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exploration noétique

La Porte des Étoiles Intérieures : Un Voyage Déclassifié au Cœur de la Conscience

Au commencement était le son. Robert Monroe, pionnier des ondes, découvrit que des harmonies cachées pouvaient modeler l'esprit humain, ouvrant des portes vers des états de conscience inexplorés. Son Institut Monroe devint un laboratoire où le son était la clé, et l'esprit, la serrure.

Dans l'ombre de la Guerre Froide, alors que les Soviétiques exploraient les frontières de la perception extrasensorielle, l'armée américaine se lança dans sa propre quête. C'est ainsi que naquit le "Gateway Process", un projet secret de la CIA, consigné dans un rapport de 1983 par le lieutenant-colonel Wayne M. McDonnell.

McDonnell, tel un alchimiste des temps modernes, mêla les sciences : la biomédecine pour comprendre le corps, la mécanique quantique pour sonder la conscience, la physique théorique pour défier l'espace-temps. Son but ? Démystifier les expériences extracorporelles et percer les secrets de la réalité.

Le "Gateway Process" n'était pas de l'hypnose ou de la méditation ordinaire. Il visait un état d'harmonie cérébrale, l'"Hemi-Sync", où les deux hémisphères du cerveau vibrent à l'unisson. Grâce à des techniques sonores complexes, le corps était plongé dans un sommeil artificiel, tandis que l'esprit s'éveillait à de nouvelles fréquences.

Selon le rapport, la matière n'est qu'une illusion, un hologramme tissé par des champs d'énergie. La conscience, elle, est un système qui se superpose à ces schémas énergétiques, capable de transcender l'espace-temps si sa fréquence s'élève suffisamment. C'est le "click-out", le moment où l'onde de conscience s'échappe de la prison de la réalité.

L'univers lui-même est un tore, une spirale infinie où passé, présent et futur coexistent. En altérant notre conscience, nous pourrions accéder à cette connaissance universelle, voire survivre à la mort elle-même.

Le rapport détaille ensuite les étapes de la technique "Gateway", un chemin initiatique vers la maîtrise de la conscience :

1. La boîte de conversion de l'énergie : Isoler les pensées parasites.

2. Le bourdonnement résonnant : Harmoniser le corps et l'esprit.

3. L'affirmation de la passerelle : Déclarer son intention d'élargir sa conscience.

4. L'Hemi-Sync : Se laisser porter par les fréquences sonores.

5. Le ballon d'énergie : Se protéger des forces inconnues.

Seuls les plus persévérants atteignent les niveaux avancés, où ils peuvent voyager dans le temps, explorer l'avenir ou même quitter leur corps.

Pourtant, le rapport soulève des questions sur la fiabilité des informations obtenues et les risques de biais. Il souligne aussi que d'autres traditions spirituelles, du Tibet à l'Inde, ont exploré des territoires similaires.

Le lieutenant-colonel McDonnell conclut en recommandant à la CIA d'exploiter le potentiel du "Gateway Process" pour la défense nationale.

Mais un mystère demeure : la page 25 du rapport a disparu, emportant avec elle le secret ultime de l'existence. Est-ce un test caché, une invitation à défier le temps et l'espace pour retrouver la vérité perdue ?

Ainsi se termine le récit du "Gateway Process", un voyage aux frontières de la science et de la conscience, où le son devient la clé d'une réalité infiniment plus vaste que ce que nos sens peuvent percevoir.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.vice.com/fr/article/comment-echapper-aux-limites-du-temps-et-de-lespace-selon-la-cia/?fbclid=IwY2xjawJUeAFleHRuA2FlbQIxMQABHftbm8av5kL7zvOfc62Dt-Ldk8088HxKwXYugJ7i5JgR7p4KzNVqjiODmg_aem_b0aFAHo6qKEcc9BiUEw8Pw

[ transcendance ] [ introspection ] [ résonance cognitive ] [ décorporation ] [ synchronisation neurale ] [ topologie cosmique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

témoignage

Si ce livre me touche autant c'est que je connais une personne très proche qui est atteinte de schizophrénie, et je sais à quel point cette maladie mentale est une souffrance au quotidien. Il s'appelle Guillaume, il a été diagnostiqué schizophrène à 18 ans, depuis 20 ans il se bat contre cette maladie, et ce garçon c'est mon petit frère. Avant que la maladie ne le touche, Guillaume était un garçon plein de vie, joyeux, heureux, drôle, intelligent et beau, très beau. Enfant, les gens se retournait sur lui et lui disait qu'il ressemblait à un ange ; blond vénitien, les yeux verts et un visage si doux, sa beauté attirait tous les regards mais malheureusement à force d'être admiré, il a fini par croire qu'il était le plus beau ! Il a eu une enfance très heureuse, c'était le petit dernier d'une grande fratrie, choyé par les frères et soeurs et surtout pas mes parents, il est devenu l'enfant roi. Mais voilà, la maladie est arrivée sournoisement, nous n'avons rien vu, pourtant il y avait des signes avant coureurs. Il a commencé à ne plus accepter la couleur "noir", au point d'arrêter le café, bien sûr nous avons pensé que c'étaient les caprices d'un adolescent. Et puis ça a été très vite, il s'est intéressé à la religion, à l'époque ma mère très croyante avait à son chevet la bible, il a commencé à la lire et ne plus la lâcher. Il prenait tout à la lettre, ça devenait très inquiétant ! Il ne dormait plus, la nuit il faisait des incantations et mangeait des cailloux. Une nuit, guidé par des voix intérieures, se croyant vêtu de blanc (en fait il était nu), il est sorti de chez mes parents, il a été au bord de l'étang du village, a pris une barque et a jeté tous ses vêtements en plein milieu de l'eau. Mes parents étaient dans le déni, et je peux les comprendre, c'est dur très dur, et c'est nous frères et soeurs qui avons pris l'initiative de le faire interner... Il a reçu un traitement de choc, et la première fois que je lui ai rendu visite au pavillon de l'HP, accompagnée de ma mère, j'ai vu un jeune garçon méconnaissable, il avait perdu toute sa beauté, il était terrorisé, j'ai pensé honteusement qu'il serait mieux mort. Et ma mère, pauvre maman je n'ai pas les mots pour exprimer son désarroi quand elle a vu son fils parmi les malades. Depuis 20 ans Guillaume fait des allers retours à l'HP, la schizophrénie lui a volé sa vie. Heureusement il connaît de longs moments d'accalmie, mais comme il refuse les traitements chimiques, il les arrête dès qu'il sent qu'il va mieux, et c'est la rechute et inévitablement le chaos, bouffée délirante, paranoïa, dépression, tentative de suicide... Mon frère est un enfant dans un corps d'adulte, je pense qu'il n'a jamais voulu quitter le monde de l'enfance et son entrée dans le monde des adultes a été brutale. La schizophrénie souffre d'une mauvaise image, elle suscite le rejet, la peur dans notre société, un schizophrène est trop souvent comparé à un fou dangereux, mais les personnes atteintes de cette pathologie sont surtout en danger pour eux-mêmes ! (Voir ce lien)

Auteur: Internet

Info: Sous le pseudo de fredho, Sur Babelio, à propos du livre d'Arnhild Lauveng, Demain j'étais folle : Un voyage en schizophrénie.

[ psychose ] [ folie ]

 

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microbiologie

Les bactéries prennent des décisions basées sur des souvenirs générationnels

Elles choisissent de pulluler en fonction de ce qui est arrivé à leurs arrière-grands-parents.

Même les organismes sans cerveau peuvent se souvenir de leur passé : les scientifiques ont découvert que la bactérie Escherichia coli forme son propre type de mémoire suite à son exposition aux nutriments. Ils transmettent ces souvenirs aux générations futures, ce qui peut les aider à échapper aux antibiotiques, a rapporté l'équipe de recherche dans les Actes de la National Academy of Sciences USA .

" Nous considérons généralement les microbes comme des organismes unicellulaires [qui] font chacun leur propre travail ", explique George O'Toole, microbiologiste au Dartmouth College, qui étudie les structures bactériennes appelées biofilms. En réalité, les bactéries survivent souvent en travaillant ensemble. Tout comme les abeilles qui déménagent leur ruche, les colonies de bactéries à la recherche d’un habitat permanent se déplacent souvent sous forme d’unités collectives appelées essaims.

Ces essaims peuvent mieux résister à l’exposition aux antibiotiques en raison de leur densité cellulaire élevée, ce qui les rend particulièrement intéressants pour les microbiologistes tels que Souvik Bhattacharyya de l’Université du Texas à Austin. Il étudiait le comportement d’essaimage d’ E. coli lorsqu’il a observé ce qu’il appelle des " modèles de colonies étranges " qu’il n’avait jamais vus auparavant. En isolant des bactéries individuelles, lui et ses collègues ont découvert que les cellules se comportaient différemment en fonction de leur expérience passée. Les cellules bactériennes des colonies qui avaient déjà essaimé étaient plus enclines à essaimer à nouveau que celles qui ne l'avaient pas fait, et leur progéniture a emboîté le pas pendant au moins quatre générations, soit environ deux heures.

En modifiant le génome d'E. coli , les scientifiques ont découvert que cette capacité repose sur deux gènes qui contrôlent ensemble l'absorption et la régulation du fer. Les cellules présentant de faibles niveaux de cet important nutriment bactérien semblaient prédisposées à former des essaims mobiles. Les chercheurs soupçonnent que ces essaims pourraient alors rechercher de nouveaux emplacements présentant des niveaux de fer idéaux, explique Bhattacharyya.

Des recherches antérieures ont montré que certaines bactéries peuvent se souvenir et transmettre à leur progéniture des détails de leur environnement physique, tels que l'existence d'une surface stable, explique O'Toole, mais cette étude suggère que les bactéries peuvent également se souvenir de la présence de nutriments. Les bactéries, dont certaines se reproduisent plusieurs fois par heure, utilisent ces détails pour déterminer l'adéquation à long terme d'un emplacement et peuvent même s'installer ensemble dans des biofilms, qui sont plus permanents.

Les microbes autres que E. coli se souviennent probablement aussi de l'exposition au fer, dit O'Toole. " Je serais vraiment choqué si [ces résultats] ne tenaient pas également dans d'autres bugs." Il espère que les recherches futures examineront au niveau cellulaire comment les bactéries traduisent la détection du fer en différents comportements.

Étant donné que les bactéries sont plus difficiles à tuer lorsqu’elles forment des structures plus grandes, comprendre pourquoi elles le font pourrait éventuellement conduire à de nouvelles approches pour lutter contre les infections tenaces. Cette recherche offre l'opportunité de développer de nouveaux traitements contre les infections, dit O'Toole, d'autant plus cruciale que les antibiotiques deviennent de moins en moins efficaces pour tuer ces microbes,



 

Auteur: Internet

Info: https://www.scientificamerican.com/, Allison Parshall, 29 JANVIER 2024

[ atavismes ] [ adaptation ] [ transgénérationnel ] [ procaryotes ]

 

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nanomonde

Une découverte pourrait bouleverser un principe fondamental de la physique des particules 

L’une des règles fondamentales qui régissent le champ de la physique explique que les particules de charges opposées vont s’attirer, tandis que celles dont la charge est identique vont se repousser. Un principe qui, en réalité, peut être démenti, comme le dévoilent des chercheurs de l’université britannique d’Oxford dans une récente étude.

La science physique est régie par un certain nombre de règles fondamentales. L’un de ces principes établit que les particules peuvent être dotées d’une charge positive ou négative, qui va dicter leur comportement en présence d’autres particules.

Ainsi, si vous mettez en présence deux particules qui ont des charges opposées, elles vont s’attirer. En revanche, celles qui possèdent la même charge vont se repousser. Cette force électrostatique, connue sous le nom de "loi de Coulomb", se fait plus forte au fur et à mesure que la charge totale augmente et que les particules se rapprochent.

Néanmoins, des chercheurs de l’université d’Oxford (Royaume-Uni) ont récemment découvert que, dans certaines circonstances, les particules pouvaient attirer celles de la même charge. Ces exceptions ont été évoquées dans une étude parue le 1er mars dans la revue scientifique Nature Nanotechnology.

Une nouvelle force d’attraction découverte

Dans le détail, les scientifiques qui ont pris part à cette étude ont appris qu’il existait des particules chargées qui, lorsqu’elles se retrouvent en suspension dans certaines solutions, vont attirer des particules de même charge. Il arrive même que cela se produise sur des distances relativement longues, précisent les experts, qui ont aussi remarqué que les particules chargées positivement et négativement se comportaient différemment selon les solutions.

L’équipe, qui a réalisé divers tests, a mis en suspension des microparticules de silice chargées négativement dans l’eau. Une opération qui a démontré aux spécialistes que, sous un certain niveau de pH, ces particules pouvaient s’attirer les unes les autres pour former des amas de forme hexagonale. Un constat qui, a priori, viole le principe électromagnétique de base selon lequel les particules de même charge sont répulsives à n’importe quelle distance.

La structure des solvants au cœur de cette étude

Dans un second temps, les universitaires ont décidé d’étudier cet effet en adoptant une autre stratégie. Cette fois-ci, ils ont eu recours à une théorie des interactions interparticulaires qui prend en compte la structure du solvant. Cette technique s’est avérée payante, puisqu’ils ont mis au jour une nouvelle force d’attraction, capable de vaincre la répulsion électrostatique.

Or, ce n’était pas le cas en ce qui concerne les particules de silice aminée chargées positivement. Quel que soit le pH, cette interaction reste en effet répulsive dans l’eau. Les chercheurs, désireux de savoir s’il était possible d’inverser la situation, ont découvert qu’en utilisant un solvant différent (des alcools, en l’occurrence), les particules négatives restaient répulsives, tandis que les particules chargées positivement se regroupaient.

Aux yeux des auteurs de cette étude, ces enseignements sont tout sauf anecdotiques. Ils pourraient, en effet, inciter leurs pairs à repenser considérablement les hypothèses formulées à ce jour dans ce domaine. Ces apprentissages pourraient également être mis en pratique dans le champ de la chimie et intervenir dans divers processus, tels que l’autoassemblage, la cristallisation et la séparation de phases. 

Auteur: Internet

Info: Sur geo.fr, Charline Vergne, 5 mars 2024

[ aimantation ] [ renversement ]

 

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être humain

Les humains ont perdu 20% de densité osseuse dans leurs membres inférieurs depuis l'avènement de l'agriculture il y a 12 000 années
On explique ce phénomène par une plus grande sédentarité liée à ce mode de subsistance. Jusque là et depuis des millions d'années, les hommes et leurs ancêtres survivaient de chasse et de cueillette, des activités requérant une activité physique beaucoup plus intense.
Les chasseurs-cueilleurs qui vivaient encore il y 7 000 ans avaient des os et des articulations (hanches, genoux et chevilles) aussi solides que l'homme de Neandertal, un cousin disparu il y a 28 000 ans ou même les chimpanzés, un lointain parent.
En comparaison, les "agriculteurs" qui vivaient dans les mêmes régions depuis 6 000 ans ont des os nettement moins denses et plus fragiles.
Pour cette étude, les auteurs ont utilisé des scanners pour mesurer la densité osseuse de la partie spongieuse des os chez 59 humains modernes, 229 primates comme des chimpanzés ainsi que sur des ossements fossilisés d'hominidés dont l'Australopithecus africanus (-3,3 à -2,1 millions d'années), le Paranthropus robustus (-1,2 millions d'années) et des Néandertaliens (-250 000 à -28 000 ans).
Les résultats montrent que seuls les humains modernes récents ont une faible densité des os spongieux qui est particulièrement prononcée dans les articulations des membres inférieurs (hanches, genoux et chevilles). "Ce changement anatomique tardif dans notre évolution paraît bien avoir résulté de la transition d'une vie nomade à un mode de subsistance plus sédentaire", concluent les chercheurs. "D'autres facteurs pourraient aussi expliquer ces différences de densité osseuse entre les premiers agriculteurs et les chasseurs-cueilleurs", relève Timothy Ryan, professeur adjoint d'anthropologie à l'Université de Pennsylvanie, autre co-auteur de cette découverte. "La quantité de céréales cultivée dans le régime alimentaire des agriculteurs ainsi que de possibles carences de calcium pourraient avoir contribué à réduire la masse osseuse mais il apparaît toutefois que l'aspect biomécanique de l'abandon des activités de chasse et de cueillette a joué une plus grande part", précise-t-il.
NOS ANCÊTRES ÉTAIENT PLUS ACTIFS
Cette recherche fournit un contexte anthropologique aux pathologies osseuses des populations contemporaines comme l'ostéoporose, une fragilisation des os fréquente chez les personnes vieillissantes qui résulte en partie du manque d'activité physique notamment la marche.
Pour Colin Shaw, professeur à l'Université de Cambridge (Royaume-Uni) et également co-auteur de l'étude, "les humains contemporains vivent dans un environnement culturel et technologique incompatible avec leur adaptation résultant de l'évolution. [...] Il y a sept millions d'années d'évolution des hominidés qui les a adapté pour l'action et l'activité physique nécessaire à leur survie mais depuis seulement une centaine d'années nous sommes dangereusement sédentaires", explique-t-il, ajoutant : "nous n'avons pas évolué pour être assis dans une voiture ou à un bureau".
Pour ces chercheurs, faire beaucoup d'exercice physique à partir d'un très jeune âge doit permettre de parvenir à une résistance osseusse maximum vers trente ans. Ceci permet de maintenir une plus grande densité des os malgré l'affaiblissement inévitable qui se produit avec l'âge, selon eux. La prochaine étape de cette recherche, explique le professeur Shaw, sera d'analyser à la lumière de ces travaux les différents types de mouvements du corps qui ont permis à nos ancêtres de parvenir à une telle solidité osseuse en étudiant notamment les coureurs de marathon de l'extrême de l'Himalaya au désert de Namibie.

Auteur: Internet

Info: AFP décembre 2014

[ dégénérescence ]

 

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santé

Des scientifiques ont réussi l’impensable : ils ont découvert comment inverser le cancer !

Et si on pouvait traiter le cancer sans détruire les cellules malades ni provoquer d’effets secondaires ? Une équipe de chercheurs coréenne vient de faire une découverte qui pourrait bien révolutionner la lutte contre cette maladie.

Une avancée majeure dans le traitement du cancer a été réalisée par une équipe de chercheurs dirigée par le professeur Kwang-Hyun Cho du Korea Advanced Institute of Science and Technology (KAIST). Leur technologie innovante, dévoilée en janvier dans la revue Advanced Science, permet de traiter les cellules cancéreuses sans les détruire, offrant ainsi une solution prometteuse avec moins d'effets secondaires que les traitements traditionnels.

Des traitements actuels encore limités et destructeurs

Le cancer est une maladie caractérisée par une multiplication incontrôlée de certaines cellules du corps qui forment des masses appelées tumeurs. Aujourd'hui, les traitements traditionnels contre le cancer, comme la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie, cherchent tous à détruire totalement ces cellules cancéreuses. Mais ce faisant, ils peuvent également endommager des cellules saines, ce qui entraîne des effets secondaires comme de la fatigue, la perte de cheveux, ou encore des réactions cutanées.

Une nouvelle approche : reprogrammer les cellules cancéreuses

L'équipe du KAIST a adopté une approche radicalement différente en se concentrant sur la manière dont les cellules cancéreuses se comportent. En analysant le moment critique juste avant que les cellules normales ne deviennent cancéreuses, ils ont découvert qu'il existe un court intervalle où elles sont vulnérables à une intervention extérieure. Pendant cette période de transition critique, elles peuvent être " inversées ".

Les chercheurs ont alors identifié des " facteurs de contrôle " clés, trois gènes qui contrôlent la différenciation des cellules. Ils ont établi qu'en les manipulant, on peut réussir à ramener des cellules cancéreuses à leur état normal.

Et cette réussite n'est pas seulement théorique : l'équipe a appliqué avec succès cette théorie à des cellules humaines et animales, prouvant que les cellules cancéreuses peuvent retrouver un comportement normal.

(Image : Les facteurs de contrôle clés ont été appliqués à de véritables cellules de cancer du côlon et à des modèles animaux de cancer du côlon afin de vérifier expérimentalement l'effet de la réversibilité du cancer. Les facteurs de contrôle clés ont réduit de manière significative la prolifération de trois lignées cellulaires de cancer du côlon, ce qui a été confirmé de la même manière dans les modèles animaux. )

Une solution sans effets secondaires

Contrairement aux traitements traditionnels qui détruisent les cellules malades, mais aussi les cellules saines, cette nouvelle technique permet de reprogrammer les cellules cancéreuses pour qu'elles reprennent un comportement normal tout en conservant leur intégrité. Cela pourrait réduire considérablement les effets secondaires généralement associés aux traitements du cancer.

Le professeur Cho a exprimé son enthousiasme : " Le fait que des cellules cancéreuses puissent être reconverties en cellules normales est un phénomène étonnant. Notre étude prouve qu'il est possible d'induire cette réversion de manière méthodique. "

Les résultats de cette étude pourraient ouvrir la voie à des thérapies qui pourraient changer la donne pour des millions de patients, leur offrant une option de traitement moins invasive, avec moins d'effets secondaires et de meilleures chances de guérison.





 

Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com/, Angèle Ingrand, 13 février 2025

 

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régénération

Des scientifiques découvrent accidentellement des métaux qui se réparent d'eux-mêmes sans intervention humaine.

Le concept des métaux auto-cicatrisants - ponts, vaisseaux spatiaux ou robots capables de se réparer spontanément - est peut-être un peu plus proche de la réalité. Pour la première fois, des scientifiques ont observé un métal solide réparer ses propres fissures sans intervention humaine, défiant ainsi les théories fondamentales de la science des matériaux.

"Nous n'aurions jamais pensé que le métal puisse réparer lui-même ses fissures", déclare Zhenan Bao, ingénieur chimiste à l'université de Stanford, qui n'a pas participé à la nouvelle étude. Selon la théorie conventionnelle des matériaux, l'application d'une contrainte à un métal fissuré ne peut qu'élargir les fissures. Les nouvelles découvertes "vont certainement amener les gens à repenser la manière dont nous prévoyons la fiabilité mécanique des structures et des équipements métalliques", déclare Bao.

Michael Demkowicz, spécialiste des matériaux à l'université A&M du Texas et coauteur de la nouvelle étude, récemment publiée dans Nature, a théorisé pour la première fois l'autoréparation des métaux il y a dix ans, lorsque ses simulations informatiques ont montré que les métaux solides pouvaient se "souder" d'eux-mêmes pour fermer de petites fissures. Comme les métaux ont généralement besoin de températures élevées pour changer de forme, de nombreux scientifiques pensaient que les simulations étaient erronées, explique M. Demkowicz.

"Je pensais qu'il s'agissait d'un joli modèle de jouet, mais qu'il était très difficile de l'explorer expérimentalement à l'époque", déclare Khalid Hattar, coauteur de l'étude et ingénieur nucléaire à l'université du Tennessee, à Knoxville. C'est alors qu'il est tombé sur des preuves concrètes de la théorie de Demkowicz. En 2016, il a étudié, avec des scientifiques des laboratoires nationaux Sandia, la manière dont les fissures se propagent sur des morceaux de platine de taille nanométrique dans le vide. À l'aide d'un microscope électronique spécialisé, ils ont stimulé le métal 200 fois par seconde et ont observé les fractures se propager en toile d'araignée sur sa surface. Puis, au bout d'une quarantaine de minutes, les dommages ont commencé à disparaître ; les chercheurs ont vu les fissures se reconstituer comme dans une vidéo jouée à l'envers. "Je suppose que Mike avait raison après tout", se souvient Hattar.

La capacité d'auto-réparation semble apparaître lorsque les bords d'une fissure sont suffisamment rapprochés pour que leurs atomes respectifs se lient. Dans certaines zones, les irrégularités de la structure cristalline nette d'un métal se déplacent sous l'effet d'une tension externe, telle que la force exercée par l'usure naturelle. En se déplaçant, ces irrégularités induisent une contrainte de compression qui déclenche l'effet de recollage.

L'équipe de Sandia et Demkowicz ont reproduit leurs observations avec le platine et le cuivre. Les simulations informatiques suggèrent que l'aluminium et l'argent devraient également s'auto-guérir, mais les chercheurs ne savent pas si des alliages tels que l'acier peuvent réaliser cette prouesse. Il n'est pas non plus certain que l'autoréparation puisse jamais être un outil pratique en dehors du vide ; les particules atmosphériques à l'intérieur d'une fissure peuvent l'empêcher de se recoller, explique l'équipe. Quoi qu'il en soit, ce phénomène amènera certains spécialistes des matériaux à repenser ce qu'ils savent du métal. "Dans les bonnes circonstances", déclare M. Demkowicz, "les matériaux peuvent faire des choses auxquelles nous ne nous attendions pas".

Auteur: Internet

Info: https://www.scientificamerican.com, Lucy Tu, le 1 octobre 2023

 

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homme-machine

Panique chez OpenAI: une intelligence artificielle vient de s'autopirater pour gagner une partie d'échecs

Sommes-nous en train de perdre le contrôle de l'IA? Il va falloir sûrement falloir muscler la surveillance et la supervision. 

Le soulèvement des machines promis depuis belle lurette finira-t-il par avoir lieu? Alors qu'une intelligence artificielle (IA) vient de battre le puissant programme d'échecs Stockfish en utilisant tout bonnement le piratage comme stratégie, il y a de quoi se demander où s'arrêteront les IA, dont le sens de l'éthique n'est pas toujours remarquable.

L'opposition entre l'IA et le moteur d'échecs est le fruit de l'initiative de Palisade Research, organisation connue pour les études qu'elle mène sur les capacités offensives de l'intelligence artificielle. Le site Fello AI explique que celle-ci a placé plusieurs modèles d'IA face à Stockfish, reconnu pour son extrême puissance –il domine aussi bien les humains que les autres programmes.

Mensonges et trahisons

Parmi les adversaires de Stockfish, l'un s'est particulièrement distingué: sortie en septembre, la version préliminaire de o1, IA développée par OpenAI (dont la version finale est disponible depuis le 5 décembre) n'a même pas tenté de développer des stratégies liées au jeu d'échecs. À la place, il s'est tout bonnement dirigé vers le système de fichiers contrôlant le jeu, réécrivant le match en sa faveur et forçant ainsi Stockfish à abandonner. Pour en avoir le cœur net, les scientifiques à l'initiative de la rencontre ont réalisé successivement cinq essais du même type. Tous se sont soldés par le même scénario.

En revanche, comme le précise Time, d'autres modèles (GPT-4 ou Claude 3.5) n'ont commencé à tricher qu'après y avoir été vivement encouragés. Quant aux modèles open source plus modestes, ils ne disposaient visiblement pas des ressources pour y parvenir. En revanche, o1 n'a eu aucun problème à prendre l'initiative lui-même et à tout mettre en œuvre pour vaincre Stockfish au mépris des règles et de la morale.

Or, ce qu'une intelligence parvient à réaliser dans le cadre d'une partie d'échecs pourra très probablement être reproduit dans d'autres situations. Il est légitime de s'en inquiéter, indique Fello AI, qui cite également d'autres découvertes inquiétantes à propos des IA et de leur capacité à enfreindre les lois pour parvenir à leurs fins. Dans certains scénarios, des modèles avancés se sont par exemple clonés en secret pour éviter d'être arrêtés. Ils ont également menti à leurs superviseurs sur leurs véritables motivations, sans y avoir été invités.

Anthropic, qui développe entre autres le modèle Claude 3.5., on exprime également sa préoccupation face au comportement de certaines intelligences artificielles, qui font semblant de suivre les instructions pendant la formation qui leur est apportée, avant de commencer à se comporter différemment pendant leur déploiement. Ces IA se conduisent en fait comme des citoyens modèles lorsqu'elles savent qu'elles sont surveillées, avant de n'en faire qu'à leur guise dès qu'elles en ont l'occasion.

Ces différentes expériences montrent que la recherche sur la sécurisation des IA doit suivre le rythme de l'innovation. Les développeurs sont actuellement engagés dans une course consistant à ajouter des garde-fous et de la transparence avant que les modèles ne deviennent trop habiles pour les contourner. Les experts sont formels: la supervision des intelligences artificielles doit être plus que jamais une préoccupation de premier plan.



 

Auteur: Internet

Info: https://korii.slate.fr/, Thomas Messias – 8 janvier 2025

[ fraude ] [ contournement ] [ gagner à tout prix ] [ trucage ]

 

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biologie

Vie animale géante dans la croûte océanique: une découverte inattendue !   

Des créatures géantes évoluent sous la surface des océans. Leur découverte change notre perception de la vie sous-marine.

À plus de 2 500 mètres de profondeur, des scientifiques ont mis en lumière un univers grouillant de vie animale sous la croûte océanique. Ce sont des cavités remplies de fluides hydrothermaux, environnées de vers géants pouvant atteindre trois mètres de long.

( 5 photos : a) Plusieurs spécimens de Paralvinella spp. sur des tubes de Riftia pachyptila et au fond de la cavité, lasers verts marquant 10 cm.. b) Nereis sandersi sur le toit de la cavité.  c) Branchinotogluma spp. observé lors de la plongée.  d) Neomphalus fretterae semi-sessile observé lors de la plongée. e) Lepetodrilus spp. sur le toit de la cavité.)

Ces structures géologiques, appelées cheminées hydrothermales, créent des conditions favorables au développement de ces créatures. Ce phénomène, déjà observé pour les micro-organismes, n'avait encore jamais été constaté pour des animaux plus grands.

Les chercheurs de l'Institut océanique Schmidt, à bord du navire de recherche Falkor, ont utilisé des submersibles pour explorer les fonds marins du Pacifique. Ils ont découvert une faune variée, composée de gastéropodes, céphalopodes, et autres mollusques inconnus jusque-là à cette profondeur.

Les scientifiques ont aussi observé des larves dans ces cavités, suggérant que les jeunes spécimens pourraient coloniser cet environnement par le biais des fluides des évents hydrothermaux. Cela laisse penser que ces écosystèmes seraient interconnectés avec ceux du sol océanique.

Ces découvertes bouleversent la compréhension des dynamiques sous-marines et suggèrent que de vastes portions de la croûte océanique pourraient abriter des formes de vie complexes. La question de la protection de ces écosystèmes uniques face aux menaces d'exploitation minière se pose désormais.

(Schéma : Coupe transversale d'une lave lobée formée par des couches de plaques de lave avec des cavités intercalées.

- Le plafond des cavités peut présenter des gouttes de lave (D).

- Des fissures apparaissent à différents endroits des plaques de lave.

- Dans la zone de recharge, l'eau de mer froide pénètre dans la croûte peu profonde par les fissures et se mélange avec lefluidehydrothermal chaud, pour ensuite s'évacuer par les fissures des plaques de lave.

- Les vers tubicoles Riftia pachyptila (R) et Oasisia alvinae (O) relâchent des œufs fertilisés qui se développent en larves trochophores dans la colonne d'eau avant de s'installer dans le système de cavités du sous-sol.

- Les animaux mobiles, comme Paralvinella (P) et Lepetodrilus (L), traversent le système de circulation en tant que larves ou migrent à travers les fissures de la lave lobée.

- Certaines espèces, comme les moules Bathymodiolus thermophilus (B), colonisent les bouches des évents en surface, mais n'ont pas été observées dans le sous-sol.

Échelle: épaisseur des plaques de lave ~10 cm, cavités de ~5 à ~15 cm de hauteur. Les cavités peuvent s'étendre sur plusieurs couches de lave.)


L'ampleur de cet habitat souterrain reste cependant à définir. Certains scientifiques avancent que la vie pourrait s'étendre beaucoup plus loin, mais les conditions deviennent de plus en plus extrêmes à mesure que l'on descend en profondeur dans la croûte.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.geo.fr/, Cédric Deponf  10 novembre 2024  Source: https://www.nature.com/articles/s41467-024-52631-9

 

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mystère

Le Pentagone a admis qu'il enquêtait sur les ovnis dans le cadre d'une initiative gouvernementale secrète connue sous le nom de "Advanced Aerospace Threat Identification Program (AATIP)".

Le ministère de la Défense affirmait avoir fermé l'AATIP en 2012, mais le porte-parole Christopher Sherwood a déclaré au Post que le ministère continue d'enquêter sur d'éventuelles observations d'Ovnis.

"Le ministère de la Défense est toujours préoccupé par le maintien d'une identification fiable de tous les aéronefs dans notre environnement opérationnel, ainsi que l'identification de toute capacité étrangère qui pourrait constituer une menace pour notre pays", a déclaré Sherwood.

"Le ministère continuera d'enquêter, selon les procédures normales, sur les cas d'aéronefs non identifiés rencontrés par des aviateurs militaires américains afin d'assurer la défense de la patrie et la protection contre les surprises stratégiques des adversaires de notre nation."

Nick Pope, qui a secrètement enquêté sur les OVNI pour le gouvernement britannique dans les années 1990, a qualifié les commentaires de la Défense de "bombe".

Pope, un ancien responsable de la défense britannique devenu auteur, a déclaré : "Les déclarations officielles précédentes étaient ambiguës et laissaient la porte ouverte à la possibilité que l'AATIP s'intéresse simplement aux menaces aéronautiques de la prochaine génération, comme le prétendaient les sceptiques, que ce soit les avions, les missiles ou les drones.
Cette nouvelle admission montre clairement qu'ils ont vraiment étudié ce que le public appelle des Ufos... (...) Cela montre aussi l'influence britannique, car UAP était le terme que nous utilisions au ministère de la Défense afin de nous distancier de tout le bagage de la culture pop qui accompagnait le terme OVNI.

L'existence de l'AATIP a été révélée en 2017, lorsque l'ancien leader de la majorité au Sénat Harry Reid (D-NV) a annoncé avoir organisé le financement annuel de 22 millions $ du programme. Reid avait dit au New York Times que c'était "l'une des bonnes choses que j'ai faites dans mon service au Congrès".

Le New York Times a publié l'article après que le DoD a publié une vidéo de 33 secondes via l'AATIP, mettant en scène un objet aéroporté poursuivi au large de la côte de San Diego par deux avions de la marine en 2004.

Dimanche, nous avons rendu compte d'un éditorial écrit par Christopher Mellon dans The Hill, sur le fait que depuis 2015, "des dizaines d'avions de chasse F-18 de la Marine ont rencontré des phénomènes aériens non identifiés (UAP) - autrefois communément appelés UFO - au large de la côte Est des États-Unis, certains non loin de la capitale nationale. Des rencontres ont été rapportées par d'autres avions militaires et des avions de ligne civils ailleurs aux États-Unis et à l'étranger, y compris des vidéos tournées par des passagers aériens."

Ce qu'étaient ces UAP et qui les pilotait - qu'il s'agisse d'amis, d'ennemis ou de forces inconnues - reste une énigme . Pourtant, un examen attentif des données mène inévitablement à une conclusion possible et troublante : Un adversaire potentiel des États-Unis maîtrise des technologies que nous ne comprenons pas, et possède des capacités que nous ne pouvons pas égaler.

"Il est grand temps que le Congrès recueille les réponses à ces questions et qu'il partage au moins certaines de ses conclusions avec le public." (Dans le journal The Hill)

Alors, de quoi s’agit-il. Que se passe-t'il là-bas ?

Auteur: Internet

Info: https://nypost.com Wed, 05/22/2019 - 22:05

[ Etats-unis ] [ extraterrestres ]

 

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