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ego isolés

Tout ce que nous pouvons savoir, ce sont les portraits des uns et des autres à l'intérieur de nos propres crânes.

Auteur: Egan Greg

Info: Axiomatique

[ grégaires solipsismes ]

 

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science

Dans la littérature sur la mécanique quantique il existe de nombreuses preuves du théorème de Bell. Beaucoup ne sont utiles qu'à leurs auteurs.

Auteur: Bub Jeffrey

Info: Bananaworld : Quantum Mechanics for Primates, p. 61

[ idiosyncratique ] [ solipsismes orthogonaux ]

 

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procréation

Une histoire d'amour est comme un Big Bang, elle a forcément un début. Il faudra voir  ensuite l'univers que ces deux personnes sont capables de créer.

Auteur: Fernández-Vidal Sonia

Info: Quantic Love

[ rencontre ] [ solipsismes ]

 

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annales

On sait que l’identité personnelle réside dans la mémoire et que perdre cette faculté entraîne la stupeur. On peut penser la même chose de l’univers. Sans une éternité, sans un miroir sensible et secret gardant ce qui s’est passé dans les âmes, l’histoire universelle n’est que temps perdu – et avec elle notre histoire personnelle, ce qui nous réduit de façon désagréable à l’état de fantômes.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Histoire universelle de l'infamie

[ cosmiques ] [ personnelles ] [ akashiques ] [ solipsismes ] [ noosphère ]

 

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métamorphose civilisationnelle

Le grand décalage cognitif  passe par l'expansion d'une forme de  conscience perspectiviste, intégrée dans la vie de créatures particulières, vers une forme objective, qui englobe un monde qui existe à la fois individuellement et intersubjectivement. A l'origine processus d'évolution biologique c'est aussi devenu, dans notre espèce, un processus culturel collectif. Chacune de nos vies fait partie de ce long processus de réveil progressif, celui d'un univers en train de prendre conscience de lui-même.

Auteur: Nagel Thomas

Info:

[ solipsismes intégrés ] [ glissement paradigmatique ] [ pré-mémétique ]

 

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ego isolés

Et l'art n'a rien fait sinon nous montrer le trouble dans lequel nous sommes la plupart du temps. Il nous a inquiétés, au lieu de nous rendre silencieux et calmes. Il a prouvé que nous vivons chacun sur une île ; seulement les îles ne sont pas assez distantes pour qu'on y vive solitaire et tranquille. L'un peut déranger l'autre, ou l'effrayer, ou le pourchasser avec un javelot - seulement personne ne peut aider personne.

Auteur: Rilke Rainer Maria

Info: Notes sur la mélodie des choses

[ monades ] [ oeuvres intersubjectives ] [ solipsismes grégaires ]

 

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onirisme

Ma mère a déclaré un jour que chacun de nous vivait dans un univers séparé, un univers que nous avons rêvé si fort que nous le faisons exister. Nous aimons les gens quand leur rêve coïncide avec le nôtre, de même que deux dessins découpés se superposent exactement. Mais les rêves ne sont pas aussi statiques que des papiers découpés ; tôt ou tard, ils changent de forme, causant malentendus, solitude et perte de l'amour.

Auteur: Chitra Banerjee Divakaruni

Info: La reine des rêves

[ synchrone ] [ complicité ] [ amour ] [ rencontre ] [ monade ] [ rapports humains ] [ solipsismes ]

 

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mémoires physiologiques

Plus anciens souvenirs de la planète, le chiffrage des temps est contenu dans chaque chromosome, dans chaque gène. Chaque pas en avant dans l'évolution de notre espèce est une borne gravée de souvenirs organiques. Des enzymes contrôlant le cycle du dioxyde de carbone à l'organisation du plexus brachial, en passant par les voies nerveuses des cellules pyramidales du mésencéphale. Chacun d'entre eux est le témoin de mille décisions prises lors d'une crise chimique. De même que la psychanalyse reconstruit la situation traumatique originelle pour libérer le matériel refoulé, de même nous sommes aujourd'hui replongés dans le passé archéopsychique, découvrant les anciens tabous et les anciennes pulsions endormies depuis des époques. 

La brièveté de la vie est trompeuse: chacun de nous est aussi vieux que toute l'espèce vivante et nos vaisseaux sanguins sont tributaires de l'océan de cet immense passé.

Auteur: Ballard James Graham

Info: Le monde englouti

[ génétique ] [ unicité ] [ cladistique ] [ solipsismes conviviaux ] [ jalons ]

 

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autoportrait

Moi-je - étymologiquement semblable à Dieu par mon prénom - entité exploratrice, hypercomplexité organique issue-construite-développée par quatorze milliards d'années de tatonnements-bricolages de l'univers. Ego idiosyncratique "séparé-autonome" ;  illusion nécessaire. Invraisemblable assemblage d'atomes interdépendants ; entité décorrélée d'un énigmatique infra-monde quantique où semblent mariés-assemblés ensembles d'infinis univers aux vitesses vibratoires non préhensibles... 

Ainsi, grâce aux Fils de La Pensée, je peux rechercher et classer à sans fin les situations nouvelles formulées par le langage - ici francophone - sans autres limites que les savoirs, imaginations humaines, et autres préconceptions que sont nos mots-symboles et leurs assemblages.

Je puis donc, de par les souples vertu de la littérature et des sciences, sans cesse tenter d'étancher ma curiosité... aller vers un nouveau perpétuel en développant le logiciel FLP. 

Comme lorsqu'enfant je découvrais les pages illustrées du dictionnaire, celles des avions, des animaux carnivores, des planètes... éléments qui enchantaient mon esprit fureteur de jeune garçon.

Je suis un transducteur, hominoïde, une parmi les éphémères et innombrables émergences, permises-générées dans cet univers grâce à l'équation sacrée : 

                                                          ∇·Ψ - (1/c²)∂²Ψ/∂t² = λ|Ψ|²Ψ


Auteur: Mg

Info: 2 mai 2025

[ solipsismes ] [ intégrés ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ pensée post-cybernétique ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

philosophie fractale

La barbe ne fait pas le philosophe... le pli du vêtement, si ! Pour Gilles Deleuze la monade de Leibniz serait un habit aux courbes et arabesques innombrables, une pièce textile à même de "[libérer] ses propres plis de leur habituelle subordination au corps fini".

Dans Le Pli (1988), Gilles Deleuze analyse le système métaphysique de Leibniz comme une philosophie baroque, "le trait du baroque étant le pli qui va à l'infini." Pour illustrer, et même incarner son idée, Deleuze recourt à la métaphore vestimentaire.

Le philosophe Gottfried Wilhem Leibniz (1646-1716) nomme "monades" les esprits et explique qu'ils sont tous des "miroirs de l'univers", mais chacun depuis la perspective singulière et unique qui est la sienne. Depuis cet angle particulier et exclusif, chaque "monade" perçoit donc l'univers dans son ensemble, mais toutes ses perceptions ne sont pas claires : son point de vue sur le monde ne lui permet d'en saisir distinctement qu'une partie, pour le reste tout est de l'ordre de la perception confuse et obscure, c'est-à-dire peu ou non consciente. Comme le commente Deleuze : "Le clair-obscur remplit la monade suivant une série qu'on peut parcourir dans les deux sens : à une extrémité le sombre fond, à l'autre la lumière scellée."

Par-delà ces différents degrés de clarté, reste que chaque âme est grosse de tout l'univers et peut être figurée comme un immense réseau de plis incommensurables qui, s'ils étaient dépliés, le représenteraient tout entier. De là l'emploi par Deleuze de l'adjectif "baroque" pour désigner la philosophie de Leibniz, une des caractéristiques du mouvement baroque étant, essentiellement dans les arts figuratifs, la surabondance et la mise en abyme de plis – exemples par excellence : les œuvres du Bernin, L'Extase de Sainte Thérèse ou La Bienheureuse Louise Albertoni, "lorsque le marbre porte et saisit à l'infini des plis qui ne s'expliquent plus par le corps, mais par une aventure spirituelle capable de l'embraser".

Dès lors, une excellente image pour illustrer ce qu'est une monade serait un habit aux courbes et arabesques innombrables, une pièce textile à même de "libèrer ses propres plis de leur habituelle subordination au corps fini", un "vêtement baroque" en somme. Deleuze cite la rhingrave, sorte de jupe-culotte bouffante du XVIIe siècle ; il aurait sûrement évoqué Issey Miyake s'il avait eu connaissance des créations du styliste japonais. "S'il y a un costume proprement baroque, il sera large, vague gonflant, bouillonnant, juponnant, et entourera le corps de ses plis autonomes, toujours multipliables, plus qu'il ne traduira ceux du corps." En revanche, ce qu'un tel vêtement viendrait traduire, conclut Deleuze, c'est une "force spirituelle infinie", "les plis du vêtement prenant autonomie, ampleur, non pas par simple souci de décoration, mais pour exprimer l'intensité d'une force spirituelle qui s'exerce sur le corps, soit pour le renverser, soit pour le redresser ou l'élever, mais toujours le retourner et en mouler l'intérieur". Un vêtement tout à la fois éthéré et transcendant.

Auteur: Internet

Info: https://www.lemonde.fr. Par Sophie Chassat, 10 décembre 2013 - 19 mai 2014

[ singularités miroirs ] [ repliements ] [ cybernétique ] [ solipsismes inversés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel