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question

Le temps : c'est la complexité qui se développe, souvent organique. Les mots : des univers mathématiques symbolisés. 

Le mélange des deux : points de vues sémantiques humains, issus de perspectivismes limitants. 

Problème : si les mots sont des mondes, la diachronie nous montre qu'ils glissent au fil du temps, changent de sens ("quelqu'un" devient "personne", etc ) et par là même induisent tout un tas de biais dans nos raisonnements.

De plus nos idiomes sont dépendants d'une logique trop simple, boléenne, donc incapables constituer une continuité acceptable en terme scientifique. 

En ce sens il est évidemment difficile et dangereux d'user (de citer) des pensées issues de collègues homo sapiens non contemporains. Sauf éventuellement si elles abordent les rapports entre humains. 

Ici alors on pourra éventuellement étudier notre évolution propre, et probablement l'égarement que représente l'anthropocentisme primaire qui aura piloté tant de philosophies, et les langages, de l'humanité. 

La tétravalence montrée par le carbone est-elle la voie ?

Auteur: Mg

Info: 28.7.2023

[ chronos défini ] [ linguistique ] [ secondéités parallaxes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

trépas

C’est donc entre ces deux moments, qu’il [l'homme] passe ; car, s’il vit encore, il est "avant la mort" ; s’il a cessé de vivre, il est "après la mort". Il est donc impossible de le saisir mourant ou dans la mort. C’est ainsi que dans le cours des temps, on cherche le présent et on ne le trouve pas ; car le passage du futur au passé est sans espace. Cette raison ne pourrait-elle pas aussi établir la présomption qu’il n’y a point de mort du corps ? S’il en est une, quand donc est-elle, puisqu’elle n’est en personne et que personne n’est en elle ? Vit-on ? elle n’est pas encore ; car on est avant la mort, on n’est pas dans la mort. A-t-on cessé de vivre ? elle n’est plus ; on est après la mort, on n’est pas dans la mort. Et pourtant, si, avant ou après, la mort n’est point, que veut dire : avant la mort, ou après la mort ? Paroles vides, si la mort n’est point. Ah ! que n’avons-nous assez bien vécu dans le Paradis pour que la mort, en effet, ne fût pas ! Et non seulement elle existe aujourd’hui, mais elle est si pénible que les termes manquent pour l’expliquer, comme les moyens pour la fuir.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 2, traduction en latin de Louis Moreau (1846) revue par Jean-Claude Eslin, Editions du Seuil, 1994, pages 115-116

[ éternel-temporel ] [ équivoque ] [ problème ] [ insaisissable ] [ chronos ] [ fuyant ] [ définition ] [ instant de la mort ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson