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cause ontologique

Je suis pensé (par Dieu) donc je pense et je suis. 

Cogitor, ergo cogito et sum.

Auteur: Baader Franz von

Info:

[ créateur-créature ] [ argument métaphysique ] [ rapport causal ]

 

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indiscriminé

Atmâ seul : c’est là l’axiome fondamental.
Atmâ et Mâyâ : il est bon que tu le saches.
Mâyâ en Atmâ : l’Etre créateur ;
Atmâ en Mâyâ est ton esprit même.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Lieder ohne Namen - Chants sans noms, VIII, IX, X : Poésies didactiques, tome 6 (édition bilingue)... 1ère ligne = priméité, 2e = secondéité, 3e et 4e = priméités (ajout de MG)

[ hindouisme ] [ créateur-créature ]

 
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homme-machine

Quelques soient les modalités d’apprentissage des algorithmes (qu’ils soient " supervisés ", " non supervisés " ou " par renforcement "), les machines n’acquièrent pas pour autant d’autonomie au sens philosophique du terme, car elles restent soumises aux catégories et finalités imposées par ceux qui auront annoté les exemples dans la phase d’apprentissage.

Auteur: Ganascia Jean-Gabriel

Info: Le mythe de la singularité

[ créateur-créature ] [ hiérarchie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

genèse

Bien sûr que Dieu est un artiste ! D’ailleurs, c’est un jugement esthétique qu’il porte sur son œuvre, en pleine fièvre de Création. Ki tob ! en hébreu : "Quel bien !" Une exclamation satisfaite. Ça lui plaît. Il trouve tout ça de très bon goût. Et c’est le goût qui parle au commencement, c’est le plaisir de l’Artiste. Ensuite, tout se gâte avec l’épisode de Babel, premier grand cafouillage de l’espèce. Dieu s’énerve, déchaîne le Déluge, puis se résigne, on dirait, prend acte du lapsus originel qu’il y a dans toute créature. 

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 214

[ réinterprétation ] [ créateur-créature ]

 

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libre arbitre

[…] Kant estime que sa théorie peut seule rendre compte des rapports de la liberté divine et de la liberté humaine, et prétend résoudre par elle le classique problème de savoir comment l’homme peut être dit libre, si tout ce qui se produit dans le temps est créé par Dieu. […] Kant croit que sa théorie répond à la difficulté. Car, dit-il, Dieu a créé les noumènes, et non les phénomènes. Il n’y a donc pas à tenir Dieu pour la cause des actions phénoménales situées à l’intérieur du temps. Car Dieu a créé les choses en soi et ce n’est pas comme choses en soi que les êtres du monde existent dans le temps.

Auteur: Alquié Ferdinand

Info: Dans "Leçons sur Kant", page 210

[ créateur-créature ] [ temps historique ]

 

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transformation

Dans la cave intérieure de mon amour j’ai bu et comme je sortais

Dans cette immense plaine, je ne savais plus rien

Et j’avais perdu le troupeau qu’auparavant je suivais.



Là, il me donna son cœur, là, il m’enseigna une très savoureuse science,

Et moi je me donnai à lui, réellement, tout entière,

Là je lui promis d’être son épouse.



Mon âme s’est mise, et tout mon avoir, à son service.

Je ne garde plus les bêtes, je n’ai plus d’autre office,

Aimer est à présent mon seul exercice.



Alors si dans les prés on ne me voit ni ne me trouve,

Allez dire que je me suis perdue, qu’amoureuse je suis allée

Me perdre et que j’ai été gagnée.


Auteur: Saint Jean de la Croix Juan de Yepes Álvarez

Info: Le Cantique spirituel, trad. Jean-Marc Sourdillon, strophes XXVI, XVII, XVIII, XIX

[ créateur-créature ] [ foi ] [ abandon ] [ dévotion ]

 

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liturgie chrétienne

Le mot "épiclèse", qui n’est entré que progressivement dans le vocabulaire chrétien et qui ne se trouve pas dans la Bible, signifie une invocation (epiklêsis) du Saint-Esprit, plus particulièrement en connexion avec les prières eucharistiques. Selon les Grecs, l’épiclèse est déterminante pour la transsubstantiation [...] tandis que selon les Latins, ce sont les paroles du Christ qui opèrent le sacrement [...]. Pour l’Église d’Occident, la parole du Christ – et du prêtre parlant in persona Christi – opère la consécration parce que Dieu crée par sa parole ; pour l’Église d’Orient au contraire, c’est le Saint-Esprit qui opère la consécration parce qu’il avait opéré l’Incarnation dans la Vierge. 

[...]

Par l’épiclèse, le prêtre "supplie" et "conjure" Dieu le Père de faire descendre le Saint-Esprit sur les espèces eucharistiques et de les changer – "par une faveur de ta bonté", dit saint Basile – au corps et au sang du Christ. [...]

Or, de deux choses l’une, si nous voulons être logiques : ou bien la transsubstantiation est certaine ex opere operato et en vertu de l’ordre divin (hoc facite in meam commemorationem), et alors la supplication est inutile ; ou bien la supplication est utile, et alors la transsubstantiation est incertaine [...]. [...]

Prise littéralement, l’épiclèse consécratoire est une sorte de tautologie ; mais il faut comprendre son intention sous-jacente, qui est surtout morale, et qui est de marquer notre conscience de l’immense disproportion entre la grâce divine et l'impuissance humaine.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Christianisme/Islam", éditions Archè Milano, 1981, pages 23 à 25

[ définie ] [ problèmes ] [ signification ] [ créateur-créature ]

 

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métaphysique

Il n'y a en effet rien de plus présomptueux de la part de l'individu que de s'imaginer qu'en raison du fait qu'il conçoit quelque chose qui transcende la Divinité personnelle, il peut ne pas tenir compte de Dieu dans sa quête de la transcendance. (...) la grâce de Dieu est l'indispensable moyen d'atteindre la transcendance. Même si sur le plan discursif il semble y avoir là une contradiction - la grâce émanant du Dieu personnel donnant lieu à la réalisation de l'Essence qui transcende le Dieu personnel -, l'apparence de contradiction disparaît dès que l'on comprend le principe essentiel suivant : le Dieu personnel n'est rien d'autre que l'Essence divine s'affirmant ou se déterminant au niveau de l'Être ; c'est la seule et même Réalité qui s'exprime comme Divinité personnelle, quel que soit le moyen dialectique d'indiquer la relativité de ce niveau de l'Être face à l'Absolu surontologique. Ainsi, sous ce rapport, la "grâce de Dieu" n'est rien d'autre que l'attraction ontologique qu'exerce l'Essence transcendante sur la conscience la plus intime de l'individu ; le moyen par lequel le Dieu présent au-dedans est appelé à réaliser le Dieu présent au-dessus ; le processus par lequel l'immanence rejoint la transcendance.

Avant de pouvoir les dépasser, il faut ainsi donner son dû, au niveau approprié, à chacun des trois "objets" fondamentaux - la religion, l'individualité, le Dieu personnel - appelés à être transcendés. S'acquitter de ce triple dû signifie : suivre les préceptes de la religion, permettre à la vertu spirituelle de gouverner l'âme, avoir une soumission totale à Dieu conçu comme l'infiniment "Autre" et une foi illimitée en Lui. C'est seulement alors, et conformément aux moyens spécifiques et aux conditions qu'offre la Tradition, que l'on peut s'engager sérieusement sur la voie de la transcendance.

Auteur: Shah-Kazemi Reza

Info: Dans "Shankara, Ibn Arabi et Maître Eckhart'

[ théologie ] [ créateur-créature ] [ foi source ] [ humilité ] [ triade ]

 
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un-multiple

Origène, voulant écarter la théorie de ceux qui expliquaient la distinction entre les choses par l’antagonisme des principes du bien et du mal, établit qu’au commencement Dieu a créé tous les êtres égaux. Selon lui, Dieu ne créa d’abord que les créatures raisonnables, et les fit toutes égales. L’inégalité survint entre elles par le fait du libre arbitre, les unes se tournant plus ou moins vers Dieu, les autres s’en détournant plus ou moins. Les créatures raisonnables qui se tournèrent librement vers Dieu furent élevées aux divers ordres angéliques, suivant la mesure de leurs mérites. Celles qui se détournèrent de Dieu furent enchaînées à des corps divers, à la mesure de leur faute. Telle est la cause qu’il attribue à la création des corps et à leur diversité.

Mais dans ce système, la diversité des créatures corporelles n’aurait pas été créée pour que Dieu communique sa bonté aux créatures, mais pour punir le péché. Or cela contredit ces paroles de la Genèse (1, 31) : "Dieu vit toutes les choses qu’il avait faites, et elles étaient très bonnes." D’ailleurs, dit S. Augustin, "qu’y a-t-il de plus insensé que d’assigner pour cause à ce soleil qui brille, unique, dans un unique univers, non le désir de l’architecte divin d’orner la beauté ou de pourvoir au salut des choses corporelles, mais la volonté de punir une âme, parce qu’elle a commis telle faute ? De sorte que si cent âmes avaient péché de la même manière, notre monde aurait cent soleils". 

Aussi faut-il dire que la sagesse de Dieu, qui est cause de la distinction entre les êtres, est aussi cause de leur inégalité. Et en voici la raison. La distinction entre les êtres est double, l’une formelle, parce qu’ils sont spécifiquement différents ; l’autre matérielle, parce qu’ils ne diffèrent que numériquement. Or, la matière étant ordonnée à la forme, la distinction matérielle est ordonnée à la distinction formelle. Aussi voyons nous que dans les choses incorruptibles [anges], il n’y a qu’un seul individu par espèce, car un seul suffit à conserver l’espèce. Dans celles qui sont soumises à la génération et à la corruption, il y a beaucoup d’individus d’une seule espèce, pour la conservation de celle-ci. D’où l’on voit que la différence formelle a plus d’importance que la différence matérielle. Or la distinction formelle implique toujours l’inégalité ; car, ainsi que l’explique Aristote dans sa Métaphysique, il en est des formes comme des nombres, dont l’espèce varie par addition ou soustraction de l’unité. C’est pourquoi, dans les choses naturelles, les espèces semblent être ordonnées par degrés, les corps mixtes sont plus parfaits que les éléments simples, les plantes que les minéraux, les animaux que les plantes, les hommes que les autres animaux. Et dans chacun de ces ordres de créatures une espèce est plus parfaite que les autres. Donc, de même que la sagesse divine est cause de la distinction entre les choses, pour la perfection de l’univers, ainsi est-elle cause de leur inégalité. Car l’univers ne serait point parfait si l’on ne trouvait dans les êtres qu’un seul degré de bonté. 

Auteur: Saint Thomas d'Aquin

Info: Somme théologique, I, Q.47, a.2

[ créateur-créatures ] [ réfutation ] [ théorie gnostique ] [ tout-partie ]

 
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