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intelligence

Puisque Dieu nous propose dans des concepts et des propositions conceptuelles (qui nous arrivent toutes ruisselantes du sang des martyrs, au temps de l’arianisme on savait mourir à cause d’un iota*) les vérités les plus transcendantes et les plus inaccessibles à notre raison, la vérité même de sa vie divine, son abîme à lui, c’est donc que le concept n’est pas un simple instrument pratique incapable à lui seul de transmettre le réel à notre esprit, bon à morceler artificiellement des continuités ineffables, et qui laisse fuir l’absolu comme l’eau à travers un filet ; grâce à cette merveille naturelle de force et de légèreté qu’est l’intellection analogique, jetée d’un bord à l’autre, et qui rend notre connaissance capable de l’infini, le concept, divinement élaboré dans la formule dogmatique, tient sans le limiter et fait descendre en nous, en miroir et en énigme, mais aussi en toute vérité, le mystère même de la Déité, qui se prononce elle-même éternellement dans le Verbe incréé, et s’est racontée dans le temps et en langage humain par le Verbe incarné. 

Auteur: Maritain Jacques

Info: Préface à la seconde édition de la Philosophie bergsonienne, p. XII * L'iota dont il est question fait référence à une seule lettre grecque "i" (ι) qui faisait toute la différence entre deux termes : "homoousios" (ὁμοούσιος) : "de même substance", "homoiousios" (ὁμοιούσιος) : "de substance similaire" Cette différence d'un seul iota représentait un débat théologique majeur sur la nature du Christ

[ théologie catholique ] [ naturel-surnaturel ]

 

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trinité

Nous l’avons vu, le Saint-Esprit exige ou implique la distinction de Ceux qu’il unit, ou de Ceux dont il procède comme leur unité. Autrement dit, si le Père et le Fils sont Un " essentiellement ", par essence et non "hypostatiquement", ils sont également un seul principe en tant qu’ils spirent le Saint-Esprit, leur commun Amour. C’est donc par rapport au Saint-Esprit et dans sa spiration qu’ils sont Un. Ils sont deux face à face, ils sont un dans un Troisième. Or, l’unité dans laquelle ils sont un ne s’identifie pas hypostatiquement à eux-mêmes, de telle sorte qu’ils y seraient confondus, mais elle est posée elle-même comme une Hypostase distincte, le Saint-Esprit, en qui ils sont unis. On voit alors, autant qu’il est possible, qu’il faut bien qu’ils soient en eux-mêmes hypostatiquement distincts, s’ils ne sont unis que dans une Troisième hypostase. Puisqu’il y a un Troisième qui est leur unité, il faut bien qu’ils soient Deux, considérés à partir de ce Troisième. Telle est, au fond, la Maternité hypostatique du Saint-Esprit, qui révèle, par sa propre hypostase, par sa réalité hypostatique, le Fils au Père et le Père au Fils. Il est comme l’Unité faite Hypostase. […] Ainsi, le Saint-Esprit "révèle" non pas directement l’énergie caritative de l’Essence extatique, l’Amour-Essence, mais plus précisément la relation de spiration active, c’est-à-dire la dimension caritative de la relation d’engendrement.

Auteur: Borella Jean

Info: Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, page 275

[ théologie catholique ] [ définition ]

 

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