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homme-végétal

L’homme qui murmurait à l’oreille des ceps de vigne

Joël Sternheimer, physicien dont le seul tort est peut-être d'avoir été un peu en avance sur son temps, a mis à jour la grande partition biologique de la nature.

Tel un Champollion musicien, il a décrypté les hiéroglyphes du vivant, en trouvant la mélodie de chacune des petites briques qui constituent la matière. Il a ainsi tracé le plus doux des chemins pour communiquer avec la nature. Les plantes vont être son terrain d'expérimentation idéal. En effet, chaque fleur est un laboratoire chimique qui travaille 24 heures sur 24.

Au premier rayon du soleil, des capteurs thermiques donnent le signal à la plante de produire la protéine de croissance. Dès la nuit venue, la température chute, c'est au tour de la protéine qui inhibe la croissance de s'activer, on la nomme le " complexe du soir ". Sans elle, la plante ne cesserait de pousser et s'écroulerait sous son propre poids. La nature exerce ainsi un arbitrage parfait entre agent stimulant et répresseur. Sans cette régulation, il n'y aurait que des créatures monstrueuses.

Sternheimer, grâce à la loi de De Broglie, a trouvé la fréquence de vibration des acides aminés en rapport à leur masse. Il la ramène par un jeu de proportion dans le champ que l'horaire humain entend, et nous livre ainsi la partition secrète du monde vivant. En jouant la mélodie d'une protéine, il se rend compte qu'il la stimule. En stimulant les protéines responsables de la croissance d'une plante, il contribue à accélérer cette croissance. En jouant la mélodie de la protéine qui inhibe la croissance, il inhibe la plante.

Le pouvoir de Sternheimer est désormais celui d'un démurge, d'un créateur de monde. Il devient le joueur de flûte de Hamelin qui exerce son charme sur les rats pour en débarrasser la ville, puis sur les enfants pour se venger de ne pas avoir été rétribué.

La manipulation du vivant, même par la musique, pose un problème éthique majeur. Est-ce ce problème qui va détourner la communauté scientifique de ce qui pourrait être une formidable avancée dans le monde de la santé ? Si l'intervention musicale n'est pas cadrée, il suffit de jouer une petite mélodie apparemment anodine pour déclencher un dérèglement hormonal majeur chez celui qui l'écoute.

Mais au bout de cette hypothèse, il y a le soin par le son. Plus besoin de chimie pour stimuler une défense immunitaire, plus besoin de pilules pour produire des enzymes, ni d'injections pour inhiber une protéine qui fait des ravages dans le corps d'un patient. En attendant ce moment, certes utopique, Sternheimer va se servir des plantes. Ou plutôt, les plantes vont lui servir de cobaye.



 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.radiofrance.fr/ - 17 juillet 2023

[ cycle circadien ] [ résonances ] [ génodique ] [ phytoneurologie ] [ électrophysiologie ]

 

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sciences

Le plus ancien village d'agriculteurs de toutes les îles méditerranéennes vient d'être découvert à Chypre par une équipe d'archéologues français impliquant notamment le CNRS, le Muséum national d'Histoire naturelle, l'INRAP, l'EHESS et l'Université de Toulouse II, le Mirail. On pensait jusqu'à présent qu'en raison de son insularité, Chypre avait été atteinte par les premières sociétés agricoles néolithiques, mille ans après la naissance de l'agriculture au Proche-Orient (aux alentours de 9 500/9 400 avant J-C). La découverte de Klimonas, village daté de presque 9000 ans avant J.-C, prouve au contraire que ces premières sociétés agricoles ont migré peu de temps après les débuts de l'agriculture depuis le continent proche-oriental. Elles ont apporté à Chypre le blé, mais aussi des chiens et des chats. Ces résultats illustrent aussi la maîtrise précoce de la navigation de ces populations. Ils sont publiés par la revue Proceedings of the National Academy of Science (PNAS).
Les villageois sédentaires du Néolithique ancien ont commencé à cultiver des céréales sauvages au Proche-Orient, aux alentours de 9 500 av. J.-C. De récentes découvertes ont montré que l'île de Chypre était alors fréquentée par des groupes humains, mais les premières traces attestant de la culture des céréales et de la construction de villages n'étaient jusqu'à présent pas antérieures à 8 400 av. J.-C. Les résultats récents des fouilles archéologiques de Klimonas démontrent que de véritables communautés villageoises étaient installées à Chypre entre 9 100 et 8 600 ans avant J-C. En effet, les archéologues ont trouvé sur le site les restes d'un bâtiment collectif en terre crue de 10 mètres de diamètre, semi-enterré, qui devait servir à rassembler les récoltes communes et autour duquel se regroupaient des constructions domestiques. A l'intérieur, les archéologues ont mis au jour quelques offrandes votives comme des flèches en silex ou des perles de pierre verte. Des restes très abondants d'objets (éclats de silex, outils en pierre, parures de coquillages...) ont été également découverts dans ce village. Ces outils de pierre et les constructions fabriquées par ces villageois ressemblent à ceux que l'on trouve sur les sites néolithiques contemporains du proche continent. Des restes de graines carbonisées de plantes locales et de céréales introduites depuis les côtes levantines (comme "l'amidonnier", l'un des premiers blés introduits du Proche-Orient) ont été également retrouvés à Klimonas.
L'analyse des ossements retrouvés sur le site permet de savoir que la viande consommée par ces populations provenait de la chasse d'un petit sanglier chypriote indigène (seul grand gibier présent sur l'île à cette époque) et que des chats et des petits chiens domestiques avaient été introduits depuis le continent. Ces découvertes montrent que ces premières sociétés agricoles ont migré depuis le continent peu après les débuts de l'agriculture et ces déplacements à grande distance au tout début du Néolithique témoignent de leur maîtrise de la navigation.
Le site de Klimonas est fouillé jusqu'à la fin du mois de mai 2012 et fera l'objet d'une nouvelle campagne de fouilles en 2013. Ces travaux impliquant plusieurs laboratoires de recherche (1) ont été financés par le CNRS, le projet européen Le CHE, le Muséum national d'Histoire naturelle, l'INRAP, le ministère des Affaires étrangères et européennes et l'Ecole française d'Athènes.

Auteur: Internet

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[ historique ] [ être humain ]

 

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pesanteur

Gravité quantique : les singularités de l’espace-temps font de la résistance

Introduction

La question des singularités de l’espace-temps — ces points où les lois de la physique semblent s’effondrer, au cœur des trous noirs ou à l’origine du Big Bang — demeure l’un des mystères majeurs de la physique moderne. Malgré les avancées en gravité quantique, ces singularités persistent, interrogeant la cohérence même de notre compréhension de l’Univers.

La genèse des singularités

- Relativité générale : Selon Einstein, la matière courbe l’espace-temps, et une concentration extrême de matière conduit à une courbure infinie, c’est-à-dire une singularité.

- Limites de la théorie : La plupart des physiciens considèrent ces singularités comme des artefacts mathématiques, révélant les limites de la relativité générale et la nécessité d’une théorie plus fondamentale, la gravité quantique.

Les grandes étapes théoriques

- Roger Penrose (1965) : Il démontre que les singularités sont inévitables dès qu’une " surface piégée " apparaît, indépendamment de la symétrie du système. Sa démonstration repose sur deux hypothèses : la formation de surfaces piégées et l’attractivité universelle de la gravité.

- Stephen Hawking : Il étend l’argument à l’origine de l’Univers, montrant que le Big Bang est lui aussi une singularité.

- Aron Wall (2010) : En introduisant les effets quantiques (énergies négatives, deuxième loi généralisée de l’entropie), il montre que même en tenant compte de la physique quantique, les singularités subsistent.

- Raphael Bousso (2025) : Il va plus loin en considérant un espace-temps qui réagit à la matière quantique, prouvant que les singularités persistent même dans ce contexte semi-classique.

Les couches de l’oignon : vers la gravité quantique

- Approche classique : Penrose travaille dans un cadre purement classique, ignorant les effets quantiques.

- Approche semi-classique : Wall et Bousso introduisent progressivement les effets quantiques, mais les singularités résistent.

- Vers une théorie complète : Les physiciens espèrent qu’une théorie pleinement quantique de la gravité éliminerait ces singularités, mais aucune formulation définitive n’existe à ce jour.

Les alternatives et débats

- Scénarios de rebond cosmique : Certains théoriciens envisagent que l’Univers ait connu un « grand rebond » plutôt qu’une singularité initiale, mais ces modèles doivent composer avec les nouveaux théorèmes qui renforcent la nécessité des singularités.

- Nature de la singularité : Peut-être qu’une théorie fondamentale ne supprimerait pas les singularités mais les « démystifierait », en modifiant radicalement le langage et les concepts nécessaires pour les décrire.

Expériences et perspectives

- Tests expérimentaux : Bien que longtemps jugée impossible à tester, la nature quantique de l’espace-temps pourrait être explorée dans les années à venir grâce à des expériences de laboratoire innovantes.

- Conséquences philosophiques : Si la notion de temps ou d’espace cesse d’avoir un sens à la singularité, il faudra inventer de nouveaux concepts pour décrire ce qui s’y passe réellement.

Conclusion

Les singularités de l’espace-temps demeurent des énigmes indomptées, résistant aux tentatives d’unification de la relativité générale et de la physique quantique. Elles tracent les frontières de notre savoir, invitant à repenser les fondements mêmes de la réalité physique et à poursuivre la quête d’une théorie ultime, où l’espace, le temps et la causalité pourraient perdre leur signification familière.

 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.pourlascience.fr/sd/physique-theorique/gravite-quantique-les-singularites-de-l-espace-temps-font-de-la-resistance-27834.php - Charlie Wood, 2 juillet 2025. Synthèse de perplexity.ai

[ infra-monde ] [ théorie du tout ] [ intégration ] [ fusion ]

 

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nanomatériau

Ne l'appelez pas graphène, appelez-le "goldène" : il s'agit du nouveau matériau obtenu grâce à une technique de forge japonaise particulière

Un nouveau matériau, baptisé "goldène", vient d'être créé par des chercheurs suédois. Combinant la structure du graphène avec de l'or, cette découverte fortuite, issue d'une technique ancestrale de forge japonaise, ouvre de nouvelles perspectives dans divers domaines tels que l'environnement et l'énergie.

Le goldène, découverte fortuite grâce à une technique de forge japonaise

Le graphène, longtemps présenté comme le matériau du futur, n'a pas encore tenu toutes ses promesses. Malgré des applications prometteuses, notamment dans le domaine des haut-parleurs, son potentiel semble s'être quelque peu érodé. Mais le principe de base reste intéressant, et des chercheurs de l'Université de Linköping , en Suède, ont réussi à combiner la structure du graphène avec de l'or, donnant naissance à un nouveau matériau : le goldène.

Le goldène, contraction des mots anglais "gold" (or) et "graphene" (graphène), partage une structure similaire à celle du graphène, cette substance composée de fines couches d'atomes de carbone pur disposées en hexagones. Réputé pour sa résistance, sa flexibilité, sa transparence et sa légèreté, le graphène trouve un écho doré dans le goldène, où les atomes de carbone sont remplacés par des atomes d'or.

L'obtention du goldène est le fruit d'une coïncidence. Les chercheurs suédois travaillaient initialement sur un matériau tridimensionnel où l'or était incrusté entre des couches de titane et de carbone, destiné à d'autres applications. En exposant ce matériau à de hautes températures, ils ont constaté que la couche de silicium était remplacée par de l'or au sein du matériau de base, un phénomène appelé intercalation.

L'étape suivante consistait à extraire cette fine couche d'or. Pour cela, les chercheurs ont fait appel à une technique ancestrale de la forge japonaise : le réactif de Murakami. Ce composant, utilisé depuis des siècles pour éliminer les résidus de carbone et modifier la couleur de l'acier, a permis de graver le matériau et d'isoler la couche d'or.

Un procédé délicat et prometteur

Le processus de gravure, réalisé dans l'obscurité pour éviter la dissolution de l'or, a nécessité de nombreux ajustements. Les chercheurs ont dû jouer sur la concentration du réactif et la durée du processus pour obtenir des résultats satisfaisants. L'ajout d'un tensioactif a ensuite permis de stabiliser les fines couches d'or obtenues, formant une solution comparable à des flocons de maïs dans du lait.

Les applications potentielles du goldène sont multiples. Sa structure atomique unique pourrait être exploitée dans la conversion du dioxyde de carbone, la catalyse de l'hydrogène et la purification de l'eau. De plus, le goldène pourrait permettre de réduire la quantité d'or nécessaire dans les applications actuelles, un avantage non négligeable compte tenu du coût élevé de ce métal précieux.

Bien que les recherches soient encore à un stade précoce, le goldène ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine des matériaux. Ses propriétés uniques pourraient révolutionner des secteurs aussi variés que l'environnement, l'énergie ou l'électronique. Reste à voir si le goldène saura, à l'instar de son cousin le graphène, susciter l'engouement et transformer les promesses en réalités concrètes.

Auteur: Internet

Info: https://www.jeuxvideo.com/ - nicoln, 21 05 2024

[ aurum ]

 

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éthologie

Des chercheurs font une découverte fascinante sur les cachalotsDes recherches récentes menées sur les cachalots par une équipe de l’Université Dalhousie, au Canada, ont révélé des aspects fascinants de la vie sociale complexe de ces mammifères marins. Ces découvertes soulignent en effet la présence de clans matrilinéaires qui mettent en lumière un niveau élevé d’organisation sociale et de communication spécifique au sein de ces groupes.

Une communication par codas

Les cachalots, ces majestueux géants des océans, sont parmi les plus grands prédateurs marins de la planète. Caractérisés par leurs têtes massives et leur corps élancé, ces cétacés mystérieux détiennent plusieurs records marins, dont celui du plus grand cerveau de tous les êtres vivants. Ces mammifères marins, qui se distinguent par leur longue dentition, ont un régime alimentaire principalement composé de calmars géants. Pour les chasser, ils peuvent ainsi plonger à des profondeurs vertigineuses, pouvant parfois dépasser les 2 000 mètres.

En ce qui concerne la communication, nous savons que les cachalots communiquent par codas. Il s’agit de séquences de clics distinctives. Cependant, l’ampleur de leur signification sociale et culturelle n’était pas encore bien comprise. Dans le but d’en apprendre davantage, une équipe canadienne s’est donc appuyée sur des années d’observations et l’utilisation de microphones sous-marins pour enregistrer les séquences de clics émis par ces animaux. Les résultats de l’analyse de ces signaux sonores ont finalement révélé une structure sociale beaucoup plus complexe que suggéré auparavant.

Des clans de cachalots bien définis

L’une des découvertes majeures concerne la formation de clans matrilinéaires constitués d’environ dix femelles et de leur progéniture. Ces unités familiales forment ensuite des clans plus vastes, comptant parfois jusqu’à 20 000 membres. Les chercheurs ont identifié au total sept clans distincts dans l’océan Pacifique, totalisant environ 300 000 baleines.

À l’intérieur de ces clans, les cachalots interagissent de manière complexe et se soutiennent mutuellement, participant à l’éducation des jeunes et se défendant contre les attaques d’orques, un comportement illustrant une forme de coopération sociale remarquable. Dans ces groupes, les mâles joueraient par ailleurs davantage un rôle périphérique, semblant servir principalement à la reproduction.

Un aspect particulièrement intrigant de ces observations est le fait que chaque clan possède son propre dialecte coda distinct, bien que tous les cachalots du Pacifique communiquent globalement dans une même langue. Cette diversité linguistique souligne l’existence de cultures spécifiques à chaque clan. Les chercheurs ont également observé que bien que les territoires puissent se chevaucher, les cachalots ne semblent pas interagir avec ceux d’autres clans.

L’importance des codas dans la transmission culturelle

Les codas ne se limitent pas à de simples outils de communication; ils jouent également un rôle clé dans la transmission de connaissances et de comportements entre générations. Ces clics rythmiques permettent aux cachalots de partager des informations essentielles, comme les meilleures zones de chasse ou les stratégies pour éviter les prédateurs. Les jeunes apprennent ainsi les traditions de leur clan dès leur plus jeune âge, un processus comparable à la transmission culturelle chez les humains. Ces découvertes renforcent l’idée que les cachalots, loin d’être de simples animaux instinctifs, sont des êtres dotés d’une intelligence sociale et culturelle impressionnante, façonnée par des millions d’années d’évolution. 



 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Brice Louvet, 19 novembre 2024. Source : Royal Society Open Science.

[ Physeter macrocephalus ] [ grégarisme mammifère ]

 

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infra-monde

Vitesse époustouflante de l’intrication quantique mesurée pour la première fois

La récente mesure de l’intrication quantique en attosecondes pourrait transformer notre compréhension de la physique et révolutionner le cryptage. 

La physique quantique continue de nous étonner en bousculant nos idées sur le monde minuscule. Une étude toute récente a permis de mesurer, pour la première fois, la rapidité à laquelle se déclenche l’intrication quantique, un phénomène qu’on croyait jusque-là immédiat. Cette recherche, publiée dans le prestigieux journal Physical Review Letters, ouvre la porte à de belles avancées dans le domaine du cryptage et du calcul quantiques.

Mesure en attosecondes : une nouvelle ère de précision

Les prouesses technologiques actuelles nous donnent accès à des phénomènes qui semblaient inaccessibles. Les attosecondes ont un rôle très important dans cette avancée. Pour vous donner une idée, la lumière parcourt seulement l’épaisseur d’un cheveu humain en une attoseconde. Ces mesures ultra-précises permettent de suivre le mouvement des électrons et de mieux comprendre les dynamiques électroniques à l’échelle quantique.

Intrication quantique : un lien mystérieux entre particules

L’intrication quantique, c’est fascinant : deux particules semblent être connectées, même lorsqu’elles se retrouvent à des kilomètres l’une de l’autre, un principe fondamental de la téléportation quantique. Le Prof. Joachim Burgdörfer explique, " on pourrait dire que les particules n’ont pas de propriétés individuelles ; elles n’ont que des propriétés communes ". Dans cette étude, menée par Prof. Joachim Burgdörfer et Prof. Iva Březinová, on explore comment les particules deviennent intriquées grâce à des lasers à haute fréquence qui frappent des atomes, éjectant ainsi un électron et l’intriquant avec un deuxième.

Méthodes et résultats : zoom sur l’invisible

Pour mener à bien cette recherche, les scientifiques ont recours à des techniques de pointe comme le streaking attoseconde et la reconstruction du battement attoseconde par interférence de transitions à deux photons (RABBIT). Ces méthodes permettent d’accéder aux observables phares de la physique attoseconde, notamment le " temps zéro " de la photoionisation. Dans l’expérience, l’intrication entre électrons apparaît sur des échelles de temps extrêmement brèves, avec une différence moyenne d’environ 232 attosecondes entre eux.

Perspectives et applications à venir

Les retombées possibles de ces découvertes sont nombreuses. Mieux comprendre l’intrication pourrait booster les technologies de demain, notamment pour le transfert sécurisé de données via le cryptage quantique. Le Prof. Iva Březinová précise, " nous cherchons à savoir comment cette intrication se met en place dès le départ et quels phénomènes physiques s’en mêlent sur des échelles de temps ultra-courtes ". L’étude montre aussi que les comportements quantiques ne sont pas simplement immédiats, ouvrant la voie à de nouvelles techniques pour manipuler et mesurer les états intriqués.

À venir : explorer plus en profondeur

Les chercheurs ne comptent pas en rester là et préparent déjà la suite pour approfondir leurs découvertes. Ils discutent actuellement avec plusieurs équipes scientifiques pour confirmer ces intrications ultra-rapides et étudier leurs applications concrètes dans divers secteurs technologiques. Par exemple, l’étude sur l’hélium utilise une solution numérique complète de l’équation de Schrödinger dépendante du temps pour analyser la cohérence interélectronique, stimulée par un champ ultraviolet extrême.

Chaque nouvelle découverte fascinante dans cet univers fascinant alimente notre envie de percer les secrets du monde quantique.



 



 

Auteur: Internet

Info: Armées.com, 16 avril 2025

[ hautes féquences ] [ vibratoire ]

 

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sagesse

Un jour, un vieux professeur fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Debout devant ce groupe d'élite, le vieux prof les regarda un à un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience".
Du dessous de la table, il sortit un immense pot "Mason" de un gallon qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit une douzaine de cailloux de la grosseur approximative d'une balle de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : Est-ce que le pot est plein? Tous lui répondirent "oui".
Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment? Alors, il se pencha de nouveau et ressortit avec un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux... jusqu'au fond du pot. Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : Est-ce que le pot est plein? Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L'un d'eux répondit : "probablement pas". Bien ! Répondit le vieux prof.
Il se pencha de nouveau et, cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla emplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : Est-ce que le pot est plein? Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent : "Non".
Bien! Répondit le vieux prof. Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord. Il leva les yeux vers son groupe et demanda : "Quelle grande vérité nous démontre cette expérience?" Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit : "cela démontre que même lorsqu'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire".
"Non" répondit le vieux prof, ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : "si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous ensuite".
Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ses propos.
Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux dans votre vie?... votre santé?... votre famille?... vos amis?... ou, toute autre chose?... Ce qui est important, c'est de mettre ses gros cailloux en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir... SA VIE.
Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps à consacrer aux éléments importants de sa vie.
Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question :
Quels sont les gros cailloux dans ma vie? Ensuite, mettez-les en premier dans votre pratique.
D'un geste amical de la main, le vieux prof quitta la salle.

Auteur: Internet

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[ leçon ] [ fable ]

 

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empathie

Olivier Collignon et ses collègues ont démontré que les femmes étaient supérieures aux hommes dans le traitement des informations émotionnelles émanant de sources auditives, visuelles et audio-visuelles. Les émotions à l'étude étaient la peur et le dégoût.
Pour cette étude, des modèles vivants, soit des acteurs et des actrices, ont été utilisés pour simuler la peur et le dégoût, plutôt que de simples photographies. "Les mouvements faciaux jouent un rôle important dans la perception de l'intensité d'une émotion et stimule différemment les zones du cerveau impliquées dans le traitement de ces informations", explique Collignon, chercheur à l'Institut de neuroscience à l'Université catholique de Louvain en Belgique. L'étude a aussi mis l'accent sur l'utilisation de stimuli bimodaux: une expression faciale animée jumelée à une voix non verbale.
L'équipe de chercheurs a demandé aux participants de l'étude, 23 femmes et 23 hommes âgés de 18 à 43 ans sans problèmes neurologiques ou psychiatriques, d'identifier l'émotion de la peur et du dégoût le plus rapidement possible par la présentation d'un stimulus auditif, d'un stimulus visuel, d'un stimulus audio-visuel congruent et, finalement, d'un stimulus audio-visuel non congruent, par exemple un visage de peur jumelé à une voix de dégoût, et vice versa. Les femmes différencient plus facilement le dégoût de la peur.
Non seulement les femmes traitent plus efficacement l'information émotionnelle uni sensorielle (expression faciale ou voix), mais sont aussi plus efficaces pour traiter l'intégration de la voix et de l'expression faciale.
Les émotions de la peur et du dégoût ont été privilégiées dans cette étude, car elles ont des fonctions de prévention dans les situations menaçantes et sont donc liées à la survie de l'espèce humaine.
Ces études inter sexes sont nécessaires pour aider les chercheurs à mieux comprendre les maladies mentales qui ont une composante inter genre importante, c'est-à-dire qui affectent différemment les hommes et les femmes. Par exemple l'autisme affecte beaucoup plus d'hommes que de femmes et une de ces caractéristiques est la difficulté à reconnaître l'expression des émotions.
Les chercheurs Baron et Cohen ont mis de l'avant en 2002 une théorie provocante selon laquelle l'autisme pourrait être l'exacerbation du cerveau masculin. Ils ont suggéré que l'autisme et le syndrome d'Asperger seraient l'extrême pathologique du comportement cognitif et interpersonnel mâle, caractérisé par une capacité d'empathie plus limitée et une systématisation accrue. "Nos résultats de recherche démontrant que les hommes identifient et expriment les émotions moins efficacement, renforcent, du moins en partie, cette théorie", reconnaît Olivier Collignon.
Les femmes sont-elles programmées ainsi dès la naissance ou est-ce le résultat de l'expérience de vie? Le fait que certaines différences soient décelables très tôt chez l'enfant alors que les expériences de socialisation sont peu nombreuses laisse croire que la biologie joue un rôle. La psychologie de l'évolution propose comme hypothèse que la femme est dotée de cette disposition biologique à traiter plus efficacement l'information émotionnelle en tant que mère prodiguant les soins aux nouveau-nés et aux enfants en bas âge: elle peut ainsi décoder rapidement la détresse d'un enfant qui ne parle pas encore ou d'un adulte menaçant, augmentant les chances de survie de sa progéniture. "Cela ne doit pas occulter le rôle important de la culture et de la socialisation dans cette différence inter genre", prévient cependant Olivier Collignon.

Auteur: Internet

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[ psychose ] [ femmes-hommes ]

 

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physique photonique

Quantifier la quantification :  projet mathématique "d'une immense beauté".

Les chercheurs mettent au point une méthode pour déterminer le degré de quantification de l'état d'un système.

Tout grand objet : balle de base-ball, véhicule, planètes, etc, se comporte conformément aux lois classiques de la mécanique formulées par Sir Isaac Newton. Les petits, comme les atomes et les particules subatomiques, sont régis par la mécanique quantique, où un objet peut se comporter à la fois comme une onde et comme une particule.

La frontière entre le domaine classique et le domaine quantique a toujours été d'un grand intérêt. Les recherches rapportées dans AVS Quantum Science par AIP Publishing, examinent la question quant à savoir ce qui fait qu'une chose est "plus quantique" qu'une autre. Existe-t-il un moyen de caractériser la "quanticité" ? Les auteurs indiquent qu'ils ont trouvé une approche pour le faire.

Le degré de quanticité est important pour des applications telles que l'informatique et la détection quantiques, qui offrent des avantages que l'on ne trouve pas dans leurs équivalents classiques. Pour comprendre ces avantages, il faut à son tour comprendre le degré de quanticité des systèmes physiques concernés.

Plutôt que proposer une échelle dont les valeurs seraient associées au degré de quanticité, les auteurs de cette étude examinent les extrêmes, à savoir quels sont les états les plus, ou les moins... quantiques. Selon l'auteur Luis Sanchez-Soto, l'idée de cette étude est venue d'une question posée lors d'une réunion scientifique.

"Je donnais un séminaire sur ce sujet lorsque quelqu'un m'a posé la question suivante : 'Vous, les gars de l'optique quantique, vous parlez toujours des états les plus classiques, mais qu'en est-il des états les plus quantiques?'", 

On a compris depuis longtemps que les états dits cohérents peuvent être décrits comme quasi-classiques. Ils se produisent, par exemple, dans un laser, où la lumière provenant de plusieurs sources de photons est en phase, par conséquence dans un état très peu quantique.

Un tel système quantique peut être représenté mathématiquement par des points, plus ou moins nombreux, que l'on répartit sur une sphère, souvent en les intriquant sur spectre de couleurs pour avoir une meilleure représentation de ce qu'on appelle en général "constellation de Majorana". Pour les états cohérents, la constellation est simplement un point unique. Par conséquent ceux qui sont les plus quantiques présentent des configurations plus riches/nombreuses qui recouvrent plus richement la sphère. Les sphères pouvant être modélisées de plusieurs manières : par un simple cercle où sont disposés les "points quantiques", via les répartitions de couleurs, voire en usant de ces point de polarités pour transformer chaque sphère en un polyèdre plus ou moins complexe. 

Les chercheurs, après avoir examiné plusieurs autres approches de scientifiques ayant exploré les quanta, et en prenant en compte la constellation de Majorana pour chacune d'entre elles, s'étaient sont alors demandés comment répartir au mieux, ou le plus uniformément, l'ensemble des points sur une sphère dans le cadre de cette approche. 

C'est ainsi que Sanchez-Soto et ses collègues, en abordant la quanticité sous cet aspect, ont réalisé qu'il s'agissait d'un projet mathématique non seulement utile, mais "d'une immense beauté".

Auteur: Internet

Info: https://www.newswise.com. 12 nov 2020

[ électrons ]

 

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biophysique

Ces scientifiques viennent de prouver que l'on émet tous une lueur fantomatique jusqu'à notre mort 

Une équipe canadienne a capté la trace lumineuse invisible que produisent tous les êtres vivants. Une lueur réelle, issue des cellules, qui disparaît presque instantanément au moment du décès.

Une lumière imperceptible qui signe le vivant

Elle est invisible à l’œil nu, mais bien réelle. Une équipe de chercheurs de l’université de Calgary, au Canada, vient de démontrer que tous les êtres vivants émettent une faible lumière, comme une sorte de lueur fantomatique, qui s’éteint lorsque la mort survient. Ce phénomène, connu sous le nom d’ultraweak photon emission (UPE), n’a rien de mystique : il s’agit d’une émission de photons - les particules de lumière - produite naturellement par les cellules au cours des réactions chimiques qui permettent de générer de l’énergie.

Dans toutes les formes de vie, le métabolisme oxydatif - ce processus qui brûle du sucre avec de l’oxygène - libère de minuscules quantités de lumière. Mais cette émission est si faible qu’elle échappe à nos sens, et même à la plupart des instruments scientifiques. Grâce à des caméras capables de détecter un seul photon, les chercheurs ont réussi à la capter, dans une expérience menée sur des souris.

Les animaux ont été placés dans des boîtes obscures à température stable. Deux clichés à longue exposition ont été pris : l’un alors que la souris était vivante, l’autre juste après sa mort. Sur la première image, des points lumineux apparaissent sur tout le corps, plus intenses au niveau des organes, de la tête et des pattes. Sur la seconde, ces lueurs se sont presque toutes éteintes. L’équipe conclut que cette lumière est directement liée à l’activité cellulaire, et qu’elle cesse presque totalement à l’instant du décès.

Une trace lumineuse qui en dit long sur notre état de santé

Ce phénomène, longtemps resté hypothétique, devient aujourd’hui mesurable. Il pourrait bien devenir un indicateur précieux de l’état biologique d’un organisme. Les chercheurs ont également observé des émissions lumineuses sur des feuilles d’arbre. Après avoir été coupées, elles continuaient à briller, et cette lumière s’intensifiait lorsqu’elles subissaient un stress ou un dommage - par exemple avec l’ajout de benzocaïne, un anesthésique.

Ces observations confirment que la lueur fantomatique accompagne les réactions de réparation et les signaux de stress. Mais elle ne suit pas forcément les critères médicaux habituels de la vie ou de la mort. Comme l’explique Michal Cifra, biologiste à l’Académie des sciences de Prague, cette lumière dépend essentiellement de l’oxygène disponible. Tant qu’il y a oxygène, le métabolisme se poursuit, et les photons sont émis. Un organe isolé, mais irrigué artificiellement, peut donc continuer à briller, même en l’absence d’activité cérébrale.

Ce lien direct entre lumière et activité cellulaire ouvre la voie à des applications médicales non-invasives : en analysant l’intensité lumineuse émise par certaines zones du corps, il serait possible de détecter des lésions, d’évaluer la réponse à un traitement, ou encore de suivre la progression de maladies comme Alzheimer. À une autre échelle, les chercheurs imaginent déjà utiliser cette lueur pour surveiller la santé de vastes écosystèmes en observant, la nuit venue, le scintillement discret des forêts vivantes.

Auteur: Internet

Info: https://www.jeuxvideo.com/ - 13 mai 2025, Arnaud Follin-Arbelet

[ fluide vital ] [ émission de photons ultrafaibles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel