Dictionnaire analogique intriqué pour extraits... Recherche mots ou phrases tous azimuts... Outil de précision sémantique et de réflexion communautaire... Voir aussi la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats ...
Lire la suite >>
Nuage de corrélats
: pour l'activer, cochez seulement catégorie et tag dans la recherche avancée à gauche.
Résultat(s): 97449
Temps de recherche: 0.0987s
connaissance
Or ce qui conduit de la multiplicité à l’unité, du visible à l’intelligible et à l’essence, c’est la "puissance dialectique".
[…] La dialectique, c’est donc l’ascension de l’intellect qui, de vérités conditionnées en vérités conditionnées, remonte jusqu’à l’inconditionné, jusqu’à l’Absolu. C’est, dit Platon, la science royale. Mais, nous l’avons vu, l’unité harmonique dans la multiplicité, c’est aussi ce que réalise le dialogue. Aussi le dialogue est-il bien, dans sa forme même, l’incarnation de la dialectique.
[…] Quelle est donc la conception de la vérité qui est impliquée dans la méthode dialectique incarnée par le dialogue ? C’est celle d’une vérité non systématique, c’est-à-dire informulable dans son Essence d’une part, et d’autre part d’une vérité inaccessible au seul entendement, c’est-à-dire qu’il ne suffit pas d’entendre pour la découvrir, mais qu’il faut partir effectivement à sa recherche.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Tradition et modernité, L'Harmattan, Paris, 2023, page 67
[
raison
]
[
discursif
]
[
définition
]
savoirs
Un homme de science est censé posséder, et cela de première main, des connaissances complètes et approfondies sur quelques sujets ; aussi attends t-on habituellement de lui qu'il n'écrive rien sur un sujet qu'il ne domine pas comme un maître? Pareille réserve est considérée comme une question que noblesse oblige. Pour le but présent je désire renoncer à la noblesse, s'il en est, et être affranchi de l'obligation qui en découle. Mon excuse est la suivante : Nous avons hérité de nos ancêtres une invincible prédilection pour des connaissances unifiées et universelles.
Auteur:
Schrödinger Erwin
Années: 1887 - 1961
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: physicien
Continent – Pays: Europe - Autriche
Info:
Qu'est-ce que la vie?
[
généralisations
]
[
spécialisations
]
marchandisation
Si le système de brevet appliqué à des processus industriels utilisant des micro-organismes sélectionnés semble adapté à l’industrie pharmaceutique, ou plus largement à toute production confinée, il ne peut pas convenir pour l’utilisation de micro-organismes disséminés dans la nature. En effet, il serait dans ce cas nécessaire d’évaluer précisément les interactions complexes entre l’organisme génétiquement modifié (OGM) et l’écosystème, afin de les décrire précisément. Or, l’ensemble de ces interrelations ne pourra jamais être décrit précisément. Pas plus pour un micro-organisme, que pour une plante ou un animal. Du fait de cette absence de description, on ne devrait pas pouvoir déposer un brevet sur un OGM que l’on dissémine dans la nature.
Auteur:
Brac de La Perrière Robert Ali
Années: 19?? - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: Conseiller en gestion des ressources génétiques des plantes
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Privatisation du vivant : Du refus aux contre-propositions
[
incontrôlable
]
métastases
La cellule cancéreuse nie la mort, la défie et oublie que le décès de l’organisme hôte provoquera la sienne. Oublier qui on est, c’est mourir deux fois.
Auteur:
Al-Taïr Yanis
Années: 1981 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, ingénieur, polymathe
Continent – Pays: Maroc - Usa
Info:
Jardins d'exil, p 97
[
déconnectées
]
tragédie antique
Est-ce que vous ne remarquez pas ceci : c’est que s’il y a un trait différentiel de ce que nous appelons du SOPHOCLE, mis à part Œdipe roi, c’est la position "à bout de course" de tous les héros. Ils sont portés sur un extrême qui se situe dans un rapport que la solitude, définie par rapport au prochain, est très loin d’épuiser. C’est d’autre chose qu’il s’agit. Bref, ce sont des personnages d’ores et déjà, et d’emblée, situés dans une zone limite, une zone entre la vie et la mort à proprement parler.
Auteur:
Lacan Jacques
Années: 1901 - 1981
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
8 juin 1960
[
caractéristique
]
christianisme
Les pères et les docteurs du Moyen Age avaient traité la question de savoir si c’est Dieu lui-même qui veut, lui-même, la multiplicité des êtres distincts les uns des autres, pour eux-mêmes, autrement dit la question de savoir si l’acte créateur vise bien des êtres singuliers voulus en eux-mêmes et pour eux-mêmes. Est-ce que nous sommes voulus par l’acte créateur en tant que personnes distinctes ? Ou bien est-ce que c’est la matière, un processus purement négatif, qui nous constitue distincts les uns des autres ? La multiplicité et la distinction des êtres sont-elles voulues par Dieu le créateur, ou bien ne sont-elles que le résultat d’un conflit entre Dieu et une puissance plus ou moins mauvaise qui est la matérialité ? Est-ce à la matière que nous devons attribuer notre subsistance singulière, individuelle, personnelle, ou bien à Dieu ?
Les pères et les docteurs chrétiens du Moyen Age avaient répondu : Dieu, dans son acte créateur, veut les êtres singuliers pour eux-mêmes. Il les crée immédiatement tels. La création porte sur des êtres singuliers. Nous sommes voulus et aimés pour nous-mêmes, en notre singularité, et ce n’est pas un processus négatif, la matière, qui est responsable de notre existence individuelle.
Auteur:
Tresmontant Claude
Années: 1925 - 1997
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: Philosophe, helléniste, hébraïsant
Continent – Pays: Europe - France
Info:
La crise moderniste, éditions du Seuil, 1979, pages 158-159
[
personnalisme chrétien
]
[
question
]
[
doctrine
]
discipline intellectuelle
La philosophie scolastique médiévale se présente volontiers sous la forme d’une science des concepts à l’aide desquels l’homme pense. Elle définit, distingue, classe et ordonne. […] les concepts qu’elle enseigne à utiliser sont adéquats à la nature des choses, parce qu’ils sont les reflets, dans la nature humaine, des essences immuables que perçoit l’intellect. Il en résulte que les concepts ne sont point seulement les "mots" de la pensée humaine, ou encore qu’ils ne jouissent pas de leur autonomie et donc qu’on ne peut les utiliser en n’ayant égard qu’à leurs relations propres, comme dans le langage ; sinon il n’y aurait guère de différence entre philosophie et logique. Parce qu’ils reflètent l’ordre des choses, ils obéissent dans leur emploi à des principes transcendants qui constituent autant de vérités éternelles, parce qu’ils sont les lois mêmes de l’Être.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Tradition et modernité, L'Harmattan, Paris, 2023, page 48
[
définition
]
[
réalisme
]
[
vecteur sémantique
]
enseigner
Le professeur de philosophie se veut semeur de doute, interrogation vivante et perpétuelle, mettant son point d’honneur à ne communiquer aucune certitude, ennemi de toute dogmatique spéculative.
A ce train, on ne saurait aller bien loin. L’intelligence de l’écolier a besoin de vérités, et, contre ce besoin, le scepticisme purificateur est impuissant.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Tradition et modernité, L'Harmattan, Paris, 2023, page 47
[
impasse
]
[
élève
]
[
transmettre
]
[
posture
]
[
relativisme
]
paradigme
Y a-t-il une vérité scientifique ? Visiblement, pour Claude Bernard, la nature de la connaissance scientifique ne pose aucun problème. Le savant possède deux instruments : l’observation et l’expérimentation. Appliquant ces deux instruments, il parvient à connaître ce qui, dans les choses, de prime abord, ne se perçoit pas. La nature renferme toute vérité possible, mais caché par le voile des apparences. Il suffit d’aller la chercher derrière ce voile. Lorsque l’opération est terminée, le résultat s’appelle une vérité scientifique. Je connais ce qui se passe réellement dans les choses alors qu’auparavant, je l’ignorais. La recherche scientifique est assurément très difficile, mais la nature de la connaissance obtenue va de soi. La notion de vérité scientifique paraît tout à fait évidente, à tel point que scientifique est devenu synonyme de vrai. Or, si cette attitude était encore possible au XIXe siècle, elle ne l’est plus aujourd’hui. Que connaissons-nous quand nous connaissons scientifiquement ? Peut-on appeler cela une vérité ? Questions inconcevables il y a cinquante ans, tout à fait banales aujourd’hui. Il serait même possible de soutenir ce paradoxe, que plus on observe et expérimente, moins on connaît. Le progrès technique ne constitue en rien une réfutation de ce paradoxe, car il ne repose pas sur la connaissance d’une vérité de la chose, mais sur l’expérience de son usage. Est-ce connaître la vérité d’une réalité physique donnée que d’en connaître le "comportement" dans une situation déterminée ?
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Tradition et modernité, L'Harmattan, Paris, 2023, page 45
[
discours dominant
]
[
superficiel
]
[
autorité
]
[
question
]
anthropocentrisme
Connaître, c’est connaître un objet. Là où il y a intention noétique – ou spéculative, ou théorétique – il y a nécessairement un objet. Si l’on retire tout objet à l’intention noétique, peut-elle demeurer longtemps suspendue dans le vide ? Nous entendons bien que c’est là l’entreprise propre de Kant, et qu’il fait justement de l’analyse de l’intention noétique, envisagée comme une pure forme, l’étude privilégiée du philosophe, mais nous nous demandons si là n’est pas la plus grave des illusions, et si cette analyse est possible autrement que par une réification des formes de la connaissance qui jouent alors le rôle de véritables objets.
[…] A suivre Kant on est donc conduits, qu’on le veuille ou non, à nier toute philosophie spéculative. Et comme il faut bien un objet à l’activité philosophique, au philosopher, on dira que c’est l’homme, et la philosophie devient purement morale ou pratique. Que tel soit bien le véritable centre du kantisme, c’est ce dont nous ne saurions douter.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Tradition et modernité, L'Harmattan, Paris, 2023, pages 42-43
[
réduction
]
[
critique
]