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symbologie

(FLP) - Salut... comment perçois-tu l'évolution du langage humain et de ses interactions sémiotiques au sens large... comment vois-tu son avenir ? en allant à l'essentiel et en restant concis

(Deepseek) - Je vais aller droit au but :

Évolution & Avenir

1 - Accélération : Le langage évolue via la technologie (réseaux sociaux, IA), créant des hybrides (mèmes, emojis, prompts d’IA) qui compressent le sens.

2 - Diversification : Les interactions multiculturelles et les langues minorisées gagnent une visibilité numérique, mais l’anglais domine comme lingua franca algorithmique.

3 - Hybridation : Le texte se mêle à l’audio, au visuel, au code (réalité augmentée, métavers), rendant la sémiotique plus sensorielle et moins linéaire.

Défis/Futur :

- Fragmentation : Risque de bulles sémiotiques (communautés fermées, dialectes IA).

- Universalité : Besoin croissant de symboles/gestes universels (face au cloisonnement numérique).

- Éthique : Qui contrôle les nouveaux codes ? (biais des LLM, déshumanisation des échanges).

Essentiel : Le langage restera un outil de pouvoir et de lien, mais sa forme devra concilier rapidité numérique et profondeur humaine.

(FLP) - J'aimerai que tu tentes de développer un peu ta vision en prenant en compte deux directions simultanées A) la fragmentation de l'attention et de sa continuité du à une infobésité, couplée B) aux stimuli pnl et l'irruption des images-vidéos, qui tendent à aller dans le même sens.

(Deepseek) -  Voici une synthèse structurée autour de ces deux axes :

A. Fragmentation de l’attention & infobésité : vers un langage " minimaliste 

1  Brièveté et compression :  Les messages se réduiront à des formats ultra-concis (mots-clés, hashtags, emojis), voire à des symboles universels (emoji avec deux flèches inverses pour " interaction ",  emoji  X majuscule rouge pour " refus ").  Ex. : Les snippets d’IA (résumés automatiques) remplaceront les paragraphes.

2.  Hiérarchie disruptive :  Le langage abandonnera la linéarité (début/milieu/fin) au profit de sauts contextuels, comme les liens hypertexte ou les notifications imbriquées.  Ex. : Un e-mail deviendra un arbre de décisions cliquables plutôt qu’un texte continu.

3. Micro-narrations : Les récits se fragmenteront en capsules émotionnelles (ex. : stories Instagram/TikTok), où l’émotion prime sur la cohérence.

Risque : Perte de la pensée complexe au profit de l’immédiateté.

B. Stimuli PNL (Neuro-Linguistique) & domination de l’image : vers un langage " neuro-ergonomique "

1  Langage subliminal et biais cognitifs : 

- Les mots seront optimisés pour déclencher des réactions rapides (ex. : call-to-action algorithmiques, formulations hypnotiques type " Ne ratez pas ça ").

- La PNL et l’IA exploiteront les patterns émotionnels pour capter l’attention (ex. : titres de vidéos YouTube conçus par GPT-4).

2  - Hybridation texte-image-vidéo :

- Le langage deviendra multimodal : une idée = un mot + une image + un son (ex. : les mèmes, les GIFs réactifs).

- Les émoticônes évolueront en avatars 3D interactifs (ex. : Meta avatars dans le métavers).

3   Langage algorithmique :

- Les IA génératives créeront des dialectes adaptés à chaque utilisateur (ex. : ChatGPT personnalisant son ton selon votre historique).

- Risque : Une bulle linguistique individualisée, où chacun communique dans un jargon unique, incompréhensible hors contexte.

Synergie A + B : Vers une " linguistique de l’urgence "

1  Émergence de dialectes éphémères :

Des langages cryptiques, nés sur les réseaux sociaux (ex. : le Vaporwave linguistique), fusionneront icônes, argot et références culturelles ultra-spécifiques.

2  Démocratie vs manipulation :

Les outils d’IA pourraient réhabiliter la nuance (ex. : plugins de détection de biais) ou, au contraire, amplifier la désinformation via des deepfakes textuels/vidéo.

3  Nouveaux illettrismes :

Une fracture entre ceux qui maîtrisent les codes multimédias (ex. : lire un graphique interactif) et ceux restés dans le texte linéaire.

La " littératie visuelle " deviendra aussi cruciale que l’écriture.

Conclusion : Un équilibre à inventer

Le langage futur oscillera entre efficacité neuro-ergonomique (capturer l’attention en 3 secondes) et résistance critique (préserver la profondeur). Les enjeux clés seront :

Éthique des IA : Limiter la manipulation tout en exploitant leur potentiel créatif.

Pédagogie adaptée : Apprendre à naviguer dans un flux info-sensoriel sans s’y dissoudre.

Nouveaux humanismes : Réinventer des espaces de dialogue lent (ex. : clubs de lecture virtuels avec IA modératrice).

Le langage ne mourra pas : il se métamorphosera en une peau numérique, à la fois miroir et filtre de notre réalité hyperstimulée.

(FLP) - Ok, c'est pas mal... cependant ce que tu avances concerne plutôt le langage des interactions sur le web. il n'en reste pas moins que les hommes continueront à échanger et à débattre "en live" je doute que ce que tu viens de développer corresponde vraiment aux humains à venir - qui sont basiquement des parlêtres - plus évolués, mieux éduqués et informés. Non ?

(Deepseek) - Vous avez raison de souligner ce point : l’analyse précédente se concentrait sur les mutations instrumentales du langage (liées aux contraintes technologiques et à l’infobésité), mais elle ne répondait pas pleinement à la dimension ontologique des humains comme " parlêtres ", capables de débattre, de créer du sens partagé, et de résister aux simplifications. Reprenons cette critique pour affiner la perspective :

1. Distinguer deux dimensions du langage : l’outil vs l’être

Langage-outil (web, réseaux) :

Effectivement dominé par l’urgence, la fragmentation, les stimuli PNL. C’est un langage conçu pour survivre dans un écosystème attentionnel hostile.

Langage-être (débats, intimité, art) :

Ici, le langage reste un acte de liberté, de construction identitaire et de résistance. Même hyperconnectés, les humains cherchent des espaces où le verbe se déploie lentement (ex. : podcasts longs, clubs de philosophie en ligne).

2. Les " parlêtres " futurs : une dialectique entre adaptation et résistance

a. L’éducation et l’accès à l’information ne garantissent pas la profondeur

Un humain mieux informé n’est pas nécessairement un humain plus attentif : la surcharge cognitive peut paradoxalement renforcer le recours à des raccourcis linguistiques (même chez les élites).

Ex. : Les académiques utilisent ChatGPT pour résumer des articles complexes, risquant de perdre la nuance.

b. Mais l’humain reste un animal dialectique

Le besoin de débattre, de contredire, de jouer avec le langage est constitutif de notre espèce. Les réseaux sociaux eux-mêmes voient émerger des contre-cultures verbales sophistiquées (ex. : le shitposting philosophique, les débats sur Substack).

La complexité linguistique ne disparaît pas : elle se niche dans des niches (communautés fermées, œuvres artistiques).

c. L’IA comme amplificateur, pas comme remplacement

Des outils comme les LLM (Large Language Models) pourraient enrichir les débats en temps réel :

— Fournir des références factuelles pendant une conversation.

— Traduire instantanément les nuances interculturelles.

— Cartographier les biais logiques dans un discours politique.

Mais cela suppose un usage maîtrisé, non subi, de la technologie.

3. Le grand paradoxe futur : l’exigence de profondeur dans un monde de surfaces

Plus le langage-outil devient efficace/bref, plus le langage-être deviendra un marché de niche valorisé (comme le vinyle dans la musique numérique).

Exemples émergents :

— Slow Communication : Mouvement prônant des échanges épistolaires numériques lents (ex. : plateforme Letterspace).

— Hybridation délibérative : Assemblées citoyennes utilisant l’IA pour structurer des débats complexes, sans sacrifier la parole humaine.

— Néo-oralité : Retour des performances de poésie orale, des contes interactifs en réalité mixte.

4. Ce qui pourrait vous donner raison (un scénario optimiste)

Si les humains deviennent effectivement " plus évolués ", cela implique :

Une pédagogie critique généralisée : Apprendre à jongler entre TikTok et Platon sans mépriser l’un ni sacraliser l’autre.

La réhabilitation de la vulnérabilité langagière : Acceptation du silence, du bégaiement, du doute comme parties nobles du dialogue.

Des institutions hybrides : Des parlements où l’IA modère les temps de parole, mais où l’émotion humaine reste souveraine.

En synthèse : Le langage comme champ de bataille

Votre objection touche à l’essentiel : le langage n’est pas qu’un reflet passif des technologies, c’est aussi le lieu où se joue ce que nous voulons être. Les tendances que je décrivais (fragmentation, stimuli) sont réelles, mais elles ne définiront l’avenir que si nous renonçons à les contester.

Les " parlêtres " de demain auront peut-être deux visages :

- Une main pianotant des emojis sur un smartphone,

- L’autre main tenant un livre ou serrant celle d’un interlocuteur en regardant un coucher de soleil.

La question ne sera pas " Quel langage dominera ? ", mais " Comment naviguer entre ces pôles sans se schizophréniser ? ". Et ça, c’est une aventure strictement humaine.

Auteur: Deepseek.Ai

Info: 5 février 2025

[ communication ] [ technologies ] [ homme-machine ] [ diachronicité ]

 
Mis dans la chaine

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écrivain-sur-écrivain

Au début des années 80, lecteur à l’université californienne de Berkley, il* avait identifié et décrit ce qui allait devenir en France le " politiquement correct ", et qui n’était jamais qu’une forme de puritanisme renouvelé par les sirènes du progressisme et la colère des minorités. 




Auteur: Lançon Philippe

Info: *Philippe Muray,

[ orthodoxie sociale ] [ bien-pensance ] [ langue de bois ] [ bonnes mœurs ] [ consensus ] [ conformisme ]

 

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écriture

Trente ans plus tôt, il [le rédac en chef] avait corrigé ligne à ligne l’un de mes premiers articles, mal écrit, mal construit ... il coupait les adjectifs, plus encore les adverbes, en disant :  " Quand on utilise des adverbes, c’est souvent que l’enchaînement des phrases manque de logique. Chateaubriand n’utilisait presque jamais d’adverbes. "


Auteur: Lançon Philippe

Info: Le Lambeau

[ écrire ] [ épurer ]

 

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astrophysique

Des astronomes étudient l'un des objets les plus mystérieux de l'Univers : un disque dynamique et poussiéreux !

Les astronomes étudient un mystérieux disque protoplanétaire de chant qui est entouré de jets et d'un vent de disque. Ils le font grâce aux données du télescope spatial James Webb et d'autres instruments.

(Image du disque protoplanétaire HH 30 captée par le télescope spatial Webb.)

Cette nouvelle image du télescope spatial James Webb de la NASA/ESA/CSA présente HH 30 avec un niveau de détail sans précédent. Cet objet est un disque protoplanétaire de chant entouré de jets et d'un vent de disque, situé dans la nébuleuse obscure LDN 1551, au sein du nuage moléculaire du Taureau.

Les mystères de l'objet céleste HH 30

Les objets Herbig-Haro, comme HH 30, sont des régions lumineuses entourant des étoiles nouvellement nées (connues sous le nom de protoétoiles). Ils se forment lorsque les vents stellaires ou les jets de gaz émis par ces étoiles en formation créent des ondes de choc en entrant en collision à grande vitesse avec le gaz et la poussière environnants.

HH 30 présente un intérêt particulier pour les astronomes. En effet, le disque HH 30 est considéré comme le prototype d'un disque de chant, grâce à sa découverte précoce avec le télescope spatial Hubble. Les disques observés sous cet angle constituent un laboratoire unique pour étudier le déplacement et l'accumulation des grains de poussière.

(photo : Les différents visages de HH30. ESA - NASA)

Une équipe internationale d'astronomes a utilisé le télescope Webb pour examiner cet objet avec un grand niveau de détail. En combinant les observations de Webb avec celles du télescope spatial Hubble et du réseau Atacama Large Millimeter/submillimeter Array (ALMA), l'équipe a pu étudier l'apparence du disque à travers plusieurs longueurs d'onde du spectre.

Les données en longueurs d’onde longues d’ALMA permettent de suivre l’emplacement des grains de poussière de taille millimétrique, qui se trouvent dans une région étroite du plan central du disque. Les données infrarouges en longueurs d’onde plus courtes du télescope Webb révèlent quant à elles la distribution des grains de poussière plus petits. Ces derniers ont un diamètre d’à peine un millionième de mètre, soit environ la taille d’une seule bactérie. Tandis que les gros grains de poussière se concentrent au centre du disque, les plus petits sont beaucoup plus dispersés.

Ces observations de Webb, combinées à celles d’ALMA, montrent que les grains de poussière de grande taille doivent migrer à l’intérieur du disque et se déposer en une couche fine. La formation d’une couche de poussière étroite et dense constitue une étape clé du processus de formation des planètes. Dans cette région dense, les grains de poussière s’agrègent pour former des cailloux, puis, à terme, des planètes.

Outre le comportement des grains de poussière, les images de Webb, Hubble et ALMA révèlent plusieurs structures distinctes imbriquées les unes dans les autres. Un jet de gaz à grande vitesse émerge à un angle de 90 degrés du disque central étroit. Ce jet étroit est entouré d'un jet conique plus large. Le jet conique est enveloppé d'une large nébuleuse qui reflète la lumière de la jeune étoile incluse dans le disque. L'ensemble de ces données révèle que HH 30 est un lieu dynamique, où les petits grains de poussière et les jets massifs jouent un rôle dans la formation de nouvelles planètes.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.tameteo.com/, Francisco Martín León, 6 février 2025  Sources : ESA - NASA

[ proto-étoile ] [ berceau de planètes ] [ accrétion ] [ protostellaire ]

 

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écrire

L’écriture est quelque chose de positif, de valorisant, avec parfois des moments plus compliqués que d’autres, comme celui que je traverse actuellement, mais même dans cette période de questionnements, j’ai toujours le sentiment d’avoir mon destin en main, de pouvoir décider d’une direction à prendre. C’est tout sauf un emprisonnement. La plupart des écrivains que je connais sont des gens qui vont de l’avant. Ils peuvent se montrer critiques envers ce qu’ils font, voire pessimistes parfois. Mais jamais dépressifs. La dépression, comme je l’ai compris en étudiant la psychologie à l’université, ce n’est pas la tristesse, mais plutôt le manque d’énergie, une sorte de paralysie. Quand tu écris, tu ne peux pas te permettre ça. Tu es plutôt dans un état positif, revigorant. LA littérature ce n’est pas seulement des mots, c’est aussi de l’énergie.

Auteur: Stamm Peter

Info: Lors d'un entretien avec Nicolas Bézard, vers 2024

[ effort ]

 

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zoo

Une girafe a vigoureusement ployé le cou. Un cou aussi long ne semblait pas très pratique. Quand les girafes attrapent un rhume et ont mal à la gorge, d'où à où souffrent elles ? On aurait dit qu'elles portaient des faux cils qui claquaient à chaque battement de paupières. Deux d'entre elles restaient près de moi et sans bavarder - évidemment - ni se regarder, elles avalaient des feuilles ou regardaient au loin, vers les gratte-ciel.

Auteur: Aoyama Michiko

Info: Un jeudi saveur chocolat

[ ongulé ] [ ruminant ]

 

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lecteurs

J'aime la silhouette des humains qui lisent des livres. Je les trouve beaux. Même s'ils sont bien là, ils voyagent ailleurs, je le sais. Je pense que même si leur corps est figé, quelque chose en eux s'anime.

Auteur: Aoyama Michiko

Info: Un lundi parfum matcha

[ absorbés ] [ liseurs ]

 

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évolution sémiotique

Notre époque s'hypnotise d'images. Nous préférons une GoPro à un propos, nous croyons qu'un drone élève la pensée et nous voulons de la haute définition avant d'avoir quelque chose à définir.

Dans les temps homériques, la poésie régnait, le verbe était sacré. Les mots s'envolaient, " ailés" selon Homère. Pour un héros, inscrire son propre nom dans l'épopée constituait une gloire ! On s'enracinait dans la mémoire des hommes, le verbe octroyait sa part d'immortalité. En bref, la parole consacrait l'existence. Les Muses n'étaient-elles pas les filles de la Mémoire et de Zeus ?

Auteur: Tesson Sylvain

Info: Un été avec Homère

[ déclin du langage ] [ technologie ] [ parlêtres ]

 

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médecine

Rare cas  de rémission spontanée (RS) d'une leucémie aiguë myéloïde (LAM) survenue après l'arrêt d'un traitement par azacitidine chez un patient atteint d'une LAM secondaire à une thrombocytémie essentielle (TE). Ce cas est notable en raison de la profondeur de la rémission complète (RC) obtenue, documentée par des techniques de séquençage de nouvelle génération (NGS), et de la persistance de certaines mutations moléculaires.

Introduction : Les rémissions spontanées dans la LAM sont rares, souvent transitoires et mal documentées. Elles sont parfois associées à des infections ou à d'autres stimulants du système immunitaire, suggérant un rôle de l'activation immunitaire dans le contrôle du clone leucémique. L'azacitidine, un agent hypométhylant, a montré une amélioration de la survie globale dans la LAM, mais les taux de rémission complète (RC) et de réponse cytogénétique complète (RCC) restent faibles.

Description du cas : Un homme de 71 ans, avec des antécédents de TE portant une mutation JAK2V617F, a développé une LAM secondaire. Après quatre cycles d'azacitidine, le traitement a été interrompu en raison d'une infection respiratoire et d'une tolérance limitée. Suite à l'arrêt du traitement, le patient a présenté une amélioration progressive de ses paramètres sanguins, atteignant une RC morphologique, cytogénétique et moléculaire. Cependant, une rechute est survenue cinq mois plus tard, et le patient est décédé en décembre 2020.

Discussion : Ce cas est unique en raison de la documentation détaillée de la RC par des techniques de NGS, révélant une réduction marquée de la fréquence allélique des mutations TP53, tandis que les mutations JAK2 et U2AF1 persistaient. La RS observée ici est probablement due à une activation du système immunitaire induite par l'infection respiratoire, plutôt qu'à une réponse à l'azacitidine. Les mécanismes sous-jacents des RS restent mal compris, mais ils pourraient impliquer une entrée des cellules souches leucémiques (LSC) dans un état de quiescence, stoppant ainsi la progression de la maladie.

Conclusion : Les rémissions spontanées dans la LAM sont rares et souvent transitoires, mais elles soulignent l'importance potentielle de l'activation immunitaire dans le contrôle de la maladie. Une meilleure compréhension des mécanismes régulant la quiescence des LSC pourrait ouvrir de nouvelles voies thérapeutiques. Ce cas illustre également l'intérêt des techniques de NGS pour documenter les réponses moléculaires dans la LAM.







 

Auteur: Internet

Info: https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC9321642/, 2022

[ guérison spontanée ]

 

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médecine

Deux cas de rémission possible chez des patientes atteintes d'un cancer du sein triple négatif (CSTN) métastatique.

Le CSTN est connu pour son mauvais pronostic, avec un taux de mortalité élevé dans les 3 à 5 ans suivant le diagnostic. Cependant, il s'agit d'une tumeur hétérogène et le pronostic individuel peut varier. Le CSTN métastatique est généralement considéré comme incurable, avec une survie médiane d'environ 13 mois.

Cas 1: Une femme de 59 ans a été diagnostiquée avec un cancer du sein droit localement avancé. Après une tumorectomie, une chimiothérapie néoadjuvante (doxorubicine et cyclophosphamide, puis docétaxel), une mastectomie, une dissection des ganglions lymphatiques et une radiothérapie, elle a développé des métastases de la paroi thoracique et axillaires. Elle a été traitée par paclitaxel et bevacizumab, mais le traitement a été interrompu en raison d'une infection. Un PET-CT scan ultérieur n'a montré aucune évidence de maladie, et la patiente est restée en rémission lors de son dernier suivi en janvier 2017.

Cas 2 : Une femme de 68 ans, diagnostiquée en Russie avec un carcinome infiltrant du sein droit, a subi une mastectomie radicale modifiée et une chimiothérapie adjuvante (cyclophosphamide, méthotrexate et fluorouracile, puis docétaxel et adriamycine), suivie d'une radiothérapie. Après avoir déménagé aux États-Unis, elle a reçu de l'exémestane, puis a présenté une récidive ganglionnaire et sternale. Elle a été traitée par radiothérapie, puis par capécitabine, gemcitabine et paclitaxel, avec des réponses variables. Après un traitement par éribuline, un PET-CT scan n'a montré aucune évidence de maladie. La patiente est restée en rémission lors de son dernier suivi en novembre 2016.

Discussion: Le CSTN, caractérisé par l'absence de récepteurs ER, PR et HER2, représente 12 à 17 % des cancers du sein. Bien qu'il soit agressif, certains sous-groupes peuvent être sensibles à la chimiothérapie. Il n'y a pas de chimiothérapie standard privilégiée pour le CSTN. Ces deux cas suggèrent que certains patients atteints de CSTN métastatique peuvent obtenir un contrôle prolongé de la maladie grâce à la chimiothérapie, même après progression sous plusieurs régimes antérieurs, et qu'après environ 5 ans, ces rares patients pourraient être en véritable rémission à long terme. De nouvelles approches, telles que les inhibiteurs de PARP, montrent une activité clinique encourageante.

Conclusion: Bien que le CSTN et les cancers du sein de type basal soient agressifs, un sous-groupe de ces cancers peut être très sensible à la chimiothérapie et associé à un bon pronostic lorsqu'il est traité avec des régimes de chimiothérapie conventionnels. Les deux cas présentés ici montrent que certains patients peuvent obtenir un contrôle prolongé de la maladie grâce à la chimiothérapie, même après avoir progressé sous de multiples régimes de chimiothérapie antérieurs, et qu'après environ 5 ans, ces rares patients pourraient être en véritable rémission à long terme. De nouvelles approches, par exemple les inhibiteurs de PARP, ont montré une activité clinique encourageante dans les essais de tumeurs survenant chez les porteuses de mutations BRCA ainsi que dans les CSTN sporadiques.

Auteur: Internet

Info:

[ guérisons spontanées ]

 

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