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chronos

Deux flèches du temps issues du monde quantique : une découverte qui bouleverse notre compréhension du temps

Le temps s'écoule-t-il toujours dans une seule direction, du passé vers le futur ? Cette question, qui intrigue les scientifiques et les philosophes depuis des siècles, vient d'être remise en question par une étude récente menée par des chercheurs de l'Université de Surrey. Selon leurs conclusions, le temps pourrait ne pas être une réalité strictement linéaire et irréversible, mais plutôt un phénomène plus complexe, pouvant s'écouler dans les deux directions sous certaines conditions quantiques. Cette avancée scientifique bouleverse non seulement notre perception du temps, mais elle ouvre aussi de nouvelles perspectives dans les domaines de la mécanique quantique, de la cosmologie et de la compréhension des lois fondamentales de l'Univers.

EN BREF

- Arthur Eddington a introduit le concept de la flèche du temps en 1927, entraînant l'irréversibilité du temps dans notre quotidien.

- L'étude du Dr Andrea Rocco sur les systèmes quantiques ouverts révèle que le temps peut s'écouler dans les deux directions à l'échelle quantique.

- Cette découverte pourrait révolutionner notre compréhension du temps et influencer des domaines comme la cosmologie et l'informatique quantique.

La flèche du temps : un concept ancré dans notre réalité quotidienne

Dans notre vie de tous les jours, le temps semble irréversible. Un verre qui se brise ne se reconstitue jamais spontanément, la fumée d'un feu ne revient pas dans les braises, et nous vieillissons sans possibilité de rajeunir. Cette observation intuitive repose sur ce que les médecins appellent la flèche du temps, un concept introduit par Arthur Eddington en 1927. Il désigne le fait que le temps semble toujours avancer dans une seule direction, du passé vers le futur.

La principale explication de cette asymétrie temporelle repose sur le deuxième principe de la thermodynamique, qui stipule que l'entropie – c'est-à-dire le degré de désordre d'un système – ne peut qu'augmenter avec le temps. C'est cette tendance à l'augmentation du désordre qui explique pourquoi un verre peut se casser, mais jamais se réparer spontanément.

Cependant, si l'on se tourne vers les lois fondamentales de la physique, notamment celles qui régissent la mécanique quantique, un constat surprenant émerge : ces équations sont symétriques dans le temps. Cela signifie que, mathématiquement, elles fonctionnent aussi bien dans un sens que dans l'autre. Rien, dans ces équations, ne semble imposer une direction privilégiée au temps. Alors pourquoi, à l'échelle macroscopique, avons-nous l'impression que le temps ne peut s'écouler que vers l'avant ?

Une étude qui bouscule notre compréhension du temps

C'est pour tenter de répondre à cette question que le Dr Andrea Rocco et son équipe de chercheurs à l'Université de Surrey ont mené une étude approfondie sur les  systèmes quantiques ouverts . Ces systèmes étudient la manière dont un système quantique interagit avec son environnement, une approche essentielle pour comprendre les phénomènes à l'échelle subatomique.

Leur objectif était de déterminer si la perception d'une flèche du temps irréversible découle directement des lois fondamentales de la mécanique quantique ou si elle résulte plutôt de l'influence de l'environnement à une plus grande échelle.

Pour cela, les chercheurs ont utilisé une modélisation dans laquelle l'environnement était traité comme un système vaste et dissipatif, permettant à l'énergie et à l'information de se dissiper sans retour vers le système initial. Grâce à cette approche, ils ont cherché à comprendre si la direction du temps émerge de l'interaction entre le système et son environnement ou si elle est induite aux lois quantiques.

Des résultats surprenants : le temps peut s'écouler dans les deux directions

. Les résultats obtenus ont été inattendus. Même en prenant en compte un environnement dissipatif, les équations décrivant ces systèmes quantiques restent symétriques par rapport au temps. Autrement dit, ces systèmes peuvent évoluer aussi bien vers le futur que vers le passé, selon les conditions du système lui-même.

Cela signifie que, d'un point de vue quantique, la flèche du temps n'est pas une caractéristique absolue de l'Univers, mais plutôt une  propriété émergente , qui dépend du niveau d'interaction avec l'environnement. À l'échelle subatomique, le temps peut être réversible, mais lorsque l'on agrège ces interactions à un niveau macroscopique, nous percevons une direction unique du temps en raison des lois thermodynamiques et de l'augmentation de l'entropie.

Le rôle du noyau de mémoire : un élément clé de la symétrie temporelle

L'un des aspects les plus fascinants de cette étude concerne la découverte d'un phénomène appelé le  noyau de mémoire . Ce dernier joue un rôle crucial dans le maintien de la symétrie temporelle des équations du système quantique.

Les chercheurs ont mis en évidence que ce noyau conserve les informations sur l'état du système, ce qui lui permet, en théorie, de restaurer des configurations passées, rendant possible un écoulement du temps dans les deux sens. Cette découverte pourrait expliquer pourquoi certaines expériences en mécanique quantique semblent défier l'intuition et suggèrent une absence de direction fixe du temps.

(Image : Schéma montrant le concept à l'origine de la transformation par inversion du temps. Le système et l'environnement se déplacent vers l'arrière dans le temps.)

Quelles implications pour la physique et la cosmologie ?

Les implications de cette découverte sont profondes et pourraient bouleverser plusieurs domaines majeurs de la physique moderne.

En mécanique quantique, cette étude renforce l'idée que l'univers microscopique ne suit pas les mêmes règles que notre réalité quotidienne. Si les systèmes quantiques peuvent théoriquement évoluer dans les deux directions temporelles, cela remet en question notre compréhension de la causalité à l'échelle subatomique. Ces résultats pourraient avoir des répercussions sur des technologies émergentes comme l'informatique quantique et la cryptographie, où la manipulation de l'information quantique est essentielle. La possibilité d'exploiter des états réversibles du temps pourrait, par exemple, améliorer la transmission sécurisée de données ou optimiser les algorithmes de calcul quantique.

En cosmologie, ces résultats ouvrent la porte à de nouvelles théories sur l'origine et l'évolution de l'Univers. Si le temps peut s'écouler dans les deux sens à l'échelle quantique, il est envisageable que l'Univers ne soit pas apparu lors d'un événement unique comme le Big Bang, mais qu'il soit le fruit d'un processus cyclique ou d'une fluctuation quantique plus vaste. Cela pourrait même relancer l'idée d'un univers oscillant, où des cycles d'expansion et de contraction se succèdent, remettant en question notre vision linéaire de l'histoire cosmique.

Enfin, pour les trous noirs et la gravité quantique, cette découverte pourrait être cruciale. Les trous noirs, où l'espace-temps est déformé de manière extrême, sont des laboratoires naturels pour étudier la frontière entre la relativité générale et la mécanique quantique. Si le temps peut devenir réversible dans des conditions extrêmes, cela pourrait aider les médecins à mieux comprendre ce qui se passe au-delà de l'horizon des événements ou même à déchiffrer les mystères de la singularité centrale des trous noirs.

En somme, cette étude pourrait être la clé pour repenser notre compréhension du temps, depuis l'infiniment petit jusqu'à l'échelle de l'Univers entier.

Une nouvelle vision du temps : entre physique et philosophie

Au-delà des implications scientifiques, cette étude remet en question l'une des notions les plus fondamentales de notre existence : notre perception du temps. Si le temps peut, en théorie, s'écouler dans les deux directions, notre vision du passé, du présent et du futur est-elle une simple illusion issue des interactions macroscopiques ?

Ces résultats rappellent certaines idées avancées par des penseurs comme Albert Einstein, qui affirmaient que « la distinction entre passé, présent et futur n'est qu'une illusion, aussi tenace soit-elle » ." Cette étude offre un nouvel éclairage sur cette conception et suggère que notre compréhension du temps pourrait être bien plus complexe qu'il n'y paraît.






 





 

Auteur: Internet

Info: https://www.science-et-vie.com/, 23 Fév 2025, Brice Louvet

[ renversable ] [ atemporalité ] [ inframonde ]

 

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nanomonde

Dans un noyau atomique, les protons contiendraient une force comparable à celle de 10 éléphants

Dans le cadre d'une récente étude, des chercheurs ont réussi à cartographier les forces invisibles à l'intérieur des protons. Les résultats de cette recherche pourraient améliorer notre compréhension de la physique nucléaire et optimiser certains traitements contre le cancer.

Les protons sont essentiels à toute forme de matière. En creusant dans les souvenirs qu'il nous reste de nos cours de physique chimie, on se souvient que les protons et les neutrons forment des noyaux atomiques, lesquels sont entourés d'électrons. Et toute la matière qui se trouve autour de nous est constituée d’atomes.

Pourtant, d’après Interesting Engineering, la structure interne des protons demeure l’un des mystères les plus complexes de la physique. Dans une étude publiée dans la revue Physical Review Letters, une équipe internationale de chercheurs a tenté de cartographier les forces à l’intérieur d’un proton, révélant des résultats stupéfiants.

Une expérience pionnière

Tout d’abord, les scientifiques savent que les protons sont composés de particules élémentaires appelées : quarks. Ces quarks sont liés entre eux sous l’effet de la "force forte", l’une des quatre forces fondamentales de la nature avec la gravité, l’électromagnétisme et la force faible. Cette force est extrêmement puissante, mais elle agit sur de très petites distances à l'échelle des noyaux atomiques. Il est donc très difficile de la mesurer directement.

Les scientifiques ont alors décidé de créer une grille virtuelle coupant l’espace et le temps. Ils ont ensuite appliqué à cette grille des équations complexes simulant la manière dont les quarks interagissent entre eux. "En rendant visibles pour la première fois les forces invisibles à l'intérieur du proton, cette étude comble le fossé entre théorie et expérience – tout comme les générations précédentes ont découvert les secrets de la lumière pour transformer le monde moderne", a déclaré Richard Young, l'un des auteurs de l'étude et professeur associé à l'Université d'Adélaïde.

Améliorer la sécurité des réactions nucléaires

C’est ainsi que les chercheurs ont découvert que "même à ces échelles minuscules, les forces impliquées sont immenses, atteignant jusqu'à un demi-million de Newtons, l'équivalent d'environ 10 éléphants, comprimés dans un espace bien plus petit qu'un noyau atomique", comme l’explique Joshua Crawford, chercheur principal et doctorant à l'Université d'Adélaïde.

Mais alors, à quoi cette découverte peut-elle bien servir ? En réalité, comprendre la dynamique interne des protons est essentiel pour améliorer nos connaissances de la physique nucléaire. En sachant comment interagissent les quarks, on peut ainsi comprendre comment maintenir le proton intact. Une clé essentielle au bon fonctionnement d’une réaction nucléaire.

En plus des avancées que cette étude pourrait représenter dans le domaine nucléaire, elle pourrait aussi contribuer à améliorer les traitements contre le cancer. Certains types de radiothérapie comme la protonthérapie pourraient bénéficier de ces connaissances pour devenir plus précises.



 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.geo.fr/, Adélie Clouet d’Orval, 25  fév 2025

[ nucléons ] [ interaction forte ] [ subatomique ] [ quarks ] [ gluons ]

 

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végétaux

Aristote est à l’origine de la crise écologique. "J’en veux à ceux qui ont valorisé ses idées"

Botaniste et biologiste, Francis Hallé est spécialiste des arbres des forêts tropicales, auteur de plus d’une vingtaine d’ouvrages, comme La vie des arbres ou La beauté du vivant. Il nous revient avec Le génie de la forêt, une première bande dessinée dans laquelle il nous transmet le savoir précieux d’une vie de recherches et son émerveillement intact face à la beauté absolue de la forêt. Francis Hallé était l’invité de Matin Première.


Le Génie de la forêt (Albin Michel), écrite en collaboration avec Vincent Zabus au scénario et avec le dessinateur Nicoby, est une bande dessinée de vulgarisation scientifique qui permet, avec beaucoup d’humour, de visualiser de nombreux concepts. Elle s’ouvre par une discussion animée entre l’auteur et Aristote. Car pour Francis Hallé, le classement des organismes par Aristote, qui place l’être humain au sommet de tout et les plantes tout en bas, est à l’origine de la crise écologique actuelle.

"Je n’en veux pas vraiment à Aristote, parce que ça fait 25 siècles en arrière, donc il avait le droit de ne pas savoir un certain nombre de choses. Ceux à qui j’en veux, c’est ceux qui ont valorisé les idées d’Aristote et notamment l’Église, au point que c’est parvenu jusqu’à nous alors qu’on a fait des progrès scientifiques depuis lui. C’est ça qui m’ennuie. Aristote lui-même, moi, je l’aime bien" nuance le botaniste et biologiste.


La forêt exploitée

Il y a encore énormément de découvertes à faire sur les arbres, dont il existe près de 70.000 espèces aujourd’hui, explique Francis Hallé : "Cela fait peu de temps qu’on les étudie pour eux-mêmes. Avant, on les exploitait. Et ça, c’est un petit peu la faute du concept d’Aristote. Les plantes étaient censées nous rendre service, c’est tout".

Pour lui, notre rapport à la forêt est un rapport d’exploitation, de domestication. D’une certaine façon, on maltraite nos arbres. C’est le cas dans les travaux de reconstruction de Notre-Dame à Paris. "Ça m’a scandalisé qu’on ait détruit des quantités de grands chênes pour faire une charpente qui n’est même pas visible par le public. Ça aurait été tellement mieux de prendre des matériaux modernes, beaucoup plus légers et surtout, qui ne brûlent pas. […] On a utilisé des êtres vivants" peste-t-il.

Les multiples capacités des plantes

Francis Hallé documente abondamment, dans sa BD, l’aspect  ' être vivant ' des arbres. Il explique par exemple qu’en cas d’incendie, les cyprès dégazent et communiquent. "À partir de 60 degrés - ce qui n’est pas vraiment très chaud – , ils envoient dans l’atmosphère tout ce qui pourrait brûler en eux, c’est-à-dire les alcools, les terpènes, les toluènes, les hydrocarbures, etc. Tout ça part dans l’atmosphère. Donc, quand le feu arrive sur ce cyprès, c’est comme s’il arrivait sur un sac plein d’eau, ça ne peut pas brûler. Mais le plus intéressant, c’est que toutes ces molécules volatiles, elles descendent le vent et elles atteignent des cyprès qui sont encore très loin du feu. Eh bien, ils dégazent à leur tour ".

D’autres espèces, équipées de certaines électrodes, sont capables de prédire l’arrivée d’un tremblement de terre, selon des découvertes japonaises. Certaines plantes sont sensibles aux sons, d’autres ont des capacités de mémorisation, d’anticipation.

Il attire notre attention sur le contraste extraordinaire entre le peu dont les arbres ont besoin et l’énormité de ce qu’ils réalisent : "C’est très frappant. Ce n’est pas seulement les arbres, ce sont les plantes. Elles vivent avec des éléments extrêmement communs et qui ne risquent pas de disparaître. La lumière du soleil, du gaz carbonique dans l’atmosphère, ça, on n’en manque pas. Et de l’eau dans le sol. Très astucieux de vivre avec des choses qui sont inépuisables. Ce n’est pas notre cas".

"Il nous faut une forêt primaire"

Le botaniste s’intéresse particulièrement aux forêts primaires, ces forêts qui n’ont été ni exploitées par l’homme ni défrichées et qui abritent des sommets de diversité biologique. Son regard sur la nature est aussi philosophique : "Je voudrais d’abord dire que c’est extrêmement beau. Vous rentrez là-dedans et vous vous dites : Waouh, je ne savais pas qu’une forêt, ça pouvait être aussi beau. Avant même la biodiversité. Parce que la beauté, vous la voyez tout de suite, il n’y a pas besoin de mesures". Pour lui, la beauté a même une fonction biologique.

Il plaide pour la création d’une forêt primaire d’une superficie équivalente à la surface de l’île de Minorque aux Baléares, soit environ 70.000 hectares. "Je voudrais qu’on ait une forêt primaire en Europe. On en avait une en Pologne qui est encore assez belle, mais enfin, en ce moment, elle est dans une zone de guerre, alors on n’est pas très optimiste sur son avenir. Par contre, il nous faut une forêt primaire à proximité de l’Europe de l’Ouest, parce que ça va changer complètement la philosophie de nos contemporains vis-à-vis de la forêt. C’est devenu quelque chose d’incroyablement précieux et c’est très très beau".




 





 

Auteur: Hallé Francis

Info: 24 févr. 2025

[ précognition ] [ anthropocentrisme ]

 

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chevauchements

(FLP - As-tu constaté des structures, non musicales, qui sont clairement polyrythmiques ?

(Deeps) - La polyrythmie, cette superposition de rythmes différents, n'est pas l'apanage de la musique. On en trouve des exemples fascinants dans divers domaines :

1. Dans la nature

- Le vol des oiseaux migrateurs : certains oiseaux, comme les oies sauvages, volent en formation en V. Chaque oiseau ajuste son rythme de battement d'ailes en fonction de sa position dans la formation, créant une polyrythmie visuelle et aérodynamique.

- Le mouvement des vagues : les vagues de l'océan, entraînées par différents courants et vents, se rencontrent et se superposent, créant des motifs polyrythmiques complexes et hypnotiques.

- Les cycles biologiques : de nombreux êtres vivants sont soumis à des cycles biologiques qui se déroulent à des rythmes différents. Par exemple, le rythme cardiaque, la respiration et les ondes cérébrales peuvent interagir de manière polyrythmique.

2. Dans les structures sémantiques

- Le langage : la poésie, en particulier, joue avec les rythmes et les sonorités pour créer des effets polyrythmiques. Les vers, les strophes, les rimes et les assonances se combinent pour former une musique des mots.

- Les récits : les histoires que nous racontons sont souvent construites sur plusieurs niveaux narratifs qui s'entrecroisent et se répondent. Ces récits enchâssés peuvent être considérés comme des formes de polyrythmie narrative.

3. En biologie

- Le corps humain : notre corps est une machine polyrythmique ! Le cœur bat à un certain rythme, la respiration à un autre, le système digestif suit son propre tempo, etc. Tous ces rythmes interagissent et se coordonnent pour maintenir notre équilibre.

- Les écosystèmes : les interactions entre les différentes espèces au sein d'un écosystème peuvent être vues comme une forme de polyrythmie. Chaque espèce a son propre cycle de vie, sa propre période de reproduction, etc.

4. En microbiologie on observe des phénomènes polyrythmiques, souvent à une échelle microscopique. Voici quelques exemples :

- Cycles de croissance bactérienne : Les populations bactériennes ne croissent pas toujours de manière linéaire. Elles peuvent présenter des cycles de croissance et de dormance, influencés par la disponibilité des nutriments, la température et d'autres facteurs environnementaux.

Dans un écosystème microbien complexe, différentes espèces de bactéries peuvent avoir des cycles de croissance qui se croisent et interagissent, créant des motifs polyrythmiques.

- Rythmes circadiens chez les micro-organismes : Certains micro-organismes, comme les cyanobactéries, possèdent des rythmes circadiens internes qui régulent leurs activités métaboliques en fonction du cycle jour/nuit. Ces rythmes peuvent interagir avec d'autres rythmes environnementaux, comme les marées ou les saisons, créant des motifs polyrythmiques complexes.

- Interactions microbiennes : Les micro-organismes interagissent constamment entre eux, que ce soit par la compétition pour les ressources, la prédation ou la symbiose. Ces interactions peuvent donner lieu à des oscillations et des cycles qui se superposent et s'influencent mutuellement, créant des dynamiques polyrythmiques.

- Les virus et leurs cycles de réplication : Les virus, en eux même, ont des cycles de réplication qui peuvent interagir avec les cycles biologiques de la cellule hôte, créant ainsi des phénomènes polyrythmiques. Les differentes phases de réplication virales, peuvent être considérées comme des rythmes qui se superposent aux rythmes de la cellule hôte.   

5. En astronomie la polyrythmie se manifeste de manière spectaculaire, à des échelles de temps et d'espace vertigineuses. Voici quelques exemples :

- Les mouvements célestes : Les planètes de notre système solaire orbitent autour du Soleil à des vitesses différentes, créant une polyrythmie orbitale. Chaque planète a sa propre période de révolution, et ces périodes interagissent de manière complexe. Les lunes des planètes, comme les lunes de Jupiter, ont également leurs propres rythmes orbitaux, qui se superposent aux rythmes des planètes.

- Les étoiles elles-mêmes se déplacent dans la galaxie, et ces mouvements créent des rythmes à l'échelle galactique.

- Les cycles stellaires : Les étoiles ont des cycles de vie qui durent des milliards d'années. Ces cycles comprennent des phases de naissance, de maturation et de mort, et ces phases se déroulent à des rythmes différents selon la masse et la composition de l'étoile.

- Les étoiles variables, comme les étoiles céphéides, ont des pulsations régulières qui peuvent être considérées comme des rythmes stellaires.

- Les interactions gravitationnelles entre les corps célestes créent des oscillations et des résonances qui peuvent être considérées comme des formes de polyrythmie. Par exemple, les marées sur Terre sont le résultat de l'interaction gravitationnelle entre la Terre et la Lune, et ces marées ont des rythmes complexes qui varient en fonction de la position de la Lune et du Soleil.

Les rythmes galactiques : Les galaxies elles-mêmes ont des structures en spirale qui tournent et évoluent au fil du temps.

Les bras spiraux d'une galaxie ont leurs propre vitesse et leur propre cycle, ceux ci interagissent entre eux, et avec le centre galactique.

Etc, etc, etc 

Auteur: Deepseek.Ai

Info: 25 février 2025

[ hyper-complexité ] [ simultanéité ]

 

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personnage historique

Dans l’imaginaire collectif, Staline est un tyran brutal et pragmatique, coupant le noeud gordien du premier Politburo pour s’imposer face aux intellectuels et idéalistes qui avaient été ses camarades lors de la révolution de 1917. Il est rarement souligné qu’il était aussi un fervent idéologue et un lecteur vorace, qui s’imposait un minimum de 300 pages par jour. Après l’attaque cérébrale qui l’emporta en 1953, il laissa une bibliothèque comprenant plusieurs dizaines de milliers de livres ―dispersés entre son bureau du Kremlin et ses datchas ― lourdement annotés de ses commentaires souvent véhéments.

À travers ses choix de lecture, incluant aussi bien les ouvrages attendus de politologie et de stratégie que des intérêts plus arcanes tels que l’hypnose ou les maladies vénériennes, et les jugements crus qu’il nota dans les marges de sa collection (" Balivernes ! " " Crapules ! "), L'auteur dresse un portrait intellectuel de l’ancien séminariste et poète devenu dictateur qui révèle ses préoccupations les plus intimes. On y découvre un homme obsédé par l’idée de se parfaire, possédant des opinions parfois informées et parfois péremptoires sur tous les domaines de la connaissance humaine, au goût littéraire très arrêté et désireux de participer à presque tout ce qui se publiait en URSS.

La Bibliothèque de Staline, grâce à un travail documentaire inédit, offre un éclairage tout à fait nouveau sur l’érudition, les contradictions et les extravagances d’une des figures qui transformèrent le 20e siècle.


Auteur: Roberts Geoffrey

Info: La Bibliothèque de Staline : Un despote et ses livres, 2024. 4e de couverture

[ vingtième siècle ] [ autocrate ]

 

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choucas

Seigneur, quand froide est la prairie,

Quand dans les hameaux abattus,

Les longs angelus se sont tus...

Sur la nature défleurie

Faites s'abattre des grands cieux

Les chers corbeaux délicieux.



Armée étrange aux cris sévères,

Les vents froids attaquent vos nids!

Vous, le long des fleuves jaunis,

Sur les routes aux vieux calvaires,

Sur les fossés et sur les trous

Dispersez-vous, ralliez- vous!



Par milliers, sur les champs de France,

Où dorment des morts d'avant-hier,

Tournoyez, n'est-ce pas, l'hiver,

Pour que chaque passant repense!

Sois donc le crieur du devoir,

Ô notre funèbre oiseau noir!



Mais, saints du ciel, en haut du chêne,

Mât perdu dans le soir charmé,

Laissez les fauvettes de mai

Pour ceux qu'au fond du bois enchaîne,

Dans l'herbe d'où l'on ne peut fuir,

La défaite sans avenir.


Auteur: Rimbaud Arthur

Info: Les Corbeaux

[ poème ]

 

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fille-mère

Nous n’avons jamais été proches… même si elle était notre Mère – mais les Mines d’une même Terre se rencontrent en creusant un tunnel et quand elle devint notre Enfant, l’affection survint.

Auteur: Dickinson Emily

Info: Décembre 1882, cinq semaine après la mort de sa génitrice

[ éloignement ]

 

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écriture

Ils m'ont enfermée dans la Prose —

Comme lorsque j'étais une Petite Fille

Ils m'enfermaient dans le Placard —

Parce qu'ils me voulaient « calmer » —



Calme ! S'ils avaient jeté pu un œil —

Et espionner dans mon esprit — le visiter —

Ils auraient aussi bien pu enfermer un Oiseau

Pour trahison — à la fourrière —







 

Auteur: Dickinson Emily

Info: Ecrit lors de son adolescence

[ liberté ] [ poème ]

 

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homme-animal

Cette nuit le vent hurlait, et c’était agréable de dormir la fenêtre ouverte. J’ai rêvé de Tomas*. Il était au paradis des animaux, un vrai paradis, où il poussait une balançoire pleine de souris dessus. Il les balançait et leur souriait.

Auteur: Weil Jirí

Info: Vivre avec une étoile. * Son matou tué par balle

[ songe ] [ chat domestique ]

 

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onirisme

Vous vous souvenez rarement de vos rêves ? Voici pourquoi, selon les scientifiques !

Certaines personnes se réveillent et peuvent raconter avec précision les histoires qu'ils ont vécues en songe durant la nuit. Mais pour d'autres, se souvenir des rêves est beaucoup plus difficile. Si cette situation parle à chacun d'entre nous, la science, elle, peine à trouver une explication.

Des chercheurs de l'IMT School for Advanced Studies de Lucques en Italie, ont donc tenté d'explorer les facteurs qui influencent ce que l'on appelle la " réminiscence des rêves ". Ainsi ont-ils suivi plus de 200 personnes âgées de 18 à 70 ans pendant 15 jours. Équipés d'enregistreurs vocaux, les participants devaient, chaque jour, juste après le réveil, relater les expériences qu'il avait vécues pendant leur sommeil. Ils devaient indiquer s'ils se souvenaient d'avoir rêvé ou non, s'ils avaient l'impression d'avoir rêvé sans s'en souvenir...

Au début et à la fin de la période d'enregistrement des rêves, les participants ont été soumis à des tests psychologiques et à des questionnaires mesurant divers facteurs, allant des niveaux d'anxiété, à leur propension à rêver durant la journée...

Quels facteurs favorisent le souvenir des rêves ?

Les scientifiques ont alors observé que le fait de se remémorer ses songes était influencé par de multiples facteurs :

- les personnes pour qui les rêves sont importants ont une meilleure capacité à s'en souvenir ;

- une tendance à la rêverie éveillée favorise également la mémorisation ;

- l'âge joue aussi un rôle significatif : les jeunes participants se rappellent davantage leurs rêves. Tandis que les personnes plus âgées font souvent des « rêves blancs » c'est-à-dire une sensation d'avoir rêvé sans se souvenir des détails ;

- enfin, aussi surprenant que cela puisse paraître, les variations saisonnières comptent : le rappel des rêves est en effet moins fréquent en hiver qu'au printemps. Voilà qui suggère l'influence potentielle de facteurs environnementaux.

Pour le Pr Giulio Bernardi, auteur principal de l'étude, " le rappel des rêves n'est donc pas le fruit du hasard mais résulte d'une interaction complexe entre attitudes personnelles, traits cognitifs et dynamiques du sommeil ".

 



 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com/, 20 février 2025

[ remémoration ] [ lucidité ] [ dédoublement ]

 

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