, grâce à la Dynamic Direct Transfer Function, la vigueur des réseaux neuronaux : le " cerveau seul " déploie de vastes architectures, le moteur de recherche sollicite surtout le cortex visuel, tandis que ChatGPT réduit l’activité cognitive totale de 55 %1. L’IA, en fournissant des réponses prêtes à l’emploi, court-circuite la recherche, l’intégration sémantique, la créativité et l’autocontrôle exécutif. L’écriture devient une simple intégration procédurale des suggestions générées, un geste mécanique où la pensée profonde s’efface1.

Comportement : la mémoire s’effrite, l’auteur se dissout

L’étude révèle une amnésie frappante chez les utilisateurs de ChatGPT : 83 % sont incapables de citer un passage de leur propre essai, rédigé quelques minutes plus tôt, et aucun ne parvient à fournir une citation correcte lors de la première session. Cette incapacité persiste, bien que s’atténuant, lors des sessions suivantes. Le moteur de recherche et l’écriture sans assistance ne produisent pas de tels déficits : la mémoire, la capacité de citation, l’appropriation du texte restent intactes.

La question de l’auctorialité se brouille : là où le scripteur sans aide revendique fièrement son œuvre, l’utilisateur de ChatGPT hésite, partage le mérite, voire le refuse. L’agentivité cognitive s’amenuise, la co-création humain-machine trouble la frontière entre sujet et outil, et le sentiment d’avoir véritablement pensé, écrit, s’estompe.

L’empreinte de l’IA : dette cognitive et appauvrissement de la pensée

Lorsque les groupes permutent leurs méthodes, le constat est saisissant : ceux qui abandonnent ChatGPT pour écrire seuls peinent à réactiver un réseau cérébral riche, comme si l’habitude de l’assistance avait atrophié leur plasticité. À l’inverse, ceux qui découvrent l’IA après un entraînement autonome l’utilisent avec une créativité démultipliée, prompts plus précis, activité cérébrale accrue.

Plus inquiétant encore, l’expérience met en lumière l’accumulation d’une " dette cognitive " : le recours répété à l’IA reporte l’effort mental, mais à long terme, il appauvrit la mémoire, la créativité, l’esprit critique, et rend l’individu plus vulnérable à la manipulation. Les idées générées par l’algorithme s’impriment plus que celles issues d’une réflexion personnelle ; la trace de la mémoire cède la place à la trace de l’algorithme.

Conclusion : l’ombre portée de l’intelligence artificielle sur la pensée humaine

L’étude du MIT ne condamne pas l’IA, mais éclaire ses effets secondaires insidieux. Loin d’être un simple outil, ChatGPT agit comme un substitut cognitif, remodelant en profondeur la manière dont nous pensons, écrivons, et nous approprions le savoir. Si l’IA permet de produire vite et bien, elle menace, à force d’usage, de dissoudre l’effort, la mémoire, et l’autonomie intellectuelle. L’homme, s’il n’y prend garde, risque de devenir le scribe distrait d’une pensée qui n’est plus tout à fait la sienne.



 



 

Auteur: Internet

Info: https://legrandcontinent.eu/fr/2025/06/19/chatgpt-cerveau-etude-mit/ - synthèse par deepseek

[ abrutissement ] [ dépendance ] [ hors-sol ] [ virtualisation ] [ abêtissement ] [ dés-ancrage ] [ addiction ]

 

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s'éteindre

Mourir, c'est disparaître dans la lumière sans ombre.

Auteur: Internet

Info: 21 juin 2025

[ expirer ]

 

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potus

Trump est indéchiffrable parce qu’il combine les rôles de A) Président des États-Unis et B)  de groupie hystérique de Donald Trump, vedette de télé-réalité.

Auteur: Friedman Thomas Loren

Info: Sur un podcast du New York Times. juin 2025 - à propos de Trump

[ vacherie ] [ narcissisme ]

 

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mépris us

Ma conclusion : Joel, Elliot, Sheryl et Mark s’en fichaient complètement. Joel était un vétéran de la Maison-Blanche de George W. Bush. Un problème en Syrie était accueilli d’un revers de main : " Lâchez une bombe. Je m’en fiche. " Une blague, mais c’était aussi sa personnalité. Il était l’homme en charge de ces pays pour Facebook. Et pour la Birmanie, ces gens ne comptaient tout simplement pas pour lui. Il n’en avait rien à faire. Il n’y avait pas de plus grand principe jamais proposé. En dehors des grandes entreprises, on s’interroge parfois sur la façon dont ce genre de décisions est pris. C’est ce qui s’est passé chez Facebook. Et ce n’était pas seulement Joel. Aucun des hauts dirigeants – Elliot, Sheryl ou Mark – n’y a suffisamment réfléchi pour mettre en place les systèmes dont nous aurions besoin, en Birmanie ou ailleurs. Apparemment, ils s’en fichaient. C’étaient des péchés par omission. Ce n’était pas ce qu’ils faisaient, c’était ce qu’ils ne faisaient pas.

(a propos des discours haineux propagés sur FB, qui contribuèrent au génocide des Rohingyas. Sarah affirme avoir lancé l’alerte plusieurs années auparavant, en tentant désespérément de convaincre le géant de la tech de renforcer sa modération. En vain. "La Birmanie illustre mieux que n’importe quel autre pays les ravages que Facebook peut causer lorsqu’il est omniprésent», écrit-elle selon le New York Times.)


Auteur: Wynn-Williams Sarah

Info: Careless People: A Cautionary Tale of Power, Greed, and Lost Idealism

[ manipulation ] [ réseaux sociaux ]

 

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pouvoir numérique

En avril 2017, un document confidentiel a fuité, révélant que Facebook offrait aux annonceurs la possibilité de cibler les jeunes de 13 à 17 ans sur ses plateformes, dont Instagram, lors de moments de vulnérabilité psychologique où ils se sentent " inutiles ", " en insécurité ", " stressés ", " défaits ", " anxieux ", " stupides ", " inutiles " et " en situation d'échec ". Ou de les cibler lorsqu'ils s'inquiètent pour leur corps et envisagent de perdre du poids. En bref, lorsqu'un adolescent est dans un état émotionnel fragile. L'équipe publicitaire de Facebook avait réalisé cette présentation pour un client australien, expliquant qu'Instagram et Facebook surveillent les publications, les photos, les interactions, les conversations avec les amis, les communications visuelles et l'activité en ligne des adolescents sur et hors des plateformes Facebook et utilisent ces données pour cibler les jeunes lorsqu'ils sont vulnérables. Outre les moments de vulnérabilité répertoriés, Facebook identifie les moments où les adolescents se préoccupent de " confiance corporelle " et de " s'entraîner et perdre du poids. "


Auteur: Wynn-Williams Sarah

Info: Careless People : Une histoire édifiante sur le pouvoir, la cupidité et l'idéalisme perdu

[ métadonnées ] [ réseaux sociaux ] [ manipulation ]

 

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définition

L'ange est  lumière sans photons.

Auteur: Mg

Info: 20 juin 2025

[ séraphin ] [ essence immatérielle ]

 

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humour

Il faisait si chaud que même les pizzas refusaient de sortir du four.

Auteur: Internet

Info:

[ canicule ]

 

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inaltérabilité ontologique

Les anges sont incorruptibles car ils ne sont pas composés. 

Définition de la corruptibilité dans l'ad. 3 : "Une chose est dite corruptible, non point parce que Dieu peut la réduire à néant en lui retirant son action conservatrice, mais parce qu’elle renferme en elle-même un principe de corruption, ou une contrariété, ou au moins la puissance de la matière."

Corpus : "Il est nécessaire d’affirmer que les anges sont incorruptibles par nature. En effet, une chose est corrompue uniquement parce que sa forme est séparée de la matière. L’ange étant une pure forme subsistante, comme nous l’avons montré, sa substance ne peut donc être corruptible. Car une chose qui convient à un être en raison de lui-même, ne peut jamais être séparée ; mais elle peut être séparée de l’être auquel elle convient en raison d’un autre, si cet autre fait défaut lui-même. Le cercle ne peut perdre sa rotondité, puisqu’elle lui convient par lui-même essentiellement ; mais un cercle d’airain peut cesser d’être rond, puisque la forme ronde n’est pas essentielle à l’airain. Or l’être convient à la forme en raison d’elle-même, car une chose est être en acte par là même qu’elle a une forme. Le composé de matière et de forme cesse donc d’exister dès que la forme est séparée de la matière. Mais, si la forme subsiste par elle-même, comme chez les anges, nous l’avons dit, elle ne peut perdre l’être. C’est donc en raison de son immatérialité que l’ange est incorruptible par nature.

On trouve un signe de cette incorruptibilité dans l’opération intellectuelle : un être opère sous le rapport où il est en acte ; son opération manifeste donc le mode de son être. Or, c’est l’objet qui donne à l’opération son espèce et son essence intelligible. L’objet intelligible, lui, échappe au temps ; il est donc éternel. Par conséquent, toute substance intellectuelle est incorruptible par nature."

Auteur: Saint Thomas d'Aquin

Info: Somme théologique, Prima pars, Q. 50, a.5

[ immatérialité ] [ indécomposition ] [ intangibilité ] [ séraphin ]

 

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ancrage

En tant que poète, j'adhère aux valeurs terrestres les plus archaïques ... la fertilité du sol, la magie des animaux, la clairvoyance de la solitude, les terrifiantes initiation et renaissance, l'amour et l'extase de la danse, le travail en commun de la tribu. J'essaie de garder à l'esprit à la fois l'histoire et la nature sauvage, afin que mes poèmes puissent s'approcher de la véritable mesure des choses et s'opposer au déséquilibre et à l'ignorance de notre époque. 


Auteur: Snyder Gary

Info:

[ nature ] [ interdépendance ] [ équilibre ]

 

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