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manque

D’une journée banale qui m’ennuyait à périr, où j’étais toujours en quête d’un battement de cœur supplémentaire, tu faisais une constellation d’instants et de couleurs. Je t’enviais ça. La vie, fantaisie provisoire. Je vivais pour demain, tu apprivoisais l’aujourd’hui avec grâce, curieux du merveilleux qu’il allait t’offrir, d’une germination inattendue, d’une clarté soudaine. Sans toi le monde est redevenu opaque, comme une mare en hiver. J’essaye de retrouver un regard.

Auteur: Josse Gaëlle

Info: De nos blessures un royaume

[ absence ] [ relation nourricière ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

question

Que reste-t-il d'une vie à la fin de la vie ? Une nuit d'été en Italie, quelques notes de musique, un sourire échangé, une page d'un livre, un poème, une faute avouée, un remords ?

Auteur: Hemingway Ernest

Info:

[ bilan ] [ existence ] [ souvenirs marquants ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture

Le livre est une chose fermée que l'œil, le songe et l'esprit vont ouvrir. Comme une fleur.

Auteur: Bobin Christian

Info:

[ miroir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

contemplation

Mon travail consiste à aimer le monde.

Là-bas les tournesols, là les colibris - tous en quête de douceur. Ici une poudre de levure vivifiante, là des prunes bleues.

Palourde dans le sable moucheté.

Mes bottes sont-elles usées ? Mon manteau  déchiré ? N'ai-je pas vieilli, sans avoir atteint le quart de la perfection ? Laissez-moi me concentrer sur ce qui compte, mon travail, qui consiste surtout à rester immobile et à apprendre à faire de la place pour les autres,

Papillon sur Pied-d'alouette

Moutons dans leur pâture, et les prairies. Principalement la joie, puisque tous les ingrédients sont là,

ce qui est gratitude ; avoir un esprit et un cœur et des habits, une bouche avec laquelle pousser des cris de joie vers le papillon de nuit et le roitelet, vers la palourde mi-enfouie, somnolente,

leur dire à tous, encore et encore, comment se fait-il que nous vivons pour toujours.

Auteur: Mary Oliver

Info: Trad Mg

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

contemplation

Le ciel était sans nuage et l'air si limpide que j'avais le sentiment de voir loin. Aussi loin que les yeux peuvent voir, comme on dit. Il paraît que le Finnmarksvidda* est beau. Je n'en sais rien. N'est-ce pas ce qu'on a coutume de dire des endroits inhospitaliers ? Afin de se prévaloir d'une dureté à l'épreuve, d'une connaissance, d'une supériorité, à l'instar des gens qui se targuent d'aimer la musique insaisissable ou la littérature illisible.


Auteur: Nesbø Jo

Info: Soleil de nuit, Gallimard, 2016 *le plus grand plateau montagneux norvégien

[ chaos ] [ beauté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

philosophie-théologie

Ainsi, comme Porphyre prétend que pour arriver à la perfection de l’âme il faut fuir tout corps, comme il pense, avec Platon son maître et les autres platoniciens, que les âmes flétries par une vie honteuse et criminelle rentreront, pour l’expier, en des corps mortels, corps de bêtes, selon Platon, corps humains, selon Porphyre ; il suit que ces dieux, qu’ils veulent nous faire adorer comme auteurs et créateurs de notre être, ne sont, de leur aveu même, que les funestes ouvriers qui forgent nos chaînes et bâtissent nos prisons, les gardes qui nous chargent de liens, les geôliers de notre lamentable esclavage. Que les platoniciens cessent donc de montrer le corps à l’âme comme un supplice, ou qu’ils cessent de nous recommander le culte de ces dieux dont ils nous invitent à fuir et à conjurer de tous nos efforts l’œuvre en nous. Et toutefois il y a là une double erreur. Il est faux qu’un retour à cette vie soit le châtiment des âmes ; et il est faux que tout ce qui vit au ciel et sur la terre ait un autre créateur que le créateur du ciel et de la terre.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 2, traduction en latin de Louis Moreau (1846) revue par Jean-Claude Eslin, Editions du Seuil, 1994, page 99

[ création ] [ réfutation ] [ corps-âme ] [ paganisme ] [ différences ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

puissance-acte

On peut dire avec vérité : Il y avait un temps où Rome n’était pas ; un temps où Jérusalem n’était pas ; un temps où Abraham n’était pas ; un temps où l’homme n’était pas ; enfin, si ce n’est point à l’origine du temps, mais après un certain temps, que le monde a été créé ; on peut dire : Il y avait un temps où le monde n’était pas. Mais dire : Un temps fut où il n’y avait point de temps, c’est dire : Un homme était, quand il n’y avait aucun homme ; ou : Ce monde était, quand ce monde n’était pas. On peut bien dire, en écartant l’identité, il y avait un autre homme quand cet homme n'était pas ; il y avait un autre temps quand ce temps n’était pas ; mais il y avait un temps où le temps n’était pas, le dernier des insensés n’oserait le dire. Or, comme nous reconnaissons la création du temps, quoique le temps ait toujours été, en ce sens que le temps fut en tout temps, gardons-nous de conclure, de ce que les anges ont toujours été, qu’ils n’aient point été créés. Car l’on dit qu’ils ont été toujours parce qu’ils sont de tout temps, et ils sont de tout temps parce que les temps n’ont pu être sans eux. En effet, où il n’est point de créature dont les mouvements successifs déterminent le cours du temps, le temps ne saurait être. Par conséquent, quoiqu’ils aient toujours été, ils ne laissent pas d’être créés, et quoiqu’ils aient toujours été, ils ne sont pas coéternels au Créateur. Car lui fut toujours dans son immuable éternité ; mais eux, êtres créés, ne furent toujours qu’en ce sens qu’ils furent de tout temps et qu’il eût été impossible que le temps fût sans eux.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 2, traduction en latin de Louis Moreau (1846) revue par Jean-Claude Eslin, Editions du Seuil, 1994, pages 83-84

[ créature-créateur ] [ chronos ] [ ontologie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

chute

Ainsi la véritable cause de la béatitude des bons anges, c’est qu’ils demeurent unis à celui qui est souverainement. Et voici la cause de la misère des mauvais anges, c’est qu’ils se détournent de celui qui a l’être en soi, pour se tourner vers eux-mêmes qui ne l’ont pas. Et quel nom porte un tel vice, si ce n’est le nom d’orgueil ? […] Ils n’ont pas voulu rapporter à Dieu leur excellence.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 2, traduction en latin de Louis Moreau (1846) revue par Jean-Claude Eslin, Editions du Seuil, 1994, page 68

[ volonté ] [ défaut ] [ mal ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

ontologie

Car Dieu étant la souveraine essence, c’est-à-dire, étant souverainement et par conséquent immuable, tout ce qu’il a tiré du néant, il lui a donné d’être, mais non d’être souverainement, d’être ce qu’il est lui-même ; il a donné aux diverses natures plus ou moins d’être et les a disposées graduellement suivant leur essence. Essence, mot dérivé d’esse, comme spatientia de sapere ; mot nouveau, inusité chez les vieux auteurs latins, mais admis aujourd’hui et dont l’usage donne à notre langue le terme correspondant à l’expression grecque : οὐσία, littéralement essence. Ainsi donc, l’être par excellence et l’auteur de tout être ne peut rien trouver de contraire à soi que ce qui n’est pas. Car le non-être est contraire à l’être. Et par conséquent, à Dieu, essence souveraine, et auteur de toute essence. Aucune essence n’est contraire.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 2, traduction en latin de Louis Moreau (1846) revue par Jean-Claude Eslin, Editions du Seuil, 1994, pages 64-65

[ christianisme ] [ étymologie ] [ historique ] [ créature-créateur ] [ anti-dualisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

science-fiction

Difficile à expliquer du à la pauvreté de nos langages-vocabulaires, coincés de plus dans une logique booléenne trop pauvre... Mais j'essaye : disons que pour chaque planète et satellite, la matière accumulée gravitationnellement (en réalité le terme "repliée" serait meilleur) ne cesse de "parler". Parler signifiant principalement ce que nous comprenons comme "vivant biologique" à l'instar de ce que nous constatons sur terre.  Il se trouve que les planètes de notre système solaire "parlent" chacune à leur manière, et que leurs langages nous sont pour l'instant inaccessibles. En clair beaucoup des formes de vie ne sont pas perceptibles à l'humain, émergence organique "ajustée" à son biotope planétaire, c'est à dire dotée de filtres, nécessaires à son équilibre interne et externe (homéostatique). Prismes sensoriels, et ensuite cognitifs... devenus oeillères, qui masquent beaucoup d'autres plages du réel primaire. Certains parlent ici de niveaux vibratoires différents ce qui est inexact.

Auteur: Mg

Info: 22 janvier 2025

[ spéculation ] [ exobiologie ] [ exoplanètes ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste