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engagement politique

J’ai toujours dit que je pensais autre chose que ce que pensait le Parti. Ce n’est pas du double jeu. Je me persuadais à certains moments que les pseudos-idées du Parti devaient contenir des vérités, s’appuyer sur une base solide et que leur aspect sot n’était que superficiel. En fait, j’étais impressionné parce que le parti communiste se disait le parti des ouvriers. Je pense que c’est une erreur. Un intellectuel a besoin de trouver quelque chose à quoi s’accrocher et, moi, j’avais trouvé ça comme tant d’autres.

Auteur: Sartre Jean-Paul

Info: L'espoir maintenant, entretiens avec Benny Lévy, 1980, éditions Verdier, 2007, page 29

[ vision rétrospective ] [ idéologie ] [ justification ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écrivain-sur-roman

Bref, ce qui n’est pas dit, dans L’Être et le Néant, sous cette forme, c’est que chaque homme, par-delà les fins théoriques ou pratiques qu’il a à chaque instant et qui concernent par exemple des questions politiques ou d’éducation, etc., par-delà tout cela, chaque homme a une fin, une fin que j’appellerais, si tu veux, transcendante ou absolue, et toutes ces fins pratiques n’ont de sens que par rapport à cette fin. Le sens de l’action d’un homme, c’est donc cette fin, qui est variable selon les hommes d’ailleurs, mais qui a ceci de particulier qu’elle est absolue. Et l’espoir se lie à cette fin absolue, comme d’ailleurs l’échec, en ce sens que le véritable échec concerne cette fin.

Auteur: Sartre Jean-Paul

Info: L'espoir maintenant, entretiens avec Benny Lévy, 1980, éditions Verdier, 2007, page 20

[ résumé ] [ destin ] [ singularité ] [ achèvement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

attente

Je pense que l'espoir fait partie de l'homme; l'action humaine est transcendante, c'est-à-dire qu'elle vise toujours un objet futur à partir du présent où nous la concevons et où nous tentons de la réaliser; elle met sa fin, sa réalisation dans l'avenir; et, dans la manière d'agir, il y a l'espoir, c'est-à-dire le fait même de poser une fin comme devant être réalisée.

Auteur: Sartre Jean-Paul

Info: L'espoir maintenant, entretiens avec Benny Lévy, 1980, éditions Verdier, 2007, page 17

[ condition humaine ] [ croyance ] [ anticipation ]

 
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maman

Ta daronne, Simone Parmentier, est toujours là. Impression tenace. Peu importent les efforts que tu déploies pour l’éviter, ta mère est toujours là. Quand tu pars de l’école, le matin. Le soir quand tu rentres. Le mercredi, où tu voudrais t’amuser un peu, jouir de la liberté comme les autres enfants. Elle est toujours là pour te rappeler, de différentes manières jamais douces, deux principes fondamentaux, piliers de son éducation… Que tu es un très mauvais fils. Et que tu lui appartiens.

Auteur: Falvo Marc

Info: Bloody glove

[ autocrate ] [ dirigiste ] [ possessive ] [ envahissante ] [ dévalorisation ]

 
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physique appliquée

Cette nouvelle expérience montre qu'Einstein avait tort sur la lumière

Le concept de lumière intrigue les scientifiques depuis des siècles. Une expérience récente du MIT relance le débat sur sa nature duale.

L'équipe du MIT a revisité une expérience classique avec une précision inédite. En reproduisant la célèbre expérience des fentes de Young en utilisant des atomes individuels, ils ont observé comment la lumière se comporte à l'échelle quantique. Leurs résultats confirment les prédictions de la mécanique quantique, tout en infirmant une intuition d'Einstein.

(image . Schéma de l'expérience du MIT: Deux atomes uniques dans une chambre à vide servent de fentes. Un laser illumine les atomes, et l'interférence de la lumière diffusée est enregistrée par une caméra ultra-sensible.

L'expérience des fentes de Young, ou fentes doubles, initialement conçue par Thomas Young en 1801, montre que la lumière peut former des motifs d'interférence, typiques des ondes. Cependant, lorsque les scientifiques tentent de déterminer par quelle fente passe la lumière, celle-ci se comporte comme une particule. Cette dualité onde-particule est un pilier de la mécanique quantique, mais elle reste difficile à appréhender intuitivement.

Les chercheurs du MIT ont poussé l'expérience dans ses retranchements. En refroidissant des atomes à des températures proches du zéro absolu, ils ont pu les utiliser comme des fentes parfaites. La lumière, sous forme de photons uniques, a révélé sa nature duale de manière encore plus nette que dans les versions précédentes de l'expérience. Plus ils cherchaient à connaître le chemin des photons, moins les interférences étaient visibles.

Cette étude, publiée dans Physical Review Letters, montre que le 'flou' quantique des atomes joue un rôle clé. Contrairement à ce qu'Einstein pensait, la simple incertitude sur la position des atomes suffit à brouiller le motif d'interférence, confirmant ainsi les prédictions de Bohr.

L'équipe a également effectué l'expérience en libérant les atomes de leur piège juste avant la mesure, et ils observé le même phénomène. Cela suggère que la nature profonde de la lumière ne dépend pas des détails expérimentaux, mais des principes fondamentaux de la mécanique quantique.

Qu'est-ce que la dualité onde-particule.

La dualité onde-particule est un concept fondamental de la mécanique quantique qui décrit comment les objets quantiques, comme la lumière, peuvent présenter à la fois des propriétés d'ondes et de particules. Ce phénomène est contre-intuitif car, dans notre expérience quotidienne, les ondes et les particules semblent être des entités distinctes.

Les ondes, comme celles que l'on voit à la surface de l'eau, peuvent se superposer et créer des motifs d'interférence. Les particules, en revanche, comme des billes, ont une position et une trajectoire bien définies. La mécanique quantique montre que ces deux comportements peuvent coexister pour un même objet, selon la manière dont on l'observe.

Cette dualité a été mise en évidence pour la première fois avec la lumière, mais elle s'applique également à d'autres particules, comme les électrons. Elle est à la base de nombreuses technologies modernes, comme les lasers et les microscopes électroniques. Comprendre cette dualité est essentiel pour explorer les limites de notre compréhension de la nature.

Pourquoi l'expérience des fentes doubles est-elle si importante ?L'expérience des fentes doubles est l'une des démonstrations les plus éloquentes des principes de la mécanique quantique. Elle montre de manière simple et directe comment la lumière, ou d'autres particules, peut se comporter à la fois comme une onde et comme une particule, selon le contexte expérimental.

Lorsque la lumière passe à travers deux fentes étroites, elle produit un motif d'interférence sur un écran placé derrière, caractéristique des ondes. Cependant, si on essaie de détecter par quelle fente passe chaque photon, le motif d'interférence disparaît, et la lumière se comporte comme une série de particules. Cela illustre le principe de complémentarité de Bohr, selon lequel les aspects onde et particule sont complémentaires et ne peuvent être observés simultanément.

Cette expérience a des implications profondes pour notre compréhension de la réalité. Elle suggère que l'acte d'observation influence le système observé, un concept qui a alimenté de nombreux débats philosophiques et scientifiques. Les versions modernes de l'expérience, comme celle réalisée par le MIT, continuent de tester les limites de notre compréhension de la mécanique quantique. 

 

Auteur: Internet

Info: https://www.techno-science.net/ Adrien, 06 août 2025 - Source: Physical Review Letters

[ énergie matière ] [    intrication ] [   polarité indécise ] [ empirisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

chronos

La pensée humaine domine le temps et parcourt sans cesse rapidement le passé et l’avenir en franchissant n’importe quel intervalle ; mais celui qui travaille est soumis au temps à la manière de la matière inerte qui franchit un instant après l’autre. C’est par là surtout que le travail fait violence à la nature humaine. C’est pourquoi les travailleurs expriment la souffrance par l’expression "trouver le temps long".

Le consentement à la mort, quand la mort est présente et vue dans sa nudité, est un arrachement suprême, instantané, à ce que chacun appelle moi. Le consentement au travail est moins violent. Mais là où il est complet, il se renouvelle chaque matin tout au long d'une existence humaine, jour après jour, et chaque jour il dure jusqu'au soir, et cela recommence le lendemain, et cela se prolonge souvent jusqu'à la mort. Chaque matin le travailleur consent au travail pour ce jour-là et pour la vie tout entière. Il y consent qu'il soit triste ou gai, soucieux ou avide d'amusement, fatigué ou débordant d'énergie. 

Immédiatement après le consentement à la mort, le consentement à la loi qui rend le travail indispensable à la conservation de la vie est l’acte le plus parfait d’obéissance qu’il soit donné à l’homme d’accomplir. 

Dès lors les autres activités humaines, commandement des hommes, élaboration de plans techniques, art, science, philosophie, et ainsi de suite, sont toutes inférieures au travail physique en signification spirituelle.

Il est facile de définir la place que doit occuper le travail physique dans une vie sociale bien ordonnée. Il doit en être le centre spirituel.

Auteur: Weil Simone

Info: L'enracinement, Editions Gallimard, 1949, pages 379-380

[ ressenti ] [ ennui ] [ labeur continu ] [ impersonnel ] [ soumission ] [ hiérarchie ] [ éloge ] [ naturel-surnaturel ] [ acceptation ]

 
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enchaînement physique

Le XIIIe siècle, le XIVe, le début du XVe, sont la période de décadence du Moyen Âge. Dégradation progressive et mort d'une civilisation qui n'avait pas eu le temps de naître, dessèchement progressif d'un simple germe.

Vers le XVe siècle eut lieu la première Renaissance, qui fut comme un faible pressentiment de résurrection de la civilisation pré-romaine et de l'esprit du XIIe siècle. La Grèce authentique, Pythagore, Platon, furent alors l'objet d'un respect religieux qui s'unissait en parfaite harmonie avec la foi chrétienne. Mais cette attitude d'esprit fut très brève.

Bientôt vint la seconde Renaissance dont l'orientation était opposée. C'est elle qui a produit ce que nous nommons notre civilisation moderne.

Nous en sommes très fiers, mais nous n'ignorons pas qu'elle est malade. Et tout le monde est d'accord sur le diagnostic de la maladie. Elle est malade de ne pas savoir au juste quelle place accorder au travail physique et à ceux qui l'exécutent.

Beaucoup d’intelligences s’épuisent sur ce problème en se débattant à tâtons. On ne sait pas par où commencer, d’où partir, sur quoi se guider ; ainsi les efforts sont stériles.

Le mieux est de méditer le vieux récit de la Genèse, en le situant dans le milieu qui est le sien, celui de la pensée antique.

Quand un être humain s'est mis par un crime hors du bien, le vrai châtiment constitue sa réintégration dans la plénitude du bien par le moyen de la douleur. Rien n'est merveilleux comme un châtiment.

L'homme s'est mis hors de l'obéissance. Dieu a choisi comme châtiments le travail et la mort. Par conséquent le travail et la mort, si l'homme les subit en consentant à les subir, constituent un transport dans le bien suprême de l'obéissance à Dieu.

Cela est d'une évidence lumineuse si, comme l'Antiquité, on regarde la passivité de la matière inerte comme la perfection de l'obéissance à Dieu, et la beauté du monde comme l'éclat de la parfaite obéissance. 

Auteur: Weil Simone

Info: L'enracinement, Editions Gallimard, 1949, pages 376-377

[ histoire occidentale ] [ souffrance ] [ soumission ]

 

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philosophie antique

La symbolique grecque explique le fait que Pythagore ait offert un sacrifice dans sa joie d'avoir trouvé l'inscription du triangle rectangle dans le demi-cercle.

Le cercle aux yeux des Grecs, était l'image de Dieu. Car un cercle qui tourne sur lui-même, c'est un mouvement où rien ne change et parfaitement bouclé sur soi-même. Le symbole du mouvement circulaire exprimait chez eux la même vérité qui est exprimée dans le dogme chrétien par la conception de l'acte éternel d'où procèdent les relations entre les Personnes de la Trinité.

La moyenne proportionnelle était à leurs yeux l'image de la médiation divine entre Dieu et les créatures. Les travaux mathématiques des Pythagoriciens avaient pour objet la recherche de moyennes proportionnelles entre nombres qui ne font pas partie d'une même progression géométrique, par exemple entre l'unité et un nombre non carré. Le triangle rectangle leur a fourni la solution. Le triangle rectangle est le réservoir de toutes les moyennes proportionnelles. Mais dès lors qu'il est inscriptible dans le demi-cercle, le cercle se substitue à lui pour cette fonction. Ainsi le cercle, image géométrique de Dieu, est la source de l'image géométrique de la Médiation divine. Une rencontre aussi merveilleuse valait un sacrifice. 

Auteur: Weil Simone

Info: L'enracinement, Editions Gallimard, 1949, pages 366-367

[ perfection ] [ naturel-surnaturel ]

 
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vacherie

Ségolène Royal, c'est une inculture de taille encyclopédique, une sorte de trou noir de la science, une ignorance grossière, qui avoue même aujourd'hui en petit comité, qu'elle est bien heureuse de ne pas a avoir à gérer la crise actuelle ; mais surtout satisfaite d'engranger ce que le PS lui verse à titre d'indemnités personnelles pour l'ensemble de ses déplacements, et pas au nom de l'internationale socialiste dans le monde.

Auteur: Mexandeau Louis

Info:

[ gauche politique ] [ profiteuse ]

 
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femmes-par-femme

... Meredith Chivers (femme scientifique) s'est donc elle aussi retrouvée confrontée un jour à l'écueil du viol. Elle connaissait les résultats récents de tests effectués par un collègue chercheur : l'afflux sanguin dans le vagin atteint un pic d'intensité lorsque les femmes écoutent des scènes de viol en laboratoire. Une de ses propres expériences démontrait d'ailleurs que des situations de peur ou d'extrême hilarité ne déclenchaient aucun afflux sanguin si elles n'étaient pas associées au sexe. Dans le cas précis où on leur présentait la vidéo d'une femme poursuivie dans un escalier par un violeur ou par un chien enragé, l'afflux sanguin ne se produisait qu'avec le violeur.

Meredith Chivers a passé de longues journées à examiner des témoignages de victimes qui évoquaient non seulement une excitation sexuelle mais parfois des orgasmes pendant l'agression sexuelle. Et elle s'est souvenue de sa période de thèse à Toronto pendant laquelle elle avait traité des victimes traumatisées par des viols. Celles-ci avaient avoué qu'elles avaient ressenti de l'excitation sexuelle, parfois des orgasmes.

Comment comprendre ces témoignages ? Comment nier ces preuves difficiles à interpréter ? Quelle part de l'inné est ici en jeu ?

Une fois de plus, Meredith Chivers reprend ces données et propose une théorie qu'elle veut rassurante : les femmes de la préhistoire étaient constamment confrontées à des agressions sexuelles, et la capacité de leurs muqueuses à se lubrifier automatiquement lors d'une tentative de séduction avait évolué génétiquement, de manière à assurer une protection contre les déchirures et traumatismes vaginaux, contre les infections, l'infertilité ou la mort éventuelle des suites de l'agression. La lubrification des muqueuses pourrait bien n'être pas seulement un signe de désir mais un système purement réflexe, neutre sur le plan érotique, certes relié nerveusement mais séparé des réseaux de la libido féminine. Les exemples d'orgasme résulteraient de la simple friction.

Néanmoins, cette théorie des systèmes séparés, quoique élaborée, reste précaire. Elle contredit certaines idées reçues : mouiller signifie que l'on est excitée seulement, la notion d'une neutralité de la lubrification pose problème, comme si l'on affirmait que bander n'est pas un signe d'excitation chez l'homme. Peu à peu, Meredith en vient à constater ce qui lui semblait évident depuis le début : il est possible que l'on soit excitée par toutes sortes de choses qu'en fait on ne désire pas. Par des scènes d'activité sexuelle chez les bonobos, par des scènes d'agression sexuelle.

" A vrai dire, je suis consciente de marcher sur le fil du rasoir, politiquement, personnellement, lorsqu'on soulève le problème du viol, confie Meredith Chivers. Jamais, jamais je ne veux laisser quiconque penser qu'il a le droit de confisquer l'autorité d'une femme sur son propre corps. Excitation n'est absolument pas synonyme de consentement. "...

Auteur: Bergner Daniel

Info: Que veulent les femmes ?

[ sexualité féminine ] [ forcée ] [ fantasme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel