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Sauter de bécarre en bémol.

Auteur: Proverbe français

Info: Recueil de proverbes français publié en 1818, passer du coq à l'âne

[ solfège ]

 

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méthodique

Comme le langage, la musique nécessite une écriture.

Auteur: Kosinski Jerzy

Info: Entretien avec Bernard Mocquot, Été 1982

[ solfège ] [ codage ] [ mémorisation ]

 

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beaux-arts

La musique a sept lettres, l'écriture a 25 notes.

Auteur: Joubert Joseph

Info:

[ comparaison ] [ alphabet ] [ solfège ]

 

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théorie-pratique

Apprendre la musique en lisant des ouvrages s'y rapportant est comme faire l'amour par courrier.

Auteur: Pavarotti Luciano

Info:

[ solfège ]

 

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musique

Toute notation musicale n'est que transcription imparfaite de l'idée. Au moment où la plume s'en empare le rêve voit son parcours originel réduit et limité.

Auteur: Prodomidès Jean

Info:

[ limitation ] [ solfège ]

 

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musique

L'intervalle de neuvième diminuée (b9) est le plus vilain, selon J.S. Bach. A son sujet il fait une analogie avec le couple, car pour lui la dissension au coeur du foyer est la pire des choses en termes de tension (homme et femme étant distant d'une octave dans cette idée). C'est pas mal vu, pour qui connait la musique, on pourrait d'ailleurs aussi penser à la septième majeure.

Auteur: Mg

Info: 16 mars 2012

[ intervalle ] [ mariage ] [ solfège ]

 

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théorie

La musique, seul domaine que j'ai vraiment approfondi, m'a beaucoup appris sur les aspects d'une réalité, les facettes d'un monde comme celui-ci donnent une idée infiniment vertigineuse sur les complexités de l'univers et, par effet rétroactif, de notre cerveau humain. Tenez, s'il se focalise sur un mode, c'est à dire une gamme (découpe des "étages" que les musiques ont établi entre les redoublements de fréquences), un musicien cérébral dans mon genre saura l'appréhender de plein de manières : verticales (accord) et horizontales (mélodie). Deux branches qu'il pourra décliner via les degrés de la gamme et leurs renversements, tous renversements où verticalité et horizontalité s'appliquent. Ensuite ce grand jeu mathématique sonore correspond à quelque chose de concret - si l'on peut dire - puisqu'un bon musicien "entend" beaucoup de tout ça et, s'il l'a appris, saura aussi le verbaliser de maintes manières. Par exemple, le premier renversement de la dominante correspond à un son (couleur sonore) très mineur, à un mode (locrien), à une fonction harmonique (dominante)... accord "dominant" qui offre quatre appuis possible pour la basse selon quel renversement on utilise, etc... Tout cela est aussi, pour certains musiciens, visuel (Bach vient ici à l'esprit).  En voyant la partition le professionnel de la lecture "entend" la musique avant de la jouer...

Et il n'a pas été question de timbres, des instruments utilisés, ce qui démultiplie encore les possibilités. Sans parler du fait que chaque instrument appréhende différemment ce monde sonore mathématisé. Ainsi n'importe quelle musique donnée présente un vrai univers, virtuel certes, mais qui lui ressemble vraiment parce que  vivant, au sens où il a besoin du temps (pour son déroulement), qu'il peut être vu, entendu, décrit, commenté, mis sur partition, transposé, accéléré, ralenti, arrêté (et ainsi permettre d'en examiner certains détails...) Réorganisé... Presque à l'infini. 

Nous avons là une des probable raison qui fait que beaucoup de mathématiciens/physiciens sont férus de musique, (plutôt classique il me semble), peut-être bien parce qu'ils ont affaire à un système de codage du réel anthropique.

En ce sens ils se complaisent au sein d'un système fermé, verrouillé par les habitudes de la tonalité, probablement parce que cela les rassure. Ils sont conservateurs. Alors que les jazzmen/chercheurs s'y trouvent à l'étroit. Cette insatisfaction est une ouverture vers quelque chose de passionnant. Mais c'est une autre histoire.

Auteur: Mg

Info: 24 déc. 2015

[ solfège ] [ perspectivisme ] [ ondes ] [ simultanéïté ] [ points de vue ]

 

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