Ces auteurs n’ont pas la notion du réel. Ils ne prévoient guère – comme je le ferais à leur place – le sort inévitable de leurs œuvres. Pensent-ils avoir le droit d’exiger du passant, leur lecteur futur, qu’il s’intéresse, debout contre le parapet d’un quai, à suivre une intrigue déroulée en de nombreux chapitres ? Les poètes s’y prennent mieux. Avec eux l’on voit vite où ils veulent en venir. Encore ne le font-ils pas toujours exprès.
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Info: Les dimanches de Jean Dézert, éditions de la Table Ronde, 2013, page 35
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