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détermination oppositionnelle
[…] en ce temps-là [Tchécoslovaquie socialiste], les églises n’étaient pas interdites mais […] il n’était tout de même pas sans danger de les fréquenter.
Cela n’est pas tellement difficile à comprendre. Ceux qui se sont battus pour ce qu’ils appellent la révolution en conservent une grande fierté : la fierté d’être du bon côté de la ligne du front. Dix ou douze ans après (c’est vers cette période que se situe notre récit), la ligne du front commence à disparaître, et avec elle le bon et le mauvais côté de cette ligne. Il n’est donc pas surprenant que les anciens partisans de la révolution se sentent frustrés et cherchent avec impatience des fronts de remplacement. Grâce à la religion, ils peuvent (dans leur rôle d’athées luttant contre les croyants) se trouver à nouveau du bon côté, et garder intacte l’habituelle et précieuse emphase de leur supériorité.
Mais à vrai dire, ce front de remplacement était aussi une aubaine pour les autres, dont, et il n’est peut-être pas prématuré de le révéler, Alice faisait partie. De même que la directrice voulait être du bon côté, Alice voulait être du côté opposé.
Auteur:
Kundera Milan
Années: 1929 - 2023
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste
Continent – Pays: Europe - France - Tchékoslovaquie
Info:
Risibles amours, traduit du tchèque par François Kérel, éditions Gallimard, 1986, page 263
[
christianisme
]
[
instrumentalisation idéologique
]
[
politique
]
écrivains
On demande à Karel Capek pourquoi il n'écrit pas de poésie. Sa réponse : "Parce que je déteste parler de moi-même." Trait distinctif du vrai romancier : il n'aime pas parler de lui-même. "Je déteste mettre le nez dans la précieuse vie des grands écrivains et jamais aucun biographe ne soulèvera le voile de ma vie privée", dit Nabokov. Italo Calvino avertit : à personne il ne dira un seul mot sur sa propre vie. Et Faulkner désire "être en tant qu'homme annulé, supprimé de l'histoire, ne laissant sur elle aucune trace, rien d'autre que les livres imprimés". (Soulignons : LIVRES et IMPRIMES, donc pas de manuscrits inachevés, pas de lettres, pas de journaux.)
D'après une métaphore célèbre, le romancier démolit la maison de sa vie pour, avec les briques, construire une autre maison : celle de son roman. D'où il résulte que les biographes d'un romancier défont ce que le romancier a fait, refont ce qu'il a défait. Leur travail, purement négatif de point de vue de l'art, ne peut éclairer ni la valeur ni le sens d'un roman. Au moment où Kafka attire plus l'attention que Joseph K., le processus de la mort posthume de Kafka est amorcé.
Auteur:
Kundera Milan
Années: 1929 - 2023
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste
Continent – Pays: Europe - France - Tchékoslovaquie
Info:
L'Art du roman
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postérité
]
[
ambition
]
art d'écrire
Je ne médirai jamais de la critique littéraire. Car rien n'est pire pour un écrivain que de se heurter à son absence. Je parle de la critique littéraire en tant que méditation, en tant qu'analyse ; de la critique littéraire qui sait lire plusieurs fois le livre dont elle veut parler (comme une grande musique qu'on peut réécouter sans fin, les grands romans aussi sont faites pour des lectures répétées) ; de la critique littéraire qui, sourde à l'implacable horloge de l'actualité, est prête à discuter les oeuvres nées il y a un an, trente ans, trois cents ans ; de la critique littéraire qui essaie de saisir la nouveauté d'une oeuvre pour l'inscrire ainsi dans la mémoire historique. Si une telle méditation n'accompagnait pas l'histoire du roman, nous ne saurions rien aujourd'hui ni de Dostoïevski, ni de Joyce, ni de Proust. Sans elle toute oeuvre est livrée aux jugements arbitraires et à l'oubli rapide. Or, le cas de Rushdie a montré (s'il fallait encore une preuve) qu'une telle méditation ne se pratique plus. La critique littéraire, imperceptiblement, innocemment, par la force des choses, par l'évolution de la société, de la presse, s'est transformée en une simple (souvent intelligente, toujours hâtive) information sur l'actualité littéraire.
Auteur:
Kundera Milan
Années: 1929 - 2023
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste
Continent – Pays: Europe - France - Tchékoslovaquie
Info:
Les Testaments trahis
[
appréciation
]
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opinion
]
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recensions
]
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diachronie
]
lecture
Pour Tereza, le livre était le signe de reconnaissance d’une fraternité secrète. Contre le monde de la grossièreté qui l’entourait, elle n’avait en effet qu’une seule arme : les livres qu’elle empruntait à la bibliothèque municipale ; surtout des romans : elle en lisait des tas, de Fielding à Thomas Mann. Ils lui offraient une chance d’évasion imaginaire en l’arrachant à une vie qui ne lui apportait aucune satisfaction, mais ils avaient aussi un sens pour elle en tant qu’objets : elle aimait se promener dans la rue avec des livres sous le bras. Ils étaient pour elle ce qu’était la canne élégante pour le dandy du siècle dernier. Ils la distinguaient des autres.
(La comparaison entre le livre et la canne élégante du dandy n’est pas tout à fait exacte. La canne était le signe distinctif du dandy, mais elle en faisait aussi un personnage moderne et à la mode. Le livre distinguait Tereza des autres jeunes femmes, mais en faisait un être suranné. Certes, elle était trop jeune pour pouvoir saisir ce qu’il y avait de démodé dans sa personne. Les adolescents qui se promenaient autour d’elle avec des transistors tonitruants, elle les trouvait idiots. Elle ne s’apercevait pas qu’ils étaient modernes.)
Auteur:
Kundera Milan
Années: 1929 - 2023
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste
Continent – Pays: Europe - France - Tchékoslovaquie
Info:
L'insoutenable légèreté de l'être, traduit du tchèque par François Kérel, éditions Gallimard, 1989, page 75
[
échappatoire
]
[
ostentatoire
]
[
distinction
]
souvenir
"Vous vous souvenez qu’elle était belle mais ça ne signifie rien, fit courtoisement observer le camarade directeur à M. Zaturecky. Il y a beaucoup de jolies femmes ! Etait-elle grande ou petite ?
- Grande, dit M. Zaturecky.
- Etait-elle brune ou blonde ?
- Elle était blonde", répondit M. Zaturecky après une seconde d’hésitation.
Cette partie de mon récit pourrait servir de parabole sur le pouvoir de la beauté. Le jour où M. Zaturecky avait vu Klara, chez moi, il en avait été à ce point ébloui qu’il ne l’avait en fait pas vue. La beauté interposait devant ses yeux une sorte de diaphragme opaque. Diaphragme de lumière qui la dissimulait comme un voile.
Car Klara n’est ni grande ni blonde. Seule la grandeur interne de la beauté pouvait lui prêter aux yeux de M. Zaturecky l’apparence de la grandeur physique. Et la lumière qui émane de la beauté prêtait à ses cheveux l’apparence de l’or.
Quand le petit homme arriva enfin dans l’angle de la pièce où Klara, en salopette marron, se penchait, crispée, sur les pièces d’une jupe, il ne la reconnut pas. Il ne la reconnut pas car il ne l’avait jamais vue.
Auteur:
Kundera Milan
Années: 1929 - 2023
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste
Continent – Pays: Europe - France - Tchékoslovaquie
Info:
Risibles amours, traduit du tchèque par François Kérel, éditions Gallimard, 1986, pages 34-35
[
fantasme
]
itérations linguistiques
REPETITION. Nabokov signale qu'au commencement d'Anna Karénine, dans le texte russe, le mot 'maison' revient huit fois en six phrases et que cette répétition est un artifice délibéré de la part de l'auteur. Pourtant, dans la traduction française, le mot 'maison' n'apparaît qu'une fois, dans la traduction tchèque pas plus de deux fois. Dans le même livre : partout où Tolstoï écrit 'skazal' (dit), je trouve dans la traduction proféra, rétorqua, reprit, cria, avait conclu, etc. Les traducteurs sont fous des synonymes. (Je récuse la notion même de synonyme : chaque mot a son sens propre et il est sémantiquement irremplaçable). Pascal : 'Quand dans un discours se trouvent des mots répétés et qu'essayant de les corriger on les trouve si propres qu'on gâterait le discours, il faut les laisser, c'en est la marque.' La richesse du vocabulaire n'est pas une valeur en soi : chez Hemingway c'est la limitation du vocabulaire, la répétition des mêmes mots dans le même paragraphe qui font la mélodie et la beauté de son style.
Le raffinement ludique de la répétition dans l'incipit d'une des plus belles proses françaises : 'J'aimais éperdument la Comtesse de… ; j'avais vingt ans et j'étais ingénu ; elle me trompa, je me fâchai, elle me quitta. J'étais ingénu, je la regrettai ; j'avais vingt ans, elle me pardonna : et comme j'avais vingt ans, que j'étais ingénu, toujours trompé, mais plus quitté, je me croyais l'amant le plus aimé, partant le plus heureux des hommes…' Vivant Denon : Point de lendemain.
(Voir : LITANIE.)
Auteur:
Kundera Milan
Années: 1929 - 2023
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste
Continent – Pays: Europe - France - Tchékoslovaquie
Info:
L'Art du roman
[
spécificités
]
[
intraduisible
]
[
idiomes musiques
]
relation sexuelle
Il avait attendu ces instants pendant tant de semaines et, chose étrange, maintenant qu’ils s’accomplissaient enfin, leur importance ne répondait pas du tout à la longueur de son attente ; l’acte d’amour avait, au contraire, l’air tellement facile et naturel, qu’Edouard en était presque distrait et qu’il tentait vainement de chasser les pensées qui lui passaient par la tête : il se représentait ces longues et inutiles semaines pendant lesquelles Alice l’avait tourmenté par sa froideur, il se représentait tous les ennuis qu’elle lui avait causés à l’école, et au lieu de lui être reconnaissant de se donner à lui, il éprouvait une sorte de rancune vindicative. Il s’indignait qu’elle eût trahi, si aisément et sans remords, son Dieu Anti-Fornicateur auquel elle vouait auparavant un culte fanatique ; il s’indignait qu’aucun désir, aucun événement, aucun bouleversement ne fussent en mesure de troubler sa sérénité ; il s’indignait qu’elle vécût tout cela sans déchirement intérieur, sûre d’elle-même et facilement. Et quand il fut sous l’emprise de cette indignation, il s’efforça de l’aimer violemment et rageusement, pour lui arracher un cri, un gémissement, un mot, une plainte, mais il n’y réussit pas. La petite fille était muette et, malgré tous les efforts d’Edouard, leur étreinte s’acheva modestement en silence.
Ensuite, elle se blottit contre sa poitrine et s’endormit rapidement, tandis qu’Edouard resta longtemps éveillé et se rendit compte qu’il n’éprouvait aucune joie. Il essayait de se représenter Alice (pas son apparence physique mais si possible son être dans son essence) et il comprit subitement qu’il ne la voyait que diffuse.
Auteur:
Kundera Milan
Années: 1929 - 2023
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste
Continent – Pays: Europe - France - Tchékoslovaquie
Info:
Risibles amours, traduit du tchèque par François Kérel, éditions Gallimard, 1986, page 296
[
femme-par-homme
]
[
déception
]
séducteur
Si vous me demandez, si je suis un Don Juan, ou la mort, je dois, bien qu’à contrecœur, me rendre à l’avis du patron, dit Havel, et il avala une bonne gorgée. Don juan était un conquérant. Et avec des majuscules, même. Un Grand Conquérant. Mais, je vous le demande, comment voulez-vous être un conquérant dans un territoire où personne ne vous résiste, où tout est possible et où tout est permis ? L’ère des Don Juan est révolue. L’actuel descendant de Don Juan ne conquiert plus, il ne fait que collectionner. Au personnage du grand conquérant a succédé le personnage du grand collectionneur, seulement le collectionneur n’a absolument plus rien en commun avec Don Juan. Don Juan était un personnage de tragédie. Il était marqué par la faute. Il pêchait gaiement et se moquait de Dieu. C’était un blasphémateur et il a fini en enfer.
Don Juan portait sur ses épaules un fardeau tragique dont le grand collectionneur n’a pas la moindre idée, car dans son univers toute pesanteur est sans poids. Les blocs de pierre se sont changés en duvet. Dans le monde du conquérant, un regard comptait ce que comptent, dans le monde du collectionneur, dix années de l’amour physique le plus assidu.
Don Juan était un maître, tandis que le collectionneur est un esclave. Don Juan transgressait effrontément les conventions et les lois. Le grand collectionneur ne fait qu’appliquer docilement, à la sueur de son front, la convention et la loi, car collectionner fait désormais partie des bonnes manières, et du bon ton, collectionner est presque considéré comme un devoir. Si je me sens coupable, c’est uniquement de ne pas prendre Elizabeth.
Auteur:
Kundera Milan
Années: 1929 - 2023
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste
Continent – Pays: Europe - France - Tchékoslovaquie
Info:
Risibles amours, traduit du tchèque par François Kérel, éditions Gallimard, 1986, pages 143-144
[
interdit stimulant
]
[
injonction à la jouissance
]
[
désir
]
[
servitude
]
hommes-par-homme
Les hommes qui poursuivent une multitude de femmes peuvent aisément se répartir en deux catégories. Les uns cherchent chez toutes les femmes leur propre rêve, leur idée subjective de la femme. Les autres sont mus par le désir de s’emparer de l’infinie diversité du monde féminin objectif.
L’obsession des premiers est une obsession romantique : ce qu’ils cherchent chez les femmes, c’est eux-mêmes, c’est leur idéal, et ils sont toujours et continuellement déçus parce que l’idéal, comme nous le savons, c’est ce qu’il n’est jamais possible de trouver. Comme la déception qui les pousse de femme en femme donne à leur inconstance une sorte d’excuse mélodramatique, bien des dames sentimentales trouvent émouvante leur opiniâtre polygamie.
L’autre obsession est une obsession libertine, et les femmes n’y voient rien d’émouvant : du fait que l’homme ne projette pas sur les femmes un idéal subjectif, tout l’intéresse et rien ne peut le décevoir. Et précisément cette inaptitude à la déception a en soi quelque chose de scandaleux. Aux yeux du monde, l’obsession du baiseur libertin est sans rémission (parce qu’elle n’est pas rachetée par la déception).
Comme le baiseur romantique poursuit toujours le même type de femme, on ne remarque même pas qu’il change de maîtresses ; ses amis lui causent de perpétuels malentendus car ils ne perçoivent pas de différence entre ses compagnes et les appellent toutes par le même nom.
Dans leur chasse à la connaissance, les baiseurs libertins (et c’est évidemment dans cette catégorie qu’il faut ranger Tomas) s’éloignent de plus en plus de la beauté féminine conventionnelle (dont ils sont vite blasés) et finissent immanquablement en collectionneurs de curiosités. Ils le savent, ils en ont un peu honte et, pour ne pas gêner leurs amis, ils ne se montrent pas en public avec leurs maîtresses.
Auteur:
Kundera Milan
Années: 1929 - 2023
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste
Continent – Pays: Europe - France - Tchékoslovaquie
Info:
L'insoutenable légèreté de l'être, traduit du tchèque par François Kérel, éditions Gallimard, 1989, pages 289-290
[
coureurs de jupons
]
[
quête
]
[
recherche
]
[
centrifuge-centripète
]
empathie
Toutes les langues issues du latin forment le mot compassion avec le préfixe "com-" et la racine "passio" qui, originellement, signifie "souffrance". dans d’autres langues, par exemple en tchèque, en polonais, en allemand, en suédois, ce mot se traduit par un substantif formé avec un préfixe équivalent suivi du mot " sentiment " (en tchèque : sou-cit ; en polonais : wspol-czucie ; en allemand : Mit-gefühl ; en suédois : med-känsla).
Dans les langues dérivées du latin, le mot compassion signifie que l’on ne peut regarder d’un cœur froid la souffrance d’autrui ; autrement dit : on a de la sympathie pour celui qui souffre. Un autre mot, qui a à peu près le même sens, pitié (en anglais pity, en italien pietà, etc.) suggère même une sorte d’indulgence envers l’être souffrant. Avoir de la pitié pour une femme, c’est être mieux loti qu’elle, c’est s’incliner, s’abaisser jusqu’à elle.
C’est pourquoi le mot compassion inspire généralement la méfiance ; il désigne un sentiment considéré comme de second ordre, qui n’a pas grand-chose à voir avec l’amour. Aimer quelqu’un par compassion, ce n’est pas l’aimer vraiment.
Dans les langues qui forment le mot compassion non pas avec la racine "passio – souffrance" mais avec le substantif "sentiment", le mot est employé à peu près dans le même sens, mais on peut difficilement dire qu’il désigne un sentiment mauvais ou médiocre. La force secrète de son étymologie baigne le mot d’une autre lumière et lui donne un sens plus large : avoir de la compassion (co-sentiment), c’est pouvoir vivre avec l’autre son malheur mais aussi sentir avec lui n’importe quel autre sentiment : la joie, l’angoisse, le bonheur, la douleur. Cette compassion-là […] désigne donc la plus haute capacité d’imagination affective, l’art de la télépathie des émotions. Dans la hiérarchie des sentiments, c’est le sentiment suprême.
Auteur:
Kundera Milan
Années: 1929 - 2023
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste
Continent – Pays: Europe - France - Tchékoslovaquie
Info:
L'insoutenable légèreté de l'être, Editions Gallimard, 1989, pp 36-37
[
qualité
]
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partage
]
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étymologie
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synonymes
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nuances
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variations de sens
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translangue
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