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chimie

1 • La radioactivité, c’est la "propriété qu’ont certains noyaux atomiques de se transformer spontanément en émettant divers rayonnements".

2 • La matière est constituée d’atomes, eux-mêmes composés d’un noyau central, autour duquel se déplacent des électrons.

3 • Le noyau est composé de particules appelées nucléons, dont il existe deux types : les protons, qui portent une charge électrique positive, et les neutrons, électriquement neutres.

4 • Si la plupart des atomes comportent un noyau stable, le noyau des atomes radioactifs est en revanche instable. Il parvient à un état plus stable en se transformant.

5 • Lorsque l’instabilité vient d’un excès de nucléons, le noyau, trop lourd, éjecte spontanément une particule composée de deux neutrons et deux protons, dite particule alpha.

6 • Lorsque l’instabilité provient d’un déséquilibre entre protons et neutrons, un neutron se transforme en proton (ou l’inverse).

7 • La particule éjectée, dite bêta, est soit un électron, soit un positon (équivalent positif de l’électron).

8 • Une transformation alpha ou bêta est appelée désintégration ou transmutation.

9 • Souvent, le nouveau noyau issu de la désintégration comporte encore un surcroît d’énergie dont il se débarrasse en émettant des rayonnements électromagnétiques, dits rayonnements gamma

10 • Les rayonnements alpha, bêta et gamma sont ionisants : ils sont suffisamment énergétiques pour arracher des électrons aux atomes qu’ils rencontrent sur leur trajet. 

 

Auteur: CRIRAAD Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité

Info: https://www.criirad.org/wp-content/uploads/2022/02/CRIIRAD-Fiche-G1-Notions-de-base.pdf

[ définition ] [ processus ]

 

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signifiant-signifié

— Augustin. Tu accordes donc que les syllabes que nous articulons en disant : Parole, désignent aussi un nom et ; que cette Parole, est le signe du nom ? 

— Adéodat. Oui. 

— Augustin. Réponds encore à ceci : parole est signe de nom, nom est signe de fleuve, fleuve, signe d’un objet que peuvent voir nos yeux ; de plus tu as signalé quelle est la différence de cet objet au mot de fleuve qui en est le signe, et de ce signe au nom qui est le signe de ce signe ; dis-moi donc aussi ce qui distingue, à ton avis, le signe du nom que nous savons être la parole, et le nom même dont la parole est le signe.

— Adéodat. Voici, selon moi, la distinction : ce que le nom désigne est également désigné par la parole, puisque nom est une parole aussi bien que fleuve ; mais tout ce que désigne la parole n’est pas également désigné par le nom. Ainsi ce premier mot, si, qui commence le vers cité par toi, et la préposition ex, dont la longue étude nous a conduits rationnellement aux considérations qui nous occupent, sont des paroles et non pas des noms. On peut montrer beaucoup de mots semblables. Ainsi donc, tous les noms étant des mots et tous les mots n’étant pas des noms, on voit clairement en quoi diffèrent la parole et le nom ; c’est-à-dire le signe d’un signe qui ne désigne point d’autres signes, et le signe d’un signe qui désigne encore d’autres signes. 

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: De magistro in Œuvres complètes de Saint Augustin, Texte établi par Jean-Joseph-François Poujoulat et Jean-Baptiste Raulx, L. Guérin & Cie, 1864

[ référent ] [ sensible-intelligible ] [ signification ] [ définition ]

 
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signifiant-signifié

Augustin. Dis-moi donc à quels sens appartiennent les signes que l’on nomme paroles ?

Adéodat. À l’ouïe. 

Augustin. Et le geste ?

Adéodat. À la vue. 

Augustin. Et les paroles écrites ? sont-elles des paroles, ou plus véritablement, ne sont-elles pas des signes de paroles ? La parole même serait alors le son significatif de la voix articulée ; et cette voix ne pouvant être perçue que par l’ouïe, quand on écrit un mot ce serait pour les yeux un signe qui rappelle à l’esprit le son qui frappe l’oreille. 

Adéodat. Je suis complètement de cet avis. 

Augustin. Tu admets sans doute aussi, qu’en prononçant un nom nous désignons quelque chose ? 

Adéodat. Sans doute. 

Augustin. Et que désignons-nous ? 

Adéodat. L’objet même qui porte ce nom : ainsi Romulus, Rome, vertu, fleuve et le reste. 

Augustin. Est-ce que ces quatre noms ne signifient pas quelques objets ? 

Adéodat. Certainement ils en signifient quelques-uns.

Augustin. N’y a-t-il aucune différence entre ces noms et les objets qu’ils désignent ? 

Adéodat. Il en est une grande. 

Augustin. Quelle est-elle ? je voudrais la savoir de toi. 

Adéodat. La voici et elle est importante : c’est que ces noms sont des signes et non pas les objets. 

Augustin. Veux-tu, pour faciliter la discussion, que nous appelions signifiables les objets qui peuvent être désignés par des signes sans être signes eux-mêmes, comme nous appelons visibles ceux que l’on peut voir ? 

Adéodat. J’y consens. 

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: De magistro in Œuvres complètes de Saint Augustin, Texte établi par Jean-Joseph-François Poujoulat et Jean-Baptiste Raulx, L. Guérin & Cie, 1864

[ dialogue ] [ indice ] [ écriture ]

 
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dire

[…] de même que penser aux paroles sans faire entendre aucun son, c’est parler en soi-même ; ainsi parler n’est autre chose que penser, lorsque la mémoire, en recherchant des paroles dont elle garde le souvenir, montre à l’esprit les choses mêmes dont ces paroles sont les signes.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: De magistro in Œuvres complètes de Saint Augustin, Texte établi par Jean-Joseph-François Poujoulat et Jean-Baptiste Raulx, L. Guérin & Cie, 1864

[ extériorisation ] [ indices ] [ référents ] [ articulation signifiante ]

 
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prière

Augustin. Tu vois donc que le langage n’a été institué que pour enseigner ou rappeler des souvenirs ? 

Adéodat. Une seule chose m’empêche de le voir : c’est que nous parlons en priant. Or il n’est pas permis de croire que nous enseignions alors, ou que nous rappelions à Dieu quoi que ce soit. 

Augustin. Tu ne sais donc pas que s’il nous est commandé de prier après avoir fermé les portes de notre chambre, c’est à-dire le sanctuaire de notre âme, c’est uniquement parce que Dieu ne demande pas, pour nous exaucer, que nos paroles l’instruisent ou réveillent ses souvenirs ? Parler c’est faire connaître sa volonté au dehors par des sons articulés. Or, on doit chercher et prier Dieu dans les profondeurs mêmes de l’âme raisonnable, c’est-à-dire de l’homme intérieur : c’est en effet ce que Dieu appelle son temple. […] Aussi quand nous prions, il n’est pas besoin de parler, c’est-à-dire de faire un bruit de paroles. Il ne le faudrait que si, dans l’occasion on voulait, comme les prêtres, exprimer les sentiments de l’âme pour les faire connaître aux hommes, non à Dieu, et pour élever ceux-ci jusqu’à lui, en réveillant des affections qu’ils partagent. Penses-tu différemment ? 

Adéodat. Je suis complètement de ton avis. 

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: De magistro in Œuvres complètes de Saint Augustin, Texte établi par Jean-Joseph-François Poujoulat et Jean-Baptiste Raulx, L. Guérin & Cie, 1864

[ fonction ] [ silence ]

 
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transfert

Est-ce qu’il ne vous a jamais saisi à ce tournant, que dans ce que vous avez donné - à ceux qui vous sont les plus proches, j’entends - il n’y a pas quelque chose qui a manqué, et non pas seulement qui a manqué, mais qui les laisse - les susdits, les plus proches - eux, par vous irrémédiablement manqués ? En quoi ? Justement par ceci qui, à vous analystes, permet de comprendre que justement ces proches, avec eux, on ne fait que tourner autour du fantasme, dont vous avez cherché plus ou moins en eux la satisfaction, – qui, à eux, a plus ou moins substitué ses images ou ses couleurs. 

Cet être auquel soudain vous pouvez être rappelé par quelque accident, dont la mort est bien celui qui nous fait entendre le plus loin sa résonance, cet être véritable - pour autant que vous l’évoquez - déjà s’éloigne et est déjà éternellement perdu. Or cet être c’est tout de même bien lui que vous tentez de joindre par les chemins de votre désir. Seulement cet être là c’est le vôtre. Et ceci comme analyste vous savez bien que c’est de quelque façon, faute de l’avoir voulu que vous l’avez manqué aussi plus ou moins. Mais au moins ici êtes-vous au niveau de votre faute, et votre échec la mesure exactement. 

Et ces autres dont vous vous êtes occupé si mal, est-ce pour en avoir fait, comme on dit, seulement vos objets ? Plût au ciel que vous les eussiez traités comme des objets dont on apprécie le poids, le goût et la substance, vous seriez aujourd’hui moins troublé par leur mémoire, vous leur auriez rendu justice, hommage, amour, vous les auriez aimés au moins comme vous-même, à ceci près que vous aimez mal, mais ce n’est même pas le sort des mal aimés que nous avons eu en partage. Vous en auriez fait sans doute - comme on dit - des sujets comme si c’était là la fin du respect qu’ils méritaient : respect, comme on dit, de leur dignité, respect dû à nos semblables. 

Je crains que cet emploi neutralisé du terme "nos semblables", soit bien autre chose que ce dont il s’agit dans la question de l’amour, et - de ces semblables - que le respect, que vous leur donniez aille trop vite : au respect du ressemblant, au renvoi à leurs lubies de résistance, à leurs idées butées, à leur bêtise de naissance, à leurs oignons quoi ! Qu’ils se débrouillent ! 

C’est bien là, je crois, le fond de cet arrêt devant leur liberté, qui souvent dirige votre conduite, liberté d'indifférence dit-on, mais non pas de la leur, de la vôtre plutôt. Et c’est bien en cela que la question se pose pour un analyste, c’est à savoir quel est notre rapport à cet être de notre patient ? On sait bien tout de même pourtant que c’est de cela dans l'analyse qu’il s’agit : – notre accès à cet être est-il ou non celui de l'amour ? A-t-il quelque rapport, notre accès, avec ce que nous saurons – de ce qu'est le point où nous nous posons quant à la nature de l'amour ? 

Auteur: Lacan Jacques

Info: 30 novembre 1960

[ rencontre ratée ] [ question ] [ mythe de l'intersubjectivité ]

 

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pollution nucléaire

Le tritium est naturellement fabriqué en continu dans l’atmosphère par interaction du rayonnement cosmique (protons et neutrons) avec les noyaux d’azote et d’oxygène présents dans l’air. L’UNSCEAR évalue la quantité de tritium naturel à 1,3 million de TBq. La plupart participe au cycle de l’eau sous forme d’eau tritiée: environ 0,6 becquerel de tritium par litre(Bq/l) dans l’eau de pluie, 0,1 à 1Bq/l dans les océans et les eaux de surface des continents, 0,1 Bq/l dans les nappes phréatiques (mais fortement variable, notamment selon la profondeur).

Au tritium naturel se rajoute une composante artificielle, principalement due aux essais nucléaires aériens qui,

entre 1945 et 1963, ont provoqué une contamination planétaire en produits radioactifs et notamment en tritium. Au total 240 millions de TBq

de tritium ont été libérés. Du fait de sa décroissance radioactive (12,3 ans de période), il en reste actuellement de l’ordre de 10 millions de TBq, "répartis pour la plus grande partie dans les océans, ainsi que dans les eaux continentales et l’atmosphère, sous forme d’eau tritiée". Dans l’eau de pluie, l’activité mesurée en France est aujourd’hui d’environ 1 Bq/l (contre plusieurs centaines de Bq/l dans

l’hémisphère Nord dans les années 60).

À ces deux composantes qui forment un bruit de fond omniprésent mais très faible se rajoutent les rejets actuels des installations nucléaires en fonctionnement.

Dans les centrales nucléaires, du tritium est produit dans le circuit primaire, essentiellement par activation neutronique

du bore (modérateur neutronique) et du lithium (régulateur de pH). Le tritium représente plus de 99% de la radioactivité rejetée dans l’environnement par voie liquide (environ 1 000 TBq par an dont plus de 600 en eaux douces pour l’ensemble du parc français). C’est aussi, avec les gaz rares et le carbone 14, l’un des principaux radionucléides rejetés dans l’atmosphère (23 TBq par an pour tout le parc).

L’usine de retraitement Orano de La Hague (Manche) rejette beaucoup plus de tritium : environ 12 000 TBq par an sous forme liquide en milieu marin, et 60 TBq par an sous forme gazeuse. Ce tritium est relargué lors de la section et de la dissolution des barres, dans lesquelles il a été produit, mais quasiment sans s’échapper, lors de leur utilisation dans les centrales nucléaires.

S’agissant des rejets atmosphériques, c’est le centre CEA de Valduc (Côted’Or), où sont fabriquées les armes thermonucléaires, qui vient en tête : environ 200 TBq par an soit plus de 60% des rejets atmosphériques de France (le site rejette également 0,001 à 0,002 TBq/an sous forme liquide).

Auteur: CRIRAAD Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité

Info: Trait d'union n°105 https://www.criirad.org/wp-content/uploads/2025/04/TU-105_04-2025_Questions-Reponses-Tritium_p4a14.pdf

[ isotope hydrogène ]

 

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bilan

Il revoyait la naissance de sa fille. Il se rappelait sa fierté. Il n’avait pas de souvenirs de joie. Juste la fierté. Il s’accorda un peu de répit et parvint à considérer sa vie comme s’il lui était extérieur, comme s’il la contemplait depuis une calme esplanade située au-delà de sa propre mort, sans passion ni remords, juste avec l’impartialité scrupuleuse d’un scribe dépourvu de sentiments. Il énumérait des images et des métaphores. Il se voyait bêcher scrupuleusement dans un jardin écarlate les restes de ses enfants et de sa propre existence qui le submergeaient. Il sentait les pointes des seins de Lucille lui entrer dans la poitrine comme des couteaux. Il comptait une à une les lignes de cocaïne et les larmes versées. Il se remémorait chaque détail d’un mégot collé sur la cuisse d’une fille sans visage. Il caressait le visage souriant d’Agathe qui s’estompait. Et rien de tout cela n’était aussi réel que le soleil qui persistait à le réchauffer. Il n’y avait plus ni haine, ni pitié, ni simulacre d’espoir. Car telles étaient nos vies, songea-t-il. Et voilà tout l’amour dont je suis capable.

Auteur: Ferrari Jérôme

Info: Dans le secret, Actes sud, 2010, pages 177-178

[ regard rétrospectif ] [ rêverie ] [ indifférence ] [ pauvreté ]

 

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enfance

Je me souviens d’anciennes soirées de Noël, de mes parents, de mes grands-parents, de mon oncle Paul, je me souviens des dizaines de cousins que nous n’avons plus revus, je me souviens de la solennité de la nuit, et du froid qu’il faisait dans l’église pendant la messe de la Nativité, je me souviens de l’ennui terrible dans lequel me plongeaient d’abord les prières et puis ensuite toutes les discussions des adultes avec tous ces souvenirs familiaux qui n’évoquaient rien pour moi, avec tous ces baisers si moites qui sentaient la vieillesse et le désespoir, un ennui si terrible, en vérité, que la perspective des cadeaux à ouvrir ne parvenait pas à m’en libérer, ma grand-mère m’embrassait, et je m’ennuyais, ma mère m’embrassait, et je m’ennuyais, un vieux cousin en chemise cachemire et mocassins blancs me demandait ce que je faisais à l’école et je lui répondais en périssant d’ennui, et tout le monde était si gentil avec moi mais pas au point de me dire que ce qui m’ennuyait était sur le point de mourir et que j’y repenserais bien des années plus tard – si peu d’années plus tard, en somme – avec une telle nostalgie et une si grande peur. Ce ne sont pas seulement les hommes qui meurent, les mondes meurent aussi d’une vraie mort, aussi définitive et triste que celle des hommes.

Auteur: Ferrari Jérôme

Info: Dans le secret, Actes sud, 2010, page 135

[ mélancolie ] [ passé ] [ temps ] [ regard rétrospectif ]

 

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fin des temps

Quand l’Univers vacille : la révélation d’une simulation quantique

Dans les limbes feutrées des laboratoires, là où la lumière des idées éclaire les ténèbres de l’inconnu, une équipe internationale de chercheurs a récemment franchi un seuil vertigineux. Armés d’un simulateur quantique de 5564 qubits, ces architectes du réel ont osé sonder l’un des scénarios les plus cataclysmiques que puisse concevoir l’esprit humain : la désintégration du vide, l’effondrement même de notre Univers.

Le faux vide : une stabilité trompeuse

Au cœur de cette expérience, un concept aussi subtil qu’inquiétant : celui du " faux vide ". Selon la physique quantique, l’Univers dans lequel nous évoluons ne serait peut-être qu’un équilibre précaire, une sorte de plateau métastable. Ce " faux vide ", stable en apparence, dissimule la possibilité d’une transition vers un état plus fondamental, le " vrai vide ". Si cette bascule devait survenir, elle bouleverserait jusqu’aux lois les plus intimes de la nature : constantes, particules, forces… tout serait reconfiguré dans un souffle cosmique.

La naissance des bulles du vrai vide

La simulation orchestrée par l’équipe du professeur Zlatko Papic a permis d’observer, pour la première fois avec une telle précision, la dynamique de cette hypothétique transition. Des bulles de vrai vide, nées au hasard du faux vide, s’étendent à la vitesse de la lumière, dévorant l’ancien monde pour imposer leur ordre nouveau. Ces bulles, en interagissant, révèlent les mécanismes profonds des transitions de phase quantiques, similaires à celles qui auraient pu façonner l’Univers dans les instants qui suivirent le Big Bang.

Un laboratoire pour l’Univers

Si la probabilité que notre Univers s’effondre ainsi à brève échéance demeure infinitésimale, la portée de ces travaux dépasse le simple exercice de pensée. Ils offrent un laboratoire inédit pour comprendre les transitions cosmiques majeures, et ouvrent la voie à une exploration plus intime des lois fondamentales. L’ordinateur quantique, en devenant l’outil de prédilection de ces investigations, promet de résoudre d’autres énigmes abyssales : la nature de la matière noire, l’origine de l’énergie sombre, ou encore la conciliation tant attendue entre gravité et mécanique quantique.

Vers de nouveaux horizons

L’aventure ne fait que commencer. Les chercheurs ambitionnent d’étendre leurs simulations à des modèles tridimensionnels, promesse d’une plongée encore plus profonde dans la fabrique de l’Univers. Au-delà de la cosmologie, ces avancées pourraient révolutionner l’informatique quantique et la science des matériaux, ouvrant des perspectives insoupçonnées.

Ainsi, dans le silence bourdonnant des qubits, l’Univers se dévoile fragile, éphémère, suspendu à la pointe d’une transition quantique. Et l’homme, humble explorateur, poursuit sa quête, oscillant entre vertige et émerveillement, à la frontière du possible et de l’impossible.



Auteur: Internet

Info: https://www.techno-science.net/actualite/simulation-quantique-revele-effondrement-physique-notre-univers-N26969.html synthèse littéraire par perplexity-ai

[ transduction cosmique ] [ multivers ] [ plurivers ]

 

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Ajouté à la BD par miguel