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forme-matière
La matière reçoit la forme pour être constituée par elle comme être de telle espèce, air, feu, etc. L’intelligence, elle, ne reçoit pas la forme de cette manière, sans quoi l’opinion d’Empédocle serait vraie : que nous connaissons la terre par la terre et le feu par le feu. Mais la forme intelligible est dans l’intelligence selon la raison même de forme ; c’est ainsi, en effet, que l’intelligence la connaît. Ce mode de réception n’est donc pas celui de la matière, c’est celui de la substance immatérielle.
Auteur:
Saint Thomas d'Aquin
Années: 1225 - 1274
Epoque – Courant religieux: moyen âge
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe et théologien
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Somme théologique, I, Q.50, a.2
[
acte d'intellection
]
téléologie
Tous les êtres, en tendant vers leurs propres perfections, tendent vers Dieu en ce sens que toutes les perfections propres aux choses sont des similitudes de l’être divin, comme on l’a fait voir. Ainsi, parmi les êtres qui tendent vers Dieu, certains le connaissent en lui-même, et c’est le propre de la créature raisonnable. D’autres connaissent des participations de sa bonté, ce qui doit s’entendre même de la connaissance sensible. D’autres enfin ont un mouvement appétitif naturel sans connaissance, étant entraînés à leur fin par un acte qui les domine, et qui, lui, connaît.
Auteur:
Saint Thomas d'Aquin
Années: 1225 - 1274
Epoque – Courant religieux: moyen âge
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe et théologien
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Somme théologique, I, q.6, a.1
[
volonté
]
[
bien
]
christianisme
Nous ne pouvons parler des choses simples qu’à la manière des choses composées d’où nous tirons notre connaissance. C’est pourquoi, parlant de Dieu et voulant le signifier comme subsistant, nous employons des termes concrets, parce que notre expérience ne nous montre comme subsistants que des êtres composés ; quand, au contraire, nous voulons exprimer sa simplicité, nous employons des termes abstraits. Donc, si l’on dit que la déité ou la vie, ou quoi que ce soit de pareil, est en Dieu, ces expressions se rapportent non à une diversité dans le réel, en Dieu, mais à une diversité des représentations du réel dans notre esprit.
Auteur:
Saint Thomas d'Aquin
Années: 1225 - 1274
Epoque – Courant religieux: moyen âge
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe et théologien
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Somme théologique, I, q.3, a.3
[
restriction anthropomorphique
]
privatio boni
Nous l’avons dit, le mal implique l’absence de bien. Mais toute absence de bien ne s’appelle pas un mal. L’absence de bien peut en effet être prise soit comme négation pure, soit comme privation. Et l’absence de bien prise par manière de négation n’a pas raison de mal, sans quoi les choses qui n’existent d’aucune manière seraient des maux, et toute chose serait mauvaise du seul fait qu’elle n’a pas le bien d’une autre. Ainsi l’homme serait mauvais pour n’avoir pas l’agilité de la chèvre ou la force du lion. C’est lorsqu’elle est une privation que l’absence est appelée un mal : telle la privation de la vue, qu’on nomme cécité.
Auteur:
Saint Thomas d'Aquin
Années: 1225 - 1274
Epoque – Courant religieux: moyen âge
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe et théologien
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Somme théologique, I, Q.48, a.3
[
définition
]
[
distinction
]
[
bien-mal
]
ange
Qui plus est, si l’on considère la substance intellectuelle en elle-même, elle ne peut avoir aucune matière, quelle qu’elle soit. L’opération d’un être est en effet conforme au mode de sa substance. Or, l’acte d’intellection est une opération absolument immatérielle ; il suffit pour le comprendre de se rappeler quel est son objet, puisque c’est l’objet qui donne à un acte son espèce et sa nature. Une chose ne tombe sous l’acte d’intelligence que dans la mesure où elle est dégagée de la matière, car les formes qui sont dans la matière sont des formes individuelles, et l’intelligence ne les appréhende pas en tant que telles. Toute substance intellectuelle est donc absolument immatérielle.
Auteur:
Saint Thomas d'Aquin
Années: 1225 - 1274
Epoque – Courant religieux: moyen âge
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe et théologien
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Somme théologique, I, Q.50, a.2
[
forme-matière
]
[
abstraction
]
théologie de la création
Puisque Dieu est l’être même par son essence, il s’ensuit que l’être créé est son propre effet, tout comme l’ignition est l’effet du feu. Et cet effet, Dieu le produit dans les choses, non seulement quand elles reçoivent l’existence, mais tant qu’elles la conservent. […] Aussi longtemps donc qu’une chose existe, aussi longtemps Dieu est présent à son être ; or l’être c’est ce qu’une chose a de plus intime, c’est ce qui réside le plus profondément en elle, puisqu’il est la forme de tout ce qu’elle renferme. Donc Dieu est en toute chose, et intimement […] Dieu agit en toute chose immédiatement. Rien donc n’est distant de Lui, puisque rien n’existe s’il n’a Dieu en soi.
Auteur:
Saint Thomas d'Aquin
Années: 1225 - 1274
Epoque – Courant religieux: moyen âge
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe et théologien
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Somme théologique, I, Q. 8, A.1.
[
christianisme
]
[
immanence-transcendance divine
]
théologie chrétienne
Nous avons dit que la doctrine sacrée, sans cesser d’être une, s’étend à des objets qui appartiennent à des sciences philosophiques différentes, à cause de l’unité de point de vue qui lui fait envisager toutes choses comme connaissables dans la lumière divine. Il se peut donc bien que, parmi les sciences philosophiques, les unes soient spéculatives et d’autres pratiques ; mais la doctrine sacrée, pour sa part, sera l’une et l’autre, de même que Dieu, par une même science, se connaît et connaît ses œuvres.
Toutefois la science sacrée est plus spéculative que pratique, car elle concerne plus les choses divines que les actes humains n’envisageant ceux-ci que comme moyens pour parvenir à la pleine connaissance de Dieu, en laquelle consiste l’éternelle béatitude.
Auteur:
Saint Thomas d'Aquin
Années: 1225 - 1274
Epoque – Courant religieux: moyen âge
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe et théologien
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Somme théologique, I, q.1, a.4
[
transcendante
]
[
implication
]
[
but
]
[
caractère
]
théologie chrétienne
A coup sûr la doctrine sacrée est une science. Mais, parmi les sciences, il en est de deux espèces. Certaines s’appuient sur des principes connus par la lumière naturelle de l’intelligence : telles l’arithmétique, la géométrie, etc. D’autres procèdent de principes qui sont connus à la lumière d’une science supérieure : comme la perspective à partir de principes reconnus en géométrie, et la musique à partir de principes connus par l’arithmétique. Et c’est de cette façon que la doctrine sacrée est une science. Elle procède en effet de principes connus à la lumière d’une science de Dieu et des bienheureux. Et comme la musique fait confiance aux principes qui lui sont livrés par l’arithmétique, ainsi la doctrine sacrée accorde foi aux principes révélés par Dieu.
Auteur:
Saint Thomas d'Aquin
Années: 1225 - 1274
Epoque – Courant religieux: moyen âge
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe et théologien
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Somme théologique, I, q.1, a.2
[
inspiration divine
]
[
naturel-surnaturel
]
[
différence
]
privatio boni
Dans une opposition, un terme est connu par l’autre, comme les ténèbres par la lumière. Pour savoir ce que c’est que le mal, il faut donc utiliser la notion de bien. Or, nous avons établi plus haut que le bien est tout ce qui est désirable. Ainsi, du fait que toute nature désire son être et sa perfection, il résulte que l’être et la perfection de toute nature a raison de bien. Il est donc impossible que le mal signifie un certain être, ou une certaine nature de forme. Le terme de mal désigne donc une certaine absence de bien. Voilà pourquoi l’on dit du mal qu’il n’est "ni un existant, ni un bien" ; car l’être, comme tel, étant un bien, on ne peut nier l’un sans l’autre.
Auteur:
Saint Thomas d'Aquin
Années: 1225 - 1274
Epoque – Courant religieux: moyen âge
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe et théologien
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Somme théologique, I, Q.48, a.1
[
bien-mal
]
[
définition
]
[
métaphysique
]
souvenir
Règles concernant la mémoire :
- 1. "Nous devons trouver des simulacres appropriés pour les choses dont on veut se rappeler; ces simulacres ne doivent pas être trop familiers, car, comme nous nous étonnons plus facilement des choses habituelles, l'âme est occupées par elles d'une façon plus forte et plus véhémente".
- 2. "il faut ordonner les choses dont on veut se souvenir, pour pouvoir, à partir d'un point dont on se souvient, passer facilement au point suivant."
- 3. "il faut prendre le temps d'examiner soigneusement ce dont on veut se souvenir et y porter un vif intérêt: car ce qui s'imprime dans l'âme avec force s'échappe moins facilement."
- 4. il faut méditer souvent sur les choses que l'on veut retenir.
Auteur:
Saint Thomas d'Aquin
Années: 1225 - 1274
Epoque – Courant religieux: moyen âge
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe et théologien
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Disciple d'Albert le Grand, avait une mémoire exceptionnelle. Dans : Summa Theologia
[
conservation
]