mouvement dialectique incomplet
Sans la discipline du service et de l’obéissance, la crainte en reste au niveau formel et ne se répand pas sur l’effectivité consciente de l’existence. Sans l’activité du façonnage de la chose, la crainte demeure interne et muette, et la conscience ne devient pas pour elle-même. Si la conscience donne forme sans la première crainte absolue, elle n’est sens propre que vaniteusement, car sa forme ou négativité n’est pas la négativité en soi ; et son activité formative ne peut par conséquent pas lui donner la conscience d’elle-même en ce qu’elle est l’essence. […] Dans la mesure où tous les contenus qui remplissent sa conscience naturelle n’ont pas vacillé, elle appartient encore en soi à un être déterminé ; le sens propre est entêtement, liberté encore arrêtée à l’intérieur de la servitude.
Auteur:
Info: La Phénoménologie de l'esprit, Flammarion, Paris, trad. Jean-Pierre Lefebvre, 2012, page 205
Commentaires: 1
miguel
26.11.2025
corps-esprit, liberté ?