mère
[…] nombreux sont ceux qui se livrent à une exaltation, pourtant privée de tout fondement, de la disposition maternelle. On parle de la "fonction sublime de la maternité" alors qu’il serait difficile de dire ce que la maternité a de sublime. L’amour maternel, la femelle de l’espèce humaine le partage avec la femelle de plusieurs espèces animales ; c’est un aspect naturaliste, impersonnel et instinctif, de l’être féminin, en soi privé d’une dimension éthique, tel même qu’il peut s’exprimer par une nette opposition aux valeurs éthiques.
Auteur:
Evola Julius
Années: 1898 - 1974
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, penseur de droite
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 225
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relativisation
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neutralité
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discours scientifique
Laisse donc là cette Science,
Laisse là cette outrecuidance,
Garde toy bien de ce poison,
Conserve entiere ta raison,
Que ta vertu soit toute tienne,
Et qu’aprez tout il te souvienne
Qu’en un bon Livre il est escript
Bien heureux les pauvres d’esprit.
Que toute la sagesse humaine
Est aussy folle qu’elle est vaine :
Et que si nos premiers Parens
Fussent demeurez ignorans
Sans donner au diable creance,
Nous serions tous dans l’innocence…
Non, je n’ayme point ceste estude
Qui promet une certitude,
Et ne donne que fiction
Qu’erreur, et que presomption ;
En un mot, je hay la Science :
Mais j’ayme la belle Ignorance ;
J’ayme ceste divinité
Qui me donne la liberté
De tout penser et de tout dire…
La debonnaire conscience,
La simple et facile creance,
Sont les plus communes vertus,
Dont les sujets sont revestus.
Ils ne cognoissent point le vice,
Ils vivent sans nul artifice,
Et dans leur sagesse occupez
Ils endurent d’estre trompez.
L’impie et perfide heresie
Vient elle de leur fantaisie ?
Les troubles et les factions
Sont ce de leurs inventions ?
Non, non, par leurs obeissances,
Ils recognoissent les Puissances,
Qui disposent de leur destin,
Et vont tousjours leur grand chemin…
Ce peu suffit, comme je pense,
À te faire aymer l’ignorance
Et rejetter de ton esprit
Ce que les Docteurs ont escript
Pour le tourment de qui se fie
À leur vaine philosophie.
Quittant donc là tous ces fatras
Allons, d’Alibray, de ce pas
Avec Lambert et Benserrade
Chez le Bon-Puis faire grillade ;
C’est là que par un art divin
Dans une bouteille de vin
Nous estoufferons la memoire
De la science et de la gloire,
Et que nous rendrons triomphans
Et l’ignorance et les enfans.
Auteur:
Le Pailleur Jacques
Années: 16??-1654
Epoque – Courant religieux: Renaissance
Sexe: H
Profession et précisions: mathématicien, poète
Continent – Pays: Europe - France
Info:
A Monsieur d’Alibray, pour reponse à plusieurs sonnets qu’il luy avoit envoyez par lesquels il luy demandoit son sentiment de l’opinion de Galilée touchant le mouvement de la terre
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religion
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relativisation
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simplicité
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