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enquête

Dans l’opacité des mystères anatomiques que recèle la nature, peu de créatures suscitent autant d’étonnement que l’ornithorynque, ce mammifère amphibie, énigmatique et ancestral, dont la singularité anatomique défie les lois de la classification classique. Au cœur de cette étrangeté, l’os paradoxum, ou " os en haltère ", intrigue depuis des siècles les anatomistes et naturalistes, oscillant entre mythe et réalité scientifique.

Un os énigmatique : histoire et débats

L’étude de Wible (2022) s’attache à retracer l’histoire de la découverte et de l’interprétation de cet os singulier, présent chez l’ornithorynque (Ornithorhynchus anatinus). L’os paradoxum fut d’abord décrit au XIXe siècle, suscitant de vives controverses quant à sa nature exacte et à sa fonction. Était-ce un vestige embryonnaire, une curiosité pathologique, ou bien une structure fonctionnelle, propre à ce mammifère hors du commun ?

Au fil des décennies, l’os paradoxum fut examiné, disséqué, comparé, parfois relégué au rang d’anomalie, tant sa présence semblait défier la logique de l’anatomie comparée. Les savants oscillèrent entre diverses hypothèses, le rapprochant tantôt d’un os pénien, tantôt d’un élément du squelette cloacal, sans jamais parvenir à un consensus définitif.

L’approche moderne : homologie et signification évolutive

L’étude contemporaine, à la lumière des outils modernes de l’anatomie et de la phylogénie, revisite la question avec une rigueur renouvelée. Wible propose une analyse détaillée de la morphologie de l’os paradoxum, s’appuyant sur des observations directes et sur la littérature accumulée depuis deux siècles. L’auteur s’attache à clarifier la position de cet os dans l’architecture pelvienne de l’ornithorynque, en le comparant aux structures analogues chez d’autres mammifères, notamment les monotrèmes et les marsupiaux.

La conclusion s’impose alors : l’os paradoxum ne saurait être réduit à une simple curiosité. Il s’agit d’un élément ossifié, probablement dérivé de structures cloacales ancestrales, témoignant de l’histoire évolutive complexe des monotrèmes. Sa forme en haltère, loin d’être fortuite, reflète une adaptation fonctionnelle dont la signification exacte reste en partie voilée, mais qui pourrait être liée à la reproduction ou au soutien des tissus mous de la région cloacale.

Portée symbolique et scientifique

Au-delà de la simple description anatomique, l’os paradoxum incarne la richesse insoupçonnée de la diversité morphologique du vivant. Il rappelle que, dans les replis du corps des créatures les plus étranges, se cachent les traces d’une histoire évolutive longue et sinueuse, où chaque os, chaque détail, porte la mémoire d’ancêtres disparus et d’adaptations oubliées.

Cette étude s’inscrit ainsi dans la lignée des grandes enquêtes naturalistes, où la patience de l’observation et la finesse de l’analyse permettent de lever, peu à peu, le voile sur les énigmes de la nature. L’ornithorynque, par son os paradoxum, demeure un symbole vivant de la complexité du monde animal, et de l’humilité nécessaire à qui veut en percer les secrets.



 



 

Auteur: Internet

Info: Wible JR (2022) The history and homology of the os paradoxum or dumb-bell-shaped bone of the platypus Ornithorhynchus anatinus (Mammalia, Monotremata). Vertebrate Zoology 72: 143-158. Synthèse littéraire par perplexity.ai

 

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Ajouté à la BD par miguel

griffonner se perd

Les jeunes générations perdent une compétence fondamentale que l'humanité possède depuis la fin de la préhistoire. Et ce n'est pas anodin.

La génération dite "Beta" vient de voir le jour en 2025 et devrait concerner tous les enfants nés jusqu'en 2039. Elle succède à la génération Alpha et à celle appelée Z. Ces trois générations sont celles qui ont grandi avec les nouvelles technologies, un vrai tournant par rapport aux générations précédentes X et Y. Si les avancées de la science en matière de transmission du savoir ont eu de nombreux impacts positifs, elles ont aussi dégradé certaines capacités humaines.

Selon le professeur Nedret Kiliceri, qui s'exprime dans le média Hurriyet, les étudiants de la génération Z, nés entre la fin des années 1990 et le début des années 2010, sont en train de perdre certaines connaissances de base. Parmi elles, l'une que l'Homme possède depuis 5500 ans : l'écriture manuscrite. Avec le numérique, écrire à la main est devenu de moins en moins courant. Des problèmes apparaissent alors sur l'orthographe mais pas seulement.

La calligraphie est aussi touchée : "L'écriture des élèves est inclinée vers le bas ou vers le haut, et leur écriture est souvent illisible. Certains écrivent en très grosses lettres et d'autres en très petites lettres", a-t-il observé. Très vite, cette génération a été habituée à taper sur un clavier bien plus qu'à utiliser un stylo. 

Pour le professeur, ce constat est flagrant surtout au lycée et à l'université. Une partie des élèves a perdu sa capacité à s'exprimer clairement à l'écrit. De tels dires ont été confirmés par une étude de l'Université de Stavanger, en Norvège, qui a montré qu'en seulement un an consacré à l'écriture numérique, 40% des étudiants perdaient leur maitrise de l'écriture manuscrite. 

Les jeunes manquent aussi, selon l'expert, de connaissances suffisantes pour formuler des idées complexes, se limitant parfois à transmettre les informations en quelques mots, une dizaine par idée maximum. Ils évitent les phrases longues et les paragraphes. "Même si certains élèves ont une écriture soignée, ils ont du mal à communiquer efficacement", a ajouté le professeur. L'enseignant associe cette tendance notamment aux réseaux sociaux, tournés vers la communication rapide. Ainsi, la génération Z peine, par exemple, à rédiger des lettres formelles quand c'est nécessaire.

C'est aussi une tendance globale dans la population. Selon une étude de l'Insee au printemps 2022, en France, 10% des 18-64 ans "éprouvent des difficultés dans les domaines fondamentaux de l'écrit", parmi eux 9% ont du mal à écrire des mots. Les difficultés à l'écrit sont évaluées à 6% chez les 18-24 ans.

Il est donc recommandé de toujours garder du temps pour la pratique de l'écriture manuscrite. C'est, en effet, une compétence majeure qui aide au développement cognitif : elle permet de travailler la mémoire, la compréhension ou encore la concentration. 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.linternaute.com/, Romane Tardy, 22 Janvier 2025

[ crayon ] [ rédaction manuelle ]

 

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cul-de-sac évolutif

Dans un monde où les arbres n’existaient pas encore et où les paysages terrestres étaient dominés par des mousses et lichens modestes, une énigme colossale surgit des profondeurs du passé : les Prototaxites. Découverts pour la première fois en 1859, ces fossiles gigantesques, datant de 400 millions d’années, défient encore aujourd’hui les classifications biologiques et nourrissent un débat scientifique passionné.

Un géant du Dévonien

Les Prototaxites se dressaient comme des monolithes dans un environnement primitif. Hauts de 2 à 8 mètres et atteignant parfois un mètre de diamètre, ces organismes dominaient un monde où aucune plante ne dépassait la taille d’un arbuste. Leur structure évoquait celle de troncs d’arbres, avec des cercles concentriques rappelant les cernes de croissance. Pourtant, ils ne pouvaient être des arbres, car ils prospéraient bien avant l’apparition des forêts modernes.

Une identité insaisissable

Depuis leur découverte, les Prototaxites ont été successivement classés comme conifères primitifs, algues géantes, lichens ou champignons. Chaque hypothèse semblait plausible avant d’être remise en question par de nouvelles découvertes. En 2007, une analyse isotopique révéla que leur composition chimique différait de celle des plantes contemporaines et suggéra une nature fongique. Pourtant, des études récentes ont semé le doute : l’absence de chitine (caractéristique des champignons) et la présence de composés similaires à la lignine (associée aux plantes) compliquent davantage leur identification.

Un organisme unique ?

Certains chercheurs avancent que les Prototaxites pourraient représenter une branche totalement perdue de l’arbre du vivant. Ni plante, ni animal, ni champignon au sens strict, ils pourraient incarner une expérience évolutive distincte, témoignant d’une diversité biologique aujourd’hui disparue. Leur structure interne complexe – des tubes ramifiés et emboîtés sans équivalent connu – suggère une organisation multicellulaire unique.

Le rôle écologique d’un colosse

Dans cet écosystème primitif, où la vie terrestre était encore balbutiante, les Prototaxites auraient pu jouer un rôle central. Peut-être étaient-ils des décomposeurs majeurs, recyclant la matière organique morte pour enrichir les sols. D’autres hypothèses évoquent une symbiose avec des algues ou des micro-organismes photosynthétiques. Leur gigantisme soulève également des questions : pourquoi atteindre de telles tailles dans un environnement dépourvu de compétition végétale significative ? Était-ce une stratégie pour capter plus efficacement la lumière ou pour dominer l’écosystème microbien ?

Un mystère qui persiste

Malgré plus de 160 ans d’études, les Prototaxites restent une énigme scientifique. Leur disparition il y a environ 370 millions d’années demeure tout aussi mystérieuse. Ont-ils été supplantés par l’émergence des premières forêts ? Ou bien s’agissait-il d’une impasse évolutive condamnée par des changements environnementaux majeurs ?

Ces fossiles monumentaux nous rappellent que l’histoire de la vie sur Terre est jalonnée d’expériences biologiques extraordinaires, dont certaines n’ont laissé aucune descendance moderne. Les Prototaxites, géants solitaires du Dévonien, incarnent cette richesse perdue et continuent d’alimenter notre fascination pour les mystères du passé profond.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.smithsonianmag.com/ - Colin Schultz, 17 juillet 2013, mis à jour le 21 janvier 2035 par Carlyn Kranking. Mis en forme par deepseek et Mg

[ biodiversité impermanente ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

instant de la mort

Des chercheurs ont découvert les mécanismes derrière la mystérieuse " onde de la mort " dans le cerveau, un phénomène survenant après une privation d'oxygène. Cette découverte importante ouvre de nouvelles perspectives pour la compréhension de la mort neuronale et de la réanimation.

En explorant les profondeurs de l'activité cérébrale au moment de la mort, des scientifiques de l'Institut du Cerveau ont fait une découverte significative. Pour la première fois, ils ont observé une onde spécifique, surnommée " l'onde de la mort ". Celle-ci survient lors d'une interruption prolongée de l'oxygénation du cerveau. Cet événement, loin de marquer une fin absolue, révèle en réalité une complexité insoupçonnée dans la dynamique neuronale entre la vie et la mort. Les résultats ont été publiés dans Neurobiology of Disease

La formation et le parcours de l'onde de la mort

Il est impossible de déterminer l'heure précise, à la seconde près, d'un décès. C'est un processus complexe, qui dure plusieurs minutes. Il existe des cas où même lorsque le processus a démarré, celui-ci peut s'interrompre et la personne revenir à la vie. 

L'arrêt de l'oxygénation du cerveau déclenche une série d'événements électriques. Initialement, une réduction drastique de l'activité électrique se produit, plongeant le cortex cérébral dans un silence électrique. Cependant, ce silence est brusquement interrompu par une onde de grande amplitude, initiée dans les couches profondes du cortex, comme un sursaut d'activité cérébrale. C'est sûrement cette onde que décrivent les personnes ayant fait une expérience de mort imminente, c'est-à-dire les personnes ayant survécu à un arrêt cardiorespiratoire. 

Cette " onde de la mort " se propage telle une vague à travers le cortex, portant en elle le potentiel d'une cessation totale de l'activité cérébrale. Mais, contrairement à ce que son nom suggère, cette onde ne signifie pas nécessairement une fin irréversible. Si le cerveau est réoxygéné à temps, une " onde de la réanimation " peut suivre, marquant le début d'une lente mais possible récupération des fonctions cérébrales.

(photo illustration) Et si l'onde de la mort expliquait les expériences de mort imminente. 

Quelles sont les implications de cette découverte ? 

Cette étude révèle que la mort neuronale est comme un processus graduel, potentiellement réversible, plutôt qu'un instant définitif. Elle met en lumière le rôle crucial des neurones pyramidaux de la couche 5 du néocortex, dont la dépolarisation marque le début de l'onde de la mort. 

Cette compréhension affine notre perception de la mort cérébrale, nous faisant comprendre qu'un électroencéphalogramme plat n'est pas forcément synonyme de mort définitive. Ces découvertes suggèrent que, sous certaines conditions, il est possible de restaurer les fonctions cérébrales, offrant ainsi de nouvelles voies pour le développement de traitements neuroprotecteurs. 

Ces avancées pourraient un jour transformer les pratiques de réanimation en cas d'arrêt cardiorespiratoire, réduisant les risques de séquelles neurologiques et ouvrant la porte à des interventions plus ciblées pour préserver les fonctions cérébrales essentielles.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com/ janvier 2024

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

vaccin numérique

Le vaccin est structuré comme un code informatique. Quand vous échangez des données entre systèmes informatiques, vous le faites souvent sous forme de messages, qui sont structurés ainsi :

       - "Entête" sert par exemple à indiquer au récepteur du message qu’il s’agit bien d’un message à interpréter et qu’il s’agit par exemple de données provenant du système comptable qui lui sont bien destinées.

        - "Contenu" contiendra l’ensemble de ces données.

        - "Fin" lui indiquera que les données ont été transmises. Les données sont envoyées sous forme binaire (des "0" et des "1").

La structure du vaccin ARN de Pfizer est strictement identique à ce schéma. Il s’agit ni plus ni moins d’un bout de code contenant ces éléments. La principale différence est que ces données ne sont pas de nature binaire mais quaternaire : les éléments de base sont les briques du vivant, au nombre de 4 : les bases A, C, G et U.

Faire un vaccin ARN, c’est donc concevoir un message informatique. Ce message sera ensuite synthétisé très facilement à l’aide d’imprimantes à ADN.

L'entête

L’entête du vaccin contient différentes informations de type "métadonnées" qui vont indiquer à la cellule où, quand et comment les données génétiques (le contenu du message) doivent être utilisées. Une des prouesses techniques importante pour la réalisation du vaccin est la suivante : la base "U" est remplacée par une base de synthèse nommée Ψ. Cette astuce a pour conséquence principale d’inactiver le système immunitaire. Le message ne sera pas attaqué ni détruit et pourra pénétrer dans la cellule. Ensuite, cette base Ψ est une base de synthèse, qui n’appartient pas au "monde du vivant". Elle ne peut être synthétisée par l’organisme. Aucun virus connu ne peut l’incorporer pour se cacher. Cette molécule Ψ est donc à la fois une des clés de l’efficacité et de la sécurité du vaccin.

Le contenu du message

Le contenu du message contient environ 4 000 lettres représentant le code génétique de la protéine "Spike", caractéristique du COVID. L’ARN ayant pénétré dans la cellule, la protéine Spike" sera ainsi générée et le système immunitaire commencera à produire des anti-corps permettant à l’organisme de détruire le COVID 19, qui expose cette molécule. C’est le mécanisme classique des vaccins, à ceci près qu’ici ce n’est pas le vaccin affaibli qui est introduit dans l’organisme, mais sa signature (la protéine Spike). Là aussi, je passe rapidement sur les prouesses techniques. Pour augmenter le rendement du vaccin, pour optimiser la façon dont la protéine va se configurer, on modifie astucieusement quelques lettres du code génétique. Le vaccin de Pfizer ne fait pas que reproduire la nature, il est plus efficace que la nature.

Auteur: Internet

Info: https://itrmanager.com/articles/188191/pourquoi-le-vaccin-arn-pfizer-est-le-premier-vaccin-numerique.html

[ programme ] [ fabrication ] [ mode d'action ] [ tétravalence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

humour

Un jour un maître kabbaliste juif, un initié chrétien et un soufi étaient voyage très loin de leurs patries. Après avoir terminé leurs affaires, sur le chemin du retour vers leur ville, il leur restait deux jour de marche avant d'atteindre la ville. Comme ils avaient plus rien à manger, hormis un halva (gâteau très sucré), s'imposa l'idée de jeûner la journée et de dormir la nuit sans rien manger. Comme ça le matin, ils pourraient partager la "halva" pour reprendre des forces avant de se remettre en route.
La nuit, ils s'arrêtèrent dans une gîte pour dormir. C'étaient des saints hommes qui avaient l'habitude de faire des expériences mystiques via des pratiques ésotérique. Le matin, entre initiés, chacun racontait ses rêves (ou voyages astraux) pour en discuter les interprétations.Cette nuit-là dans le gîte chacun fit sa prière, demandant à Dieu de l'inspirer.
Au matin, avant de reprendre la marche de cette longue dernière journée, chacun conta ses songes.

Le maître kabbaliste commença : "Cette nuit je suis monté dans la merkavah... j'ai exploré différents sephiroths de l'arbre jusqu’à atteindre kether et j'ai vu l'ange Metraton."
- Ôh ! quel rêve magnifique ! tu as vu Metraton ? en tous cas la grâce de jehovah était vraiment avec toi dirent l'initié chretien et le soufi.
"Oui,la grâce de jehovah est vraiment avec moi."
L'initié chrétien raconta alors:
"Cette nuit dans mon rêve, j'ai vu notre seigneur Jésus-Christ dans toute sa gloire descendre vers moi. Il était accompagné des anges, des archanges, des trônes, puissances, etc...
Ces êtres de lumière chantaient : HOSANNA FILS DE DAVID... LE CIEL ET LA TERRE SONT EMPLI DE TA GLOIRE.
Dans mon rêve je suis entré en extase tellement le chant des anges était magnifique. Une musique céleste comme vous n'avez jamais entendu."
Waouh ! s'écrièrent le maître kabbaliste et le soufi. - Tu as vu le messie en personne ? Le fils de Dieu ? En tous cas, voilà un vrai rêve mystique.
Et toi l'ami soufi, qu'as-tu as vu ? demandèrent le maitre kabbaliste et l'initié chrétien.
"HEU ! moi je ne sais ce qui se passe. Je n'ai vu ni l'ange Metraton, ni le Christ."
- Ah bon ! tu n'a pas rêvé ?
"Si,si... J'ai fait un rêve, bien sûr, dans lequel j'ai vu le prophète Mohammed. Qui m'a dit : ET TOI ! QUE FAIS-TU LA A DORMIR ??!... LÈVE-TOI ET MANGE LE GÂTEAU (halva)...
- Et ?
"Je me suis levé et je l'ai mangé pour obéir à cet ordre."
Le kabbaliste et l'initié chrétien jetèrent un d'oeil là ou il y avait le gâteau pour constater sa disparition.
Un peu déprimé et le ventre vide d'avoir jêuné, ils dirent:
- TON RÊVE EST PLUS ÉLEVÉ QUE LE NOTRE, EN VÉRITÉ TU AS FAIT UN TRÈS BEAU RÊVE.
Et le voyage continua...

Auteur: Internet

Info:

[ gnostique ] [ monothéïsmes ] [ éveil ] [ pragmatisme ]

 

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polyglottes

Comment le cerveau des bilingues bascule d'une langue à une autre. Une nouvelle étude scientifique met en évidence la facilité déconcertante avec laquelle ce processus s'opère.

Le bilinguisme, soit l'utilisation régulière, au quotidien, de deux langues, n'est pas un phénomène marginal dans le monde. Même si les estimations varient, plusieurs sources démontrent que près de la moitié de la population mondiale serait bilingue. Cette compétence, qui offre selon certains scientifiques un avantage cognitif, a été étudiée dernièrement par Sarah Frances Phillips, linguiste et étudiante diplômée à l'université de New York, et sa conseillère Liina Pylkkänen. Elles se sont plus spécifiquement intéressées au cerveau des personnes bilingues pour comprendre les mécanismes qui s'opéraient lorsqu'elles passaient d'une langue à une autre. 

L'étude met en évidence à quel point le changement de langue, aussi appelé "commutation de code", est normal et naturel pour le cerveau des multilingues. L'organe ne fait face à aucune difficulté et utilise les mêmes schémas neurologiques que le cerveau des personnes monolingues.

Sarah Frances Phillips, qui a elle-même grandi dans une famille bilingue, détaille son travail. Elle explique que le bilinguisme n'est bien compris "ni d'un point de vue linguistique, ni d'un point de vue neurobiologique". Un champ libre s'ouvrait donc à elle. Pour mener son étude, elle a recueilli les données d'une vingtaine de participants bilingues anglais-coréen. Tous étaient capables de lire, écrire, parler et écouter les deux langues.

Plus de 700 essais ont été réalisés afin d'observer les changements qui s'opèrent dans le cerveau. La technique appelée magnétoencéphalographie (MEG) a été utilisée pour suivre l'activité cérébrale. "Nous avons présenté aux participants un sujet et un verbe intransitif", explique la linguiste. Des mots comme "glaçons" et "fondre" ont par exemple été proposés, puis "glaçons" et "sauter". 

Dans le premier cas, les cerveaux des monolingues et des bilingues entraient en forte activité (dans le lobe temporal antérieur gauche). Mais lorsque les mots n'avaient pas de lien, ce pic n'était pas observé. "Nous avons trouvé cela à la fois dans le changement de langue [entre l'anglais et le coréen] et dans l'orthographe [avec des caractères romains et coréens]. Nous manipulons donc le langage, mais aussi la représentation de ces mots", commente Sarah Frances Phillips. 

Le fait que le lobe temporal antérieur gauche soit capable de combiner ces concepts de manière significative sans ralentir, sans être affecté par l'origine des concepts ou la façon dont ils nous sont présentés, nous dit que notre cerveau est capable de faire ce genre de processus naturellement, détaille la linguiste.

"En bref le changement de code est très naturel pour les personnes bilingues", conclut-elle. Seule ombre au tableau pour les bilingues: lorsqu'ils doivent se contenter d'utiliser une seule langue, leur cerveau doit fournir davantage d'effort pour supprimer l'autre langue de sa base de données.

Auteur: Internet

Info: Scientific American, 3 décembre 2021 à 6h30, via Slate.fr

[ diglossie ] [ transposition ] [ traduction ]

 

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intelligence artificielle

L'étrange physique qui a donné naissance à l'IA

Il est des découvertes qui, d’abord jugées inutiles, deviennent les pierres angulaires d’un nouvel âge. Ainsi en va-t-il des verres de spin* ( spin glasses), ces alliages métalliques aux comportements étranges, qui fascinèrent une poignée de physiciens au siècle dernier. Nul ne leur trouvait d’application concrète ; pourtant, les théories forgées pour percer leur mystère allaient, sans qu’on le devine alors, féconder la révolution de l’IA.

Au début des années 1980, John Hopfield, physicien en quête d’un " PROBLÈME " digne de ses talents, détourna les outils de la physique des spin glasses pour bâtir des réseaux capables d’apprendre et de se souvenir. Il insuffla une vie nouvelle aux réseaux de neurones, jusque-là abandonnés par les chercheurs en IA, et fit entrer la physique dans le domaine du mental, qu’il soit biologique ou mécanique.

Dans l’univers des spin glasses, chaque atome - chaque " spin " - hésite, tiraillé entre des interactions contradictoires. Leurs états s’organisent en un paysage accidenté, fait de pics et de vallées d’énergie, où le hasard se fige. Hopfield vit là une analogie profonde avec la mémoire associative humaine : nous ne retrouvons pas nos souvenirs via une adresse précise, mais par le jeu des associations, comme une senteur qui ressuscite l’enfance ou un refrain qui ramène tout un passé.

Son génie fut de traduire ce principe en un réseau de neurones artificiels, où chaque souvenir s’enfouit au creux d’une vallée d’énergie. Pour se le rappeler, il suffit de rouler vers le fond, de laisser la dynamique collective retrouver le motif enfoui. Ainsi, la mémoire n’est plus un registre figé, mais une topographie vivante, capable de recomposer le tout à partir d’un fragment.

Ce modèle, bientôt enrichi par Geoffrey Hinton et d’autres, donna naissance à de nouveaux réseaux - les machines de Boltzmann -, puis, bien plus tard, aux architectures profondes qui irriguent aujourd’hui l’IA moderne. Les modèles génératifs, les transformateurs, jusqu’aux générateurs d’images ou de textes, tous sont les héritiers de cette physique du collectif, où l’émergence surgit de la multitude.

La beauté de cette histoire réside dans la fécondité de l’inattendu : un simple changement de quantité - plus de données, plus de neurones - engendre des qualités nouvelles, des comportements imprévus. Comme l’écrivait Philip Anderson, " more is different " : l’accumulation engendre l’émergence, et la complexité donne naissance à l’inédit.

Aujourd’hui, la boucle se referme : les anciens modèles de Hopfield, enrichis et raffinés, éclairent les architectures les plus avancées. La physique statistique, jadis outil d’explication pour la matière, devient boussole pour comprendre - et peut-être un jour maîtriser - les IAs qui transforment notre monde. Car au cœur de ces machines, comme dans les spin glasses, c’est le mystère de l’émergence qui continue de défier notre entendement.

 

Auteur: Internet

Info: Quanta Magazine, Élise Cutts, 30 avril 2025. Synthèse littéraire par perplexity.ia * Les verres de spin sont des alliages métalliques comportant un petit nombre d'impuretés magnétiques disposées au hasard dans l'alliage.

[ genèse ] [ remémoration ] [ quantité transductive ]

 

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chronos

Un effort épique pour ancrer la physique dans les mathématiques révèle les secrets du temps

Au seuil du XXe siècle, David Hilbert, figure tutélaire des mathématiques, lançait un défi à la postérité : fonder la physique sur des axiomes aussi solides que ceux de la géométrie, et relier, par une chaîne logique ininterrompue, la danse invisible des atomes aux lois majestueuses qui régissent les fluides et les vents. Plus d’un siècle plus tard, ce rêve d’unification, longtemps relégué à l’horizon de l’impossible, vient de connaître un accomplissement éclatant.

Dans le théâtre microscopique, chaque particule d’un gaz évolue selon la rigueur implacable des lois de Newton : trajectoires réversibles, collisions élastiques, ballet d’une précision aveuglante. Mais à mesure que l’on s’élève dans l’échelle des descriptions, la multitude devient nuage, la singularité se dissout dans la probabilité : l’équation de Boltzmann, puis les équations de Navier-Stokes, prennent le relais pour décrire la matière non plus comme un chœur d’individus, mais comme une onde collective, fluide et continue. Or, un gouffre conceptuel séparait ces mondes : comment, à partir de lois fondamentalement réversibles, pouvait surgir l’irréversibilité, la flèche du temps, l’entropie qui croît et le désordre qui s’impose ?

C’est à ce mystère que se sont attaqués Yu Deng, Zaher Hani et Xiao Ma. Leur œuvre, d’une virtuosité mathématique rare, a consisté à démontrer que, dans un gaz suffisamment dilué, les collisions multiples entre particules – ces " recollisions " qui menaçaient l’édifice logique – sont si improbables qu’elles deviennent négligeables, même sur de longues durées. Dès lors, l’équation de Boltzmann, qui gouverne la transition du chaos atomique vers l’ordre statistique, s’impose comme une conséquence inéluctable des lois de Newton. L’irréversibilité, loin d’être un artifice ou une illusion, émerge alors naturellement : le temps, à l’échelle macroscopique, acquiert une direction, non par décret, mais par la force du nombre et la tyrannie du probable.

Cette victoire intellectuelle ne se limite pas à une prouesse technique : elle éclaire d’une lumière neuve le mystère du temps lui-même. Si, dans l’intimité de la matière, le passé et le futur se valent, c’est la collectivité, la multitude, qui impose la marche en avant, la dissipation de l’ordre, l’avènement du futur. Ainsi, la science rejoint la poésie : de l’infinitésimal naît l’irréversible, et la mécanique des sphères cède la place à la mélodie du devenir.

En somme, cette démonstration consacre l’unité profonde de la nature : du choc silencieux des atomes à la houle des océans, de la symétrie du temps à son irrévocable fuite, tout procède d’un même tissu logique, patiemment tissé par la main humaine. Le rêve de Hilbert, enfin, s’incarne : la physique, enracinée dans la mathématique, dévoile la secrète architecture du monde et la source même de notre expérience du temps.







 

Auteur: Internet

Info: https://www.quantamagazine.org, Leila Sloman, 11 juin 2025

[ anthropique ] [ miroir ] [ théorie du tout ]

 

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réfléchir

Le calcul mental active des aires cérébrales impliquées dans l'attention spatiale. Une étude menée par des chercheurs du CEA, de l'Inserm, de l'Inria, de l'Université Paris-Sud au sein de l'unité Inserm/CEA "Neuro imagerie cognitive", à NeuroSpin.

Grâce à l'imagerie cérébrale par résonance magnétique à 3 Teslas de NeuroSpin, ces équipes viennent de mettre en évidence un rapprochement inattendu entre les représentations des nombres et celles de l'espace dans le cerveau. Ces travaux, qui sont publiés dans Science Express, pourraient avoir des conséquences importantes pour l'enseignement de l'arithmétique.

Au sein de l'équipe de Stanislas Dehaene dans l'unité Inserm/CEA de neuro imagerie cognitive à NeuroSpin, André Knops a enregistré l'activité du cerveau au moyen d'un appareil d'imagerie par résonance magnétique (IRM) de 3 Teslas, alors que des adultes volontaires effectuaient, soit des additions et des soustractions mentales, soit des mouvements des yeux vers la droite ou vers la gauche de l'écran. Un logiciel de traitement du signal a ensuite permis d'identifier des régions du cerveau impliquées dans les mouvements des yeux, et d'en déduire un algorithme qui, à partir de l'activité cérébrale, dévoile un aspect du comportement des sujets. À partir des images IRM de haute résolution obtenues, les chercheurs ont été en mesure de déduire, essai par essai, si la personne avait orienté son regard vers la droite ou vers la gauche, avec un taux de succès de 70 %. Plus surprenant, cette classification s'est étendue au calcul mental: les chercheurs ont ainsi observé la même distinction entre l'activité cérébrale évoquée pendant les mouvements à gauche ou à droite et pendant les opérations de soustraction ou d'addition - que ces opérations soient réalisées avec des ensembles concrets d'objets (calcul non symbolique) ou avec des nombres symboliques (calcul symbolique) présentés sous formes de chiffres arabes.

Ils en ont conclu que le calcul mental ressemblait à un déplacement spatial. Par exemple, dans une certaine mesure, lorsqu'une personne qui a appris à lire de gauche à droite, calcule 18 + 5, son attention se déplace "vers la droite" de 18 à 23 dans l'espace des nombres, comme si les nombres étaient représentés sur une ligne virtuelle.

En mettant en évidence l'interconnexion entre le sens des nombres et celui de l'espace, ces résultats éclairent l'organisation de l'arithmétique dans le cerveau. Ils sont compatibles avec l'hypothèse, développée par Stanislas Dehaene, que les apprentissages scolaires entraînent un recyclage neuronal de régions cérébrales héritées de notre évolution et dédiées à des fonctions proches.

Chez les enfants en difficultés, l'utilisation de jeux qui insistent sur la correspondance entre les nombres et l'espace, tels que le jeu des "petits chevaux", peut conduire à des améliorations prononcées des compétences en mathématiques. Sur ce principe, un logiciel ludo-pédagogique en libre accès, "La course aux nombres", a été développé par le même groupe afin de faciliter l'apprentissage de l'arithmétique.

Auteur: Internet

Info: 13 Mai 2009

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