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jeu de mots

Le 27 juillet 1830 tombait un mardi. Le 28 un mercredi. Le 29 un roi.

Auteur: Désérable François-Henri

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[ chronologie ] [ date ]

 

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naître

Il y a un pays natal dans le temps comme il y en a un dans l'espace.

Auteur: Billy André

Info:

[ origine ] [ chronologie ]

 

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culture

Le Génie est irréversible : Racine ne comprendrait rien à Rimbaud, qui admire Racine ; et Léonard de Vinci n'entendrait pas le premier mot de l'étude que Valéry lui a consacrée.

Auteur: Cesbron Gilbert

Info: Libérez Barabbas

[ chronologie ] [ civilisation ] [ ordre ]

 

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généalogie

Deux personnes quelles qu'elles soient, prises dans votre famille, dans votre ville, dans votre pays, voire dans le monde, sont toujours liées par leur mère et les mères de leur mère à une ancêtre maternelle commune. Toute la différence porte sur un point : à quelle époque cette femme a-t-elle vécu ?

Auteur: Sykes Bryan

Info: Les sept filles d'Eve

[ génétique ] [ temps ] [ chronologie ]

 

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lieu-dit

Le Salsetto, au temps des grecs, avait été un fleuve, puis, c'était devenu un torrent au temps des romains, ensuite un ruisseau au temps de l'unité italienne, après quoi, au temps du fascisme un ruisselet dégueu et enfin, au temps de la démocratie, une décharge abusive. Durant le débarquement de 1943, les ricains avaient construit au-dessus du lit désormais à sec un pont métallique qui, quelques années plus tard, avait disparu du soir au matin, complètement démonté par les voleurs de métaux, mais l'endroit avait gardé son nom : le pont 'méricain.

Auteur: Camilleri Andrea

Info: Les ailes du Sphynx, pocket fleuve noir 2006, p 18

[ chronologie ] [ décrépitude progressive ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

histoire sainte

Des origines à la chute d’Adam, nous parlerons d’une phase métahistorique ; de la chute à la Tour de Babel, d’une phase parahistorique ; enfin, à partir d’Abraham, d’une phase historique. Dans la première phase, nous ne saurions repérer les événements parfaitement réels qui s’y accomplissent à l’aide de leurs coordonnées spatio-temporelles, puisque celles-ci n’existent pas encore en tant que telles. […] Dans la phase para-historique, nous nous trouvons bien en présence de notre monde spatio-temporel. Mais la configuration de cet espace et les rythmes de cette durée sont différents de ceux que nous connaissons, de telle sorte que le récit des événements qui s’y sont déroulés, à s’en tenir à leurs seules déterminations de temps et de lieu, ne peut être que synthétique et indicatif.

Auteur: Borella Jean

Info: Le sens du surnaturel, L'Harmattan, 1997, pages 174-175

[ chronologie ] [ christianisme ] [ âges ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

intellection

Avant tout la conscience couvre un intervalle de temps, car si elle ne le faisait pas, nous ne pourrions avoir aucune connaissance de celui-ci, pas simplement une véritable méconnaissance mais aucune conception du tout à son sujet. Nous sommes donc obligés de dire que nous en sommes immédiatement conscients au travers d'un intervalle de temps infinitésimal. En fait, cette conscience infimement déployée est le sentiment direct de son contenu comme étalé. Dans un intervalle infinitésimal, nous percevons directement la séquence temporelle de son début, son milieu et sa fin.... Or cet intervale est suivit par un autre, dont le début est le milieu du premier, et dont le milieu est la fin du premier. Nous avons ici une perception immédiate de la séquence temporelle de son début, de son milieu et de sa fin, ou disons, des deuxième, troisième et quatrième instants.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: The Law of Mind (1892) First published in The Monist Vol. II, No. 4 (July 1892). Trad Mg

[ chronologie ] [ horizontalité ] [ durée ] [ oeil de l'esprit ] [ déroulement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vision du monde

[…] à l’origine, Socrate était un philosophe de la nature – nous avons déjà eu un spécimen du présocratique en Empédocle – jusqu’à ce qu’il ait lu un livre d’Anaxagore, qui disait que le noûs est la cause de toutes choses. Par suite, il s’attendait à ce qu’Anaxagore montre que tout était ordonné de manière raisonnable et belle. Mais Anaxagore n’a pas utilisé son principe intellectuel et, par conséquent, Socrate l’a rejeté. Dans le Parménide, Socrate nous est présenté comme un homme qui dit qu’il n’y a pas d’idée du laid. Cela est encore conforme au premier moment : l’esprit gouverne toutes choses, par conséquent, tout est bien ordonné, ordonné de manière belle. Et l’opinion qu’il soutenait sur eros convient de manière belle : eros est seulement amour du beau. De ce point de vue, la découverte qui a transformé le jeune Socrate en un autre Socrate est la découverte du laid, de ce qui résiste.

Auteur: Strauss Léo

Info: Dans "Sur le Banquet de Platon", trad. Olivier Sedeyn, éditions de l'éclat, Paris-Tel Aviv, 2006, pages 214-215

[ évolution de la pensée ] [ influence ] [ chronologie ] [ parfaite réalité ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

histoire

Le XIXe siècle de l’ère chrétienne avait été celui de l’individualisme, du nationalisme, de la libération des énergies. Malgré beaucoup de contradictions, de misères et d’horreurs, il avait préparé, et même partiellement accompli, une véritable émancipation des individus et des peuples. C’était aussi le siècle des génies, des géants de l’Art et de la Pensée, dans l’œuvre desquels tout un monde pouvait se reconnaître : Victor Hugo, Richard Wagner, Léon Tolstoï, Charles Dickens... L’homo sapiens était alors presque arrivé à maîtriser la barbarie de sa nature. Les régimes d’arbitraire étaient en recul ; la torture était, sinon tout à fait supprimée, tout au moins reconnue illégale ; les guerres elles-mêmes étaient réglementées : les non-belligérants, les blessés, les enfants, bénéficiaient d’un semblant de protection. Dans le domaine social, l’exploitation de l’homme par l’homme prenait, grâce au capitalisme, un visage un peu moins inhumain. Même le colonialisme européen est un progrès considérable si on le compare à l’oppression purement parasitaire pratiquée autrefois par les Athéniens, les Arabes, les Turcs ou les Mongols. Certes, les colons exploitaient, eux aussi, le travail de l’indigène. Mais en même temps, ils élevaient le niveau de ce travail, apportant des techniques nouvelles, combattant les fléaux, introduisant d’autres manières d’agir et de penser. Enfin, vers 1900, il était reconnu que tout individu était, du moins en droit, libre de dire et de penser ce qu’il voulait, dans la mesure où cela ne menaçait pas directement l’ordre établi.

Au XXe siècle, tout change. La guerre des groupes capitalistes juif et chrétien ensanglante l’Europe, l’empêche de s’unir. En même temps, le crédit de l’homme blanc s’affaiblit rapidement dans le monde. Lénine, le premier, rebâtit la Bastille, rétablit l’arbitraire, la torture, la peine de mort pour délit d’opinion. Son exemple sera suivi dans l’Italie fasciste, dans l’Espagne chrétienne, dans l’Allemagne néo-païenne, puis dans la Chine sado-maoïste. Après la Deuxième Guerre mondiale, l’Europe sera définitivement vaincue ; les peuples coloniaux s’émanciperont, c’est-à-dire tomberont d’un régime de tutelle plus ou moins paternaliste à la dictature policière pure et simple.

Voilà, Grand Papaou, ce qu’il importe de savoir avant d’aborder ce livre. C’est au milieu de cette agonie d’une civilisation que va grandir le premier Homme heureux.

Auteur: Gripari Pierre

Info: Dans "La vie, la mort et la résurrection de Socrate-Marie-Gripotard", éditions de la Table Ronde, 1968, pages 19-20

[ chronologie ] [ politique ] [ dégénérescence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

communisme

Lénine meurt en 1924. La lutte pour sa succession s’engage presque aussitôt entre les deux bureaucrates les mieux placés : Staline et Trotsky [Trotski]. Ce dernier, doctrinaire et tribun, jouit d’une énorme popularité. Malheureusement pour lui, il s’appuie sur les couches inférieures du Parti, sur les cellules de base, les ouvriers d’usines, prouvant ainsi qu’il n’a rien, rien compris aux événements. Staline, lui, a vu clair. Il sait qu’en régime "socialiste", la réalité du pouvoir appartient, non au peuple, ni à la classe ouvrière, non pas même au Parti, dans son ensemble, mais aux sept ou huit membres qui constituent le Bureau politique du comité central. Il en est, mise sur eux, joue et gagne. Trotsky part en exil. Plus tard, il sera assassiné.

Staline est au pouvoir. C’est le premier "grand patron" du parti communiste qui soit vraiment un homme du peuple. Comme tel, il méprise le peuple, et vomit les idéologues, ces petits-bourgeois bavards et prétentieux qui, pendant des années, lui ont barré la route, l’ont regardé de haut en bas, l’ont abreuvé de citations de Marx... Lui, c’est un politique pur. Son but est simple : agrandir le pays, le faire craindre et respecter, et constituer enfin le Grand Empire panslave. Son instrument sera la bureaucratie, devenue classe dominante : ses ennemis : les ouvriers, les paysans et les intellectuels. 

Dès le début de son règne, il transforme les usines en casernes, réprime l’absentéisme, se sert des syndicats pour faire voter des résolutions "spontanées" visant à augmenter la production sans augmenter les salaires. Les militants serviles et arrivistes comme seuls peuvent l’être des révolutionnaires, entrent immédiatement dans le jeu. L’ouvrier russe, trahi par les siens, livré pieds et poings liés à l’État-patron, accusé, s’il proteste, de faire le jeu des ennemis du peuple, se résigne et se console toutes les fois qu’il le peut, en faisant de la reprise individuelle, c’est-à-dire en volant le matériel.

Il n’en est pas de même dans les campagnes, où Staline rétablit au profit de l’État bureaucratique, le régime féodal. Il prend la terre aux paysans, les encaserne dans les kolkhozes, et refait d’eux des serfs de la couronne. Les paysans prennent les armes, massacrent le bétail, provoquent la famine. C’est une véritable guerre. Bilan : sept millions de morts, d’après les évaluations les plus modérées...

Le reste va tout seul : les artisans, les femmes, sont prolétarisés de gré ou de force. Les écrivains eux-mêmes, les artistes, les penseurs, deviennent des agitateurs, des crétiniseurs à gages, des valets du régime. Ceux qui n’acceptent pas ce rôle sont immédiatement supprimés. Ceux qui l’acceptent se déshonorent, s’enivrent ou se suicident.

Enfin, pour couronner le tout, Staline organise les procès de Moscou, au cours desquels sont condamnés les anciens compagnons de Lénine. Il les accuse de trahison. Ce sont, bien entendu, des traîtres puisqu’ils sont léninistes, mais l’humour de Staline consiste à leur faire avouer qu’ils sont également traîtres au "socialisme". Ce qu’ils font, semble-t-il, avec une sorte de volupté. Après quoi ils vont à la mort au milieu de l’indifférence complète de la population car, au début des années 30 du siècle, le peuple russe est, de beaucoup, le plus dépolitisé d’Europe.

Auteur: Gripari Pierre

Info: Dans "La vie, la mort et la résurrection de Socrate-Marie-Gripotard", éditions de la Table Ronde, 1968, pages 49-50

[ histoire ] [ chronologie ] [ totalitarisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson