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charité

O amour, venez en nous, possédez-nous. Que devant votre face disparaissent en nous tous ces noms de corruption qui, de la concupiscence de la chair, des yeux et de l’orgueil de la vie, naissent dans notre affection comme des rejetons bâtards ; dans notre affection, dis-je, que l’on nomme en nous l’amour ; cet amour est corrompu plus souvent qu’il n’est juste dans l’âme créée par vous et pour vous ; cet amour concréé et façonné pour vous seul, résistant à la loi naturelle et réclamant contre elle, est contraint d’être appelé gourmandise, luxure, avarice et autres choses semblables ; mais s’il n’est pas corrompu et s’il demeure dans sa nature, il est pour vous seul, Seigneur, à qui seul est dû l’amour. Car il y a un amour raisonnable de l’âme, comme le dit l’un de vos serviteurs, un mouvement ou une paisible immobilité, ou encore une fin au-delà de laquelle l’appétit de la volonté ne convoite rien ou ne discerne rien à convoiter. Celui qui cherche, au-delà de vous ou au-dessus de vous, quelque chose pour ainsi dire meilleur que vous, recherche de l’inexistant, car il n’y a rien de meilleur, ni de plus doux que vous : aussi il se néantise en s’écartant de vous, qui seul devez être vraiment aimé ; il commet un adultère et vit dans la débauche dans des amours étrangères qui portent, comme je l’ai dit, des noms étrangers.

Auteur: Saint-Thierry Guillaume de

Info: De la contemplation de Dieu dans Deux traités de l'amour de Dieu, traduit par Marie-Madeleine Davy, Vrin, 1953, page 49

[ péchés ] [ sacré-profane ] [ terrestre-céleste ] [ humain-divin ] [ imperfection ] [ erreur ] [ égarement ] [ fin ] [ transcendant ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

terrestre-céleste

Car tant que nous sommes en cette vie, notre sentiment jouit parfois du silence de cette très heureuse paix qui réside dans le ciel, c’est-à-dire dans l’âme du juste qui est le siège de la sagesse, et cela dure une demi-heure ou quasi une demi-heure, mais l’attention donnée aux derniers éléments de cette pensée suscite comme un jour perpétuel de fête en votre honneur. Mais, c’est en cette vie éternelle et bienheureuse dont il est écrit : Entrez dans la joie de votre Seigneur, que la jouissance sera seulement parfaite et sans fin, et d’autant plus heureuse que, tous les empêchements susceptibles de la retarder ou de l’entraver étant enlevés, l’éternité de son amour sera inaltérable, sa perfection inamovible, sa béatitude incorruptible.

Auteur: Saint-Thierry Guillaume de

Info: De la contemplation de Dieu dans Deux traités de l'amour de Dieu, traduit par Marie-Madeleine Davy, Vrin, 1953, page 49

[ préfiguration ] [ temporel ] [ momentané ] [ espérance ] [ pesanteur abolie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

infra-monde

Des chercheurs observent pour la première fois le ballet secret des atomes : même au zéro absolu, la matière vibre

Au cœur de la matière, bien au-delà de ce que l’œil humain peut percevoir, les atomes ne restent jamais immobiles. Même au zéro absolu, température théorique la plus basse possible, ils vibrent sous l’effet de phénomènes quantiques fondamentaux. Une équipe de chercheurs européens vient de franchir une étape capitale en observant, pour la toute première fois, ces mouvements invisibles au sein d’une molécule complexe, juste avant qu’elle ne se fragmente sous un faisceau de rayons X extrêmement puissant.

Une molécule au microscope : le défi de l’invisible

Jusqu’ici, le mouvement du point zéro – ce nom désignant les vibrations quantiques minimales d’un système – restait une notion théorique difficile à appréhender directement, notamment dans des molécules complexes. Les chercheurs ont utilisé une molécule appelée 2-iodopyridine, qu’ils ont bombardée avec des impulsions ultracourtes et intenses de rayons X au XFEL (European X-ray Free Electron Laser), près de Hambourg.

L’énergie délivrée a arraché des électrons à la molécule, la chargeant fortement et provoquant une répulsion immédiate entre ses parties, entraînant sa désintégration en fragments. Mais c’est précisément en analysant la trajectoire et l’orientation de ces fragments que les scientifiques ont pu reconstituer la forme et le mouvement interne de la molécule au moment précis de sa rupture.

Pour capturer cette explosion moléculaire dans ses moindres détails, les chercheurs ont utilisé le système COLTRIMS (Cold Target Recoil Ion Momentum Spectroscopy), un appareil capable de suivre simultanément plusieurs particules chargées avec une précision temporelle extrême, mesurée en femtosecondes (un quadrillionième de seconde).

Cette technologie leur a permis de créer une image tridimensionnelle complète de la structure moléculaire, dévoilant que les fragments ne se séparaient pas selon la géométrie plane attendue. Au contraire, ils affichaient des distorsions subtiles, témoins d’un mouvement coordonné et non aléatoire.

La signature d’un phénomène quantique cohérent

Contrairement aux vibrations thermiques ordinaires, le mouvement observé était caractéristique de la mécanique quantique, un phénomène appelé mouvement quantique cohérent. Cette vibration ne résulte pas d’un simple hasard, mais d’une coordination interne dictée par les lois quantiques.

Ce tremblement n’est pas un chaos, mais un ballet orchestré à l’échelle atomique ", explique Markus Ilchen, auteur principal de l’étude. Ce constat a été confirmé par des simulations informatiques avancées, où seules les modélisations intégrant des effets quantiques ont pu reproduire les données expérimentales avec précision.

( Image : Rebecca Boll au microscope à réaction COLTRIMS (REMI) de l’instrument SQS d’European XFEL, où l’expérience a été réalisée.)

Une avancée majeure pour la compréhension de la matière

Cette expérience marque une étape importante dans le domaine de l’imagerie moléculaire. Pour la première fois, les chercheurs peuvent observer en temps réel le comportement quantique d’une molécule complexe, ce qui ouvre de nombreuses perspectives.

Cette découverte éclaire d’un jour nouveau le comportement fondamental de la matière à l’échelle atomique et quantique, domaines cruciaux pour la chimie, la physique et la modélisation des interactions moléculaires.

Vers de nouvelles frontières scientifiques

Le fait d’observer directement ces vibrations quantiques offre une fenêtre inédite sur les mécanismes qui régissent la stabilité et la réactivité des molécules, potentiellement utile pour développer des matériaux innovants ou mieux comprendre les processus chimiques à l’œuvre dans la nature.

La mécanique quantique est au cœur de la matière et de la vie ", rappelle Stefan Pabst, chercheur impliqué dans la modélisation. " Voir ses effets aussi clairement est non seulement fascinant, mais essentiel pour faire progresser la science et les technologies futures. "

Cette recherche, publiée dans la revue Science, témoigne de la puissance des technologies modernes pour révéler des phénomènes jusqu’ici purement théoriques. Elle invite à imaginer un avenir où le contrôle et la manipulation du comportement quantique des molécules pourraient révolutionner la science des matériaux, la pharmacologie, et même l’informatique quantique.

En offrant un aperçu inédit du ballet quantique des atomes, cette découverte montre que même au repos apparent, la matière est en mouvement constant, défiant notre compréhension classique du monde. C’est dans ces vibrations invisibles que se joue une part essentielle de la réalité, un mystère lentement dévoilé grâce aux outils les plus avancés de la science moderne.

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/. Brice Louvet, 14 septembre 2025

[ corrélation ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

charité

Quand vous nous aimez, vous n’êtes pas attiré vers nous ou par nous ; mais vous demeurez ce que vous êtes, vous qui êtes toujours le même, celui qui a pour être d’être le bien, mais le bien pour vous en vous, le bien de toute créature en vous. Au contraire, nous, quand nous vous aimons, nous sommes attirés par vous, vers vous ou en vous, nous qui pouvons exister dans l’état de misère et ne pas vous aimer, c’est-à-dire exister et mal exister. Mais à vous qui êtes toujours le même, rien ne survient si, en vous aimant, nous allons vers vous ; rien ne vous est enlevé si nous nous écartons de vous. Mais quand vous nous aimez, c’est uniquement pour vous, puisque la règle très vraie de la souveraine justice ne nous permet pas de rien aimer en dehors de vous. Certainement, il est possible à l’amour de celui qui aime Dieu, quand survient une grande grâce, d’arriver à n’aimer ni vous ni lui pour lui, mais à aimer uniquement vous et lui pour vous ; par là même, il est reformé à votre image, selon laquelle vous l’avez créé, vous qui, par la vérité de votre suréminente nature et par la nature de votre vérité, ne pouvez vous aimer que pour vous et ne pouvez aimer l’ange et l’homme que pour vous.

Auteur: Saint-Thierry Guillaume de

Info: De la contemplation de Dieu dans Deux traités de l'amour de Dieu, traduit par Marie-Madeleine Davy, Vrin, 1953, page 47

[ libre ] [ non-nécessaire ] [ créature-créateur ] [ inégalité ] [ transfiguration ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

charité

Assurément, c’est l’amour qui est aimé ; c’est lui qui, par la surabondance et la nature de sa bonté, remplit d’une grâce identique, mais avec une mesure inégale, ceux qui aiment et qui aiment ensemble, ceux qui jouissent et qui jouissent ensemble. Plus cet amour s’infuse abondamment dans les sens de ceux qui aiment, plus il les rend capables de le posséder, les rassasiant mais sans dégoût. A l’égard de cette satiété, le désir ne diminue pas, mais augmente, et toute douleur due à l’anxiété est écartée. En effet, c’est l’amour qui est aimé, comme il vient d’être dit, qui, par le torrent de ses délices, chasse de celui qui l’aime toute misère : le dégoût quand il est rassasié, l’inquiétude quand il désire, ou la jalousie quand il est fervent ; l’amour les illumine de clarté en clarté, comme le dit l’Apôtre, de telle sorte que, dans la lumière, ils voient la lumière et que, dans l’amour, ils engendrent l’amour. En effet, ici est la source de vie qui coule toujours et ne déborde jamais. Telle est la gloire, telles sont les richesses dans la maison du bienheureux qui vous aime, parce que celui qui désire trouve là ce qu’il désire, et celui qui aime obtient ce qu’il aime. C’est pourquoi, et celui qui désire aime toujours à désirer, et celui qui aime désire toujours aimer ; ainsi, Seigneur, vous comblez de ce qu’il désire et aime celui qui désire et aime, de telle sorte que l’inquiétude n’accable pas celui qui désire et que le dégoût ne survienne à celui qui est dans l’abondance. Je vous le demande, Seigneur, n’est-ce pas là cette voie éternelle, au sujet de laquelle le Psaume chante : Et voyez si le chemin de l’iniquité se trouve en moi, et conduisez-moi dans la voie éternelle. Ce sentiment, c’est la perfection.

Auteur: Saint-Thierry Guillaume de

Info: De la contemplation de Dieu dans Deux traités de l'amour de Dieu, traduit par Marie-Madeleine Davy, Vrin, 1953, page 45

[ terrestre-céleste ] [ grâce ] [ élévation spirituelle ] [ participatif ] [ plénitude ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

source vitale

[...] il avait réalisé , tout en observant l'extraordinaire complexité des choses, que si le monde n'existait pas, toute la pensée humaine s'y référant était, elle, bien existante, et qu'il n'existait qu'ainsi, dans des milliers de variantes : dans les milliers de projections de l'esprit humain le décrivant, lui, le monde, et puisque, dit-il, il existait en tant que mot, en tant que Verbe flottant au-dessus des eaux, il était évident qu'exprimer telle opinion, émettre une hypothèse ou un choix n'avaient aucun sens, il ne fallait pas choisir mais accepter, il ne fallait pas faire le bon ou le mauvais choix mais admettre que rien ne dépendait de nous, accepter que la justesse d'un raisonnement, aussi remarquable fût-il, ne dépendait pas de son exactitude ou de son inexactitude, puisqu'il n'y avait aucun modèle de référence auquel le mesurer, mais de sa beauté, laquelle nous incitait à croire en sa véracité, voilà ce qui s'était passé entre le soir de son anniversaire et la centième étape de sa réflexion, voilà, fit Korim, ce qui lui était arrivé, il avait compris la force incommensurable de la foi, et donné une nouvelle interprétation à ce que les anciens savaient, à savoir que le monde était et subsistait par la foi en son existence et qu'il périrait avec la perte de cette foi. 


Auteur: Krasznahorkai Laszlo

Info: Guerre & Guerre

[ Prâna ] [ Pneuma ] [ esthétique ] [ confiance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

proto-panpsychisme

Mon interrogation sur la conscience : distinguer les problèmes

Depuis le début de mon parcours, j'ai voulu clarifier une difficulté qui me semblait demeurer dans l'ombre des neurosciences : la conscience. Je distingue pour cela deux types de problèmes. Les "problèmes faciles" de la conscience, quoique complexes techniquement, concernent l'explication des fonctions mentales telles que la perception, la mémoire, ou le langage. L'on peut espérer les résoudre grâce aux outils scientifiques classiques. Mais, face à eux, il y a un "problème difficile" : expliquer pourquoi et comment des processus physiques donnent naissance à des expériences subjectives, à ce que l'on ressent vraiment – ​​ce que j'appelle la conscience phénoménale et que l'on désigne aussi sous le terme de qualia.

La conscience comme donnée irréductible

À mes yeux, aucun récit purement physique ou fonctionnel ne parvient à éclairer le caractère inspiré de la conscience, son aspect vécu, la texture même de l'être-au-monde en première personne. Je soutient donc une forme de dualisme des propriétés : la conscience phénoménale résiste à toute réduction au physique. Nous pouvons parfaitement concevoir un monde où toutes les propriétés physiques de notre univers seraient conservées… sans qu'aucune expérience subjective n'existe : ce serait le monde des " penseurs zombies ". Cela me pousse à soutenir qu'il existe un écart, une « survie naturelle » : la conscience survient sur le physique, selon les lois de la nature, mais elle ne découle pas logiquement des propriétés physiques.

Concevoir la possibilité d'une explication psychophysique

J'ai proposé que, pour résoudre ce problème difficile, il faut sans doute admettre la conscience comme un aspect fondamental de la réalité, un " fait brut " aussi irréductible pour la philosophie que l'espace ou le temps en physique. J'ai formulé l'argument des zombies et développé un argument bidimensionnel puissant contre le matérialisme : si l'on peut concevoir la duplication d'un état cérébral sans duplication de l'expérience consciencieuse, alors la conscience n'est pas simplement un arrangement de matière, mais nécessite une explication psychophysique nouvelle.

Science et pluralité des états de conscience

Pour progresser malgré la difficulté, je défends l'idée que chacun a un accès privilégié à sa propre conscience, ce qui permet d'élaborer une science de l'esprit à partir des données subjectives corrélées aux données objectifs. Cela exige de tenir compte, dans notre façon de penser le vivant, de la pluralité et de la richesse des états de conscience, au-delà de ce que le seul physicalisme permet d'appréhender.

Vers des lois fondamentales de la conscience

Ma démarche constitue, au fond, un appel à renouveler nos cadres métaphysiques. Je considère que la conscience doit être reconnue comme l'un des éléments constitutifs de la réalité, dont l'explication exige peut-être l'élaboration de nouvelles lois fondamentales — des lois psychophysiques, dépendant des états physiques aux états phénoménaux.



 



Auteur: Chalmers David

Info:

[ antimatérialisme ] [ monadologie athée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

philosophie

Je me suis consacré à une contestation radicale du matérialisme métaphysique, dont j'estime qu'il échoue à rendre compte de ce qui est le plus immédiat et pourtant le plus mystérieux : l'expérience consciencieuse. Aux racines de ma pensée gît la conviction que la réalité matérielle, telle que la science classique la conception, ne fonctionne que comme outil pour organiser et anticiper nos perceptions, mais qu'elle demeure incapable d'en expliquer la substance vécue. Le matérialisme prétend que l'esprit émerge de l'inertie de la matière, alors qu'à mes yeux, ceci relève d'une magie déguisée. Il m'est devenu évident que la conscience ne saurait être produite par la matière, et que seul un autre cadre peut résoudre l'énigme du "problème difficile de la conscience".

L'esprit universel, substrat du réel

Ce cadre, je l'ai nommé "idéalisme analytique" : je soutient que l'esprit n'est pas contenu dans le cerveau — c'est le cerveau qui apparaît dans l'esprit. Plus profondément, il n'existe qu'un seul substrat réel, un esprit universel, impersonnel, à la source de tout. Je rejette que l'esprit soit une substance identifiée, il est plutôt un fondement, un "milieu", l'humus d'où surgit la multiplicité des expériences. Ce substrat d'esprit n'est pas observable, tout comme l'œil qui voit ne peut se voir sans miroir : il est la condition de toute vision, de toute expérience.

La réalité comme autoportrait de l'esprit

Je pense la " réalité " comme le déployé, l'auto-expérimentation dynamique de cet esprit universel, à travers une multitude de focalisations dissociées que sont nos consciences individuelles — humaines comme non humaines. La matière, loin d'être un socle, n'est qu'un aspect objectif de la vie de l'esprit, une abstraction utile mais seconde, reconstruite à partir de l'expérience. Nous participons tous, en notre singularité, à ce rêve collectif structuré, qui apparaît à nos consciences comme ce que nous nommons "le monde extérieur".

La science comme alliée d'une métaphysique renouvelée

Je ne propose pas là un retour à la pensée magique, mais une construction rationnelle, qui s'articule avec les découvertes de la physique contemporaine et des neurosciences. L'idéalisme analytique, tel que je l'élabore, ouvre des voies vers la compréhension de la mort, des phénomènes inexplicés, et renouvelle nos interrogations sur l'origine de la conscience. Je défends une métaphysique qui, loin de s'opposer à la science, repose au contraire sur l'élucidation la plus rigoureuse de ses présupposés et de ses résultats.

Regard intérieur et pluralité

Ainsi, j'invite à une conversion du regard : l'univers n'est pas, essentiellement, un agrégat de matière mais le jeu, toujours recommencé, d'un esprit universel qui se découvre, se rêve et s'expérimente à travers l'infinie pluralité de ses propres points de vue. Nos consciences individuelles ne sont que des perspectives passagères par lesquelles le réel s'éprouve lui-même et s'explore, interminablement.

Auteur: Kastrup Bernardo

Info: Synthèse de perplexity.ai, 15 septembre 2025

[ théorie du tout ] [ monisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écrivain-sur-écrivain

On peut attaquer un philosophe, polémiquer avec n’importe qui. S’en prendre à un écrivain est beaucoup plus grave. Je ne peux pas tomber sur un écrivain (mort ou vivant) comme je tomberais sur n’importe qui. Il y faut une loi. L’attaque d’un écrivain devient licite dès lors qu’il se conduit en thérapeute social, en médecin du monde, guérisseur sans frontières. C’est ce que j’ai attaqué chez Céline (pas le reste), c’est ce que je viens d’attaquer chez [Gabriel Garcia] Marquez.

Auteur: Muray Philippe

Info: Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 17 avril 1982

[ critique ] [ littérature ] [ règle ] [ vouloir-guérir ] [ esprit de socialisme ]

 
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indifférenciation

Nous voici dans l’ère des sosies, elle dépasse de loin le social, la société, le socialisme. Nous voici dans le sosialisme.

Auteur: Muray Philippe

Info: Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 31 mars 1982

[ égalisation ] [ jeu de mot ] [ mimétisme ]

 
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