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discipline intellectuelle

La philosophie est une herméneutique, c’est-à-dire une interprétation du sens. Son objet n’est pas le contenu de nos connaissances, mais le sens ou la signification de ces contenus pour nous.

Auteur: Borella Jean

Info: Tradition et modernité, L'Harmattan, Paris, 2023, page 41

[ définition ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

transcendance

Il n’y a de vraie tradition que celle dont le maintien requiert, à chaque génération, un recommencement "absolu", c’est-à-dire un dépassement de soi. Toute tradition vraie a, en elle, quelque chose de surhumain, ou de surnaturel, que sorte que l’homme ne trouve en lui aucun appui naturel pour son maintien, et doit se dresser lui-même pour la porter et la faire vivre. Mais c’est aussi la seule façon pour l’homme de se tenir debout. 

Auteur: Borella Jean

Info: Tradition et modernité, L'Harmattan, Paris, 2023, page 28

[ verticalisation ] [ élévation spirituelle ] [ transmission ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

enfumage

Le faux dilemme : définition et exemple

Un faux dilemme (ou fausse dichotomie) est une forme de sophisme qui consiste à présenter une situation comme un dilemme alors qu’il n’y a pas de dilemme. Un dilemme est une situation dans laquelle un individu, une collectivité ou une institution doit faire un choix entre deux termes contradictoires (une alternative) qui comportent chacun des inconvénients ou des conséquences négatives. Or, certaines situations sont présentées comme des dilemmes, c’est-à-dire des problèmes qui n’ont que deux solutions, alors qu’en réalité :

1. soit les deux solutions présentées ne sont pas contradictoires. On peut être A et B.

2. soit il existe plus de deux solutions pour faire face au problème. Toutes les solutions existantes ne sont pas présentées à l’interlocuteur. Pour cette raison, on parle aussi d’exclusion du tiers.

En d’autres termes, on présente une situation comme binaire, alors qu’elle ne l’est pas.

L’exemple le plus typique de faux dilemme est la situation dans laquelle quelqu’un affirme " soit vous êtes avec moi, soit vous êtes contre moi ". Dans ce genre de situation, celui ou ceux à qui on s’adresse peuvent être à la fois " avec " sur certains points, et " contre " sur d’autres, ou peuvent faire le choix de n’être " ni avec ni contre ", ou d’être " avec " sans soutien total, etc.

Le faux dilemme est un procédé rhétorique qui permet à celui qui le produit de pousser ceux à qui il l’impose de prendre le parti qui lui est le plus favorable. En effet, celui qui produit le faux dilemme met la solution qui lui est favorable (par exemple : " votez pour moi ")  en balance avec une solution contraire extrême, et donc indésirable (" si vous ne votez pas pour moi, ce sera le chaos "). Il manipule ainsi l’information en dissimulant les solutions intermédiaires et force l’auditoire à faire un choix entre une voie présentée comme la meilleure ou la moins mauvaise, et une voie diabolisée (on parle pour cette raison en anglais de " Black/White fallacy "). " Je ne veux pas que ce soit le chaos, je vais donc voter pour ce candidat ". Cette polarisation est d’autant plus redoutable qu’elle présente la résolution des problèmes en les simplifiant aux yeux de l’auditoire.

On peut faire face à un faux dilemme en montrant que les solutions proposées ne sont pas forcément contradictoires, ou que des solutions intermédiaires existent.



 

Auteur: Dambrine Adrian Teymour

Info: 23 avril 2022

[ paralogisme ] [ biais de simplification ] [ dualité prison ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

famille

En tant que frère et soeur, issus du même moule, nos deux destins sont scellés, il ne peut pas en être autrement ! Que l'on vive à deux mètres l'un de l'autre ou chacun à un bout de l'univers, nos chemins, même opposés, doivent tracer des sillons ininterrompus et continus.

Auteur: Al-Taïr Yanis

Info: Jardins d'exil

[ inéluctable ] [ fratrie ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

tumeur

Le cancer est une des rares maladies où souvent, ce n’est pas le mal qui fait mal mais le remède lui-même, troublante sensation d’un corps qui nous échappe. 


Auteur: Al-Taïr Yanis

Info: Jardins d'exil, p 218

[ indolore ] [ silencieuse ]

 
Commentaires: 4
Ajouté à la BD par miguel

statistiques

Entrer dans le système informatique est la première étape de toute guérison. Tant que vous n’êtes pas malade, vous n’existez pas pour le corps médical. La médecine n’évalue que le risque de mourir mais jamais la certitude de vivre.

Auteur: Al-Taïr Yanis

Info: Jardins d'exil, p 187

[ santé ] [ argent ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

Au ciel, le policier est britannique, le chef cuisinier français, l'amant  italien, le mécanicien allemand et l'administrateur suisse. En enfer, le policier est allemand, le chef cuisinier anglais, l'amant suisse, le mécanicien français et l'administrateur italien. 

Auteur: Giscard d'Estaing Valéry

Info:

[ europe ] [ pays comparés ] [ généralisations ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

(Alejandro et sa sœur qui vient d'apprendre son cancer)

Peut-être que ce ne sera plus jamais comme avant, mais au-delà de tout ce qui est insupportable dans cette maladie, elle y trouvera aussi des bénéfices, comme dans chaque expérience humaine, chaque épreuve. Même la pire. Elle verra le monde différemment, augmentera sa perception des choses, changera son rapport aux autres. Tout, le banal gout d'une pomme, la sensation de l'eau chaude sur sa peau, un baiser. Toutes les sensations se démultiplieront.

C'est le discours que j'ose lui tenir mais " ce n'est pas son truc ", cette pensée judéo-chrétienne. Le mal ne peut pas nous faire du bien. Et je comprends à sa réponse que c'est trop tôt, qu'elle n'est pas prête à entendre cette emphase métaphysique, j'ai échoué. La volonté même si elle est nécessaire, ne suffit pas à nous rendre empathiques. Il faut autre chose, la capacité non seulement de regarder à travers le miroir mais de devenir pou un court instant la personne dans le miroir. Je me tais.


Auteur: Al-Taïr Yanis

Info: Jardins d'exil, p 74

[ maladresse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Rencontrer autrui c'est cela : être débordé par quelque chose que l'on attendait pas.

Auteur: Chaillan Marianne

Info: Ainsi philosophait Amélie Nothomb

[ perturbants ] [ déstabilisants ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cognition humaine

La pensée humaine est infiniment moins rapide que la perception sensorielle

Des scientifiques californiens ont calculé que le cerveau humain traitait les informations à la vitesse “extrêmement” lente de 10 bits par seconde, alors que nos récepteurs sensoriels sont capables de traiter plus d’un milliard de bits dans le même laps de temps. Un contraste aussi “ frappant ” qu’“ inexpliqué ”.

C’est une étude qui, de l’aveu même de ses auteurs, soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Car en parvenant à mettre un chiffre sur la vitesse de la pensée humaine, des chercheurs du California Institute of Technology (Caltech) viennent de bouleverser l’image que l’on avait de notre cerveau.

“C’est un peu un contrepied aux exagérations sans fin sur l’incroyable complexité et la puissance du cerveau humain”, déclare le neuroscientifique Markus Meister, auteur de l’étude, publiée dans la revue Neuron. La réalité de notre soi-disant “superordinateur” serait en effet bien différente : “Nous sommes incroyablement lents”, assène-t-il.

En utilisant la théorie de l’information de Shannon – une théorie mathématique permettant de quantifier, au moyen de probabilités, le contenu en information présent dans un ensemble de données – Markus Meister et son équipe ont pu déterminer que le cerveau traitait les informations à la vitesse de 10 bits par seconde.

“Optimisation” du cerveau

Un chiffre ridicule si on le compare au “flot d’informations qui assaille nos sens”, remarque le New York Times. Les auteurs de l’étude – titrée “L’insoutenable lenteur de l’être”, clin d’œil ironique à l’écrivain Milan Kundera – estiment ainsi que “les millions de cellules photoréceptrices présentes dans un seul œil peuvent transmettre 1,6 milliard de bits par seconde”. En ajoutant nos autres sens, se sont donc plusieurs milliards de bits que notre cerveau capte à chaque seconde, pour n’en traiter qu’une quantité infinitésimale.

“ Le contraste frappant entre ces chiffres reste inexpliqué et touche à des aspects fondamentaux du fonctionnement cérébral”, observent les chercheurs de Caltech. Et d’égrener les questions : “ Quel substrat neuronal impose cette limite de vitesse au rythme de notre existence ? Pourquoi le cerveau a-t-il besoin de milliards de neurones pour traiter 10 bits par seconde ? Pourquoi ne pouvons-nous penser qu’à une seule chose à la fois ? ”.

Ils reconnaissent aussi que cette lenteur n’est pas forcément un défaut puisqu’elle n’empêche pas le cerveau de fonctionner de façon extrêmement efficace, de la formation des pensées à la prise de décision. Des millions d’années d’évolution auraient ainsi “ optimisé ” notre cerveau pour lui permettre de “ tourner ” de manière économe.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.courrierinternational.com/, 28 décembre 2024, source : https://www.cell.com/neuron/abstract

[ analogie ] [ intellection vs épigénétique ] [ différentiel ] [ corps-esprit ] [ tactile ]

 

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Ajouté à la BD par miguel