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écrivains

Les rédacteur sont des pies, se faisant l'écho des paroles des autres et s'emparant avidement de tout ce qui brille.

Auteur: Evans Bergen Baldwin

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[ voleurs ] [ prédateurs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écrivains

Le contraste entre la discrétion de Tolstoï et l'exhibitionnisme de Dostoïevski, entre retenue de l'un et "danse nue en public" de l'autre - comme le dit quelqu'un dans Les Possédés - peut être attribuée à un fossé social semblable à celui qui différenciait Voltaire de Rousseau.

Auteur: Hauser Arnold

Info:

[ sociologie ] [ analogie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

écrivains

J’introduisis le débat en affirmant que Faulkner n’était qu’un adolescent monté en graine. Puis j’enchaînai avec Tchekhov – beurk, du théâtre pour rupins. Et avec Steinbeck – un plombier sachant plomber. Et enfin je terminai avec Hemingway dont n’étaient sauvables que les premiers livres. Lui les aimait tous. Quel manque de goût !

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Un carnet taché de vin", page 156

[ opinions ] [ vacheries ] [ goûts ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écrivains

Il existe d’autres maladies que l’on connaît sous le nom de Proust, Joyce ou Kafka (...). Ils nous envahissent, s’emparent de nous et pendant très longtemps nous pensons et nous agissons de manière joycienne ou kafkaïenne, comme il arrive que le tuberculeux finisse par n’être plus que l’expression de ses propres bacilles.

Auteur: Monterroso Augusto

Info: Le Mot magique

[ singularités ] [ influenceurs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écrivains

Lire Tourgueniev (même La Fumée, mais sûrement pas La Friche), c’est comme boire de l’eau vive. Et pourtant, dans le monstrueux remue-ménage des romans de Dostoïevski, on trouve disséminés des joyaux dont Tourgueniev est à mille lieues de soupçonner qu’on puisse en faire naître de tels. C’est là que réside la vraie grandeur de Dostoïevski.

Auteur: Stackenschneider Elena Andreevna

Info: Extrait du "Journal" dans "Dostoïevski vivant", trad. du russe par Raïssa Tarr, éditions Gallimard, 1972, page 448

[ éloge ] [ comparaison ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écrivains

Vous parliez de Vulliaud, mais connaissez-vous sa "kabbale juive" ? C’est sans doute le livre le plus sérieux sur ce sujet, bien qu’il soit un peu trop encombré par des discussions qui noient l’essentiel ; il a eu l’intention d’en faire une autre édition en élaguant tous ces "à-côtés", et il est regrettable que, jusqu’ici du moins, il ne l’ait pas réalisée.

Auteur: Guénon René

Info: A propos de Paul Vulliaud, Correspondance avec Jean Tourniac

[ critique ] [ référence bibliographique ] [ entre eux ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écrivains

Ces auteurs n’ont pas la notion du réel. Ils ne prévoient guère – comme je le ferais à leur place – le sort inévitable de leurs œuvres. Pensent-ils avoir le droit d’exiger du passant, leur lecteur futur, qu’il s’intéresse, debout contre le parapet d’un quai, à suivre une intrigue déroulée en de nombreux chapitres ? Les poètes s’y prennent mieux. Avec eux l’on voit vite où ils veulent en venir. Encore ne le font-ils pas toujours exprès.

Auteur: De La Ville de Mirmont Jean

Info: Les dimanches de Jean Dézert, éditions de la Table Ronde, 2013, page 35

[ romans ] [ efficacité ] [ longueur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écrivains

Ai passé ce matin une heure à lire du Albert Caraco grâce à des extraits présentés sur Internet. Son écriture sombre propose de ci de là quelques jolies trouvailles pessimistes. Mais l'impression générale reste celle d'une immense espérance déçue. Immense. Surtout un style trop complexe pour moi, en tous les cas moins direct et agressif, voire drôle... que Forneret, Beckett, Messtavic ou Cioran. Sans oublier le noir désespoir enragé de Jean-Pierre Martinet.

Et puis, à la réflexion ; aux destructeurs et broyeurs de noir, je préfère les vindicatifs.

Auteur: Mg

Info: 21 juillet 2013

[ pessimistes ] [ déception ] [ comparaison ] [ littérature ]

 

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écrivains

[...] l'âge des deux hommes au moment de leur mort : Poe à quarante ans et neuf mois, Kafka quarante ans et onze mois. [...] Quarante ans c'est trop jeune. Mais pense à combien d'écrivains ne sont pas allés si loin. Christopher Marlowe. Mort à vingt-neuf ans. Keats à vingt-cinq. Georg Büchner à vingt-trois. Imagine. Le plus grand dramaturge allemand du dix-neuvième siècle, mort à vingt-trois ans. Lord Byron à trente-six. Emily Brontë à trente. Charlotte Brontë à trente-neuf. Shelley, juste un mois avant ses trente ans. Sir Philip Sidney à trente-et-un ans. Nathanael West à trente-sept. Wilfred Owen à trente-cinq. Georg Trakl à vingt-sept. Leopardi, Garcia Lorca et Apollinaire, tous à trente-huit. Pascal à trente-neuf. Flannery O'Connor à trente-neuf. Rimbaud à trente-sept. Les deux Crane, Stephen et Hart, à vingt-huit et trente-deux. Et Heinrich von Kleist - l'écrivain préféré de Kafka - mort à trente-quatre ans dans un double suicide avec sa maîtresse.

Auteur: Auster Paul

Info: The Brooklyn Follies, Faber & Faber Ltd 2005, p 151

[ morts jeunes ] [ littérature ]

 

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écrivains

... Pour vous orienter, inutile de lire Marx, trop desséché, comme came. ne vous branchez, s'il vous plaît que sur l'esprit. Marx, ce sont les chars à Prague. ne vous égarez pas sur cette voie de garage. Plongez vous en priorité dans Céline, le plus grand écrivain depuis 2000 ans, mais bien sûr sans négliger L'ETRANGER de Camus, que vous ferez suivre par CRIME ET CHATIMENT et LES FRERES KARAMASOV, tout Kafka également, ainsi que les bouquins du méconnu John Fante. ajoutez-y les nouvelles de Tourgeniev, évitez Faulkner, Shakespeare, et surtout George Bernard Shaw, la plus abominable baudruche de notre Ère, un authentique con doré sur tranche qui ne s'est - promis - juré - imposé que grâce à ses relations politiques et littéraires. Pour les contemporains, le seul qui me vienne à l'esprit et qui était parti pour tout casser mais qui s'est traîné à plat ventre quand on le lui a demandé, c'est Hemingway. Reste qu'entre Shaw et Hemingway, il y a un gouffre : Hemingway a réussi dans ses début quelques bons trucs alors que Shaw a, sa vie durant, aligné les stupidités vaniteuses et soporifiques.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Journal d'un gros dégueulasse, Le livre de poche, p. 101

[ littérature ] [ hiérarchie ] [ vacherie ]

 

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