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christianisme

Que sert en effet le Vieux Testament, qui du haut du Sinaï n’engendre que pour la servitude, si ce n’est à rendre témoignage au Nouveau ? Tant qu’on lit Moïse, on a un voile sur le cœur ; mais que l’on passe au Christ, et ce voile disparaît : car l’intention même de ceux qui passent à lui, est renouvelée ; ils n’aspirent plus à une félicité charnelle, mais spirituelle.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 2, traduction en latin de Louis Moreau (1846) revue par Jean-Claude Eslin, Editions du Seuil, 1994, page 341

[ judaïsme ] [ nouvelle alliance ] [ transformation ] [ céleste-terrestre ]

 

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obéir

L’obéissance est le devoir de ceux pour qui l’on veille : la femme obéit au mari, les enfants aux parents, les serviteurs aux maîtres. Mais dans la maison du juste vivant de la foi et voyageant encore loin de la céleste cité, ceux mêmes qui commandent sont les serviteurs de ceux à qui ils paraissent commander. Car ce n’est point par la passion de dominer qu’ils commandent, mais par la loi du dévouement, non par l’orgueil d’être le maître, mais par le devoir de la providence.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 3, traduction du latin de Louis Moreau revue par Jean-Claude Eslin, éditions du Seuil, mai 1994, page 125

[ analogie ] [ céleste-terrestre ] [ hiérarchie ] [ service ]

 

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temporel-éternel

Pour ce qui est de l’adaptation d’une jeune religion à une société totale, nous entendons par là le passage de la religion du statut de "catacombes" à celui de religion d’état ; il est tout à fait faux d’affirmer que seul le premier statut soit normal et que le second – "constantinien" si l’on veut – ne soit qu’une pétrification illégitime, hypocrite, infidèle ; car une religion ne peut pas toujours rester dans le berceau, elle est destinée par définition à devenir religion d’état et à subir par conséquent les adaptations – nullement hypocrites mais simplement réalités – que cette nouvelle situation exige. Elle ne peut pas ne pas s’allier au pouvoir, à condition bien entendu que le pouvoir se soumette à elle ; dans ce cas, il convient de distinguer entre deux Églises : l’Église institutionnelle, et immuable parce que d’institution divine, et l’Église humaine, forcément politique puisque liée à une collectivité totale, sans quoi elle n’aurait pas d’existence terrestre en tant que grande religion.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Christianisme/Islam", éditions Archè Milano, 1981, page 18

[ immanence ] [ temps ] [ céleste-terrestre ] [ chair-esprit ]

 

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christianisme

Maintenant, nous apprenons à souffrir avec patience les maux dont les bons ne sont pas exempts, et à ne pas faire grand état des biens qui ne sont pas refusés aux méchants. Ainsi dans les mystères mêmes de sa justice, Dieu cache un enseignement salutaire. Nous ne savons pas en effet par quel jugement de Dieu, ce juste est pauvre, et ce méchant est riche, celui-ci, dans la joie, qui, selon nous, mériterait d’expier, par de cruelles douleurs, la corruption de ses mœurs, celui-là dans la tristesse, à qui une vie exemplaire devrait assigner le bonheur pour récompense.

[…] toutefois, il nous est salutaire d’apprendre à ne pas compter pour beaucoup les biens ou les maux que nous voyons être communs aux bons et aux méchants, à ne rechercher que les biens propres aux bons, à ne fuir que les maux propres aux méchants. Et quand nous serons arrivés à ce jugement de Dieu, dont le temps est proprement appelé le jour du jugement, et quelquefois le jour du Seigneur, les jugements de ce dernier jour et ceux du commencement et ceux qui seront encore prononcés jusqu’à la fin des temps, dévoileront tous leur justice profonde. Alors aussi il paraîtra combien est juste ce jugement de Dieu qui, presque toujours, dérobe au sens et à l’intelligence des mortels, le mystère de sa justice. Mais ce qui n’est pas un mystère pour la foi des âmes religieuses, il est juste que cela reste voilé. 

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 3, traduction du latin de Louis Moreau revue par Jean-Claude Eslin, éditions du Seuil, mai 1994, pages 152-153

[ céleste-terrestre ] [ naturel-surnaturel ] [ écart ] [ rétrospectif ]

 

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