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pessimisme

La science est désormais un art de la manipulation, de la substitution et du détournement des forces de la nature. Ce que je vois venir, c'est un gigantesque abattoir, un Auschwitz... où de précieuses enzymes, hormones, etc. seront extraites à la place des dents en or.

Auteur: Chargaff Erwin

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[ rationalisme ] [ marchandisation ]

 

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cénacles

Lorsque les soi-disant groupes de réflexion ( think tanks ) ont commencé à remplacer les processus de pensée des êtres humains, je les ai rapidement nommés " réservoirs stériles ". 

Auteur: Chargaff Erwin

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[ bon sens ] [ oublié ] [ laboratoires d'idées ] [ pouvoirs déconnectés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

apprentis sorciers

Nous manipulons la nature comme si nous gavions une oie alsacienne. Nous créons de nouvelles formes d'énergie, fabriquons de nouveaux éléments, détruisons des cultures, lavons des cerveaux. J'arrive même à les entendre aiguiser leurs lasers dans l'obscurité.

Auteur: Chargaff Erwin

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[ progrès ]

 

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points de vue

L'une des propriétés les plus insidieuses et les plus néfastes des modèles scientifiques est leur tendance à prendre le pas sur la réalité, et parfois même à la supplanter.

Auteur: Chargaff Erwin

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[ biais ] [ pensée cybernétique ]

 

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réalisme

A l’encontre, la philosophie de saint Thomas [d'Aquin] prend pour point de départ la conviction communément répandue qu’un œuf est un œuf. Un hégélien dira que l’œuf est une poule, parce qu’il n’est qu’un moment du devenir. Un berkeleyen soutiendra que les œufs à la coque n’existent qu’autant que le rêve existe car l’on peut aussi bien prendre le rêve comme cause de l’œuf que l’œuf comme cause du rêve. Un pragmatiste croira que le meilleur parti qu’on puisse tirer d’œufs frits est d’oublier qu’ils ont été œufs au profit de la friture. Le disciple de saint Thomas ne sent pas le besoin de se brouiller la cervelle afin de mieux brouiller ses œufs, ni de mirer les œufs de travers pour découvrir une nouvelle façon de les réduire à merci. Sous la chaude lumière du soleil, le thomiste constate avec tous ses frères humains, que l’œuf n’est pas une poule ni un rêve ni une idée pure, mais une chose attestée par l’autorité des sens qui vient de Dieu.

Même ceux qui goûtent par ailleurs la profondeur métaphysique du thomisme manifestent leur surprise de découvrir qu’il n’accorde aucune place à la question métaphysique par excellence aux yeux de nos contemporains : est-il possible de prouver la réalité de l’acte primordial par lequel nous percevons le réel ? Saint Thomas admet aussitôt ce que, non sans mal, les sceptiques modernes commencent à soupçonner. Il faut répondre affirmativement à cette question ou ne plus jamais répondre à aucune question, ni jamais plus poser aucune question, ni même exister intellectuellement pour questionner ou répondre.

Auteur: Chesterton Gilbert Keith

Info: Saint Thomas du Créateur, Dominique Martin Morin, 2016, pages 125-126

[ différence ] [ exemple ] [ foi ] [ simplicité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

philosophe

Ainsi, pour Bergson comme pour les néoplatoniciens, le "corps" est constitué avant de recevoir l’âme. Ce n’est donc pas l’âme qui le constitue en informant une matière (analyse d’Aristote dans le De anima). Mais il y a plus, pour Bergson, le corps fait obstacle à la conscience. Ainsi, paradoxalement, l’œil constitué fait obstacle à la vision, il la limite […].

Le corps a pour fonction de limiter la conscience. C’est la doctrine même de Plotin. La conscience est aliénée, exilée, prisonnière dans la nature, dans la matière, dans le corps […].

Ce qui cause l’aliénation et l’exil de la conscience dans la nature et dans le corps, chez Bergson comme chez Plotin, c’est le souci, la préoccupation pratique. La conversion bergsonienne, comme la conversion plotinienne, consiste à se libérer du souci […]. 

Auteur: Tresmontant Claude

Info: La crise moderniste, éditions du Seuil, 1979, pages 154-155

[ résumé ] [ antimatérialisme ] [ influence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

marchandisation

Quant à l'exploitation idéologique des avancées de la génétique, elle fait manifestement partie des tendances qui vont marquer le nouveau siècle. J'ai essayé de montrer sur quelles approximations elle s'appuie, sur quelles réalités elle fait l'impasse et comment elle s'insère à la fois dans l'impératif commerciaux des médias et dans l'air " libéral " du temps.

Auteur: Jordan Bertrand

Info: Les imposteurs de la génétique

[ justification ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

source

La nature fonctionne comme une machine aveugle où seules les caractéristiques qui permettent de transmettre efficacement des gènes sont "retenues". Il n'y a ni intention ni plan global, mais des mécanismes d'adaptation visant uniquement à perpétuer les gènes.

Auteur: Jordan Bertrand

Info: Le Chant d'amour des concombres de mer

[ impersonnelle ] [ méta-moteur reproductif ] [ élargissement ]

 

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nanomonde

Les scientifiques découvrent de nouvelles formes de vie à l’intérieur du corps humain

Des chercheurs ont découvert des structures microscopiques inédites, baptisées " obélisques ", qui remettent en question les bases de la biologie moderne. Ces entités, présentes dans le microbiote humain, intriguent par leur forme et leur origine inconnues, et pourraient révéler de nouvelles interactions fondamentales entre les microbes et leur environnement hôte. Cette découverte ouvre une porte vers des catégories de vie encore non explorées, bouleversant notre compréhension des mécanismes évolutifs.

Une découverte scientifique majeure pourrait changer notre compréhension des micro-organismes peuplant le corps humain. Des chercheurs ont identifié des entités microscopiques inédites, baptisées " obélisques ", présentes dans des bactéries associées au microbiote humain. Ces structures d’ARN circulaire remettent en question les frontières actuelles des formes de vie connues.

Une découverte inattendue au cœur des bactéries humaines

Les obélisques ont été découverts par une équipe dirigée par Andrew Fire, prix Nobel de médecine, en collaboration avec des experts en biologie cellulaire et moléculaire. L’étude, publiée sur la plateforme scientifique bioRxiv, repose sur une analyse approfondie de gigantesques bases de données génétiques. Ces bibliothèques contiennent des informations issues de microbes associés à divers environnements, y compris le corps humain.

Ces entités microscopiques, bien que comparables à des viroïdes (des agents pathogènes végétaux constitués uniquement d’ARN), présentent des caractéristiques uniques. Contrairement aux virus, les obélisques ne possèdent pas d’enveloppe protéique. Leur ARN forme de petites boucles compactes, et leur taille est si réduite qu’ils avaient échappé à toute détection jusqu’ici.

Mark Peifer, biologiste cellulaire à l’université de Caroline du Nord, décrit ces structures comme " totalement inattendues " et souligne l’importance de cette découverte pour la microbiologie moderne.

Une présence omniprésente dans le microbiote humain

L’analyse des données a révélé la présence d’obélisques dans plusieurs parties du corps humain, notamment dans les bactéries de la bouche et de l’intestin. Ces découvertes suggèrent que ces entités ne sont ni rares ni isolées. Au contraire, elles semblent avoir une distribution large et une diversité remarquable, avec des milliers de variantes identifiées.

Chaque région du corps humain abriterait des types spécifiques d’obélisques, en interaction étroite avec les bactéries qui composent le microbiote. Selon Simon Roux, biologiste computationnel au Lawrence Berkeley National Laboratory, cette découverte pourrait indiquer une relation complexe et encore méconnue entre ces entités d’ARN et notre écosystème interne.

Des implications sanitaires encore floues

Pour le moment, les scientifiques ignorent si les obélisques ont des conséquences sur la santé humaine. Leur mode d’action, leur rôle potentiel dans les interactions bactériennes ou leur influence sur l’organisme hôte restent incertains. Matthew Sullivan, biologiste intégratif à l’université d’État de l’Ohio, affirme que leur simple découverte ouvre un champ d’études inédit, qui nécessitera des années de recherche.

Une hypothèse avancée est que ces structures pourraient moduler le comportement bactérien, influençant indirectement des aspects de la biologie humaine. Si tel est le cas, les obélisques pourraient jouer un rôle dans des processus encore inconnus, voire contribuer à des pathologies.

Une redéfinition des catégories de la vie

Les obélisques posent des questions fondamentales sur les classifications actuelles des formes de vie. Ni bactéries, ni virus, ni viroïdes, ils ne correspondent à aucune définition existante. Cette découverte pourrait signaler l’existence de nouvelles classes d’agents biologiques, élargissant les limites de notre compréhension de l’évolution.

Historiquement, les scientifiques se sont interrogés sur l’origine des virus et sur l’apparition des formes d’ARN simples ou complexes dans l’évolution biologique. Les obélisques pourraient fournir des indices sur les mécanismes évolutifs ayant conduit à l’émergence de formes de vie primitives.

Les perspectives pour la recherche

L’identification des obélisques n’est qu’un début. Grâce aux avancées en bioinformatique et en analyse génétique, les chercheurs espèrent mieux comprendre ces structures et leur rôle dans le microbiote. Cette quête pourrait révéler d’autres entités similaires et élargir notre vision de l’univers microscopique.

Simon Roux résume cette effervescence scientifique : " Nous sommes à un moment où la technologie nous permet de regarder plus profondément que jamais. Chaque nouvelle découverte nous rappelle à quel point notre connaissance est encore limitée. "

Alors que des études sont en cours pour mieux cerner ces structures, leur impact potentiel sur la biologie humaine pourrait redéfinir des pans entiers de la microbiologie et de la médecine.

La découverte des obélisques est un rappel puissant que le corps humain, loin d’être entièrement cartographié, recèle encore des mystères. Ces entités pourraient révéler des aspects inconnus de l’interaction entre microbes et humains, avec des répercussions profondes sur notre compréhension de la vie.



 

Auteur: Internet

Info: https://armees.com/, Jean-Marc, 18 décembre 2024

[ biologie-évolution ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cul-de-sac évolutif

Un fossile unique révèle l’existence d’une plante qui n’a aujourd’hui aucun équivalant sur Terre

Une découverte récente bouscule nos connaissances sur l’évolution des plantes. Des fossiles vieux de 47 millions d’années, déterrés dans l’Utah, ont révélé l’existence d’une plante à nul autre pareil, appartenant à une famille aujourd’hui éteinte. Cette espèce, baptisée Othniophyton elongatum, redessine les frontières de la botanique paléontologique.

Un fossile qui sort de l’ordinaire

Les premières traces de Othniophyton elongatum ont été découvertes en 1969 dans la formation de Green River, une réserve exceptionnelle de fossiles datant de l’éocène. Cette période, s’étendant de 56 à 33,9 millions d’années, a vu émerger de nombreuses espèces de plantes à fleurs. Les scientifiques de l’époque avaient classé ce fossile dans la famille des Araliaceae, connue pour inclure le ginseng, l’angelica et le lierre. Cependant, des recherches récentes ont démontré que cette classification était erronée.

Pourquoi une erreur de classification ?

Les fossiles initiaux étaient constitués principalement de feuilles isolées. Ces dernières ressemblaient à des feuilles composées, comme celles de certaines plantes modernes du genre Oreopanax. Toutefois, la découverte de nouveaux spécimens comprenant des feuilles, des fruits et des branches complètes a permis une analyse plus approfondie.

Steven Manchester, paléobotaniste au Florida Museum of Natural History, explique : " Ces nouveaux fossiles, plus complets, montrent que les feuilles ne sont pas composées et que la morphologie des fruits ne correspond à aucune plante connue. "

Une plante sans équivalent moderne

(Photo . L’analyse microscopique des fossiles a révélé des détails fascinants. Les fruits de Othniophyton elongatum présentent une particularité rare : leurs étamines, parties mâles de la fleur, restent attachées au fruit mûr, une caractéristique absente chez les plantes modernes.)

Des outils technologiques à la rescousse

Grâce à une station de microscopie de pointe, les chercheurs ont pu examiner les graines, les étamines et le péricarpe des fruits avec une précision inégalée. Cette analyse a confirmé que Othniophyton elongatum ne correspond à aucun ordre de plantes existant, bien qu’elle présente des similitudes avec l’ordre des Caryophyllales. Cependant, les différences étaient trop importantes pour l’intégrer à cet ordre.

Les implications pour la science

Une famille de plantes disparue

Les chercheurs concluent que Othniophyton elongatum appartient à une famille totalement éteinte, ce qui remet en question certaines hypothèses sur l’évolution des plantes à fleurs. Jusqu’à présent, on supposait que la majorité des plantes fossiles de l’éocène étaient apparentées à des espèces modernes. Cette découverte montre que des lignées entières ont pu disparaître sans laisser de descendants.

Comprendre l’adaptation et l’extinction

Étudier des plantes comme Othniophyton elongatum offre un aperçu précieux sur les stratégies d’adaptation et les causes d’extinction. Par exemple, la présence d’étamines persistantes pourrait indiquer une méthode de reproduction unique, peut-être inefficace dans des environnements changeants.

Un avertissement pour les chercheurs

Cette découverte met en lumière les dangers des hypothèses biaisées. Selon Steven Manchester : " Il est tentant d’associer un fossile à une famille moderne pour simplifier les choses, mais cette approche peut nous éloigner de la vérité scientifique. "

En conclusion : un mystère à élucider

Othniophyton elongatum reste une énigme pour les paléobotanistes. Ce fossile unique enrichit notre compréhension de l’évolution végétale tout en posant de nouvelles questions. Comment cette plante s’est-elle éteinte ? Quels facteurs ont contribué à sa disparition ?

Des recherches futures, combinant fossiles et modèles génomiques, pourraient nous révéler davantage sur cette espèce fascinante et les mystères du monde végétal.  



 



 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Alexis Breton, 20 décembre 2024, source https://academic.oup.com/aob/advance-article/doi/10.1093/aob/mcae196/7888709?login=false

[ impasse phylogénétique ] [ fin de lignage ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste