Les échelles numériques les plus rudimentaires, telles que celle par laquelle les minéralogistes distinguent les différents degrés de dureté, se révèlent utiles. Le simple comptage des pistils et des étamines a suffi à faire sortir la botanique du chaos total et à lui donner une certaine forme. Mais ce n'est pas tant en comptant ou en mesurant, ni dans la conception d'un nombre ou son caractère/continu que réside l'avantage du traitement mathématique. Un nombre, après tout, ne sert qu'à nous contraindre à une certaine précision dans nos pensées qui, même si elle peut s'avérer bénéfique, conduit rarement vers des conceptions élevées et conduit souvent vers la mesquinerie.
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Info: Sur la doctrine des chances, avec réflexions ultérieures (1878), 61-2.
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