Les arts et les lettres ne se conçoivent, ne naissent et ne vivent que grâce à l'illusion de la communication et de la sympathie. Cela n'est (cette illusion "ce lys") qu'une végétation et floraison, concevable seulement dans la paix (cf. Lucrèce, cinquième chant).
La sympathie et la communication ne se "trouvent" que dans l'amour et dans la fête, dans le ravissement, dans l'illusion même qui permettent à la vie de continuer (coït).
Non dans la critique ni le jugement (dans la guerre, idéologique ou matérielle, la terreur).
L'on ne PEUT donc légitimement communiquer que le ravissement ou bien alors on tue. Le ravissement seul se communique. En tout cas, il n'est pas de notre goût de communiquer la colère et le jugement...
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Info: "Nioque de l'avant-printemps", p.35-36, L'Imaginaire Gallimard
Commentaires: 8
miguel
27.01.2025
Mais oui, le côté artisanal-subjectif de FLP est primordial, vivant, etc... Mais d'un autre côté les IAs sont des outils sémantiques ( encore bien stupides pour nous ) mais pas totalement inutiles
Benslama
27.01.2025
vous me rassurez (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien imaginer un côté artisanal, dans flp) - merci pour l'offre, mais vraiment, ces choses me dépassent !
miguel
27.01.2025
;-)... A aucun moment, c'est moi qui le dit... Tout comme poésie. Émerveillement oui. FLP fait des listes, comme les hommes des cavernes. Par contre si les étiquetages IAs qui suivent les prompts FLP pour cet extrait vous amusent je vous les transmets volontiers... par mail, c trop volumineux pour ici