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femmes-hommes

Ce que veut l’amour de la femme, c’est l’homme tout entier, non pas l’homme seulement, mais en plus l’indice de sa négation.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "L'âme et la vie" page 130

[ femmes-par-homme ] [ phallus ]

 
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bavardes

Les filles ont généralement la langue bien pendue, parce que, justement, elles n’ont pas de zizi. Il faut bien qu’on les remarque par autre chose.

Auteur: Dolto Françoise

Info: Dans "Lorsque l'enfant paraît", tome 1, éditions du Seuil, 1977, page 112

[ phallus ] [ explication ] [ filles-garçons ]

 
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mère-enfant

La présence de ce que nous avons appelé l’ombre parlée est une constante du comportement maternel. Ombre portée sur le corps de l’infans par son propre discours, elle devient l’ombre parlante d’un soliloque à deux voix que se tient la mère.

Auteur: Aulagnier Piera

Info: La violence de l'interprétation

[ phallus ] [ ordre symbolique ] [ paroles ] [ inconscient ]

 
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verges

(...) la poétesse Ronnie Roberts trouvait les pénis si atroces et laids que, dans son poème "Portrait of a Former Penis Bigot" (Portrait d'une ancienne dévote du pénis), elle révéla qu'elle avait l'habitude de dessiner au feutre des visages souriants sur ceux de ses amants - de quoi modifier, peut-être, le regard que l'on posera désormais sur les smileys.

Auteur: Hickman Tom

Info: Le bidule de Dieu, p. 18

[ phallus ]

 

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mère-enfant

Dans la conception qu’en élabore Jacques Lacan, le symptôme de l’enfant se trouve en place de répondre à ce qu’il y a de symptomatique dans la structure familiale.

Le symptôme, c’est là le fait fondamental de l’expérience analytique, se définit dans ce contexte comme représentant de la vérité.

Le symptôme peut représenter la vérité du couple familial. C’est là le cas le plus complexe, mais aussi le plus ouvert à nos interventions.

L’articulation se réduit de beaucoup quand le symptôme qui vient à dominer ressortit à la subjectivité de la mère. Ici, c’est directement comme corrélatif d’un fantasme que l’enfant est intéressé.

La distance entre l’identification à l’idéal du moi et la part prise du désir de la mère, si elle n’a pas de médiation (celle qu’assure normalement la fonction du père) laisse l’enfant ouvert à toutes les prises fantasmatiques. Il devient l’ "objet" de la mère, et n’a plus de fonction que de révéler la vérité de cet objet.

L’enfant réalise la présence de ce que Jacques Lacan désigne comme l’objet a dans le fantasme.

Il sature en se substituant à cet objet le mode de manque où se spécifie le désir (de la mère), quelle qu’en soit la structure spéciale : névrotique, perverse ou psychotique.

Il aliène en lui tout accès possible de la mère à sa propre vérité, en lui donnant corps, existence, et même exigence d’être protégé.

Le symptôme somatique donne le maximum de garantie à cette méconnaissance ; il est la ressource intarissable selon les cas à témoigner de la culpabilité, à servir de fétiche, à incarner un primordial refus.

Bref, l’enfant dans le rapport duel à la mère lui donne, immédiatement accessible, ce qui manque au sujet masculin : l’objet même de son existence, apparaissant dans le réel. Il en résulte qu’à mesure de ce qu’il présente de réel, il est offert à un plus grand subornement dans le fantasme.

Auteur: Aubry Jenny

Info: Ornicar ?, n° 37, avril-juin 1986, p. 13-14

[ psychanalyse ] [ transgénérationnel ] [ non-castrée ] [ défaillance du nom-du-père ] [ phallus féminin ]

 

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paroles-de-bite

Vingt ans de silence vingt ans sans dire la pauvre pomme comprend rien à rien elle me sert elle m’use pige que pouic m’enfile sans comprendre que l’homme et la femme c’est la guerre la guerre oui pauvre pomme rampant se traînant de bonne femme en bonne femme sans rien comprendre à son corps à ce qui faut à ce qui doit que les corps les corps les corps corpent bien quittant pauvre pomme quittant des merveilles pour des femelles qui ne sont pas des corps seulement un peu de viande froide sans âme qui cachent tout ça dans des nuages de brouillards de mots qui mystifient cet âne oui des mal culées qui pensent plus haut que leur tête et baisent plus bas que leur cul quitter Lola pour cette Vera pauvre pomme à côté de sa vie à côté de ses pompes à côté de tout de la vie de l’homme de la femme car l’homme la femme c’est la guerre oui elle veut le tuer me couper depuis le début regarder voir crève les yeux les souvenirs de leur duo les premiers mois quand elle voulait bien quand elle ne lui châtrait pas sa folie quand il s’extasiait sur elle qui regardait cool cool dans l’œil son extase mais laissait faire faisait la galipette partout dans les parkings dans les toilettes des restaurants des trains au cinéma comme ce deutsche film au dernier rang contre le mur sa jupe bouffante sa culotte arrachée le bruit de zip dans l’enfer des deutsche mitrailleuses le vava le vavient Zob inondé inondé et après la mairie la mariée la marade triste triste triste pauvre pomme la peur de son corps elle reprise par la peur l’enfance zwingli eau de javel l’a reprise à la gorge plus jamais son cul plus la prendre par-derrière oh que ça fait mal la colonne là oui là mal au dos fragile puis pas permis verboten forbidden lécher chatte la belle juteuse poilue chatte pas bon goût pas propre pas giénique dégueu non pas ça pas ça pas ça puis plus titiller le cli pas énerver oh énerver le bonbon nerfs à vif nerfs en pelote puis plus caresses plus gouzigouzi du tout du tout oui fini interdit ça chatouille touille touille beaucoup trop alors vieux couple pas copule non couple ménage amour calme calme chiant bientôt visiter son cra seulement quand elle n’aura pas la barre là la tête qui fume là oh là là là migraine bientôt presque plus dans sa touffe sèche qui corche qui trompe personne oui lui mais pas moi quand elle vibre comme un transformateur quand elle brr quand elle brr quand elle joue au parkinson pour faire semblant d’avoir des orgasmes faire comme si ooorgaasme manman monman pour que Zob frétille plus tôt pour que Zob crache plus tôt encore plus tôt sa purée yerk qu’elle puisse s’arrêter de remuer sa croupe son cul son cra c’était bien monchéri ouiii et moi hypragénial mais maintenant fatiguée oh que fatiguée si tant morte morte morte rrron qu’il perde encore plus de terrain pauvre pomme que dans six mois que dans un an dans cinq ans qu’il reste avec cette entrecôté devra s’aplatir paillasson prier supplier à genoux pour qu’elle le laisser adorer le diamant qu’elle a entre les jambes elle sera la forte lui le faible et Zob le mort mort comme un fruit mort sec sec sec tombera boum de son entrejambe elle fera de lui ce qu’elle voudra il ne sera plus un homme plus un homme plus un homme n’ira pas bien pauvre pomme et Zob sera mal c’est tout il sera tellement malheureux, triste triste triste qu’il attrapera le cancer qu’il mourira mort tout mort qu’il aura l’air malin dans son trou au fond de son trou là en bas malin oui basta. JETTE-LA !!!

Auteur: Zufferey Jean-Gabriel

Info: Dans "Le livre de Zob" pages 24-26

[ castration ] [ éloignement sexuel ] [ verge ] [ phallus ]

 

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hommes-femmes

Pour le dire, elle [Diotime] nous introduit le mythe de "la naissance de l’Amour" qui vaut tout de même bien la peine que nous nous y arrêtions. Je vous ferai remarquer que ce mythe n’existe que dans PLATON. Que parmi les innombrables mythes, je veux dire les innombrables exposés mythiques de "la naissance de l’Amour" dans la littérature antique - je me suis donné la peine d’en dépouiller une partie - il n’y a pas trace de ce quelque chose qui va nous être énoncé là. C’est pourtant le mythe qui est resté, si je puis dire, le plus populaire. Il apparaît donc, semble-t-il, tout à fait clair qu’un personnage qui ne doit rien à la tradition en la matière, pour tout dire un écrivain de l’époque de l’Aufklärung, comme PLATON, est tout à fait susceptible de forger un mythe, et un mythe qui se véhicule à travers les siècles d’une façon tout à fait vivante pour fonctionner comme mythe, car qui ne sait que, depuis que PLATON nous l’a dit : 

"l’Amour est fils de Πὀρος [Poros] et de Πενία [Penia]".

Πὀρος [Poros], l’auteur dont j’ai la traduction devant moi - simplement parce que c’est la traduction qui est en face du texte grec - le traduit d’une façon qui n’est pas à proprement parler sans pertinence, par expédient [203b]. Si expédient veut dire ressource, assurément c’est une traduction valable, astuce aussi bien, si vous voulez, puisque Πὀρος [Poros] est fils de Μήτις [Mètis], qui est encore plus l’invention que la sagesse. 

En face de lui nous avons la personne féminine en la matière, celle qui va être la mère d’Amour, qui est Πενία [Penia], à savoir la Pauvreté, voire la misère, et - d’une façon articulée dans le texte - qui se caractérise par ce qu’elle connaît bien d’elle-même : c’est l’άπορία [aporia] à savoir qu’elle est sans ressources, c’est cela ce qu’elle sait d’elle-même, c’est que pour les ressources elle n’en a pas ! Et le mot d’άπορία [aporia], vous le reconnaissez, c’est le même mot qui nous sert concernant le procès philosophique : c’est une impasse, c’est quelque chose devant quoi nous donnons notre langue au chat, nous sommes à bout de ressources.

Voilà donc l’άπορία [aporia] femelle en face du Πὀρος [Poros] mâle, de l’Expédient, ce qui nous semble assez éclairant. Mais il y a quelque chose qui est bien joli dans ce mythe, c’est que pour que l’άπορία [aporia] engendre l’Amour avec Πὀρος [Poros], il faut une condition qu’il exprime, c’est qu’au moment où ça s’est passé, c’était l’άπορία qui veillait, qui avait l’œil bien ouvert et était, nous dit-on, venue aux fêtes de la naissance d’APHRODITE et, comme toute bonne άπορία qui se respecte dans cette époque hiérarchique, elle était restée sur les marches, près de la porte, elle n’était pas entrée, bien entendu - pour être l’άπορία, c’est-à-dire n’avoir rien à offrir - elle n’était pas entrée dans la salle du festin. 

Mais le bonheur des fêtes est justement qu’il y arrive des choses qui renversent l’ordre ordinaire, et que Πὀρος [Poros] s’endort. Il s’endort parce qu’il est ivre, c’est ce qui permet à l’άπορία de se faire engrosser par lui, c’est-à-dire d’avoir ce rejeton qui s’appelle l’Amour et dont la date de conception coïncidera donc avec la date de la naissance d’APHRODITE. 

C’est bien pour ça, nous explique-t-on, que l’Amour aura toujours quelque rapport obscur avec le beau [203c] - ce dont il va s’agir dans tout le développement de DIOTIME - et c’est parce qu’APHRODITE est une déesse belle. 

Voilà donc les choses dites clairement. C’est que d’une part c’est le masculin qui est désirable, et que c’est le féminin qui est actif. C’est tout au moins comme ça que les choses se passent au moment de la naissance de l’Amour. 

Auteur: Lacan Jacques

Info: 18 janvier 1961

[ manque ] [ phallus ]

 
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