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pensée-de-femme
Dans la voiture, elle ne lui laissa pas le temps de démarrer. Elle ouvrit son pantalon, subjuguée d'en voir jaillir le sexe bien dur, comme monté sur un ressort. Tout de suite elle le prit en bouche et retrouva sa saveur de cuir, de daim plutôt, qui lui rappela leur première rencontre. Il lui avait dit "Suce-moi", puis "Prends mes couilles dans ta main, presse-les, comme ça, oui, un peu plus fort", et encore : "Mets-moi un doigt". Ces mots qui l'auraient révulsée venant d'un homme moins désiré l'avaient érotisée pour la vie. Elle se les racontait, seule dans son lit, ils accompagnaient ses masturbations nocturnes, elle les roulait dans sa bouche comme de perverses friandises. C'était comme le porto. Elle n'avait jamais apprécié ce vin trop sucré, jusqu'au jour où elle en avait bu plus que de raison à Albufeira, en 1974, bras dessus bras dessous avec des soldats braillant dans la nuit d'été portugaise "O povo, unido...", les seuls militaires de l'histoire du monde à avoir eu l'idée d'une révolution joyeuse, les meilleurs ambassadeurs du porto, qu'elle aimait désormais.
Elle but son amant avec la même gourmandise. Il renversa la tête contre le dossier lorsqu'il jouit, et elle retrouva avec une émotion intacte sa violence de félin griffant son dos de marques qu'elle regarderait les jours suivants dans son miroir, avec un sourire...
Auteur:
Simpère Françoise
Années: 19?? - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: journaliste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Des désirs et des hommes
[
fantasmes
]
[
sexe
]
[
érotisme
]
gouvernement
L’obéissance étant une nourriture nécessaire à l’âme, quiconque en est définitivement privé est malade. Ainsi, toute collectivité régie par un chef souverain qui n’est comptable à personne se trouve entre les mains d’un malade.
C’est pourquoi, là où un homme est placé pour la vie à la tête de l’organisation sociale, il faut qu’il soit un symbole et non un chef, comme c’est le cas pour le roi d’Angleterre ; il faut aussi que les convenances limitent sa liberté plus étroitement que celle d’aucun homme du peuple. De cette manière, les chefs effectifs, quoique chefs, ont quelqu’un au-dessus d’eux ; d’autre part, ils peuvent, sans que la continuité soit rompue, se remplacer, et par suite recevoir chacun sa part d’indispensable obéissance.
Ceux qui soumettent des masses humaines par la contrainte et la cruauté les privent à la fois de deux nourritures vitales, liberté et obéissance ; car il n'est plus au pouvoir de ces masses d'accorder leur consentement intérieur à l'autorité qu'elles subissent. Ceux qui favorisent un état de choses où l'appât du gain soit le principal mobile enlèvent aux hommes l'obéissance, car le consentement qui en est le principe n'est pas une chose qui puisse se vendre.
Mille signes montrent que les hommes de notre époque étaient depuis longtemps affamés d'obéissance. Mais on en a profité pour leur donner l'esclavage.
Auteur:
Weil Simone
Années: 1909 - 1943
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: F
Profession et précisions: humaniste, professeur, écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
L'enracinement, Editions Gallimard, 1949, page 24
[
hiérarchie
]
[
ordre-désordre
]
[
abus
]
[
illégitimité
]
[
asservissement
]
discours scientifique
On dira que la fécondité d’une théorie est un critère objectif. Mais ce critère joue seulement parmi celles qui sont admises. Une théorie refusée par l’opinion collective du village des savants est forcément stérile, parce qu’on ne cherche pas à en tirer des développements. C’est surtout le cas pour la physique, où les moyens mêmes de recherche et de contrôle sont un monopole aux mains d’un milieu très fermé. Si les gens ne s'étaient pas engoués pour la théorie des quanta quand Planck la lança pour la première fois, et cela quoiqu'elle fût absurde – ou peut-être parce qu'elle l'était, car on était fatigué de la raison –, on n'aurait jamais su qu'elle était féconde. Au moment où l'on s'est engoué d'elle, on ne possédait aucune donnée permettant de prévoir qu'elle le serait. Ainsi il a y un processus darwinien dans la science. Les théories poussent comme au hasard, et il y a survivance des plus aptes. Une telle science peut être une forme de l’élan vital, mais non pas une forme de la recherche de la vérité.
Le grand public même ne peut pas ignorer, et n’ignore pas, que la science, comme tout produit d’une opinion collective, est soumise à la mode. Les savants lui parlent assez souvent de théories démodées. Ce serait un scandale, si nous n’étions pas trop abrutis pour être sensibles à aucun scandale. Comment peut-on porter un respect religieux à une chose soumise à la mode ?
Auteur:
Weil Simone
Années: 1909 - 1943
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: F
Profession et précisions: humaniste, professeur, écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
L'enracinement, Editions Gallimard, 1949, pages 325-326
[
arbitraire
]
[
sélection
]
[
enjeux humains
]
[
vérités éphémères
]
[
consensus irrationnel
]
spiritualité
Nous ne possédons rien au monde - car le hasard peut tout nous ôter - sinon le pouvoir de dire je. C'est cela qu'il faut donner à Dieu, c'est-à-dire détruire. Il n'y a absolument aucun autre acte libre qui nous soit permis, sinon la destruction du je.
Offrande : on ne peut pas offrir autre chose que le je, et tout ce qu'on nomme offrande n'est pas autre chose qu'une étiquette posée sur une revanche du je.
Rien au monde ne peut nous enlever le pouvoir de dire je. Rien, sauf l'extrême malheur. Rien n'est pire que l'extrême malheur qui du dehors détruit le je, puisque dès lors on ne peut plus le détruire soi-même. Qu'arrive-t-il à ceux dont le malheur a détruit du dehors le je ? On ne peut se représenter pour eux que l'anéantissement à la manière de la conception athée ou matérialiste.
Qu'ils aient perdu le je, cela ne veut pas dire qu'ils n'aient plus d'égoïsme. Au contraire. Certes, cela arrive quelquefois, quand il se produit un dévouement de chien. Mais d'autres fois l'être est au contraire réduit à l'égoïsme nu, végétatif. Un égoïsme sans je.
Pour peu qu'on ait commencé le processus de destruction du je, on peut empêcher qu'aucun malheur fasse du mal. Car le je n'est pas détruit par la pression extérieure sans une extrême révolte. Si on se refuse à cette révolte par amour pour Dieu, alors la destruction du je ne se produit pas du dehors, mais du dedans.
Auteur:
Weil Simone
Années: 1909 - 1943
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: F
Profession et précisions: humaniste, professeur, écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
La pesanteur et la grâce, p.35, Pocket-Agora no99
[
ego
]
[
abandon
]
antiquité romaine
Ainsi dans le culte de l'Empereur [romain], ce qui était divinisé, c'était l'institution de l'esclavage. Des millions d'esclaves rendaient un culte idolâtre à leur propriétaire.
C'est là ce qui a déterminé l'attitude des Romains en matière religieuse. On a dit qu'ils étaient tolérants. Ils toléraient en effet toutes les pratiques religieuses vides de contenu spirituel.
Il est probable qu’Hitler, s’il en avait la fantaisie, pourrait tolérer la théosophie sans danger. Les Romains pouvaient facilement tolérer le culte de Mithra, orientalisme truqué pour snobs et femmes oisives.
Il y avait deux exceptions à leur tolérance. D’abord ils ne pouvaient naturellement souffrir que qui que ce fût prétendît à un droit de propriété sur leurs esclaves. De là leur hostilité contre Jéhovah. Les Juifs étaient leur propriété et ne pouvaient pas avoir un autre propriétaire, humain ou divin. Il s’agissait simplement d’une contestation entre esclavagistes. Finalement les Romains, par souci de prestige et pour démontrer expérimentalement qu’ils étaient les maîtres, tuèrent presque dans sa totalité le bétail humain dont la propriété se trouvait contestée.
L’autre exception était relative à la vie spirituelle. Les Romains ne pouvaient rien tolérer qui fût riche en contenu spirituel. L’amour de Dieu est un feu dangereux dont le contact pouvait être funeste à leur misérable divinisation de l’esclavage. Aussi ont-ils impitoyablement détruit la vie spirituelle sous toutes ses formes. Ils ont très cruellement persécuté les Pythagoriciens et tous les philosophes affiliés à des traditions authentiques.
Auteur:
Weil Simone
Années: 1909 - 1943
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: F
Profession et précisions: humaniste, professeur, écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
L'enracinement, Editions Gallimard, 1949, pages 346-347
[
domination spirituelle
]
[
jalousie
]
[
sectes inoffensives
]
point Godwin
Il n’est pas au pouvoir d’un homme d’exclure absolument toute espèce de justice des fins qu’il assigne à ses actions. Les nazis eux-mêmes ne l’ont pas pu. Si c’était possible à des hommes, eux sans doute l’auraient pu.
(Soit dit en passant, leur conception de l’ordre juste qui doit en fin de compte résulter de leurs victoires repose sur la pensée que, pour tous ceux qui sont esclaves par nature, la servitude est la condition à la fois la plus juste et la plus heureuse. Or c’est là la pensée même d’Aristote, son grand argument pour l’apologie de l’esclavage. Saint Thomas, bien qu’il n’approuvât pas l’esclavage, regardait Aristote comme la plus grande autorité pour tous les sujets d’étude accessibles à la raison humaine, au nombre desquels la justice. Par suite, l’existence dans le christianisme contemporain d’un courant thomiste constitue un lien de complicité — parmi beaucoup d’autres, malheureusement — entre le camp nazi et le camp adverse. Car, bien que nous repoussions cette pensée d’Aristote, nous sommes forcément amenés dans notre ignorance à en accueillir d’autres qui ont été en lui la racine de celle-là. Un homme qui prend la peine d’élaborer une apologie de l’esclavage n’aime pas la justice. Le siècle où il vit n’y fait rien. Accepter comme ayant autorité la pensée d’un homme qui n’aime pas la justice, cela constitue une offense à la justice, inévitablement punie par la diminution du discernement. Si saint Thomas a commis cette offense, rien ne nous contraint à la répéter.)
Auteur:
Weil Simone
Années: 1909 - 1943
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: F
Profession et précisions: humaniste, professeur, écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
L'enracinement, Editions Gallimard, 1949, pages 306-307 - J'ai mis "point Godwin" parce qu'il me semble que faire des liens d'Aristote et de Thomas d'Aquin au nazisme est un peu anachronique, idéaliste à l'extrême, suramplifié. (Colimasson)
[
philosophie
]
[
catholicisme
]
[
critique
]
misère
Il est difficile d’être cru quand on ne décrit que des impressions. Pourtant on ne peut décrire autrement le malheur d’une condition humaine. Le malheur n’est fait que d’impressions. Les circonstances matérielles de la vie, aussi longtemps qu’il est à la rigueur possible d’y vivre, ne rendent pas à elles seules compte du malheur, car des circonstances équivalentes, attachées à d’autres sentiments, rendraient heureux. Ce sont les sentiments attachés aux circonstances d’une vie qui rendent heureux ou malheureux, mais ces sentiments ne sont pas arbitraires, ils ne sont pas imposés ou effacés par suggestion, ils ne peuvent être changés que par une transformation radicale des circonstances elles-mêmes. Pour les changer, il faut d’abord les connaître. Rien n’est plus difficile à connaître que le malheur ; il est toujours un mystère. Il est muet, comme disait un proverbe grec. Il faut être particulièrement préparé à l’analyse intérieure pour en saisir les vraies nuances et leurs causes, et ce n’est pas généralement le cas des malheureux. Même si on est préparé, le malheur même empêche cette activité de la pensée, et l’humiliation a toujours pour effet de créer des zones interdites où la pensée ne s’aventure pas et qui sont couvertes soit de silence soit de mensonge. Quand les malheureux se plaignent, ils se plaignent presque toujours à faux, sans évoquer leur véritable malheur ; et d’ailleurs, dans le cas du malheur profond et permanent, une très forte pudeur arrête les plaintes. Ainsi chaque condition malheureuse parmi les hommes crée une zone de silence où les êtres humains se trouvent enfermés comme dans une île.
Auteur:
Weil Simone
Années: 1909 - 1943
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: F
Profession et précisions: humaniste, professeur, écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
"La condition ouvrière", Journal d'usine, éditions Gallimard, 2002, pages 341-342
[
isolement
]
[
indicible
]
homme-animal
Depuis Aristote jusqu'à Descartes et de Descartes aux théories contemporaines de la notion d'instinct, les théories biologiques de la notion d'instinct, il y a vraiment une espèce de relation de thèse, antithèse, et de synthèse, le cartésianisme constituant l'antithèse de la théorie de l'Antiquité selon laquelle la réalité humaine et la réalité animale sont en continuité. Descartes affirme qu'elles ne sont pas en continuité. Finalement, la thèse contemporaine réaffirme à nouveau qu'elles sont en continuité, pas du tout par le renversement seulement du cartésianisme, mais en disant que ce qui est vrai de l'animal est vrai aussi de l'homme. Alors que les Anciens cherchaient à dire : ce qui est vrai de l'homme est vrai en quelque mesure de l'animal, surtout dans la mesure où il est un animal supérieur (c'est la théorie de la dégradation de Platon) ; après, le cartésianisme dit : ce qui est vrai de l'homme n'est vrai en aucune mesure de l'animal, l'animal fait partie de la res extensa, l'homme fait partie de la res cogitans, est défini par la res cogitans ; enfin, les thèses contemporaines consistent à dire : ce que nous découvrons au niveau de la vie instinctive, de la maturation, du développement comportemental dans la réalité animale, cela permet de penser aussi en une certaine mesure la réalité humaine, jusqu'à la vie sociale, qui existe en partie dans les groupements animaux et qui permet de penser certains types de relations, par exemple la relation d'ascendance-supériorité, dans l'espèce humaine. Il y a eu là un mouvement dialectique que nous essaierons de retracer.
Auteur:
Simondon Gilbert
Années: 1924 - 1989
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Deux leçons sur l'animal et l'homme, p. 62
[
philosophie
]
[
historique
]
[
mouvements contraires
]
chronos
La pensée humaine domine le temps et parcourt sans cesse rapidement le passé et l’avenir en franchissant n’importe quel intervalle ; mais celui qui travaille est soumis au temps à la manière de la matière inerte qui franchit un instant après l’autre. C’est par là surtout que le travail fait violence à la nature humaine. C’est pourquoi les travailleurs expriment la souffrance par l’expression "trouver le temps long".
Le consentement à la mort, quand la mort est présente et vue dans sa nudité, est un arrachement suprême, instantané, à ce que chacun appelle moi. Le consentement au travail est moins violent. Mais là où il est complet, il se renouvelle chaque matin tout au long d'une existence humaine, jour après jour, et chaque jour il dure jusqu'au soir, et cela recommence le lendemain, et cela se prolonge souvent jusqu'à la mort. Chaque matin le travailleur consent au travail pour ce jour-là et pour la vie tout entière. Il y consent qu'il soit triste ou gai, soucieux ou avide d'amusement, fatigué ou débordant d'énergie.
Immédiatement après le consentement à la mort, le consentement à la loi qui rend le travail indispensable à la conservation de la vie est l’acte le plus parfait d’obéissance qu’il soit donné à l’homme d’accomplir.
Dès lors les autres activités humaines, commandement des hommes, élaboration de plans techniques, art, science, philosophie, et ainsi de suite, sont toutes inférieures au travail physique en signification spirituelle.
Il est facile de définir la place que doit occuper le travail physique dans une vie sociale bien ordonnée. Il doit en être le centre spirituel.
Auteur:
Weil Simone
Années: 1909 - 1943
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: F
Profession et précisions: humaniste, professeur, écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
L'enracinement, Editions Gallimard, 1949, pages 379-380
[
ressenti
]
[
ennui
]
[
labeur continu
]
[
impersonnel
]
[
soumission
]
[
hiérarchie
]
[
éloge
]
[
naturel-surnaturel
]
[
acceptation
]
syndicalisme
Même là où les abus ne vont pas si loin, les délégués ont souvent tendance à accroître l’importance de leur rôle au delà de ce qui est utile. Ils recueillent presque indistinctement les réclamations légitimes ou absurdes, importantes ou infimes, ils harcèlent la maîtrise et la direction, souvent avec la menace du débrayage à la bouche, et créent chez les chefs, sur qui pèsent déjà lourdement les préoccupations purement techniques, un état nerveux intolérable. Il y a lieu d’ailleurs de se demander s’il s’agit seulement de maladresse, ou s’il n’y a pas là quelquefois une tactique consciente, comme semblerait l’indiquer une phrase prononcée un jour par un délégué ouvrier d’une autre région, qui se vantait de harceler son chef d’atelier tous les jours, sans répit, pour ne jamais lui laisser le loisir de reprendre le dessus. D’autre part, le pouvoir que possèdent les délégués a dès à présent créé une certaine séparation entre eux et les ouvriers du rang ; de leur part la camaraderie est mêlée d’une nuance très nette de condescendance, et souvent les ouvriers les traitent un peu comme des supérieurs hiérarchiques. Cette séparation est d’autant plus accentuée que les délégués négligent souvent de rendre compte de leurs démarches. Enfin, comme ils sont pratiquement irresponsables, du fait qu’ils sont élus pour un an, et comme ils usurpent en fait des fonctions proprement syndicales, ils en arrivent tout naturellement à dominer le syndicat. Ils ont la possibilité d’exercer sur les ouvriers syndiqués ou non une pression considérable, et c’est eux qui déterminent en fait l’action syndicale, du fait qu’ils peuvent à volonté provoquer des heurts, des conflits, des débrayages et presque des grèves.
Auteur:
Weil Simone
Années: 1909 - 1943
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: F
Profession et précisions: humaniste, professeur, écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
"La condition ouvrière", Journal d'usine, éditions Gallimard, 2002, pages 367-368
[
inconvénients
]
[
orgueil
]
[
dérives
]